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29 novembre 2015

ABATTOIRS ET TROUS NOIRS. GUERRES ET ORPHELINS : HUMANITÉ, J’AI PERDU TON NOM !

 Abattoirs et trous noirs


Abattoirs

Guerres et orphelins, les exilés et les meurtres collectifs des civils : Humanité, j’ai perdu ton nom ! J’ai vu comment on égorge les chèvres de la main et comment on en fait des montagnes qui hurlent. J’ai vu comment on égorge les vaches dans des abattoirs industriels, au point de vouloir ne plus boire que de l’eau…Comme vous sur le Web, j’ai vu des humains en cendres et des enfants, les jambes coupées, leurs os déchiquetés ! De notre histoire des civilisations, des religions et des belligérances, des coloniales aux plus grandes conflagrations, que retenir ? Des actualités, où l’on trouve de grands présidents et des penseurs, des philosophes, empêtrés dans les fourberies bellicistes, aux manigances odieuses. Celles-ci usent de l’intox médiatique aux universelles et financières entreprises guerrières. Toutes ces images des guerres me révulsent, au point de vous demander : que reste-t-il de notre humanité ?



Les plus puissants sont des monstres insatiables de richesses et de pouvoirs sur autrui et les leurs. Malgré la civilisation, les cultures, les techniques et leurs humanités, malgré les religions, malgré la morale et les guerres, les hommes n’ont rien appris. Courent-ils vers un désastre pour lequel les quatre cavaliers de l’Apocalypse et le Messie, ne trouveront plus rien à sauver ? En s’épuisant, esprits et corps, les terriens courent-ils vers la fin de leur petite île, avant la déflagration finale. Celle que les physiciens et les astronomes nous prédisent pour cette galaxie et ce soleil ? Faute d’aspirer à la démocratie et à l’entraide entre humains, faute de sagesse et d’en appeler à la miséricorde, le sang partout versé et nos méchancetés mondiales, en appellent à la malédiction universelle ! La planète Terre est-elle une porte ouverte sur un trou noir.





Un blessé se confie à un médecin

Divorcé de ma santé, muscles et nerfs effilochés, je suis veuf de mes parents, orphelin de mon petit-fils et de mon fils, qui exilé au loin. Entre obtenir son droit et le demander par équité, voire comme un service ou un acte de pitié, ma foi et la sienne balancent ! Mêmes les larmes fuient de mes yeux asséchés. Les supérieurs n’ont pas le temps d’écouter. Par temps de conflits ou d’alertes générales, ils sont appelés à des tâches autrement plus vitales. Ils n’ont plus le cœur au social.  La critique ne fait pas d’amisCe n’est pas en critiquant un ennemi qu’on en fait un ami. Les paroles s’en vont, les écrits restent. Entre SMS cruels et injurieux et l’usage forcené de Facebook, dix heures par jour, la pire des assuétudes paralysantes consomme la vie des usagers et troublent leur temps, leurs obligations, leur énergie et leur caractère, jusqu’à la caricature. L’homme devient prisonnier de l’écran. Pour la femme éveillée ou pas, c’est pire. Elle en oublie son travail initial de femme au foyer et son rôle de ménagère au service de ceux qu’elle élève et qu’elle doit chérir et choyer. Si les mots dérapent et enflamment le verbe, les phrases embrasent les rapports.


Analyse psychologique : Les enfants dans le clash des parents

Dans la genèse de la faillite familiale, celle du couple ou des états entre eux, on retrouve des traits caricaturaux, des semences de discorde, des explosifs majeurs. L’infantilisme des chefs et l’orgueil des époux, est en cause dans le déchaînement des disputes et le fracas des couples. La guerre qui nous entoure, les séries télévisées, les films nous influencent et nos familles en pâtissent ! Ces histoires, éveillent ou influencent ! Les spectateurs s’identifient aux personnages que les acteurs personnifient dans ces histoires ! Semant les doutes, instillant des suspicions et des supputations, livrant les couples aux rixes, les films ou les séries, mal vécues, se déteignent sur les nôtres !
Femmes-enfants gâtées et maris sensibles, parfois autoritaires, donnent le tempo des humeurs dès l’entrée en scène. Dès les premiers émois du couple, les premiers intérêts pour la chair couvrent la dialectique, sans préjuger ni parler d’attachements ou d’égards constants. Les marques de tendresse, hier exubérantes, cessent. Les amours se disloquent pour des petits riens ! La franchise est de mise, on s’en veut ouvertement ! La diplomatie, les ménagements s’atrophient, vous larguent dans la nature, dans la famille et société, les personnages des romans et des guerres !



