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27 juin 2016
مصاب بالسكري يتعرض للضرب بعد إفطاره في رمضان... MAROC ! Pour un Vivre E...
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26 juin 2016
APPEL DE L’AAMM DU 18 JUIN AU GOUVERNEMENT A PROPOS DES TAXES
L'APPEL DE L’AAMM
LE 18
JUIN 2016
Voici une bonne dose de vérités pour les
lecteurs pour cette deuxième partie de Ramadan durant laquelle le roi s’active
et fascine, délivrant tout azimut, une leçon pour tous.
Je souhaite que par votre voix que tous les
Partis agissent pour interpeller ouvertement le Gouvernement et l’aider aux
fins de faire son devoir et les vôtres envers les citoyens malades. Les aigus
ou chroniques, comme les plus graves, et cesser de les exploiter par des lois
ineptes. Celles qui opèrent un véritable braconnage illégitime, un fait de
brigandage qui est entré dans la routine fiscale, en pénalisant les incapacités
et les états de douleurs des citoyens malades.
Voici donc une lettre et ce résumé en rappel
de nos douleurs et misères, afin de réveiller les Gouvernants actuels et à
venir, sur le sort des malades. Des personnes en souffrances, écrasées par
des taxes iniques, qui frappent les seuls malades, que d’aucuns pourront
devenir hélas, un jour. C’est l’avenir des personnes saines que nous
défendons ! En quelque sorte, une prophylaxie proactive,
prospective !
TVA et Taxes de Douane, sont aveuglement
appliquées sur les réactifs des laboratoires, le matériel médical, les
instruments chirurgicaux et ostensiblement sur les médicaments ! C’est une
Taxe sur les Valeurs Amputées, que cette TVA, comme aimait le dire et la
traiter, notre défunt Fès-jdidi et mémorable ministre d'Etat, My Ahmed Alaoui !
Des Taxes de Douane, dans un pays qui ne crée
ni les composants ni invente pour ses malades les intrants des médicaments,
sont un non-sens, une contradiction révoltantes. A comparer ces taxes
indirectes, elles sont paradoxalement en opposition avec le blé et le livre,
entre autres, qui eux, sont déchargés du fisc douanier. C'est donc une
escroquerie, une arnaque d'Etat, implacable qui prédate des taxes sur les
seules souffrances. Je le professe comme médecin et je le soutiens, comme
tous les malades porteurs de maladies diverses ! Je ne veux pas de pitié, je
veux que les lois aient une âme juste, raisonnable, plus que charitable !
Pas de faveurs ni de privilège, mais seulement le droit de ne pas être
exploités pour nos déficits durant nos maladies !
Ces taxes qui vont de 24 à 37 % sont un
manque à gagner pour les hôpitaux d'Etat. Le Ministre de la Santé le sait-il,
le dit-il ? Comme elles grèvent non seulement les particuliers non
couverts, mais aussi les Caisses des Maladies elles-mêmes. Ce réquisitoire doit
éveiller les prestigieux commandants qui sont à la barre du pays, afin d’oser
plus loin, de réaliser mieux, dans ce chantier délicat des impôts. Ce chantier
qui se réfère à ce secteur pathologique et tellement vilipendé est celui des
impôts sur les maladies. Cet amas anachronique et moyenâgeux de textes
infamants et d’applications fiscales, sont décriées par l'AAMM depuis plus de
11 ans !
Aidez-nous aux Partis engagés, avec l’appui
et la compréhension de vos leaders, économistes, légistes et politiques, pour
dire encore ce que nous avons sur le cœur et qui laminent nos chairs. Le dire
et le proclamer sur vos pages et dans vos déclarations au Parlement. Osez le
redire, franchement, librement, démocratiquement et civiquement, en
espérant que les Gouvernants et les élus décident enfin faire le pas, malgré
les contraintes internationales auxquelles nous sommes très sensibles ! Et
que nous gagnerons, grâce à la bonne gouvernance, à la proximité des malades et
au sens de l’équité de SM le Roi.
Ce serait une initiative marocaine
spectaculaire que de réaliser cet espoir de réformes populaires, afin de
répondre aux besoins des tranches affaiblies. C’est un fait de
droits-de-l'homme et de justice, que le Maroc peut parrainer et exporter !
Cette sage révision des impôts sur les maladies, sera une évolution
avant-gardiste de la Gouvernance. Une action, ni insensible ni indifférente, au
profit des tranches pauvres, qui sera appréciée de partout dans le monde. Une
action qui réconforte, élargit et complète le chantier royal de l'INDH, en y
incluant pour les sauver, les malades de tous les bords.
Enfin, cette Réforme magnanime requise,
est une démonstration des capacités et de l’évolution des droits démocratiques
au Maroc. Que Dieu guide SM le Roi, que nous invoquons pour ce faire.
Kénitra, le 18 Juin 2016
Dr Idrissi Ahmed,
Président de l’Association
des Amis des Myasthéniques du Maroc
Préface au plaidoyer Médicaments et taxes iniques sur les maladies.
Préface au plaidoyer
Médicaments et taxes iniques sur les maladies.
Association
des amis des myasthéniques du Maroc
Exonérer les médicaments importés et
défiscaliser les moyens techniques des soins, sera une révolution phare du
Maroc. Venant de ce pays ouvert et De SM le Roi, son premier décideur, humain
et sage au grand cœur, sera une nouvelle libération de l’Afrique, une conquête
du bon sens et une leçon humanitaire pour tout l’Occident.
