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9 août 2011







APPEL AU GOUVERNEMENT :

ABOLITION DES TAXES SUR LES MALADIES






ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

RÉQUISITOIRE DEFERENT AU GOUVERNEMENT

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NÉCESSITÉ DE RÉFORME FISCALE POUR LA SANTE


Avons-nous le devoir de vous exposer de nouveau et malgré les silences opaques, nos dols ? Et d’être pour une fois favorablement écouté ? Si la politique renâcle à s’occuper, avec justice, de la santé, comment peut-elle avoir l’adhésion des foules ? Certes, si elle nous émeut, parce que nous l’avons précédée dans le cadre de nos estudiantines corpos, la fièvre des rues ne nous excite pas ! Nous sommes des malades qui refusons de nous exhiber ! Mais, humiliés ou amoindris par la santé devons-nous supporter la morgue administrative et rester des patients placides, courbant le dos aux frappes fiscales iniques ?! Nous devons vous dire ouvertement ce pensent les malades des réglementations ringardes et sordides, des lois antisociales et des réglementations prévaricatrices qui régissent, freinent et pénalisent leurs accès aux soins ! A ce titre ils perçoivent la TVA et Taxes de Douane sur les médicaments comme des lois scélérates. Avec eux, nous les dénonçons et les conspuons. Nous vous demandons de trouver la solution équitable pour dispenser les malades des taxes indirectes qui frappent le matériel d’explorations médicales et de soins, les réactifs de laboratoire, les intrants et les médicaments ! Le médicament n’est que la partie visible de l’iceberg ! La Réforme fiscale éthique que nous sollicitons et requérons depuis 10 ans est un complément indéniable de l’INDH. A ce titre la Réforme sollicitée doit éliminer tout ce qui bride et entrave la quête de santé. En effet pénaliser un malade, lui extorquer de l’agent, uniquement quand il est malade est la pire des humiliations et des incuries ! Nous la fustigeons comme indigne de l’évolution de notre pays et de son courage réformateur ! Indigne d’un pays aux valeurs musulmanes, sociales et démocratiques, comme avancé par nos gouvernants. Nous vous demandons, comme responsables et Leaders, Conseillers du Roi et réformateurs, d’en prendre conscience, malgré les filets filtrants de vos secrétariats. Nous voulons vous convaincre de nos droits naturels. Nous vous demandons d’agir avec civisme et altérité, en tant que responsables et nationalistes, proches de l’écoute et des gens. Nous affirmons ce droit moral naturel. Nous tenons à ce que les lois et réglementations soient corrigées afin de respecter la dignité des malades et de ne pas exploiter leurs situations de faiblesses et de sous information. C’est le minimum du civisme et la moindre des gouvernances.

TEL EST NOTRE APPEL RÉITÉRÉ AUX CADRES RESPONSABLES

A PROPOS DES TAXES DE DOUANE ET DE TVA SUR LES MALADIES ET LEURS FREINS NÉFASTES SUR L’ACCÈS AUX SOINS

Si nous vous interpellons en ces circonstances de troubles et de questionnements sociaux patents, c’est pour requérir votre esprit d’à propos et d’équité. Et ce à propos des taxes de Douane et de TVA sur les maladies, dont la défiscalisation entre dans le cadre des objectifs et des priorités du millénaire pour le développement !

Médecins, pharmaciens, professeurs et malades, nous nous activons à l’AAMM, à travers la presse écrite, toutes tendances confondues, les médias d’avant-garde et les écrits directs, et ce depuis près de 10 ans, face aux taxes sur les soins et les médicaments. Une indécence fiscale qui date des troglodytes et qui a besoin du Peuple et du Roi pour une autre révolution libératoire !

Hélas et désolés pour notre franchise, nous sommes dépités et perplexes, ahuris par l’indolence que nous observons de la part du Gouvernement ! La négligence face aux exactions sur les malades est un fait qui reste avéré et constant, nonobstant les rares correctifs face aux maladies les plus graves et les progrès de l’AMO !

Les nôtres semblent atteints d’aphasie, de mutisme, peut-être de timidité ou de superbe, en ce qui concerne nos sollicitations, alors qu’elles sont vouées au bénéfice et au bien-être de tous les Marocains ! Ils donnent à penser, en ne l’appuyant pas, qu’ils rejettent l’importance, la justesse, l’éthique, la logique et l’équité de cette Réforme sollicitée des Hauts Lieux.

Nos cadres, sont-ils en manque de solutions civiques ou d’ardeur dans les rouages réglementaires et juridiques ? Est-ce trop complexe pour eux que de comprendre qu’il faut libérer les malades des entraves fiscales qui les aliènent et les atteignent ? Ces taxes indirectes, ces arnaques invisibles et illégitimes, les frappent lorsqu’ils sont malades. Et seulement s’ils sont malades, angoissés et impuissants, en quête de prise en charge techniques médicales et de recherche de médicaments !

Ceux qui sont sains, ne paient heureusement pas de taxes sur leur bonne santé en n’achetant pas de médicaments du tout ! Pourquoi alors et dans quel cadre de philosophie ou de libéralisme pénaliser les malades ? Pour ceux qui sont couverts par les Caisses, ce sont les Caisses qui se vident à payer pour eux des taxes indirectes sur leurs maladies ! Et ces Caisses, cette AMO, cette ANAM restent hautaines dans leurs silences !

Détaxer, évoluer, reformer ! Elles ne le savent pas, ou qu’elles ‘’s'en fichent” ? Inefficaces sur ce plan primaire et primordial…Incapables de réfréner ces taxes pour le moment ou de solliciter des Hauts Lieux leur juste détaxation ! Timorées, incapables de visions novatrices pour réformer les taxes fourbes, perfides et scélérates qui frappent leurs administrés. Et ce, contrairement aux aspirations claires et salvatrices de SM le Roi. Contrairement aux directives de SM le Roi qui veille sur tout ce qui est social et qui veut relever le Peuple et les gens de la misère et de l’appauvrissement !

ON APPELLE CES EXACTIONS COERCITIVES ET TYRANNIQUES, DU SADISME !

TVA et Taxe de Douane sur tout ce qui est destiné aux malades. Ça n’a pas d’autres dénominatifs plus pudiques, voire plus diplomatiques. Ce fait d’exploiter les souffrances et d’appliquer la sinistre TVA sur les maladies et l’inique Taxe de Douane sur les médicaments est une punition collective. Cette perversion légalisée et reptilienne demeure une exaction soutenue, inconsciente et coercitive sur tous les malades ! Un non-sens, pour toute personne malade ou saine d’esprit, qui a conscience de l’exploitation féodale et sadique des situations de faiblesse !

Ce, quand on sait sciemment que la maladie est un état d’impotence et d’improductivité, d’absence de gains et de bénéfices. Ces taxes sur les maladies sont donc clairement des atteintes à l’intégrité physique, à la dignité et à la vie même. Pourtant l’état de maladie n’est guère un produit de luxe ou de confort, justifiant qu’il soit taxé à l’importation et fiscalisé. Il est une phase de la vie qui a besoin de la solidarité de tous et l’humanité de la loi !

Sommes-nous, messieurs les légistes coincés, incapables d’oser ou d’inventer ce qui est meilleur pour nous ? Sommes-nous incapables d’imaginer, de réformer, jusqu’à ce que nos protecteurs culturels et politiques nous impulsent leurs lois venues des concepteurs du Nord ? Ou qu’ils nous livrent des ordres pour application, sous le label moderniste des droits de l’homme et du devoir d’ingérence ? Des invectives dictées, lancées comme des mises à niveau humiliantes, sous le couvert forcé de la mondialisation ?!

Excellences et chers lecteurs, jeunes activistes ou rompus à la politique, nous nous devons d’ouvrir chirurgicalement, volontairement, indépendamment, ce chantier humanitaire de développement sanitaire ! Le financer, donner l’exemple du Maroc, là aussi, comme SM Mohammed VI le fait souvent par ses innovations sociales et sa présence passionnée sur le terrain ! Il s’agit donc pour l’Exécutif de translater les manques à gagner de ces rubriques éhontées, de les appliquer éventuellement sur les produits de luxe, d’inventer le concept qui se doit et la formule qui convient. Il s’agit pour vous, messieurs, dames, d’innover ce qui est juste et bien ! Non point de rester anesthésiés par les occupations routinières, que nous affrontons de façons vitales certes, et existentielles pour la sauvegarde notre de souveraineté.

Nous sommes indépendants depuis le retour de Mohammed V et libres de créer, de concevoir, de réglementer et de façonner les lois qui servent notre Peuple, au lieu d’en asservir honteusement les couches les plus faibles ! Celles des malades, exténués par près de 25% de taxes sur toutes les étapes des soins ! Des taxes fossiles, pire que la dîme et la gabelle du moyen-âge, qui affectent le parcours des soins et en limitent l’accès.