Marâtres invincibles et mégère apprivoisées

Les injures blessent, ulcèrent et persistent comme des lésions indélébiles. Arrive un moment où  suppurées, elles éclatent et empestent sur tous les rapports. C’est l’incendie dans le couple. Calciné, il en oublie les bons moments, les flatteries. Les faveurs ne sont plus des souvenirs ni des repères. L’amour, tu parles ! Il tourne à son revers, la haine, après les critiques et les remontrances. Les egos, hypertrophiés et revanchards, se heurtent sans ménagements ! Flagorneries, dérision et caricatures dans la ménagerie. Le temps révèle les failles de l’amitié et les fissures de l’amour, malgré les tentatives d’éviter le naufrage! Chacun y va avec son petit caractère, (de chien), ses incompréhensions, ses incompétences, ses limites, ses mesquineries, ses rigidités caractérielles et ses incongruités.
La guerre pulvérise les familles. Les valeurs de la société s’en ressentent. L’identité du pays, les civilités, la morale et la religion encaissent les coups et c’est le pays qui paie et qui retarde.  Morale, éthique, religion, en prennent un coup et s’avèrent inutiles, pour limiter les dégâts. Respects, droits, tout y passe et se fracasse. Des sabotages au sabordage final, le chaos se répand et s’impose. Le mariage est-il  une bonne institution, au vu des dégâts admis, inhérents à la vie à deux, et consentis ? Les divorces pseudo libérateurs et leurs conséquences sur les enfants sont-ils des marques de liberté de démocratie et de justice ? Je crois que non.




Les mioches, sont les perdants des guerres !

Que ce soit celles des couples ou des zones de guerres. Les gamins sont les perdants des guerres ! Que ce soit en Palestine ou dans les zones d’ombre de Daech. Sous les bombes au phosphore ou de celles des pays développés, riches, démocratiques et forts ! Des pays parrains ! Vengeurs tardifs ou fauteurs de guerres, bellicistes directs ou sous-couvert ! La plus haute félonie, la plus grande traîtrise des parents est lorsqu’ils  délaissent, par orgueil et ignorance, ces vrais orphelins, que sont leurs enfants. Jetés à leurs familles, dans les rues, à la société ou à l’état ! Eclatée, la famille devient une  pépinière d’enfants des rues. Les enfants du divorce, pire que les enfants jetés dans les poubelles, ou ceux qui délaissés dans les maternités, dès leur naissance, qui n’ont ni père de valeur,  reconnu, ni mère de cœur.  Cela fait de la peine de les voir, ainsi en consultation, dans les cours et lors des classes. Qu’en pensent leurs maîtresses ? Qu’en savent leurs profs quand ‘’le massacre’’ survient alors qu’ils sont relativement plus grands ! De futurs délinquants qu’aucune charité sociale cohérente ni encadrement sérieux ne viennent prendre en charge ! La preuve ? Descendez de votre limousine ou de votre 4x4 et  regardez autour de vous !
Ces jeunes enfants, amoindris et malheureux, ont été plongés malgré eux dans l’eau de lessive du couple ! Parfois à cause d’eux, ou du genre d’éducation qu’ils reçoivent, négligemment ou brutalement, au sein de ces familles ! Des gamins,  qui immiscés dans  la guerre de leurs parents, traînent les échos des altercations qu’ils ont vécues et les retombées des critiques mortelles  subies au sein de leurs ennemis de  géniteurs.  Mères égoïstes, indignes ou père gagas, dépassés ? Trop bons trop…brutaux !  Les causes et leurs ressorts sont multiples, comme les rares bons moments et les altercations qui fusent pour des riens ! L’enfant est une caisse de résonnance qui les vit, les relate ou les divulgue autour de lui. C’est un film, un feuilleton à épisodes qu’il raconte à la famille. Un reportage, innocent, qui dessert malgré lui les manœuvres et les traîtrises, les hontes et les haines cachées dans les disputes.