Détaxer les douleurs, dépénaliser les
maladies, défiscaliser l’accès aux soins, en abrogeant les médicaments, en
exemptant les réactifs et le matériel médical des Taxes de Douane et de TVA,
c’est rendre service à l’humanité entière. A ceux des plus faibles et aux
démunis, qui souffrent en premier.
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 27 Juin 2016
19 juin 2016
‘’L’islam suicidaire '', un texte d'une explosive beauté. Slogan destructeur ou triste réalité ?
‘’L’islam suicidaire '', un
texte d'une explosive beauté. Slogan destructeur ou triste réalité ?
Voir en premier : http://www.quid.ma/a-la-une/lislam-suicidaire/
C’est une analyse faite au
scalpel du chirurgien, doublée par les mots percutants d'un esthète sociologue.
Un pensum ciselé-mains, un uppercut digne de Mohamed Ali Clay ! Ce sont aussi
les échos stridents et les cris d'une scie d'acier. Le brouhaha éperdu, mais
vrai, de trois générations, tronquées, trompées, déracinées d’émigrés.
Ce sont les exhortations têtues d'une couche
déstabilisée, qui jaillissent entre les lignes de ce texte de M Ajbali, où il
maudit superbement les actes des assassins-suicidaires.
C’est une civilisation, une
culture, une résistance, une époque, une religion, c’est aussi un espace et des
nations-états, minés et laminées.
Ces souffrances, morales ou
intellectuelles, de gens hors repères, sont celles des millions de marocains,
déracinés économiques, ouvriers et techniciens, qui rapportent sentiments et
argent, leurs économies qu’ils dépensent ou placent dans leur premier pays,
pour une retraite partagée entre leurs deux mondes !
Cette couche de ‘’réfugiés’’,
spoliée, stigmatisée et moquée, est régulièrement narguée pour le récessus
vestigial de ses crédos antiques et de ses référentiels nationalistes vrais.
Cette tranche d’émigrés, voit impuissante ses plus jeunes fils, dévoyés et
méprisés, abâtardis entre plusieurs langues. Ces jeunes délurés ou pommés, apostats
ou zélotes convertis à la hâte, cherchent vengeance contre leurs hôtes, face à
leurs narquois mépris structurel. Leurs concitoyens autochtones, sont suffisants
et arrogants derrière leurs fières identités et ils s’affichent face à eux comme
des êtres supérieurs. Ne sont-ils pas les descendants richissimes et cultivés,
de ces past
-seigneurs des colonies, qui
gardent leurs attaches dans leurs serres, diriez-vous ? Ne sont-ils pas
les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale ! Auto-flatteries, gargarismes et
flagorneries !
Cet état de fait, une
autosuffisance, défie cette couche de déçus, qui voit les jeunes devenir
extrémistes dans leur recherche ratée des repères. Celles éperdues de leurs
racines perdues, entre autres passifs de la mal-vie. S’ils aspirent à la simple
vengeance des classes, ils maugréent et peinent, faute d’accéder à plus haut,
face aux dénis.
Voici que depuis deux ou ans
qu’un exploit, extrémiste, s'offre à eux. Il répond à la reconnaissance de
leurs forces de caractère et de militance. La révolte face à l'ennemi conjuré,.
Celui néanmoins au flanc duquel ils vivent, alors qu’il les exècre et les défie
! Une jactance que ces égarés relèvent. Un défi d’une atrocité extrême, faite
de démence, qui signifie pour eux l’acceptation finale du suicide. Un geste
mortel et criminel, qu’ils savent terroriste mais qu’ils estiment vengeur ! Là
où ils ne font plus que végéter entre les drogues, les larbins et les rapines,
ils voient une autre issue ! Kamikazes, martyrs, héros ! Les voilà
fanatisés à l’extrême, daéchisés, face aux forces de répulsion qui les ont de
toujours rejetés. Anoblis, honorés, ils sont reconsidérés devant leurs propres
yeux, et ce contre la dynamique de marginalisation, établie depuis un siècle et
qui les a humilié quotidiennement.
Là, au sein de ces ruines
sociologiques, dans ces champs périurbains et ces bas-quartiers, où cumulent
les sentiments de répulsion et s’amoncèlent les lois du mépris. Paupérisés,
(relativement) incultes, les voilà devenus d'ignares vengeurs. Ceux d'une
culture pour le moins fanatisée, une déviance instrumentalisée, par cet opium
des peuples, la religion. Ils accèdent au suicide vrai des faux militants
qu’ils furent. Et ils portent en eux la tenue ou le masque des résistants à
toutes ces valeurs qui les amoindrissaient. Ils sont antisionistes,
antiaméricains, anti-occidentaux, anti-riches, anti-libertés, anti-démocratie,
anti-pauvreté, anti-injustice, anti tout.
De fallacieux arguments,
pense-t-on, pour de fallacieux résistants, il est vrai ! Ils sont le cliché
raté, les antonymes d'une nation, éperdue et en peine, incapable de retrouver
le brillant médiéval de sa civilisation passée.