Avec deux Chambres de Députés et de Parlementaires, tellement de Conseils et de Conseillers, assister à autant de faiblesses, dans ce secteur social si sensible, est décevant et consternant ! Et dire que ces cadres, hier respectés, sont les messagers du Peuple ! En fait, il y a lieu de croire diriez-vous, que certains de ces fantômes en mal de retraites à vie, ne représentent qu’eux-mêmes ou leurs intérêts ! Sinon les gens ‘’sains’’, blasant les électeurs par le vide des amphis dont brillent leurs abscondes absences ! Preuves de leur désintérêt, ostensible, en sont leurs parachutages versatiles, leurs ratés et leurs défections certaines, qui sont autant de trahisons de ces ‘’rares’’ électeurs qui ont eu le courage d’aller aux urnes afin de voter pour eux !

Néanmoins, Dieu est miséricorde ! Il faut positiver avec ce qu’on a et dépasser les déchirements entre factions pour ne voir que ce qui est utile à la société et aux malades. Nous nous adressons à travers leurs fonctions, à tous ceux qui se respectent encore, et qui nous représentent et nous dirigent, pour défendre les malades et les principes éthiques enfreints par ces lois déloyales et machiavéliques !

CECI EST UN CRI EMBRASE. IL EST CELUI DE TOUS LES MALADES.

Ceci est un appel enflammé, sans distinction entre les tares, sans discrimination entre le tragique, le chronique et les simples affections banales, qui se compliquent volontiers dans la négligence de ceux des patients qui sont le plus dans le besoin.

Ce cri respectueux, que nous ne craignons pas de répéter en échos et en Haut Lieu, cette demande de Grâce, ne s’embarrasse pas des précautions hypocrites d’usage. Il veut interpeller tous les responsables, avec considération et responsabilité, afin qu’ils puissent, qu’ils osent donner le meilleur d’eux-mêmes ! Et ce ne sont pas nos dignes Premier Ministre et Présidents, passés, présents ou a venir, des deux Chambres qui nous en voudront ! Car, le Parlement peut produire et proposer des lois pour supprimer des réglementations antisociales ! Et là, il se situe dans l’essence la plus superbe de ses fonctions législatives, que garantit la Constitution ! Un point que viennent de corroborer les ouvertures et les volontés de réformes constitutionnelles novatrices et récentes de SM le Roi, que nous saluons !

Les malades, n’ont qu’Allah à espérer pour réveiller nos cadres et nos élus. Perclus qu’ils nous semblent dans leurs simples et étroits devoirs de figurants, machinaux, qui minorent les premiers préceptes d’écoute et de proximité pour une meilleure gouvernance.

Qui plus est, ces médiateurs vers lesquels des centaines de lettres sont tombées depuis près de 10 ans se sont montrés inhibés, jusque là, incapables de lire la presse et de soumettre nos dols et nos respectueuses demandes de grâce à SM le Roi Sidi Mohammed VI, qu’Allah Le préserve ! SM qui détient le Pouvoir arbitral, est l’emblème et le guide, pour la cohésion et les progrès, l’unité de ce peuple de paix. Il ne répugnera pas à sa libération fiscale des impôts et taxes qui entravent les malades. Nous espérons le réveil rapide de nos ministres et médiateurs et leur intercession efficiente agissante et urgente pour cette Réforme, digne du Souverain ! Et non plus les silences usuraires du laisser-aller, complices du laisser-faire et des us et impositions forcloses !

Si par ailleurs, les Caisses de Compensation nous permettent le pain, nous ne comprenons pas que les médicaments et les soins demeurent stigmatisés et frappés par ces taxes ineptes et surérogatoires ! Cette Réforme bénie, rejoint le chantier de règne de SM qui est un autre tremplin pour les progrès humains et la dignité retrouvée. Clairement, il n’y a pas de progrès sans santé. Et la santé est le complément ontologique, vital et moteur de cette INDH. Que Dieu vous aide tous à nous entendre et à transmettre nos doléances, nos vifs souhaits et nos espoirs, à SM le Roi, que Dieu Le guide !.



FAIT A KENITRA, RAPPEL LE 02 AOUT 2011,


DR IDRISSI MY AHMED.

ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL

DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES.


. 112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra,

Telfax : 0537376330, Assistance:661252005 .

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http://myasthenie.forumactif.com ,

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aamm25@gmail.com


HARKA MÉDICALE INTEMPORELLE

ASSAINISSEMENT ET FERMETURES INTEMPESTIVES DES CLINIQUES

























LES CLINIQUES, LA FERME ! BARRA !
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DESCENTE OU HARKA
D'ASSAINISSEMENT SUR LES CLINIQUES PRIVÉES:
SILENCE ON FERME !


La réforme royale de la constitution est venue apporter une halte relative à ces stigmatisations. C'est avec cet esprit d'intelligence royal, compliant, adaptatif et démocratique qu'il faut gérer la Santé dans son ensemble, hommes, locaux et obligations pour la réformer.


JE COMMENCERAIS PAR LA CONCLUSION
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Primum non nocere ! D’abord ne pas nuire est le fronton princeps de la médecine. Son fondement initial sinon initiatique. Dès lors la recherche de la santé, synonyme de vie, sa protection sont choses sacrées. Tout pouvoir doit la garantir et s’y impliquer constitutionnellement ! Et là, bien sûr l’État est en devoir d’assumer, de garantir la sécurité, l’enseignement, même sobrement, la justice, très indépendamment ainsi que la santé, sans discriminations. Veiller sur la qualité de ces prestations fait partie des obligations de tout gouvernement qui doit appliquer les textes de lois, corriger, sanctionner au besoin et fermer, en dernier recours, les boîtes des impétrants.
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LES MÉDECINS, DES BOUCS ÉMISSAIRES.
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Seulement il y a eu dérive en matière de jurisprudence et de procédures. On ne ferme pas autant de cliniques de cette façon ni aussi méchamment. On ne divulgue pas non plus les noms des fautifs au public et aux médias. Comme il est déontologique de ne pas montrer en photo les ‘’ coupables’’ jusqu’à ce que le jugement ait lieu, du moins. Et ce, par respect pour la dignité et l’innocence, afin d’éviter de commettre des erreurs judiciaires ! Un ministère quelconque ne peut pas remplacer la Justice ni s’imposer en juge, fut t-il dirigé par une avocate ! Et quand le règlement de compte atteint les 13, ça fait tsunami et ça sème la panique sociale ! Un effet de fantasia, de règlement de compte, de guerre ou de séisme, avec ses impairs et ses impacts sur la société et sur le devenir de la profession.

PRIÈRE DE LIRE AVEC MOI LA FIN DE L'ÉDITO
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Il est rédigé par M. Fahd Yata, le directeur de La Nouvelle Tribune, avant d’entreprendre celle des réflexions. Le document est accessible sur ce lien : http://medecine-maroc.xooit.com/t18104-La-Clinique-Les-Orangers-dement-les-allegations-mensongeres-de-fermeture.htm#p112296
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J’en reproduis la partie qui concerne les cliniques. « Enfin dernier exemple de cette vacuité administrative et politique, la polémique publique qui vient d’opposer Mme Yasmina Baddou, la courageuse ministre de la Santé, à son homologue Driss Dahak, Secrétaire général du gouvernement. Celui-ci a refusé de prendre les mesures administratives décidées par le département de la Santé à l’endroit d’une quinzaine de cliniques privées déclarées non conformes au terme d’une enquête diligentée par les services de Mme Baddou. Mais, sans doute, la puissance du lobby des médecins est-elle supérieure à la solidarité gouvernementale, laquelle d’ailleurs, ne saurait s’exprimer quand elle est dépourvue d’une autre composante en principe indispensable à l’exercice de responsabilités publiques et officielles, la volonté politique. Celle-ci faisant totalement défaut à l’actuel Premier ministre, pourquoi donc voudrait-on que les membres de son équipe en soient pourvus ? A quelques jours donc de l’ouverture du mois sacré de Ramadan, propice au recueillement, à la méditation, à la piété, il serait sans nul doute bon que les autorités publiques, gouvernementales, et autres, donnent des signaux forts et convaincants à une opinion publique de plus en plus déboussolée et qui n’accepte sans doute pas que l’Etat se délite ainsi. Fahd YATA »
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MISE EN GARDE PRÉLIMINAIRE
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D’abord, loin de moi toute volonté d’entrer en polémique avec un vétéran olympien du mot vulnérant et des belles flèches. Je n’ai pas les mêmes facultés ni les mêmes approches économistes que lui. Et si je critique les inspections des cliniques menées par maître Yasmina Baddou, je récuse toute menace de les fermer, parce que j’approuve leur mise à niveau, autant que celles des dispensaires de la Santé et des hôpitaux qui relèvent du même ministère. Est-il borgne pour ne voir que d’un côté ? Un délai suffisant, assorti d’un calendrier de contrôles réguliers devrait être l’usage, sans harcèlement, afin de rester respectueux et constructifs, dans un domaine si sensible. Je disais des urgences que c’est la vitrine de l’état ! Que les inspecteurs de Madame, chargent un peu les leurs, par bienséance et pour l’exemple !