Couples, états et perte de l’estime

Manipulations et intox, lavage du cerveau et bourrage de crâne, vous font verser l’enfant, d’un clan parental vers l’autre. Les belles familles et les amis s’en mêlent. Instrumentalisés, l’enfant ou les enfants vivent la diatribe et les  déchirements. Tantôt, il est choyé, acheté, corrompu  et perverti, tantôt il est amadoué et durement menacé. Il sert de caisse de résonnance, apeuré par ce couple d’ennemis, que sont devenus ses procréateurs. Perte de l’estime de soi. La conscience de l’échec, le dénigrement et l’autolyse s’installent. Si le mioche en a conscience et qu’il pense à son drame, s’il y réfléchit, sans avoir de repères assez matures pour se rasséréner, le clash définitif de son caractère  va  se solder  par une piètre carrière, faite  de multiples échecs. Ceux de sa personnalité, de son moi fracturé et de son caractère dissocié par un piètre conflit, plus que constant. Cachotier ou menteur, radoteur, la duplicité et l’hypocrisie seront ses premières armes et ses premiers moyens de défense.  La schizophrénie et l’hypocrisie s’installent alors dans sa petite cervelle et s’y impriment pour formater son caractère brisé.



 Avenirs hypothéqués et progrès largués 

Dans cette analyse ce qui est valables pour la famille est valable entre états ! L’arrogance et la suffisance, le nif massif face à la patience intimidée, la richesse et la volonté de pouvoir des uns sur les autres…Des paramètres qui sont autant de flammes que de dynamites !  Le Maroc et l’Algérie ne sont pas loin, l’un et l’autre ! Pour les couples. La mièvrerie et l’orgueil, l’absence de référentiels raisonnables, réalistes et mâtures, la petitesse, les bas calculs. Les rixes détruisent la personnalité et la compréhension des enfants. Leur développement, leur appétit, leurs études et leurs classes en sont affectés ! Ils suscitent la pitié ! Et pire pour ceux qui mêlés aux disputes et qui  en savent. Mais leur caractère, complexé en si bas âge, implose. Leur personnalité, leur cursus, leurs échecs dans la vie sont quasiment programmés. Un malheur, une tare est entrée dans leur destin alors qu’ils en sont innocents.
Tares au pluriel, faites  de complexes, disais-je, de privations et de manques ! Ils ne seront jamais comme tout le monde. Leurs parents sont des ennemis farouches, en état de guerre existentielle constante. Car, au lieu de patience, assez pour couver les enfants, au lieu de sacrifices et de concessions, pour retrouver égards et  amours éventuellement, aucune partie ne sait le faire, ni ne concède de le faire ! Qui de leurs egos de géants remportera la guerre ? C’est le primo mihi et grand ingrat qui solde le ciment ou la soudure charnelle. Le divorce arrête les premiers combats de chiens ! Un parallèle existe dans cette analyse entre famille et états. Elle est tout un symbole.  Ceci n’est pas un slogan, ni une œuvre littéraire, c’est un testament, une épitaphe, comme  dit l’autre, en rigolant. Le Maghreb est-il né mort ? Dynamité par leur affreux et sortant colonial de père ?


Ferme ta ‘’gueule’’, mon frère !