Hélas cette comptabilité nous met
en porte-à-faux, une porte à fous, avec autant de ratés, qui sont en fait aussi
les nôtres. On doit s’en détacher pourtant. Car ces combats sont difficiles, anachroniques,
lointains et inaccessibles, inopportuns et contreproductifs. Nous avons des
horizons plus pacifiques à gagner pour nous développer, grâce aux meilleurs de nos
émigrés, là justement. Et ils font honneur au pays maghrébin, en excipant de
leurs valeurs et modernes vertus. De leur islam du juste milieu, raisonné,
réadapté et équilibré.
Cette admonestation, n’est-elle
pas un aveu de faiblesse et de désarroi ? Une déclaration critique, où le
penseur lance sa part d’excommunications, afin de conjurer les
implications ? Tel un poids dont il veut se libérer, avec nous, ces
slogans dénonciateurs veulent casser des chaînes et faire aveu d’impuissance.
Une disculpation, pour s’innocenter ! Il interpelle et indexe la démence
déphasée et fatidique de certains Libertadors. Ses imprécations stigmatisent
les terroristes et les kamikazes et à travers ces prosélytes, leurs suppôts et
leurs séides. Les fanatiques, néo-libérateurs préfabriqués et reflexes, leurs
zélotes conjurés, se sont trompés d’époque et de moyens de combat !
Ces chiffres et ces noms, ceux
des rebelles devenus des maudits, sont ceux aussi des victimes, collatérales
des guerres du Moyen-Orient. Ils doivent nous faire penser à nous défaire de
ces étiquettes morbides et de ces combats individuels ou d’appartenance
mercenaire, qui ne sont pas les nôtres, ni ceux de notre idéal ! Nous sommes
pour la dialectique, diplomatique, et non le lâche défaitisme, et ce dans le
cadre de la respectabilité, de la dignité et de la paix. Ici et au
Moyen-Orient, sur ces terres prophétiques, pétrolifères et de bellicismes
volcaniques.
Dr
Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 18 juin 2016
17 juin 2016
'' L’islam suicidaire '' votre lettre sur le Quid , Ajbali , est un texte d'une explosive beauté.
L’islam suicidaire
Texte d'une explosive beauté.
Une analyse au scalpel du chirurgien doublée par les mots
percutants d'un esthète sociologique. Ce sont les échos stridents et les cris
d'une scie d'acier. Le brouhaha vrai de trois générations, tronquées, trompées,
déracinées. Ce sont les exhortations têtues d'une couche déstabilisée, qui
jaillissent entre les lignes du texte de M. Ajbali.
Ces souffrances, morales ou intellectuelles, de gens hors repères, sont ceux des millions de marocains, déracinés économiques, ouvriers et techniciens, qui rapportent sentiments et argent, leurs économise et leurs dépenses, à leur premier pays !
Cette couche de ‘’réfugiés’’, spoliée, stigmatisée et moquée, est régulièrement narguée dans le récessus vestigial de ses crédos antiques et de ses référentiels nationalistes vrais. Cette tranche d’émigrés, dont les plus jeunes fils, sont dévoyés et méprisés, abâtardis entre plusieurs langues, et cherchent vengeance contre leurs hôtes face à leurs narquois mépris. Leurs concitoyens autochtones, suffisants et arrogants derrière leurs fières identités, s'affichent comme des êtres supérieurs. Ne sont-ils pas les descendants richissimes et cultivés, de ces past-seigneurs des colonies, qui gardent leurs attaches dans leurs serres, ne sont-ils pas les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale ! Auto-flatteries, gargarismes et flagorneries !
Cet état de fait, une autosuffisance, défie cette couche de déçus, qui voit les jeunes devenir extrémistes dans leur recherche ratée des repères. Celles éperdues de leurs racines perdues, entre autres passifs de la mal-vie. S’ils aspirent à la simple vengeance des classes, ils maugréent et peinent, faute d’accéder à plus haut, face aux dénis.

Voici que depuis deux ou ans qu’un exploit, extrémiste, s'offre à eux. Il répond à la reconnaissance de leurs force de caractère et de militance face à l'ennemi conjuré, au flanc duquel ils vivent, alors qu’il les défie et les maudit ! Une jactance qu’ils relèvent. Un défi d’une atrocité extrême, faite de démence, qui signifie pour eux l’acceptation finale du suicide. Un geste mortel et criminel, qu’ils savent terroriste et estiment vengeur ! Là où ils ne font plus que végéter entre les drogues, les larbins et les rapines, ils voient une autre issue ! Les voilà fanatisés face aux forces de répulsion et contre la dynamique établie de marginalisation qui les humiliaient.
Là, au sein de ces ruines sociologiques, dans ces champs périurbains et ces bas-quartiers, où cumulent les sentiments de marginalisations et s’amoncèlent les lois du mépris. Paupérisés, (relativement) incultes, les voilà devenus d'ignares vengeurs. Ceux d'une culture pour le moins fanatisée, une déviance instrumentalisée, par cet opium des peuples, le phénomène religieux. Ils accèdent au suicide vrai des faux militants qu’ils furent. Et ils portent en eux la tenue ou le masque des résistants à toutes ces valeurs qui les amoindrissaient. Ils sont antisionistes, antiaméricains, anti-occidentaux, anti-riches, anti-libertés, anti-démocratie, anti-pauvreté, anti-injustice, anti tout.
De fallacieux arguments, pense-t-on, pour de fallacieux résistants, il est vrai ! Ils sont le cliché raté, les antonymes d'une nation, éperdue et en peine, incapable de retrouver le brillant médiéval de sa civilisation passée.