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DU DROIT DE PARLER ET DE DÉFENDRE SA CORPORATION
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En pensant au titre d’un vieux film, j’allais titrer ma réflexion : ‘’ j’irais cracher sur vos blouses’’. Mais je me suis contrôlé. Là, si je plaide en faveur d’un métier ou d’une corporation que l’on veut assombrir ou lézarder, et que j’ai fais par et non par accident, je le fais avec en tête le respect de la déontologie et de la place que doit occuper l’Ordre des médecins dans tout ce qui a trait à la médecine, aux malades comme aux médecins. Durant ces incursions, il semble l’avoir fait pour les inspections des cliniques du moins ! Les syndicats se mobilisent et c’est l’occasion pour eux d’entrer en dialogue avec les régisseurs et les gérants de la Santé.

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Cette levée de ton, je la fais en tant que Koutlaoui, fort d’avoir écrit à feu Ali Yata, une lettre où je l’encourageais à fortifier le front épars, des plus vieux partis nationalistes marocains. Et ce ne sont pas les socialistes qui reprocheront à un ancien unémiste de prendre la parole, comme ce fut le cas à la Cité U ou dans notre amphi, du temps de Fathallah Oualaalou et de Si Mohamed El Ouafa.

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Quand les choses ne marchent pas, il est ‘’incivique’’ de les taire. J’ai appris ce mot de maître Abderrahim Harouchi qui avait commencé à le professer alors qu’il était ministre de la santé et avant de créer son association Afak. La culture citoyenne actuelle, est de dénoncer les excès, même s’ils proviennent du Gouvernement. Sensés commettre des erreurs ou des aprioris, les hommes qui nous dirigent ne sont-ils pas comptables de ce qu’ils font? Nous écouteront-ils, s’ils sont en vacances et que nous prêchons, hors du vide saisonnier du Parlement ?
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« OÙ EST L’ETAT, OÙ VA L’ETAT, QUE VEUT L’ETAT ? »
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Dans ce texte, où il relate l'état de reddition du Gouvernement devant les dérives des marcheurs, des émeutiers et des ambulants, M Yata fait dans l'amalgame le plus surprenant. Sombre confusion de la part d’Ibn Tangeaoui, signe de respect inconditionnel ou plus qu’obligé à notre Madone, Lalla Yasmina Baddou ?

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Là, visiblement, le directeur de la LNT, fin lettré, percutant agitateur d’idées, faiseur d’opinion et influent personnage, n'est pas de toute sympathie envers les médecins. Hélas, j’en suis touché. Le corps médical est ciblé dans son ensemble, quand FY parle avec légèreté du « Lobby » médical. Un mot galvaudé mais pernicieux !

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LOBBIES, KABBALE OU FANTASIA ANTI MÉDICALE ?
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La kabbale traditionnelle, opérée sur le Ministère de la Santé, est comme une antienne redondante, excipée depuis des lustres par tous ceux qui en sont malades. Personne ne peut louer des services que la Ministre elle même sait pour être corrompus. Personne n’est encore venu fermer un des hospices insoutenables de saletés. Sauf que le privé est hautement mieux tenu que les hôpitaux publics. FY aura fait ici l’objet d’une véritable glissade en allant dans le sens d’une harka, qui ignore la poutre de son œil en voulant ôter la paille de l’œil du voisin. Il est plus logique de donner l’exemple et de balayer devant sa porte avant de critiquer, aussi ostensiblement, un secteur qui ne démérite guère par ses avancées et ses prestations !
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Ce glissement sémantique dans les propos du fils du zaïm du PPS est à relever. Fiers de leur libéralisme et de leur indépendance, les médecins privés, cliniciens en tête, sont hélas plus individualistes et ce contrairement à d’autres corporations parallèles. Les lobbies ont une connotation très péjorative qui ne s’applique pas aux hommes de l’art et de la science ! CE dérapage est une véritable chute, qui incrimine tous les médecins ! En voulant sauver la Ministre, Si Yata nous traumatise en nous plongeant, dans les strates détestables, de ceux que l’on indexe pour les faire abhorrer encore plus. Un empoisonnement de mieux, servi comme un aliment populiste aux invectives populaires ! Les médecins libéraux, les cliniques, sont livrés en pâture. De l’huile jetée sur le feu, par ces temps de poudrière arabo printanière !
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NIHILISME ET MINISTÈRE ÉRADICATEUR ?
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Cette culture dénégatrice est tout sauf justifiée. Nous avons nos faiblesses dans notre secteur libéral, comme le Ministère, a ses grosses tares. Il faut lire les courriers des magazines pour comprendre cette haine faisandée des médecins. Une malveillance que l’on veut coûte que coûte vanter et fructifier pour la coller sur le dos des Privés à les en plastifier. Le journal dope l’info. La rancune est servie en repas chaud à la vindicte populaire. Il ne faut pas plus pour crucifier les cliniciens ou les empaler sur la place publique !

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Et dire que ce n’est pas un faussaire connu pour ternir le jeu. Seulement, au lieu de jeter de la lumière, il jette le trouble et le doute aussi ! Sauf que c’est indigne d’un poids lourd de la pensée, comme le sieur Yata. Lui, dont le brio rappelle la faconde percutante du père des Yata, Si Ali, qui fut un orateur intarissable, un leader, socialiste et bon musulman, qui nous illumine encore.

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Si c’était n’importe quel journaliste, nous aurions, par charité oublié sa gesticulation ! Bénigne en fait, mais qui irrite dans ces circonstances en venant de sa part. Parce qu’elle fait preuve d’une étonnante incompréhension. Nous aurions toléré le poisseux vitriol pour le jeter là où brûlent les pages mécréantes et mesquines du caniveau. Sauf que ses propos nous interpellent. Positivement. Venant d’un homme sage et engagé, ils nous permettent en nous laissant réfléchir avec lui, mais pas comme lui, sur le façonnage politique, le ficelage de cette opération de propreté. Une descente non stop, un engouement hilarant et triste ! Cette ingression trompe même les plus avertis sur son tempo et sa scène ! Hygiène discriminatoire ou opération antisociale ? Fibrillations et trémoussements d’une sirène en voie de caducité, une mortelle déifiée, qui oublie de balayer ses propres vagues ?

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QUI VEUT DYNAMITER MME BADDOU ?
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Qui a autorisé, qui a pensé et qui a permis d’entacher l’image des plus monarchistes tranches de la société ? Les toubibs, les sages ? Il était un ! Ces médecins, emblèmes défraichis aussi, déjà haïs et stipendiés, parce que ‘’apolitiques’’, pour la plupart et plus que royalistes, par dessus le marché ! Qui est le fin psychologue du Gouvernement ou l’ennemi de celui-ci qui a permis d’ameuter et de les sortir de leur housse dans la rue ? La rue avec un grand ‘’R’’ depuis ! L’incompétence ? Sans chercher plus loin, c’est un piège pour casser l’image du Parti de l’Istiqlal, en mouillant, en souillant l’une de ses icônes Yasmina Baddou ! Erreur administrative ? Piège et complot ? Oui, les trois, pardi ! Sont-ce les affaires, sordides qui manquent pour pimenter la vie dans ce pays ? Ce, struggle, cette brutalité est commise, sans répit ni halte, la veille de pacifier les mutineries des opposants vieillis et des séditions archaïques !
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C’est quoi ce délire, ces inspections guerroyantes, ces menés coercitives, délibérément hostiles et punitives ? Des bavures et des exactions gratuites ? Ce pourtant quand on voit l’état des autres secteurs de santé qui relèvent plus directement encore des obligations de Mme la Ministre. Pire que des erreurs, on veut aussi casser les idées brillantes et pacifistes, de SM le Roi ! Lui, qui est si fortement aimé par les foules et si hautement respecté par les dirigeants des pays. Lui, qui a su rallier le Peuple, contrairement aux tyrans et qui su mener une opération sublime de réformes, qui s’avère être très audacieuse sous nos tropiques. Cela, cette tempérance impliquée et agissante, s’est opérée pour faire progresser la Démocratie. Pour induire sans risques, la séparation des pouvoirs, sous Son incontournable autorité arbitrale !
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OMERTA SCATOLOGIQUE
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La duplicité et les silences de ceux qui doivent régir la vérité et mettre de l’ordre dans les pensées et les agissements de ceux qui détestent les médecins et en veulent à leur supposée classe est tragique et patente. C’est le silence des foules ! La classe politique s’essuie les mains, occupée qu’elle est de par le calendrier induit par le nouvelle Constitution. La classe médicale n’existe pas. C’est le silence des agneaux ! Ceux que l’on guide vers les autels sacrificiels ! Ils acceptent de subir au nom de la paix, c’est un rôle de héros et de martyrs ! Ils ne feront pas de bruits. Par amour du métier et de la paix qui les sécurise, habités aux frappes qui flanchent avec le temps, psychologues impavides, ils courberont leur échine. La psychologique autant que la matérielle ? Ils respecteront leurs vœux, en laissant la furie passer dans l’œil de la tornade !