Laisse-le s’exprimer, avant de l’interrompre sans l’écouter, de vouloir lui donner des conseils ou de le réprimander. Sans comprendre ce qu’il veut partager et sans entendre ce qu’il tient à faire ou à dire. C’est la base oubliée de l’éducation et de la pédagogie. Parallèlement, c’est la base de toute diplomatie entre états souverains, voisins et frères. Mais en fait, il y a un divorce entre la logique, la psychologie et les habitudes tordues qui nous malmènent. C’est l’arrogance, la volonté de supériorité, le désir de dominer, quitte à pleurer, à tomber en hystérie, qui nous gouvernent. Pas la raison, mais la suffisance, disais-je, la certitude de celui qui crie fort et qui ne laisse pas l’autre souffler un mot ! Les maniaques du dernier mot, de tous les mots, imbus de leurs paranoïas, détruisent les rapports humains au sein des familles.
Dans toute la société et ça va des classes aux des rues, des champs aux usines et aux partis. Toutes les couches en sont atteintes. Les dols et les insuffisances, qui en découlent, ternissent les rapports humains. Sur toutes les strates et couches sociales,  en affectant le dialogue, la démocratie, les libertés, la compréhension.  Je vais plus loin  pour dire que  le manque de respect et de dialogue, l’arrogance toujours et la suffisance, impactent l’entraide et l’amitié, allant jusqu’à influencer les rapports entre les chefs d’états, eux-mêmes, touchant les rapports entre les puissances et les autres pays.



Solitude de l’âme

Je suis déçue parce que esseulée, clouée dans un exode sur place ! Exilée, en sédentaire volontaire, dans mon solitarium*! C’est un néologisme pour identifier cet état de sorditude* ! Solitude sordide ! Pétrifiée dans un corps révolté qui m’a déchirée et qui m’a fait la guerre. Maintenant, je suis une aire libérée de toutes les autres. Loin, dans mon île solitaire de toutes les contraintes et de la terre entière ! J’ai mis au féminin, car c’est de l’âme que je parle. A bas les cages et les barreaux, à bas les frontières ! Vive les ruptures ! La solitude est ma compagne préférée ! A cause d’un imbécile, un malotru, mauvais, gonflé et stupide ! A cause de cette hystérique et paranoïaque monstruosité, je suis seul ! La sadique maniaque, la nullité parfaite, la paresseuse surgonflée est jetée. Alea jacta est !



Cumul de mépris et d’offenses !

Les divorces sont des formes de liberté, à paramètres  variables. Je me libère, je la libère puisqu’elle a voulu me rejeter. Chacun fera de son corps ce qu’il voudra…Mais fais gaffe, la pute ! Ne vas pas tomber enceinte avant le divorce. Il y a l’ADN et la prison, à la descente du lit. Ne va pas me cocufier et donner à mon fils un autre père, en plus véreux, avant que je ne te dise adieu ! Tu auras ton fils, ton travail, ta pension et les biens du nouveau mari que tu vas arracher à ta mère. N’est-ce pas ? Pour le plus grand bien de ton pauvre père ! Allez comprendre ! Je ne fais que divaguer, tant me perturbe le cas de cet enfant. Plusieurs fois malade, instable, excité, hyperactif et survolté ! Je parle du Maghreb comme j’aurais pu parler du sort répulsif des pays arabes ou musulmans. Survoltés, minés, instables ? Individualistes, oublieux de la nation musulmane, depuis le départ (apparent) de leurs colonisateurs !




Plus tard, après guerres

Les guerroiements entre amants, entre Mars et Venus ! En pensant aux tristes humains. Pour elle et pour lui, ces confidences sur leurs sentiments,  après leurs ressentiments, sont devenus des têtes d’affiches. Le sacrifice en valait la peine. J’en sors cruellement meurtrie ! J’ai perdu patience ! Je suis une misérable, déçue, vieillie, déprimée, parce que fatiguée et malade des autres ! Avec bien de l’âge. J’ai vécu pour les autres. Plusieurs mariages…Ratés. Je déteste les hommes. Je vais me venger sur ce crétin. J’ai tout donné. J’avais le cœur trop grand. J’avais un cœur. J’ai trop donné. J’achetais les autres en me donnant, en donnant de moi-même, de mon temps, de mes moyens, de mon corps, sans calculs, sans arrêt. C’est de la bonté ou de la corruption ? Ils sont partis les autres. Déloyaux infidèles et lâches ! Je les ai soufferts et chassés. Tous des anonymes, partis, morts, sans rien me laisser ! Je ne veux pas me rappeler de leurs noms, ni qu’ils aient existé un jour. C’est pour ne pas salir mon passé ni souiller de leurs traces mon présent. Je vais me venger sur le prochain. Ou la prochaine !