Hélas cette comptabilité nous met en porte-à-faux, en porte à fous, avec autant de ratés, qui sont en fait aussi les nôtres. On doit s’en détacher pourtant. Car ces combats sont difficiles, lointains et inaccessibles. Nous avons des horizons plus pacifiques à gagner pour nous développer, grâce aux meilleurs de nos émigrés, justement. Et ils font honneur au pays, en excipant de leurs valeurs et modernes vertus.
Ces chiffres et ces noms, ceux des rebelles devenus des maudits, sont ceux aussi des victimes, collatérales des guerres du Moyen-Orient. Ils doivent nous faire penser à nous défaire de ces étiquettes morbides et de ces combat individuels ou d’appartenance mercenaire, qui ne sont pas les nôtres, ni ceux de notre idéal ! Nous sommes pour la dialectique, diplomatique, dans le cadre de la respectabilité, de la dignité et de la paix, ici et au Moyen-Orient.
DR IDRISSI MY AHMED
Kénitra, le 17 juin 2016
En guise de partage et de réponse au texte de M Driss
Ajbali : www.quid.ma
http://www.quid.ma/a-la-une/lislam-suicidaire/
16 juin 2016
RAMADAN , BARZAKH ET NUAGES DE SANGS
RAMADAN , BARZAKH ET NUAGES DE SANGS
Les savants et les scientifiques, ceux qui font des bombes et qui
atteignent Neptune et Mars ? La planète du dieu de la guerre ? Ou
ceux qui s’exilent pour le travail, qui fuient les villes et que l’on
tue ? Leur nombre ne compte pas même si chacune de leurs images vous rend
tristes et en colère ! Ceux dont on éclate les pays, pour les humilier,
les dominer, les assujettir, les annihiler, leur voler leurs terres ou leur
vendre des armes ? A qui ce hasard des formes célestes, que les vents
modulent, s’adresse-t-il ? Est-ce une commande particulière, adressée à
Dieu, pour recevoir dans Sa miséricorde quelques âmes en détresse ou punir déjà
sur terres les odieux criminels ?
Elle n’a aucun sens, pour la plupart des êtres qui l’ont essayée,
dans ce zoo de hooligans, éprouvette à tyrans, basse-cour et abattoir à bétail.
Fossiles qu’ils furent et bêtes qu’ils sont, depuis des millénaires. Je n’en
veux comme preuves, que ces prouesses des plus riches, des plus évolués et des
plus forts. Des guerres infâmes qu’ils mènent du haut de leurs identités supérieures,
pour dominer les espèces inférieures ! Nous autres ! Et ces meurtres
pour des opinions stupides. Des balivernes. Des idéologies ou des crédos
souvent parallèles et tellement pareils !
Nuages de sangs
Nous avons au pays des Grottes d’Hercule et du jardin des Hespérides, un
complexe avec Chronos, le Dieu du temps. Un défi au bon sens est déclaré
marocain. Journée continue et heure d’été, deux horreurs surajoutées, cassent
le travail pour si peu d’économies ! Après le beau Mawazine, un hors
saison, qui attire les jeunes et si peu les touristes, on passe le bac en plein
Ramadan. Pas de fatwa ni de répit pour les jeunes jeûneurs.
Non loin, ne pouvant convaincre nul décideur de revenir au méridien naturel
de Casa.
Je regarde le ciel, une vraie palette, qui m’écoute et me comprends. Son
doigt levé indexe une étoile, il est couché sur un nuage en guise d’oreiller.
Sa tête sans nez, semble vide de cervelle. Il flotte dans le ciel encore bleu,
ses bord irisés de lumières, touchent la Lune altière. C’est le dixième jour du
Ramadan, cet ange vaporeux, ce nuage est-il un message adressé aux hommes, pour
les rendre plus sages ?
Et lesquels ?

Ces formes nuageuses que tu essaies de peindre, sont une forme d’écriture
que l’on ignore !
Ce sont des prières, celles des éléments, qui élevées au-dessus de
nos têtes, tentent de sauver quelques âmes, ou quelques corps de la faim et de
la soif. Une ‘’prière agricole’’ surérogatoire comme mon sait les faire, pour
satisfaire les hommes et les bêtes. Ceux qui les élèvent et ne s’arrêtent point
de les tuer, hélas, pour vivre. Une mal-vie, trop courte, inutile et fugace.
Demander l’avis de ceux qui sont partis et celui de ceux qui s’apprêtent à le
faire. Beaucoup ont dû partir déçus, sans espoir, malgré leurs efforts. La
tristesse du néant, celle de celui qui a connu la vie et qui sera effacé à
jamais, oublié de soi et des autres, inutile, effacé pour toujours.
L’humanité est déprimée.

Ramadan, rame à dons, rame à pleines dents !
Ramadan ou pas, c’est l’exploitation universelle des extrêmes pour le
pouvoir ! Fanatismes, impérialismes, colonialismes, résistances à toutes
les formes de fascismes, d’exploitations et de racisme ! Dans le sang et
la terreur ? Pour la liberté !