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Par delà les plébéiens qui composent nos couches, les plus embourgeoisés parmi les médecins, sont largement dépassés par les hommes de l’art, les agriculteurs, tous terrains et les simples commerçants. Il n’y plus de raison de les jalouser et les haïr ! Les médecins sont mis dans la même galère. On est donc la cible d’un combat anachronique, stupide, sociologiquement forclos et politiquement dépassé ! A moins que des politicards de dernière minute, des conseillers pervers, n’aient d’autres partions estivales à jouer pour faire les singes et montrer au peuple ramadanesque que le Gouvernement fait dans la propreté, en liquidant ses ennemis, les médecins. Et que là, nonobstant les réserves réfléchies du SG, qui a agit dans la légalité et la transparence. La prudence ! Un écho, préconçu avant terme, en réponse antidatée aux foules déchainées des dimanches. Et que ce Gouvernement, sensible aux choses sociales, agit pour mettre de l’ordre, à travers sa madone, en apportant des garanties pour la santé des citoyens et la sécurité des gens ! Ce qui n’est pas faux en fait. Reconnaissons-le ! Mais pas dans ce registre vindicatif.
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LE BÂTON SOCIAL
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Dépassement volontaires des prérogatives qui montre que les médecins sont devenus des boucs émissaires. Le viol de leur blouse blanche servira d’avertissement et de freins aux autres factions, qui maintiennent la pression de rues ! Voilà donc une réponse sanitaire adéquate aux choses sociales. Ce n’est plus le classique, « Tais toi ou je te casse », c’est le nouveau « Je te casse pour te taire » !
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THRILLER AU DESSUS DES CLINIQUES


Face aux gladiateurs, le cirque. Parallèlement, si on oublie les requêtes des chômeurs, si on engage un maximum, on augmente les fonctionnaires connus pour leurs grèves. On fait un tas de choses pour la Caisse de Compensation, quitte à vendre du pays et des sociétés. Le principal est d’avancer dans la sérénité. Mais il fallait un intermède chialant, une musique émotive qui réponde aux mœurs séditieuses des dimanches et aux humeurs consternées, une musique de fond ou d’accompagnement d’un navet navrant ! Il fallait avec le pain donner des jeux !
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Une réponse à nos romains, qui eux, trouvent les cliniques privées, trop chères par rapport aux hôpitaux ! Lesquels, mal taxés, sont bondés, ou en état avancé de dépassements divers ou de vacuité dans l’âme ! Leitmotivs. Après les DVD, on ne trouve plus que des absents ! Ils vaquent à leur travail externe en suivant leurs clients ! Ailleurs…Barra ! « Et là c’est encore la faute bien sûr des cliniques. Toutes celles qui reçoivent impunément les médecins de la santé publique». Et que les inspecteurs trouvent pourries !

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Odeur de revanche sur un corps revêche et que l’on va prendre en cassant les cliniques privées que l’on va fermer pour les blâmer ! Emblèmes du libéralisme et de la modernité, mais aussi des chantres du nationalisme médical ! Les médecins ne veulent pas d’extranationaux dans les cliniques du pays. Ils refusent, comme tous les médecins de tous les pays et leurs lois avec, qu’on importe des capitaux et des étrangers poer leur livrer les marocains malades. Pieds et poings liés, quand on sait l’engouement complexe, que la gente marocaine voue aux étrangers !
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VENDETTA ET REPRÉSAILLES
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Un refus organique qui tient à ce qu’on ne livre pas la médecine, comme on a livré les services et soldé les offices ! Une position similaire à celle qui refuse que l’on vende, les Polycliniques, cette partie du patrimoine CNSS, aux étrangers. Autres façons néocoloniales de faire ré-entrer les étrangers, par complaisance ou en remerciements politiques, dans des secteurs privés fragiles ou de souveraineté névralgique. La solution aux manques en médecins ou en cadres, n’est pas dans ces options. C’est aux universités et aux banques de stimuler le secteur. La médecine, ce n’est pas un fruit de saison que l’on importe au besoin. Mais un choix de société et un programme de nantissement humain et financier, qui rapporte à l’État, ne serait-ce que pareillement à l’enseignement.
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LOBBIES, CONFUSION ET MAGISTÈRE
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Pour revenir au papier de M. Fahd Yata. De culture locale et régionale, on sait les confusions péjoratives qu’entretient le mot ''lobby''. On sait envers qui on l'affiche, comme imprécation politique dolosive, pour indiquer des prédateurs influents que sont les sionistes en particulier. Cet usage, partial, nous rend plus que susceptibles en ce moment, où tout le monde veut bouffer du médecin. Fragilisés plus que jamais, nous soufrons avec le Peuple.
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Nous faisons du social, naturellement, par conviction. Notre magistère, plus qu’ailleurs, nous implique dans le domaine ingrat des pauvres et de la souffrance. C’est un honneur de servir et une récompense en soi. Néanmoins, s’ils ne ferment pas leurs offices, certains sont menacés de le faire, sans l’obligeance du ministère ! Sauf que n’ayant pas d’autres métiers, la plupart des médecins tancés, peinent à vivre, mais ils ne s’en vantent pas ! Les Médecins, frileux du côté de leur fierté et autres symboles de respectabilité, gardent leurs distances pourtant avec tout ce qui est politisé et sujet de struggle. Beaucoup restent proches de leurs humanités comme de leur serment, malgré tout ce que l’on colporte ! Bien sûr, il y des véreux, des activistes de la corruption, dans tous les secteurs, des plus huppés aux plus médiocres ! Si à la Santé, oublieuses de ses malheureuses tares, on n’a jamais péché, qu’elle leur jette, aux Cliniques, la première pierre !

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Sans chercher à lever les doutes, ni à renseigner ses lecteurs sur la crise médicale marocaine, que les inspections n’ont fait que grossir et politiser, les pages de LNT ne renseignent pas, pour le moment, sur les défaillances juridiques ni sur le bien fondé des remarques qui ont fait l’objet de la harka anachronique ! Encore moins sur les dérives de la partition jouée par la Baddou, ni son tempo qui survient en baisser de rideau de l’actuel gouvernement. On n’a pas besoin d’être fin psychologue pour noter l’hypertrophique sympathie affichée par le viril moustachu et qu’il voue, comme nous d’ailleurs, à notre sémillante Yasmina. C’est presque du népotisme pour lui, doublé de respect de notre part !
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HÉSITATIONS DE L’ÉTAT FACE À L’ÉTAU DES RUES

Mis dans le même sac subversif, Si Yata semble confondre, sans convenance, les agitateurs insatiables des rues, leurs mentors et leurs gourous, avec les marcheurs pacifistes en blouse blanche et les cliniciens !! Les médecins de la Santé qui avaient été sauvagement maltraités, sont nos confrères, nos jeunes, sinon vos disciples. Il oublie que c'est le même corps de métier que les cliniciens privés, des citoyens pacifistes et travailleurs, quasi serviles, qui a auront été contrits, puis étouffés et conspués. Il oublie que ces manifestants ont été l'objet d'odieuses exactions, devant leur propre maison, devant leur Ministère. Sans réflexion sur les conséquences socio politiques et sans scrupules aucuns. Violentés, humiliés, bastonnés, sans nulle marque d’intercessions ni de compromis véritables. Et là, mille fois hélas, la Ministre de l’Indépendance, la Hourie du PI, a montré ses dons et sa décence relative ! Ses dents, qui ne ricanent plus, comme au Parlement ! Au lieu de servir d’avocate, au lieu de freiner la brutalité rancunière, sur les médecins, elle a joliment, participé à la stupide et antipathique inquisition.
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LES TOUBIBS ENTRE LA RÉPRESSION ET LE MAGISTÈRE
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Cette phase de notre involution sociale, qui suit la paupérisation des médecins et leur déchéance sociale, dans ce pays du moins, aura des retombées, instinctives certaines, sur le rendement et le civisme de ces citoyens, blessés dans leur honneur et bafoués dans leurs droits, par le populisme d’en bas ! Joli printemps pour la Médecine, monsieur Yata et bravo madame Fassi !