Epitaphe de l’âme

Je n’ai besoin de  personne ! Je suis à moi. Mais il ne reste rien de ce moi depuis des années. Tout soldé. Pas de quartier ! Pas de maison, pas de pays ni de religion. Votre civilisation, vos religions, votre histoire au pluriel, vos guerres, je les ai abhorrées, avortées, comme votre pseudo humanité de cannibales, d’assassins et de meurtriers industriels ! Je suis à moi. Je suis vidée, je ne suis rien. Rien ne m’occupe, rien ne m’intéresse. Un trou noir. Et votre religion, vos humanités, basées sur des guerres, des invasions, des meurtres et des tueries, non-stop, pour  le pouvoir…C’est le crépuscule des civilisations. Le deuil des petits états. L’essentiel, est dans la guerre seulement, pour vous, les soi-disant, humains. Guerres, pour vendre et dominer, épuisement des ressources de la terre, pollutions du climat et du sens de l’amitié, du voisinage et de la famille ! 


Vade retro satanas !






Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 28 Novembre 2015 




25 novembre 2015

Le défi des maladies rares au Maroc . Des maladies rares mais de nombreux malades


 Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques
 



Communiqué de presse
Le défi des maladies rares au Maroc

L’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), présidée par le Dr Khadija Moussayer, organise le samedi 28 novembre 2015 à l’hôtel Novotel de Casablanca, sa 5ème journée de l’auto-immunité sur le thème des "maladies rares  et maladies auto-immunes".
Des maladies rares mais de nombreux  malades
Les maladies dites rares touchent chacune par définition un nombre restreint de personnes, moins d’une personne sur 2 000. D’origine génétique, infectieuse, cancéreuse… ou auto-immune, elles deviennent massives lorsqu'on les cumule : elles sont en effet au nombre de 8 000 !  On estime que plus de 5 % de la population mondiale serait concernée soit environ 1.5 millions  de personnes au Maroc. Un médecin rencontre dans sa pratique quotidienne, et sans toujours bien le percevoir, plus ce type de maladies que de cas de cancer ou de diabète !
Lors de cette journée, l’attention sera portée sur une de ses catégories les plus significatives, les maladies auto-immunes rares, c’est-à-dire celles où le  système immunitaire censé nous  protéger  des agressions extérieures (des bactéries, des virus…) se retourne contre l’organisme. On citera ainsi les vascularites qui s’attaquent aux parois des vaisseaux sanguins, la sclérodermie se manifestant notamment par un durcissement de la peau, les cryoglobulinémies dues à des protéines anormales qui précipitent dans le sang au froid et endommagent tous les organes…
Une information « fragmentaire »  pour les patients comme pour les médecins
Bien que d’importants  efforts aient été accomplis ces dernières années, le manque d’information sur ces maladies est toujours patent aussi bien pour les patients que pour les professionnels. Leur diagnostic est difficile car elles atteignent fréquemment plusieurs organes ce qui multiplie le nombre de symptômes et rend leur présentation clinique déroutante.
Il en résulte pour les malades et leurs familles un isolement insupportable dans  un parcours du combattant éprouvant. Il faut couramment de deux à dix ans pour qu'un diagnostic soit établi et, le cas échéant, que les traitements appropriés puissent être administrés. Bien plus, un grand nombre de patients, jamais diagnostiqués sont soignés seulement sur la base de l'expression de leurs symptômes.
Des moyens à disposition limités
Des tests de diagnostic, notamment en matière génétique et biologique, ainsi que de nouveaux traitements  existent. Ces moyens sont toutefois difficiles à obtenir car parfois coûteux ou pas  bien connus, alors que  leur bénéfice est significatif à  long terme : une thérapeutique adéquate sera toujours moins dispendieuse que des traitements inadaptés à vie ou que le nomadisme médical  des patients désorientés !
C’est pour toutes ces raisons que les maladies rares ont  besoin d’être  reconnues au Maroc comme une priorité de santé publique s’inscrivant, à  l’exemple de pays européens, dans un plan national pour les maladies rares. Celui-ci formulerait  les objectifs et  les mesures à prendre, notamment dans les domaines de la formation et de l’orientation des patients avec le développement de centres de référence nationaux pour l’expertise et de centres de compétences locaux pour les soins. C'est en créant des lieux et des outils qui rapprochent que les malades pourront alors espérer un meilleur avenir.
Casablanca, le 24 novembre 2015
Dr Moussayer Khadija
Présidente d’AMMAIS
Contact  presse :
DR Khadija Moussayer, spécialiste en médecine interne et en gériatrie -  Casablanca
Tél : 05 22 86 23 63  GSM : 06 63 21 89 49