L’humanité est décevante, elle fait honte à la terre. A la galaxie et au
ciel. L’humanité est un échec cuisant de l’évolution. Elle est aux antipodes
des simples animaux, celle des fauves et des espèces les plus sauvages. Elle
est aux antipodes du projet dieu vin. Nous sommes un raté monstrueux et
minable, qui fait honte et qui attend la pitié, sinon l’anéantissement, pour
faire mieux ailleurs. Je comprends ceux qui en appellent à l’Apocalypse pour
dégommer l’homme de la terre ! Espérant être vite jugés dans l’Au-delà
pour fuir les souillures. Il y aurait lieu de fonder une autre science, une
nouvelle discipline. Les sciences ésotériques, les sagesses de l’Orient, les
religions, la morale, les droits universels, n’ont pas pu apaiser ces rustres
que nous sommes !
Elle dure très peu la fête et l’homme, ses femmes et ses flammes, moins
encore !
Que de Césars, que d’empereurs et de tzars, que de riches généraux et
d’infâmes potentats, que de simples hommes et héros de valeurs, que de femmes
tyranniques, que d’enfants choyés et de bons vieillards, ont rejoint les limbes
des prophètes et des pharaons, sans retour. Et pourquoi le faire ? Rien
que de l’argile et des épithètes, dont on oublie les médailles et les repères !
Des premiers hommes, évolués d’entre les bêtes, aux fils de cet Adam que le
Dieu des religions façonna ou fit faire, attendent que leur âme les réveille un
jour du Barzakh où inconscients ils végètent et dorment. La Résurrection aura
lieu après l’Apocalypse. Demandez-le aux Sémites qui se donnent les guerres,
question de hâter la fin de la terre et celles des ethnies inférieures, du
Moyen-Orient, plus encore.
Demain, comme en ces jours, de meurtres qui couvrent de sang la sphère, à
quoi serviront ils, au Créateur, ces milliards de milliards de tueurs et de
morts ?
Australopithèques ou pithécanthropes évolués, xénophobes et racistes,
ces homo-sapiens ou homos irisés, tout court, nés pour détruire tout autour,
plus loin et ailleurs ! Nés sans rien demander, juste pour manger peu ou
prou et dormir, dans tous les sens et voler avec zèle et abus tout ce qui
risque de leur plaire ? Et pourquoi cette collecte maniaque et tous ces
cumuls ?
Ils défendent leurs drapeaux et leurs idées noires, plus encore ! On
les a induits pour annihiler leurs crédos, leur propre histoire et leur terre.
Les producteurs de cet Hollywood de malheur, vivent en criminels de guerre,
toujours et encore ! Sommités universelles et tragiques malfaiteurs. L’Etat
supérieur triomphe dans les manigances et malheurs et prospère. Ses fils armés
et sa police raciste se donnent, exemple de démocratie et de libertés, la mort.
Les musées et les boites, comme les écoles, passent : l’Amérique donne
l’exemple de par ses impairs.
Il est de plus humbles, qui s’enflamment pour leur honneur. Comme à Tunis,
à Kénitra ça flambe pour se refaire. Question de Printemps arabe et de moins
notable encore. A la poudre explosive, le feu et les cimeterres, levés comme
une offense à Dieu, pour le desservir. Chaêbana en plein Ramadan. Les bombes
aéroportées, la civilisation, ma mère, les gaz asphyxiants et les torpilles, du
Rif aux mers ! Que n’a-t-on pas inventé pour emprisonner, embrigader, assujettir
et nuire, à l’homme, ce frère-ennemi, lombric de terre ? L’homme est la
pire espèce des mammifères, celui qui ronge la planète sans merci, la souille
de sangs et la pollue !
Ce barbare est un fauve, sans tête, un criminel majeur,
qui sans honte ni pudeur, tue avec volupté ses cousins et ses pairs !
Fut-il
de la race des prix Nobel !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Juin 2016
2 juin 2016
POLISARIO RASD Abdelaziz, le coq et la mort Parodie mystico-politique
Abdelaziz,
le coq et la mort
Alzheimer ou Avc, la mort nous enlève toute pudeur. La mémoire perdue,
efface d’abord notre personnalité. On n’est responsable de plus rien, ni de ce
qu’on a été, ni de ce qu’on n’a pu faire. L’histoire fond avec l’individu. Un
puceron écrasé. Personnage, peluche de théâtre et de cire, il s’en va, comme
les meilleurs mastodontes ! Individus ou nations, les succès et les échecs
sont aussi une affaire de hasards, pas que de simple travail, de richesses ou
de volonté. Comment se fait-il, se dit-il que la RASD n’a pas marché, alors que
ça fait des décades que des puissances notoires sont derrière son projet ?
Le mien et celui des premiers amis !
Parodie mystico-politique
Vêtue comme une indienne d’un sari sahraoui, son
épouse lui a donné du jasmin à sentir. De son lit, il regardait une étoile se
faner et un avion vrombir au loin. Il eut l’impression d’être touché par un
ange et de voir le ventiler des ailes de colombe, irisées comme les plumes d’un
paon.
Lettre aux fumeurs
La première bouffée de cigarettes est comme l’addiction à l’oxygène pour
maintenir et entrer dans la vie pour un bébé. Pas facile de s’en détacher, il
faut le concours de tous. Celui du toxicomane piégé et des criminels qui
fabriquent ce genre de poisons. Et dire que des populistes veulent
industrialiser le chanvre indien dans le cadre de la pharmacie...
Après trois décades de militance dans l’erreur apatride entêtée, il est
mort d’un cancer au poumon, lors de cette mémorable Journée Mondiale de Lutte
Antitabac !