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On leur avait administré, près de leur Département, une fracassante et chaleureuse correction. Une caresse que les forces de l’ordre, inermes et pacifistes, ne firent même pas à Gdim Izik ! Un traitement médicalisé sur mesure, que les générations de médecins; d’ici et d’ailleurs, pourront marquer dans leurs méninges, leurs viscères et leur génome, pour les transmettre de façon atavique à toutes les générations. Attention, les cliniques, elle mord, souffleront t-ils, pour s’immuniser de ses traits ! Beauté mortelle, l’icône déicide, que la nature a parée de ses meilleurs atours, l’amazone en son genre est bien trop cavalière ! Plus proche de Diane que de Méduse et Gorgone, elle vous transperce de ses flèches ! Un regard au sourire fatal, de grands et beaux yeux, magnétiques, qui n’écoutent plus vos râles maléfiques !

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La partie de chasse aux blouses blanches se passe sous ses yeux. Madame, ils se meurent sous vos yeux, madame, on les tue sous vos yeux ! Cette glorieuse réception, ce châtiment aurait fait, je dis aurait commis, un mort, un meurtre ! Et 20 fracturés, entre autres marques de respect pour leur dignité et leurs signes extérieurs de bienveillance. Ça reste à vérifier : l’intox ça court le Net ! Cependant, ce fait est unique dans les anales du monde médical. C’est un signe qui a dû être ressenti, comme les menaces de fermeture des cliniques, comme un symptôme de recul démocratique, pareil au choc de ce marchand ambulant des quatre saisons. Ce tunisien, héros et martyr malgré lui, qui s’est ‘’enflammé’’ afin d’apporter un peu de printemps aux tunisiens ! Bouazizi a grillé pour Léila Trabelsie, ses odeurs ne vous sont-elles pas parvenues ?
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SAUVETAGE ET NON DISSENSION GOUVERNEMENTALE
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Pour terminer, voilà un important journaliste, respectable professeur d'économie de son état, qui tombe dans le piège de l'intox et qui la ventile, à qui mieux mieux, du haut de sa chaire aux nouvelles !
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BRUYANTE FUREUR ET BOUÉE DE SAUVETAGE
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Si Driss Dahhak , le SG, qui est à féliciter pour son indépendance et sa technicité, au contraire de notre aérienne inspiratrice. Il aura de justesse voulu calmer le jeu. Il a tranché un torrent boueux, dévoyé et violent. Il a voulu faire une halte de réflexion pour permettre plus de compréhension, d’esprit d’à-propos et/ou de concessions, face à la vindicte avérée et à l’emportement inefficace ! Faut-il encore irriter les gens, par les temps qui courent ? C’est ce que ne comprends pas monsieur FY quand il parle de « cette vacuité administrative », en incluant les cliniques et les médecins parmi les marcheurs du dimanche et les ambulants arrogants ! Faut-il par ces actes schizophrènes grossir la rue, déjà repue de sédition ? Le SG a voulu sauver la Ministre de sa tapageuse bévue, comme le Gouvernement, dont il demeure l’un des principaux ressortissants. Acte salvateur, extra médical, extra clinique, même s’il ne reste que quelques semaines à vivre à ce gouvernement ! Frappé par le destin, plus que par sa vacance ou la fièvre aoûtienne du Ramadan, nous espérons à ce Gouvernement, que les meilleurs de ses éléments puissent retourner aux affaires, pour mieux nous gouverner, avec moins de menaces mais plus d’adresse, d’audace, d’à propos et de proximité du peuple.
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DR IDRISSI MY AHMED
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Kénitra, ce 24 juillet 2011

http://www.letemps.ma/forums/maroc/les-cliniques-ferme-barra28169.html

http://www.maghress.com/fr/letemps/28169


http://forum.oujdacity.net/harka-d-assainissement-sur-les-cliniques-privees-silence-on-ferme-t8388.html


http://myasthenie.com/t3250-les-cliniques-on-ferme-barra-dehors#12964


http://www.rezoweb.com/forum/sante/myastheniagravi/30801.shtml

http://lavoixbrisee.com/t21864-descente-d-assainissement-sur-les-cliniques-privees-silence-on-ferme#153565

http://myasthenie.com/t3245-dementi-de-la-clinique-les-orangers-de-rabat#12967

http://lavoixbrisee.com/t21863-descente-ou-harka-d-assainissement-sur-les-cliniques-privees-silence-on-ferme#153564



LES CLINIQUES, LA FERME ! BARRA !