PJ en annexe ci-dessous

15 novembre 2015

TERREUR SANGLANTE A PARIS , UN VENDREDI 13 AU BATACLAN

 TERREUR SANGLANTE A PARIS

Je place tes mots en exergue

Si seulement j'avais la chance de trouver le tiers de tes mots... Je ne sais quoi dire. Je suis à la place des personnes qui attendent des nouvelles, à la place des blessés, des Médecins. Envie de vomir. Le ver est dans la pomme.

Paris, le vendredi 13  

Pour ma part. Je suis confus, dégoûté, ulcéré et avec déjà mes souffrances ‘’propres’’, il faut dire ‘’sales’’, celles où que je vois, vivre en souffrances et mourir, les autres, les malades. Et là, dans mon propos, des innocents !


On instrumentalise la religion.







Épouvante, horreur, effroi. Les assaillants terroristes de Daech, le mouvement hostile et barbare, mènent une mission suicide contre la France. Si c’est bien vrai que soit l’EI, tant sont nombreux les adversaires sur ces champs de destructions et de crimes.
Les dieux interfèrent dans la démocratie et face au colonialisme. Le pire est qu’on instrumentalise la religion en politique depuis bien des lustres déjà. On embobine les croyants, devenus une armée, issus de bien des pays. Des jeunes, aventuriers ou des mercenaires, d’anciens prévenus, sont prêts à mourir en martyres et à tuer pour le paradis.
On dévie les mots du Coran et ses paroles de leur époque et de leur sens. On dévie l’histoire religieuse de sa valeur intrinsèque première, par nationalisme politique, un fait pas toujours judicieux, certainement étroit !

Mémoire, culture et médias

Pour lui. Elle ne répond pas. Elle me manque. Je ne comprends rien. Je ne vois pas bien. Je ne sais pas ce que je vois. Je n’en ai pas conscience. Je n’ai donc rien vu. Je n’ai rien compris et n’ai rien retenu. O mémoire, ô Alzheimer ! Suis-je endormi ou que j’ai rêvé d’attaque et de guerres sans me souvenir ? Sont-ce les informations d’Euronews ou des souvenirs qui reviennent à la surface d’un cortex effacé ? J’ai peine à croire qu’on en soit arrivés là, à Paris !
Pour ma part. Paris la ville lumière, la cité où Nour, ma petite fille, a vu le jour ! Je suis placide et atterré à la fois, ne sachant quoi penser ni qui maudire ! 
Comme une bête qui va à la morgue chercher refuge, j'ai pour de vrai le cou dans une minerve. Les membres affaiblis, mal assurés, douloureux et tremblants. Et c’est tout comme les pensées et les idées, que je crois miennes et qui ne le sont pas !