Avis aux ‘’armateurs’’ et aux empoisonneurs richissimes de la
planète ! Arrêtez de fumer au Maroc et de nous enfumer en
Algérie ! Avant la COP22 ! C’est la cigarette, le tabac, qui précèdent
les drogues addictives qui empoisonnent les enfants et asphyxient…les
peuples…en détruisant le climat !
Soliloquie
Je n’ai plus de sable dans mon sablier, se dit-il. Le temps, mon temps,
s’est arrêté. Le chergui va cesser de souffler sur le Polisario. On entend déjà
les échos des roues républicaines sur ce trône roulant qui fait ‘’Vallser’’’ le
monde, et jaser les chefs et les troublions de la région.
Faut-il lui faire au père de feu Aziz, qui a de toujours vécu en marocain
sous notre drapeau, nos condoléances confuses ? Celles de la patrie
attristée ! Ou jouir en cyniques, sans condescendances, des luttes
internes du harem militariste que laisse Le ‘’Che’’ disparu ? Aziz laisse
un clan d’heureux hagards, tentant de lui succéder. Poussés qu’ils sont, ces
successeurs, depuis leur naissance, par l’orgueilleux pouvoir de l’oligarque
République d’à-côté
Fragilité humaine et volonté d’éternité
Je ne suis plus chez moi, je ne sens plus mes os. J’existe, peut-être
encore, puisque j’arrive à le dire. Tous les objets en vigueur, les richesses,
les vies, les bêtes de somme que nous sommes, triplement assujettis sous les
divers parapluies, sont si futiles que même les empereurs et les rois, nos
ancêtres, les quittent et partent en poussière. Malheurs aux égarés qui vont en
douter, croyant laisser des lustres, cultures et monuments en brillance, pour
leur inénarrable survie. Seul Satan et ses dragons volants, ces crocodiles et
ces reptiles rampants, seuls ces vampires draculéens, jouent leurs rôles de
nains de foires et de freluquets dans ce cirque, navrant et sanglant, d’avant
l’Apocalypse ! Je vous laisse la guerre, dit le cher Aziz, en partant,
outre-tombe, chez le vrai Seigneur.
Il se disait, jute avant de ‘’se clore’’ : ils sont chez moi, en moi,
mais existent-ils encore, alors que je n’ai ni ‘’chez-moi’’ ni ‘’moi-même’’
dans ce corps qui est pourtant le mien. Un corps complexe fait de subtilisations
internationales, de quêtes et de requêtes, de ristournes et de roquettes, de
méchouis de moutons marocains, de chameaux algériens, de sucre cubain et de
farines européennes !
Labile, futile, quasi virtuel, je savais que j’allais partir, sans arrêter
mes combats. Se dit notre héros du jour. Je voulais relancer la guerre n’ayant
plus rien à perdre, puisque je me savais éperdument amoureux, pardon, mourant
…Dieu maudisse le Démon qui me fait fourcher la langue !
Mais j’ai fait mon pèlerinage après avoir visité des centaines de pays
amis. J’ai respecté ma renommée et ma dignité sahraouie. J’ai eu pitié pour les
miens, aussi. Ces milliers de gens, embrigadés depuis des décades, réfugiés,
exilés, qu’on dit être des otages séquestrés !
Mais, n’en croyez rien, ce sont des ragots ennemis, ce sont les protégés de
ce pays ami, l’élégiaque Algérie! Je reste placide face à ces autres batailles
et je ris ! Celles que je mène face aux maladies. Celles dues aussi à
l’exil et aux repentirs, au piège réel d’avoir été endoctriné, puis mal
utilisé, dans un combat entre deux blocs opposés. Je suis une balle perdue,
entre deux sphères devenues ennemies. Je regrette d’avoir instrumentalisé mon
nom et abusé mes tribus exilées.
Embrigadés que nous sommes, dans les chaleurs infernales, dans ce
sanctuaire cagibi, d’où je défie et lorgne mon premier pays. Celui où j’ai
délaissé mon père malade et où j’avais étudié. Si j’ai mal tourné, ingrat que
je fus ? Non je suis un opposant des colons !
Opposant au régime de fer narquois que j’avais combattu et fui. Retenez ces
vérités que je n’avais jamais prononcées, craignant que la vérité ne blesse mes
fiers et bons amis. Si j’ai passé des moments de bonheur entre deux batailles,
des satisfactions guerrières, j’ai aussi quelques dépits et bien regrets, car
je n’ai pas pu libérer mon pays. Ni suffisamment vécu pour voir la paix des
braves s’installer, ni vécu le retour prospère des amitiés intermaghrébines,
sans venins étrangers, ni pu fêter le retour des braves, vers leur berceau
sahraoui !
Parmi les braves
Demain vous allez m’enterrer comme le leader Abdelkrim El Khettabi. Une
relique oubliée, loin de mon pays d’origine. A Tindouf, non, pitié, ne
m’enterrez pas ici ! A Alger, oui, près de la mosquée la plus grande, au
minaret le plus élevée, la plus chère du monde aussi. En attendant l’arrivée
d’autres célèbres amis, je vais planter là mon guitoune ici. Comme fit sa tente
un jour, à l’Elysée, Kadhafi. Une simple tenture, comme à Tindouf, où je
n’avais pas de palais.