DÉTENTE ET RÉFLEXIONS SUR DES CLINIQUES CLOSES

AFFAIRE DE LA FERMETURE DES CLINIQUES PRIVÉES


D'entrée, je lis dans l'Opinion que Voltaire le sarcastique, repris par les journaux et les médiateurs, avait dit et je m'en remémore : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrais jusqu'à la mort, pour que vous ayez le droit de le dire ». Ainsi-permit t-il, malgré son caractère canin, à JJ. Rousseau ses rêveries romantiques lacustres !
Donc laissez parler, favorisez et offrez à l'avis opposé, son existence, pour démontrer la démocratie dans les faits et dans la culture de communication de tous les jours. Sur le journal en premier, c'est l'essence des libertés que partis et citoyens défendent, chacun à sa manière pour vivre dans la dignité.
Disons d'abord ceci : Si Abbas El Fassi, en son début d'exercice dans la primature, avait déclaré en substance et fraîchement encore, que son Gouvernement appliquerait, le programme, les instructions et les volontés, de SM le Roi. Précisions et aveux, certitudes naturelles au Maroc, qui avaient fâché les plus intransigeants des démocrates, les nihilistes et les antimonarchistes, à en blasphémer la primature.
Ensuite, madame Baddou n'est pas La Santé Publique. Ça on le sait ! Elle occupe un créneau, une politique, une fonction durant un temps donné, qui finiront par passer. Malgré son travail et sa sympathie, elle a fini par irriter et lasser. Que laissera-t-elle comme casseroles au Parti de son père, en dehors des sourires et des sifflets ? Une piètre partition, une symphonie de légèretés. Sifflets….
Les Istiqlaliens dans le gouvernement actuel sont innocents de l'état avancé de détérioration dans lequel ils ont trouvé les hospices qui relèvent du Ministère de la Santé. Merci aurait dit Si Abbès ? Que Dieu lui donne la santé pour défier ses détracteurs! Par delà les fleurons des uns et des autres, il n'en demeure pas moins que la Santé présente les mêmes charges critiques, des défaillances flagrantes, pires que celles des cliniques privées que 'elle fustige et qu'elle tient mordicus à fermer de façon tyrannique.
Seulement, elle accuse fortement le secteur libéral clinique en le chargeant de façon antinomique de tous les mots et de façons multiples et contradictoires. Le devoir de contrôle et d'assainissement, le rôle réglementariste et régulateur, l'indexation médiatique (ecchouha) sans jugement autre que celui de son Département. L'incohérence de tant de fonctions zélées et leur cumul où l'on ne perçoit point la séparation des pouvoirs. Elle fait grief, inquisitionne*, perquisitionne, pénalise dans la foulée, tout en ameutant les foules, par médias interposés, avec une hâte fébrile qui glace et désarçonne. Alors que le but est d'assainir, d'encourager et de pousser vers le progrès, ce secteur libéral, dont elle ne s'occupe, aujourd'hui, que pour le stigmatiser et pénaliser. La ‘'sécuritaire'' se serait-elle trompée de ministère ?
Navrantes les raisons que nous lisons sur la presse ! Ou dans la presse ? Attention aux doigts ! A les retenir comme parangons, on devrait fermer tous les hôpitaux du Maroc ! Justicière ou vengeresse alors ? Va savoir, quand la Santé croule sous ses propres tares, ataviques, irréductibles et ses résiliences ! Des cryptes rebelles aux réformes qui ont vu des ministres et des ministres passer, passer le rallye des échecs et des réformes avortées, et trépasser, sans amender les failles pour autant ! Faites un tour à l'hôpital, n'importe quel hôpital, et relevez ce qui ne va pas ! Alors que la maison mère des toubibs ne nous jette pas la pierre. Elle va jeter des sorts. Lol ! Feu SM le Roi Hassan II, avait rappelé un proverbe arabe dans un de ses discours. « Si ton toit est en verre ne jette pas la pierre sur le toit du voisin ».
Ce Département mère, n'a pas le monopole des indigences, des irrégularités et des imperfections morales ! Les cliniques non plus ! Les conseils de mise à niveau devraient se faire de façon pédagogique à l'amiable, selon un calendrier et non manu militari ! Faire retourner les chirurgiens aux primaires, pour leur mise à niveau. Sic !
Nos tares, ignorées hypocritement sont entrées dans nos mœurs. La société doit revoir son projet social et corriger ses tendances et se rectifier pour retrouver de meilleures valeurs. Complaisance, connivence, compromissions, concussion, corruption ? C, c , c, c'est quoi ? Qui est responsable de cette déliquescence, de cet incivisme des nôtres ? Les assujettis croulent sous le rituel de la corruption, du favoritisme et de l'injustice. Le matérialisme s'est imposé au gré de nos penchants vers l'ouverture et le passé ! Mais au lieu de voir les valeurs couronner les libertés et la démocratie, c'est le relâchement et la faillite qui se généralisent et font leur essor.
Cette question de moralité n'est pas la faiblesse de la seule Santé ! La faillite du comportement humain est pareille dans les secteurs insuffisants et vulnérables du pays. Les services administratifs et publics ont besoin de réformes capitales dans les mœurs corrompues et les conduites antisociales, souvent hostiles chez des fonctionnaires et les services. On a les lois et les hommes qu'on mérite, diriez-vous, en attendant qu'ils veuillent évoluer malgré les chapes obsolètes qui les plombent et les maintiennent colonisés dans le passé. L'homme asservi, faute de prendre conscience de ses libertés et d'en respirer les valeurs et la fierté, cherche par tous les moyens à sauver la face devant le pouvoir, pour l'amadouer, fut-ce en courbant l'échine ou en tendant la main !
L'impair et la partialité dans cette affaire d'incursions, quasi belliqueuses, sur les cliniques du privé est le silence complaisant sur le cas effarant des hôpitaux. Ça ne veut pas dire que c'est le paradis dans les cliniques ! Sauf que là, la Santé à brille dans la pratique du système de deux poids, deux mesures. Comme ses inspecteurs n'ont pas eu le loisir d'auditer les polycliniques de la CNSS ni les hôpitaux, publiquement du moins. Si elle inspecte en audit fermé et confidentiel ses propres hôpitaux, on ne la voit nullement évacuer les services répréhensibles et publier les défections sur le journal, ni jeter le discrédit sur telle ou telle unité de soins ! Cuisine interne, opacité, impunité et protections intimistes obligent. Chkoune li ygued ygoul foum sbaë khanez ? L'esprit de transparence ne se découvre pas dans ces réseaux hermétiques ! Discrimination immonde, diriez-vous, qui démontre que la méthode est sordide et partiale ! On vulgarise les défauts d'autrui en cachant les siens, pour se valoriser. Serait-on poussés à penser !
L'outrage commis et la perte en dignité résident dans la façon inusitée de cette campagne qui fait l'effet de tracs sionistes sur Jérusalem-Est et de rouleaux compresseurs sur un champ de mines. Avec l'usage inouï d'une violence outrancière pour mâter les impétrants. Fermez vos boîtes ! Alors que parallèlement des manquements organiques, plus terribles encore, font florès dans les hôpitaux, tout en concourant à taire leur sale réputation. Crierait le micro-trottoir. De notre part disons, que si les exceptions existent, qu'elles soient publiquement illustrées et félicitées ! L'opération sur le privé est toute autre.
On perçoit là, un plan machiavélique qui vient sourdre ? Une conspiration semble établie ? Non, non ! Pour sauver la réputation des siens on coule les autres. Peut-être ! Le but opaque est de liquider les cliniques libérales, de les réduire pour l'exemple, non pas pour les assainir, mais pour les abattre et dompter le secteur dans son entier. Une revanche disciplinaire ! Ne sont-elles pas les leaders d'opinion ? Les plus pugnaces dans le dialogue tarifaire de l'AMO avec des blocages devant le ministère et face à l'ANAM ? C'est ce que penserait tout médecin brimé !
Les médecins des cliniques, ne se sont-ils pas renfrognés, crispés, arcboutés en apprenant que dans le cadre de la mondialisation (invasive), le Ministère s'apprête à faire venir des étrangers et leur offrir d'investir dans le secteur médical privé ? Qu'ils soient médecins ou simples financiers (blanchisseurs) en quête d'opportunités. Ce, dans le cadre des amitiés et des concessions de bonne coopération avec l'UE et les States ! Le libéralisme, selon la loi de la libre concurrence et de la libre circulation, n'est-il pas d'abattre les frontières devant les hommes et le capital ? Le Maroc signataire des accords de l'OMC à Marrakech, ni frileux ni malade de son nationalisme, reste ouvert ! (Dans un sens univoque, certes, apte à subir sans complexes sa pénétration !). Pour se moderniser pardi ! Ouvert et hospitalier, malgré les réticences critiques, les ringardises régionales, haineuses et frileuses, que l'on observe encore chez des voisins, pusillanimes et trop fiers de leurs susceptibilités ! Pour eux nous sommes des soumis, qui vivent de connivences ! Il ne faut pas les croire….
Côté technique. Aussi pour notre part, nous ne sommes pas sûrs des conséquences utiles ou positives d'une concurrence imposée aux Marocains, contre leur gré. Pléonasme pour dire que ça ne leur plait guère aux cliniciens marocains d'être évincés d'un dialogue, d'une décision qui les concerne et qu'on ne leur demande même pas leur avis. C'est antidémocratique, même, si c'est le gouvernement qui tient l'exécutif ! Les politiques les vendent ou les soldent en fait, comme bétails et écuries, en les mettant devant le fait accompli. A moins que ce ne soit une punition collective. Il ne faut pas penser ainsi….
Le privé, est fautif d'avoir une opinion sur son secteur, ses droits et obligations, ses ordres, ses syndicats, son AMO et sur sa sémillante Ministre ! Les syndicalistes savent mieux le pourquoi de cette hypocrite antipathie ! Le patient marocain, sera livré seul, menotté par ses complexes, (Syndrome de Stockholm oblige !), aux investisseurs étrangers, sous couvert de professionnalisme médical. Possible !
On va vous concurrencer et vous appauvrir, vous casser, en important des médecins ! Parce que les marocains haïssent « les assassins en blouses blanches qui continuent d'officier en toute impunité », eux et leurs méthodes de pirates et de matérialistes, corrompus et pourris. Auquel cas on est d'accord, il faut mâter le corps médical. Elle est belle la démo-crazy …punitive ! La Justice pourtant requière de traiter cas par cas les irrégularités et de corriger par l'exemple les mauvais comportements. Ne nous emportons pas !
Ce ne seront certainement que des entrepreneurs financiers, férus de paradis fiscaux, en mal d'exploiter, comme couverture, l'immobilier, hôtelier et sanitaire, que sont les cliniques ! Pas certains du tout que ces éventuels néo-colonisateurs, puissent en délocalisant vers le Maroc, nous apporter quelque chose de plus dans le domaine humanitaire ou dans la solidarité. Pas sûrs qu'ils appliqueront des tarifs meilleurs ou plus bas que ceux pratiqués en raison des contraintes sociales aux médecins marocains, qui sont intimidés et résolus aux tarifs nationaux ! Pas plus et loin de là, que ces missionnaires du XXIème siècle, qui n'ont besoin que de leur carte d'identité pour venir, chez-eux, chez-nous, (tant nous sommes hospitaliers et proches de l'Europe)…Et, qu'ils puissent apporter un plus comme compétences et services, comme allégué ! Ne dites pas ça, on nous écoute !
Ce ne sont que des raisons attrape-nigauds qui sont lancées par les nôtres, (des gouggous* dans notre dialecte), pour justifier une invasion planifiée, qui table sur le partage du savoir et de la technicité ! Une science ou un savoir faire qui seraient de la part de ces médecins mercenaires ou flics infiltrés, supérieurs aux nôtres, sont des prémisses suspectes et machiavéliques. Ce sont des allégations, des illusions fantaisistes, des machinations populistes, que celles d'afficher que des privés venant d'Europe puissent faire faire des progrès à nos praticiens qui sont leurs concurrents directs. C'est antinomique, car personne ne délivre ses secrets ni ses recettes aux concurrents. Ne retenez pas ce paragraphe, c'est du n'importe quoi !
Nos cliniciens déjà installés sont détenteurs de plus de pratique et possesseurs des mêmes diplômes que leurs alter ego de l'Hexagone, obtenues haut la main, dans l'étroit quota de formation que nous permettent (ou nous opposent nos anciens colons et actuels protecteurs ! Je rappelle qu'il n'est pas facile de se former ni gratuit. Seules 5 % des places sont réservées aux étrangers de par la francophonie universelle ! Et ce, sur concours ! Pour réussir, nos lauréats doivent arracher leurs places, dans un créneau étroit, jalousement protectionniste. Ça, c'est vrai !
Revenons à notre angélique faiseuse d'anges, notre Circée de Madone. Censuré ! La revanche d'une femme contrite se découvre ici à chaud. Censuré. A côté des réussites extraordinaires de son Ministère, il y a des ratés mémorables, comme on sait les faire, pour retourner le Ciel et les électeurs contre nous ! Notre gourou, faite belle femme, veut montrer coûte que coûte son autorité et sa virilité ! Ah bon ? .
Persévérante et tenace, sans hystérie, mais avec pugnacité et méthode, elle sait appliquer les ordres et obéir à un agenda. Fussent-ils dépassés ou dangereux pour le moment ! Il faut qu'elle allume le feu, avant de laisser couler son Titanic et partir, la tête haute, même si son Parti sombre aux élections. Est-elle à ce point contre sa famille, pour casser les Fassis ? Elle aussi ? Et vouloir impulsivement, intempestivement tempêter pour plonger le P.I. dans l'erreur et ses alliés, nouveaux ou d'occasion, dans la déconfiture ? Belle recette de marmelade politique, la veille d'un virage électoral pour une virago ? Elle sait qu'elle est une ménagère aguerrie qui ne nous ménage guère dans notre ménagerie ! Mais évitons pour elle de faire les zouaves dans son zoo ! Ça, c'et du Ninni tout réveillé..Est-ce qu'il est sorti pour dire tout ça ?
Non point diriez-vous! Ces caricatures entendues ça et là, dans les cafés qui débordent des trottoirs, ne sont ni justes ni méritées ! Notre Ministre mérite plus d'égards, sans cynisme ni plaisanteries, sans condescendance ! Elle applique la politique du Gouvernement. Point. Quiconque mis à sa place, ferait les mêmes erreurs. ( A barrer, lire : choses !)
Mais si ! L'administration nostalgique d'une époque noire, veut démontrer sa force, son activisme et sa pugnacité policière, sa vindicte pour cautériser les privés ! Une réponse populiste en écho au peuple dépité qui méjuge les cliniques qu'il fréquente aux dépens d'autres secteurs, où il ne trouve pas les mêmes égards ! May be ! Elle, la Ministre, est là pour représenter l'autorité. L'ombre de si Basri plane. Vous avez vu le spectre derrière vous ? Encore une fois, non pas pour assainir ni pénaliser, mais pour châtier et donner la frousse en exemple aux autres activistes sociaux. Il faut terrifier les velléitaires pour travailler en paix. Les révoltés ou ceux qui sont en voie de l'être doivent céder. On n'obéit pas à la rue, fut elle jonchée de blouses blanches, rougies ! Seulement cette rigidité non compliante est étonnante de la part d'un secteur, la Santé, somme toute malade, dont la schizophrénie donne des sueurs froides ! Quiconque vous dira qu'il faut balayer d'abord devant sa porte ! Sauf que, contrairement au puissant karcher, Basri, madame Baddou, n'est pas la ménagère du gouvernement ! Oh hou hou ! Hawel !
L'idée de se faire une cure de santé dans le privé, une incursion, si elle est bonne, la procédure usitée ne suit pas. La colère remonte des viscères creux comme un une indigestion. Stercoreux !
En conclusion, offrons un Conseil au futur Gouvernement, comprenez un conseil d'amis, si la rue et ses éructations, le laisse monter malgré ses vieillots criards et ses garnements, à deux pas des émeutes houliganes. Il faut revoir ses textes de droit avant de devenir parlementaire, pour ne pas être éconduits par le SGG ! Et au minimum être doté de son doctorat de médecine, avant d'occuper le fauteuil du Ministre de la Santé. Ah, hada jboud ! Nous sommes, ma belle lubie et inspiratrice, dans un monde de spécialistes et non plus de ricaneurs, de Fquih Tourabi tolérés, d'amateurs bien introduits ou de charlatans. Haouel ! Dernier avertissement avant la fermeture !
La complaisance envers les élus a des limites. Pour un égalitarisme réel, offrons moins de complaisances au beau sexe et aux amis ! Pour ce peuple, cherchons plus de sciences et de technicité. Il faut que les Partis en lice préparent leurs gestionnaires et ne fassent plus dans le remplissage, avec ce qu'ils ont sous la main comme adeptes et gros donateurs. Ni avec ce qui provient des suggestions empathiques des Conseillers de SM ! Le parachutage, des jeunots de la rue, pour le décor psy, comme l'intrusion, l'immixtion, l'imposition des personnalités amies, porte un nom de potes, c'est le népotisme. Ah bon ! A titre d'exemple, avec des peintres, des artistes, des hommes de théâtre ou des poètes, on peut remplir une scène, une foire, un stade, mais pas un portefeuille ministériel ! C'est magique ! Les écoles de gestion, de droit et d'économie, devraient être ouvertes à tous ceux qui, dans les rangs des Partis, aspirent pour les représenter à de hautes fonctions. Ne seraient qu'en cours du soir ! Car la politique, si elle devient une profession a besoin d'enseignement et non de slogans, de tribuns tapageurs ou de halqa ! Ache had el Waêde ?,
Toutes ces manips, ces cooptations, à l'ombre des Merlins de fortune, c'est de l'amateurisme. On paie aujourd'hui ces approximations et ces dysfonctions. Les cadres ça se prépare. Notre guide, Lui, a bien été préparé avant de devenir un chef, un Roi ! C'est un exemple à suivre ! Que les Partis politiques et les Parlements forment leurs cadres ! Et qu'on fasse confiance aux locaux, qu'on les rétribue honnêtement, avant de les critiquer, ou de casser la gueule aux jeunes et de fermer leurs boites aux aînés…Enfin un mot sensé !
DR IDRISSI MY AHMED
KENITRA, LE 29 JUILLET 2011
http://www.letemps.ma/forums/culture/detente-et-reflexions-sur-des-cliniques-closes28241.html
http://forum.oujdacity.net/cadres-en-perdition-detente-sur-les-cliniques-closes-t8391.html
http://forum.oujdacity.net/cadres-en-perdition-detente-sur-les-cliniques-closes-t8391.html#p83380
http://www.oujdacity.net/national-article-49149-fr/harka-dassainissement-sur-les-cliniques-privees-silence-on-ferme.html