Prosélytisme et endoctrinement

A y penser ces slogans, c’est de l’intox et de la propagande. Ce sont en fait des carcans d’ignorances et de bourrages multiples du crâne, des chaînes de questionnements effacés et un poids, des boules qui limitent toute certitude et connaissances libres ou judicieuses.
C’est certainement le cas de tout un chacun, sur le Net et sur terre. Nous réfléchissons, tel un miroir. En copiant sur autrui la silhouette de ses infos, celles de nos idées finalement. Copies-collées.  Notre langue et nos cultures, sont chez nous multiples et contradictoires. Je n’ai pas dit complémentaires, hélas, mais elles subsistent comme des particularismes et des richesses, parfois !
Nos identités, où que l’on soit, sauf exception racistes, figées et fossiles, sont une flopée d’ADN, tribaux, triviaux, de langues triturées depuis l’antiquité et les premiers empires ! Voire les premiers pas de l’homme debout, qu’il soit sapiens ou non, comme maintenant !
On pense ‘’formatés’’ selon les clones, ces maîtres, qui nous  génèrent ou qui nous encadrent ! Selon les seuls axes induits par nos formateurs et nos médias ! On nous dicte, dès l’enfance quoi penser et en qui ou quoi croire. Manipulés, endoctrinés depuis le berceau, dopés, garantis, tamponnés du label des certitudes, trompés que nous sommes sur toutes les lignes. Nous sommes ce qui nous sommes. Des êtres civilisés, supérieurs aux voisins du bas et à leurs folklores. Hic et nunc, I am !
Colette, je dois travailler et écrire, entre deux patients. A l’écoute de moi-même et des informations. Là, je continue, un peu plus détendu, apparemment ! Mais je sais ce que tu endures pour positiver et exister, toi et les tiens ! A Paris, outre la culture et la civilisation, vous avez de bons médecins ! Je t’admire, pour ta lutte, néanmoins ! D’autant plus que je n’ai pas ton courage. Je n’aime pas ou du moins, j’ai peur des destins durs… Ou que j’en ai assez bavé, comme ça ?
Chère amie, je reste toujours en colère, contre ce qui vient de se passer à Paris, chez toi, et qui risque de péter au Maroc, chez moi ! Pays ouvert, entêté de par son hospitalité. Une passion vécue comme un dogme, quoique déstabilisé sur des fronts multiples, tant au Sud qu’à l’Est, en face de nos voisins et orgueilleux frères. Ténacité pour défendre son entité, son territoire, ses identités et sa sérénité.
Perplexe, je dois,  chercher je mot juste, la vérité, à l’intérieur des idées et des infos disparates, que je perçois sur les médias d’ici et d’ailleurs ! 

Des questionnements.

Face aux Soviets d’hier, on a recréé les Croisades. De toujours et de plus, c’est la main sur le pétrole, le marché des armes et la protection d’Israël ! Qui a façonné et laissé s’exacerber ces fous de Dieu et déments d’Allah ? Qui, par duplicité et doubles jeux encore, les ont politisés et induits dans de sombres et criminelles erreurs ? Hier, ce furent de longues années de guerres imbéciles, ignobles, entre l’Iran et l’Irak, l’Afghanistan, l’Irak déchirée toujours, la Lybie éclatée, et toujours la Syrie, la Turquie à la limite et le Pakistan. Pas si sûr comme pays, même pour le faux reclus de Ben Ladden , qu’Obama aurait cimenté, dans un sarcophage pour le jeter en mer ! Avant-hier et il y a cinq jour le Liban ! A quelles fins immondes se battent-ils, nos  frères humains ? Je le professe ne ma qualité de médecin, épris de civisme, d’universalité, francophone et musulman.
Qui les pousse, au nom de quel dieu, (innocent) et de quelles sectes coupables ? Au nom du pétrole, de la sécurité d’Israël ou de la triste et violée Palestine ? Contre qui et pourquoi les avoir entretenus, ces barbares au drapeau noir et ces extrémistes divers ? Des ennemis de tous ! Des gens civilisés d’abord, de toutes les étoiles et de de toutes les couleurs, sont-ils leurs stupides créateurs ? Mais, qui nous dit que ‘’les autres leaders de la région’’, sont innocents des malheurs de Paris, de ce vendredi 13-là ?

Raid et carnage au Bataclan 

Je n’ai rien compris. Je ne comprendrais rien à cet échiquier de barbares envahissants et de meurtriers en colère. Je veux te dire ce que je sens. Mais ça ne vient pas. C’est insuffisant, contradictoire et parcellaire. Je manque de certitudes et je ne crois en rien de ce fait. Afin de rester objectif, voire positif dans ma dénégation de ce qui m’entoure.
Il y a comme un vide en moi, une effervescence créée, tenue en laisse ou en otage. Comme dans un état psychique de réflexion-hésitations-doute.
Une situation qui fait péter mes convictions d'humain... Qui est cette humanité en guerre contre tous ? La faim, le sang, le mépris, majorés de haines…Toute une culture ! Riches et civilisés  face aux pauvres et aux arriérés, je balane entre les joies des premiers et les malheurs des plus nombreux autres !