Qu’on m’enterre donc là, si le moment était venu ! Avant qu’on achève
de construire le temple de mon ami Bouteflika. Je lui souhaite, malgré son état
invalide, une très longue vie.
Juste pour irriter de ses nombreux successeurs. Je ne vais pas vous
divulguer leurs secrets. Juste pour narguer Valls, puis nos adversaires et nos
ennemis. Il ne faut pas se moquer des malades, des vieux, ni des handicapés.
Pitié pour les commanditaires de ces affreuses caricatures ! Un président est
après tout un homme comme les autres, même s’il est affaibli…Je suis subjectif,
je dois parler pour moi ou pour quelque association d’handicapés, sans
médicaments, non sponsorisés et défriqués !
Nous, les hommes bleus, nous restons des musulmans civilisés. Si on
m’enterre à Laayoune ou Dakhla, ce sera une conquête de martyr, un acquis
prophétique, une victoire mystique. A Marrakech, alors va, c’est d’accuerdo.
C’est une bonne idée. Car mes famille est d’origine chérifienne aussi. Mais,
alors pas loin de chez papa et des miens. SVP !
Je serais dans cénotaphe où je ferais de la concurrence aux Sept Saints.
Mon nom, mon mausolée sera visité par tous les touristes du monde. Ce sera ma
guerre après ma mort. Ce sera un appui symbolique très fort aux résistants
sahraouis. Ce sera mon ultime victoire.
Vous me sous-estimez. On est tellement nombreuses chez les mouches et les
fourmis qu’on pèse plus que les hommes réunis. Ces gros insectes sans âmes, les
vôtre de requins qui n’ont toujours rien compris. J’exagère à peine. Vous
pardonnerez à un malade ses délires divins et sa mystique élémentaire de
sophiste imparfait.
Cette sagesse biologique, c’est un cas d’école. Demandez aux soufis, les
nôtres de grands-pères aux yeux miel et verts ! Mes couacs
d’antimonarchiste marocains primaire, n’ont servis à rien. Et le
sang versé n’aura donné ni les richesses promises ni les libertés espérées.
Je fais là une halte pour vous laisser tous réfléchir à la guerre au
Maghreb, aux pays colons unis qui se moquent de nous et à l’avenir, de tous ces
hommes et ces chefs, sous terre…Je ne suis pas cruel…Je sais que je m’en vais,
mais je vous laisse ce pensum, en guise de testament…J’entends le chant coq, je
pense à Jésus en Israël…me rappeler à la vie, ou me rappeler d’un film…Je
délire avant d’errer sur l’esplanade du paradis. Avec cette Madame Student,
dont vous avez probablement entendu parler.
Imprécations
A quoi sert-il d’être riche, si on n’emporte rien, comme là où je
vais ? A quoi sert le prestige ou le pouvoir, si un jour on doit en être
dépossédé…et enterré ? A quoi servent les plaisirs et les joies, si ça ne
peut pas durer ? A quoi servent les libertés, la culture, la force et les
richesses, si nos frères, nos cousins et nos proches en sont privés ?
Et les amitiés, qu’elles trépassent encore, car je ne serais plus là pour
représenter ce désert ! Ma partie du désert, ma patrie désertée, celle qui
a fait mourir tant de compères soldats ! Bien sûr, elle n’est rien à côté
de celle bien plus vaste de mes grands parrains ! Oui, je parle du
continent algérien et ses incommensurables déserts que personne ne vient lui
disputer. Le cadeau des colons au million de martyrs.
Alors, je les attends mes amis, les autres Aziz, chéris, les victorieux,
qui m’ont de mon vivant épaulé ! J’ai avec moi déjà Aziz Blal, Aziz
Lahbabi, Aziz Wahbi, Ben Barka, Boudiaf et Bourguiba. Et un tas d’autres qui me
font des salamalecs de loin. Merci, merci les amis ! Ils m’ont reconnu car
je suis célèbre. Ils sont magnifiques et beaux, en pleine santé. Comment je
suis moi ? Je viens de casser ma glace ! Ce miroir qui me servait de
rétroviseur pour regarder la télévision. Ils m’appellent pour les rejoindre
avec mon protecteur et ami Boutef. Je viens, j’arrive ! J’ai une 4x4, une
gourde et de l’eau.
L’autre quel que soit son nom, va venir assurément. Mais, je ne sais quand,
je viens en éclaireur pour lui. Aziz, ‘’lama sabaktani’’ ? N’oubliez pas
de charger ma kalach, au canon court, on ne sait jamais !
Pour le moment je radote, mais je vous avais déjà dit ceci. Mes épaules
sont lourdes et squelettiques, mes vestes que je n’arrive plus à me mettre sont
devenues trop amples et élargies. Je dois les vendre comme vêtements de star ou
les donner !
Mes membres impotents et fragiles tremblent. Seules les douleurs les
habitent constamment et les retiennent à ce corps que je ne gouverne plus, car
il n’est plus le mien. Preuve que je ne l’ai pas créé en venant ici. Je vous le
laisse en otage, donnez-le au jaloux Maroc ou à la belle Algérie.
La réincarnation
Je sens une voix sereine qui me souffle ceci. Je te sais aimant Dieu et que
tu veux devenir un ange, dès demain ! Car tu tiens à Lui, pour prolonger
ton existence au-delà de la vie.