LA SUITE DU 31
LES CLINIQUES À L’ABATTOIR

EMPORTEMENT ERRONÉ ET STÉRILE DE LA MINISTRE,
ANIMOSITÉ CONSÉCUTIVE REFLEXE FACE AU PARTI DE BADDOU,
LA VEILLE DES ÉLECTIONS !

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LE LYNCHAGE DES CLINIQUES,


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Un châtiment pour l’exemple dirigé sur un secteur sensible, critique, éminemment utile, redouté, qui a besoin de réformes fondamentales. Un secteur dont les cliniques sont ciblées par la vindicte, la jalousie, la fracture, le dépiècement et le sabordage ! On reproche à ce secteur, que l’on veut décapiter, de servir de base arrière et de sanctuaire au profit des ressortissants de la Santé, professeurs et TPA, en tête ! On lui reproche ses dépassements, son sens hypertrophié du lucre, sa prétendue rapacité, ses actes de bluff, de piratage et de bonimenteurs ! Sauf que là, les curateurs sont oublieux de ce qui se pratique, couramment, visiblement, comme corruptions, saletés et incompétences dans les hôpitaux de l’Etat et dans ses secteurs sociaux.

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UNE INSTRUMENTALISATION POPULISTE ?
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Le secteur libéral est ainsi la cible des hostilités et des complexes. Sujet à la promiscuité, il est indexé depuis toujours. Il fait parti des ressentiments sociaux, de la rengaine des critiques, des reproches, cette ‘’rancune culturelle des foules’’. Quand on cesse à table, au café et aux salons, de parler du foot, pour ses insuffisances et du Makhzen et de sa politique, par crainte, on parle médecine, médecins et maladies ! C’est toujours ainsi. Ces défouloirs sociaux sont cultivés et grossis dans ces sens, par toutes les oppositions au profit des meneurs de jeux. Quels qu’ils soient.

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Le Ministère de la Santé, en bon courtier veut vendre l’immeuble, les meubles ce qu’il y a dedans la médecine qu’il ne sait pas faire et les malades qu’il maltraite, à l’entendre dire, tous secteurs confondus. A ce titre, il veut fragiliser le Privé qui est sis en opposition de phase dans son siège nationaliste, libéral, indépendantiste, d’abord. Et ce en vue pour La Ministre de céder le secteur de la Santé Libérale aux étrangers et les Polycliniques en faillite de la CNSS dans la même foulée. Au lieu de les faire reprendre, naturellement et comme qui dirait par son secteur de la Santé et ses profs des CHU. (Auxquels ces Polycliniques servent d’adresse courante et de terrain de parcours, ce depuis leur création !). Un coup de pied dans fourmilière, et vlan ! En jugulant les Cliniques du haut de la pyramide, sociale et professionnelle, on les solde à la vindicte populaire dans les sens que veut La Rue.

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SCANDALE OU PUNITION
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Magiciens, fée ou sorcière, tyrans périmés ou en sursis, le printemps raccourcit leur inépuisable longévité. Les Cliniques, la chute ostentatoire des cliniques proscrites, c’est aussi l’équivalent du « Irhal ! ». Un avis de fermeture intimé aux cliniques devient synonyme du ‘’Dégage ». La Déesse de la Santé livre ses avatars en pâture aux foules séditieuses pour les calmer ! C’est le « Dehors ! » offert en libation à la rue échaudée devenue Temple cannibale. Pour le printemps des rues les Cliniques deviennent synonymes des têtes d’affiches, qu’il veut occire. En réponse au « Barra » qui le touche le système renvoie la balle, ce sont les cliniques qui doivent foutre le camp ! Fermer étant synonyme pour elles du « Dégager » adressé au Makhzen, au Parlement et au Gouvernement.