Mais avec quelles plumes et quels bras, quel zèle, voleras-tu ? Quelles
lèvres et quelle bouche chanteront au Seigneur, les louanges, dont tu ignores
les paroles, la musique et le sens ? Et en quelles langues, en esperanto
berbère, en espagnol, en arabe hassani ?
Attend, rend-moi des comptes avant de partir…Quel matériel de musique
utiliseras-tu ? Ces harpes de missiles et d’antimissiles que tu lances sur
tes frères, dit l’ami ? Ces tribus de même origine, qui firent l’histoire
de cette même nation que tu as trahie ? Ce pays que tu dénies et que tu
fuies !
Déçu, Aziz le Marrakchi, est inconscient et se dit. Le coq m’appelle, par
instinct ou par reflexe conditionné. Je lui lance sa subsistance, devenue
matinale et quotidienne.
La veuve maniaque de Mitterrand, veille au grain. Elle apporte son soutien
à son beau frère. L’ennemi juré, embastillé par le Monarque, le roi fort en
prétention dialectique, qui repousse tout protectorat sur son pays. Le royal
entêté défie la France arrogante et ses libertés. Le souverain se fait
orgueilleux sur son trône pour narguer les colons invétérés ! Le gardien
suprême est fier de son poste qui jalouse et défie la censure. Il tient à son
trône, à son orgueil de sahraoui, à sa fière histoire, à son juste et uniciste
pays.
Histoire et évolution cosmique des hautes sphères. Je le vois m’appeler lui
aussi…Naâme a Sidi ! Il est avec son père, en djellaba grise et tarbouche
watani. Et tous les chorfas qui sont passés, je les retrouve ici…Il y a même
Moulay Idriss, son ancêtre de père et sa mère Kenza El Amazighi . Il égrène une
grappe de raisin vert et commence à tousser. J’ai peur pour lui et sa dynastie.
Je me réveille en sursaut, mais de quoi ai-je rêvé ? Ici, en bas, la
censure se fait prohibition. Pas de cacas sur les marches du salon. Les fourmis
qui cherchent les restes infestent la maison. Il y en a qui sont venus te
chercher…
C’est un compagnon de solitude, venu de chez les voisins ! Un coq
gaulois parachuté par un ovni ? Avec comme armes, ses ergots et ses griffes,
son plumage de paon qui plait et qui lui donne des ailes. Demain, tu seras au
pot, j’ai peur pour toi, Coco ! Ta vieille maîtresse va te vouer à la
gamelle pour honorer ses hôtes. Tel ce vaillant chevalier des arabes d’antan.
Dans cette anthologique légende, tu seras offert ! Cuit, à ceux qui
viendront t’acheter vivant, pour fertiliser leurs haras et leurs basses-cours.
Si le coq survit et chante encore, moi Abdelaziz, el cheffe, la cabezaa du
Polisario, je n’étouffe plus. Je sens que je vais partir…sur mes terres. Libre
des mouvements que je n‘ai plus !
Mais, disais-je, où va-t-on m’enterrer ? J’irais rejoindre Arafat,
Saddam et mon héros bienfaiteur, l’empereur d’Afrique, Kadhafi! Je retrouverais
les acteurs que j’aime tant et dont je n’ai plus les nouveau films ni les noms,
tous les artistes et les poètes de la planète et les prix Nobel. Je vais enfin
avoir le temps de lire les lyrics et de vous envouter de mes chants…Vous
m’entendez… ?
Personne ne me parle plus. Et pourtant je les aperçois encore…Mes amis
m’ont laissé pourrir dans cette geôle qu’ils ont fabriquée à ma mesure, me
laissant entre les mirages du désert et la solitude des fausses libertés. Je
pensais que je trimais pour les miens, mais en fait, et ce n’est pas la joie,
j’ai de toujours travaillé pour eux !
Mais maintenant, je suis en prison, alors que je n’ai plus de corps. Je
suis libre, mais je n’existe pas…Du moins pas encore, ou que je n’en suis pas
conscient. Ai-Je jamais été conscient de quelque chose ? Je suis seul
comme les milliards de milliards d’êtres qui ont colonisé la terre, un
reptile ? Un automate ? Une salamandre, une tortue !
Résipiscence
J’ai sué, courbé l’échine face aux terribles dictateurs des services
‘’sucrés’’ et de l’armée ! J’ai milité pour ainsi dire, pour mes idées,
ployé ou vécu, brimé. J’ai fait la joie de pourritures hypocrites
hypertrophiées ! De beaux êtres qui finissent tous dans la boue, et qui
croyaient être les meilleurs seigneurs de la terre. Ils étaient terriblement
puissants et riches, méprisants et perfides…Ils sont maintenant, morts, ils
gisent, plus calmes et nus, je les vois, dans leurs linceuls troués, collés
encore à mes côtés. Vont-ils encore me saouler de leur dialectique et me
formater de travers ? Iront-ils pour les miens me pousser contre ceux de
mon pays ?
Des millions de soldats, de civils de tous les âges, des réfugiés et des
noyés, applaudissent son entrée sur scène. Ils l’ont reconnu. Ils n’attendront
pas l’Apocalypse ni la Résurrection pour entrer au Paradis des braves.
C’est à cause des destins et des hasards que Dieu pardonne leurs erreurs aux
démunis, sans santé, ni moyens ni vraies libertés.
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 01 juin
2016
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