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« Fermez ! » ! Aussi symbolique de la lassitude socio-juvénile, dans les deux sens de l’équation ou de l’iniquité de l’adéquation. Fermez, tel que repris par l’in-doctoresse, c’est le doigt indiquant aux gardes l’ordre de morde ! C’est le doigt, accusateur, indicateur, accusateur, vilipendeur, inquisiteur, vexateur, liquidateur ! C’est la chasse aux sorcières, faite par la Mère Theresa aux Harry Potter ! Faute de fermer les officines et les cirques des charlatans, on fermera les Cliniques. On joue sur la dimension 3D que le phénomène telluro-onirique opère dans l’imaginaire et sur l’esprit de la foule ! On voit à travers l’instinct des foules, leur volonté de casse. On évite la confrontation au mieux possible avec les manifestants, ayant sur les écrans, la Tunisie, l’Égypte, la Syrie et la Lybie. C’est la chute ostensiblement voulue par les foules de Si Abbès El fassi. Bel homme politique, lucide mais épuisé, celle de la lubie et de sa famille qu’ils veulent déchoir. C’est la tête de Si Fouad Ali El Hima, qu’ils veulent abattre, et tout ce qu’il symbolise, avec son Tracteur conquérant Le Domaine !
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CLINIQUES BOUAZIZI
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Seulement, la chute des Cliniques réveille toutes ces gesticulations et autres confusions volontairement entretenues dans l’esprit du petit peuple et chez les couches médianes ! Libre à eux de subir les violences et de s’entretuer pour elles ! Idem chez les marcheurs, les ferrachas* et les ambulants. C’est la teneur des slogans et leitmotivs repris par la rue déchainée, qui crie face à la lubricité organique de la corruption, du népotisme et de l’impunité, tels qu’ils demeurent fonctionnels, déculpabilisés à devenir une norme institutionnalisée. Chez le pauvre en quête de droits ou le riche rebelle à ses devoirs. Les fauchés, philosophes et ignares, ou les riches qui les dirigent de loin, n’attendront qu’une violence cherchée, tactiquement tressée, une conspiration ourdie, combinée ou accidentelle, une flamme pour devenir incandescents et incendiaires ! Un volcan dans chaque cité et pas que les dimanches ! Rien que ça !

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LES CLAQUES ET LE POIDS DES CLINIQUES

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Dès lors, des questions insidieuses nous taraudent. Est-ce que les Cliniques ont peur ou qu’elles fassent peur, pour être si gauchement instrumentalisées, en ce moment particulièrement inopportun, de Nouvelle Constitution, de quête de paix entre les couches, de parlement et gouvernants nouveaux pour les rassurer ? ? Ont-elles conscience de la déstabilisation recherchée et du déclassement de la Médecine à cause d’elles, du dénigrement des médecins qui furent une force tranquille respectée pour sa quiétude ? Ou sont-elles âpres au lucre que l’on les dit dépolitisées ? Peuvent-t-elles se dresser comme un véritable syndicat et s’opposer aux tsunamis qui avancent pour les ternir les noyer ou les terrasser. Il n’y pas que ces offices de la Santé à assainir. Il y a un droit, une logique, des devoirs. Et si on parle de dérives et d’impunité d’où proviennent-elles ?

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ERREURS ET PARTIALITÉ

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Le coup vulnérant les cliniques, sa largeur et son épaisseur, sa force inconsidérée sociologiquement parlant, sa dynamique qui se trompe de scène, d’heure et de théâtre, son tempo et sa partition sont devenus hors programme avec la réforme de la Constitution. Cette incartade, cette rodomontade, cette immodestie, devait être temporisée, ramenée à sa dimension positive et non punitive. Administrative et non personnelle pour la Ministre de notre Santé ! Qui cautionne cette instrumentalisation, ces entêtements et cette partialité, au moment où l’on gère avec une pusillanimité, des précautions et un laxisme salvateur calculé, l’irrédentisme des manifestants.

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Car nous sentons une volonté magique préventive assurément, émanant du Haut de l’Etat, qui espère ramener les foules à leur dimension démocratiques gérables. Ceci, pour ne pas donner lieu aux émeutes qui continuent ici et là, leurs pressions, non pas seulement virtuels ou endimanchées, mais qui profitent du chômage et de la paufreté, du dégout cumulé, dépités laissés pour compte, des despérados, qui n’ont plus rien à perdre, qui ont dépassé le cap des harragas* et qui sont capable non plus de hrig* mais de hriga*, d’immolation et de terreurs là où ils sont lâchés, avec ce risque suicidaire, incendiaires de la politique et léthal pour l’État. Bien que la raison et l’intelligence, l’audace du Roi soient venues apporter une brise de réforme, sur les pouvoirs, à commencer par les Siens, fort de Sa juste place, de Son rôle d’Arbitre et d’Émir, de garant pour la sécurité et la paix, dans la région et face aux irréductibles sécessionnistes et orgueilleux adversaires.

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RÉVOLTES ET SÉRÉNITÉ

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Alors que les troubles sévissent à mort dans les pays arabes et plus que ça, (ce sont des guerres civiles), c’est une bavure doublée d’erreurs professionnelles et d’exactions indues que de maintenir la pression sur les Cliniques ! A moins qu’on ne veuille défigurer la réalité, dribler l’opinion publique, dépravée ou pas et offrir à la vindicte populaire les médecins ! Exhiber sur l’autel des impérities le sang salvateur des innocents, c’est laisser les Cliniques payer pour le secteur de la Santé Publique, à la place des irrégularités stipendiées de celle-ci !

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CLAQUES ET PARTIALITÉ

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Respect ou impuissance devant les manifestants indociles descente sur les cliniques dociles ! Psychologie louable et critique, face aux insurgés capricieux du « Dégage ! », vague dans l’âme face aux mutins du phosphate, et tendancieuse montée sur ses grands chevaux face au Cliniques. Deux poids deux mesures. La Politique n’est pas le suivi seul et déphasé de simples règlements de l’administration. Elle est plus que ça avec un pied dans la psychologie sociale et son devoir, de prospective, de prévention et d’adaptation en sus.

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Il fallait être pris de cécité ou d’aveuglement pour appliquer ces initiatives, correctrices, bénignes certes, aussi intempestivement. On n’a signalé aucun mort ni aucune faille à l’Ordre des médecins, digne de faire fermer tel service ou telle clinique, a fortiori ! Les responsabilités sont diluées et celles de la Santé sont terriblement opaques…On n’y fait jamais des fautes, là, tout est clean ! Et on ne manque jamais de rien, tous les gaz sont OK, toutes les prises fonctionnent, les poubelles sont stériles, il n’y a ni sable ni vents, ni fenêtres d’aération, personne n’a jamais crevé à l’hôpital, ni erreurs ni fautes et on y reçoit si bien, les médecins sont toujours présents, ils vous soignent et vous donnent des médicaments et de l’argent ! Si, si ! Seules les Cliniques voient empaler leurs maîtres ! La SP sous Mme Baddou vient d’opérer un, des, miracles ! Une première médicale mondiale ! Ça vous grippe ? Ça vous indispose ou vous êtes ménopausée ? La mise à pied d’un secteur, les Cliniques privées en l’occurrence, sans la mise à plat du Département de la Santé lui-même, ou de la mise à niveau de sa gracieuse Gestionnaire ! Du moins sa réduction à sa juste place !

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HORIZONS FUNESTES, Ô RAISON FUNÈBRE !
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Les risques et les entraves, frappent d’en haut les meneurs syndicalistes, tous confondus ! Ainsi que les bases où résident sa propre plèbe, son outrance publique avérée et son incurie. D’où proviennent cette idée machiavélique, cette haine et ce ressentiment ? ! Ces professions, ces secteurs dans leur ensemble ont besoin d’une réforme fondamentale et d’un projet sociétal, net, lucide, utile et raisonnable. Assez de luttes et de passe-droits, de négligences et de laisser-faire ! C’est la Santé proprement dite dans son versant autoritaire et public, qui a besoin pour sa cure d’un assainissement de ses propres dérapages, de ses réglementations et de la régularisation de ses fonctionnaires ! Surtout en ces temps où la rue et le chaos sèment le doute et la terreur et où l’on voit de la part de l’Etat une gestion idéale. Celle de la nécessité d’observer une retenue intelligente et nouvelle et de gérer avec une sérénité notoire les emportements des manifestants pour éviter leur transformation en insurrections.
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DR IDRISSI MY AHMED, LE 31 JUILLET 2011

PS


La réforme royale de la constitution est venue apporter une halte relative à ces stigmatisations. C'est avec cet esprit d'intelligence royal, compliant, adaptatif et démocratique qu'il faut gérer la Santé dans son ensemble, hommes , locaux et obligations pour la réformer .