L’immondialisation*

On est quoi au juste, avec  toutes ces injustices, ces outrages et ces mensonges ? Ces perversions, ces guerres sournoises et ces attaques terroristes, fourbes ou affichées, qui font éclater là des tribus, et là, des états et des nations ! Et la honte de l’humanité, tu la boiras, Docteur. Sauf celle des monstres que cela enrichit et qui visiblement, en prospèrent.
Au moins 129 morts. 352 blessées, dont 99 dans un état grave ! Paris, by night. La ville lumière explose de sang ! Des stades, des boîtes à musique, des marchés, des journaux…Ailleurs des bus qui brûlent, là des ados munis de tire boulettes ou de pierres, qui se sautent ou des lames qui virevoltent, en l’air !
Et plein de bavures et d’excès, d’actes ignobles ou de dépits, sans lendemains, qui ne présagent d'aucune paix dans le monde ni d’aucune fin. Les States, la Turquie, le Liban, hier ce fut un coin d’Algérie, Marrakech ou de temps à autre, des dizaines de morts, quelque part en Afrique, ou par centaines, régulirement, au Moyen-Orient !

Qui a créé ces machines de guerre ?

Sophistiquées et artisanales à la fois, armées de matériel de guerre clinquant neuf, voici l’EI ! Engoncés dans leurs crédos déphasés, voici les cruels barbares qui se sont trompés de millénaire ! Qui a créé ces '' outils '' de honte, de haines, d'injustice et de scission ? Pour les imposer à ceux qui sont fracassés dans leur sous-développement et leur pauvreté originelle. Qui les a créés pour les imposer aux pays réduits en flammes et au pire ? Là, au Moyen-Orient, dans les plus hauts faits de la barbarie, pour terroriser cette dite-humanité toute entière !
Ou, est-ce pour chercher justice et droits, afin de vivre chez soi ? Vivre en toute quiétude et démocratie, par la même ? Tu parles ? En toute égalité ? Jamais ! En toute liberté ? Pas du tout ! En toute fraternité ? Never, my love ! 

Pâles estimes !

Ils sont réduits à l'état de prisonniers, dans leurs îlots terrestres, de Palestine. On a parlé de pogroms, de camps de concentration, de murs, d’ethnocides ! Ce sont des infrahumains, réduit l'état de dynamite et de détonateurs ! Des bêtes immondes non humaines, ivres de pétarades stupides et de carnages odieux, pour ceux qui les y réduisent et selon les thèses de leurs détracteurs !
Ils se vengent ? Ou réclament-ils justice, seulement, en tuant, en copiant les films de terreur et d’effroi ? En s’explosant, faute de guerre ordinaires et d’armes sophistiquées, judicieuses, à l’instar des geôliers qui les emprisonnent ! Ce n’est pas une guerre, c’est la honte des impuissants, face aux maîtres de leurs destins et de leurs sombres calvaires !  

Attentats suicides et carnages,

Sept kamikazes et des centaines d’otages. Des tués et des blessés. Un bilan de guerre sur le sol de l’hexagone français.
Confusions et cumul d’amalgames entre l’affaire de la Palestine et ceux des pays arabes. Ces actes barbares et cruels, ceux du terrorisme aveugle et d’autolyse, ces guerres sacrificielles, leur font perdre leurs derniers sympathisants en Europe et leurs ultimes atouts pour refonder un pays sur le cadavre de leurs terres ancestrales…Seulement tout le monde a enterré ses ancêtres sur cette terre biblique, plusieurs fois spoliée, par les luttes, les exils. Je parle des palestiniens. Daech dessert la cause palestinienne et celles de l’humanité entière.
Cette terre était devenue comme un porte-avion américain ! Un bastion dépassé de mode et hors besoins ? Mais de toujours, arrogant et fier de ses alliances, fort de ses aides occidentales démesurées, pugnace et invincible, de par les soutiens généreux et inconditionnels, bravant les conseils et les retenues ! Prolixe dans ses initiatives bellicistes ou ses revanches guerrières ! Bardé de centaines de bombes nucléaires, face aux Soviets d’hier...
Alors une solution, la paix vite ! Ou le nettoyage ethnique, définitif, primitif, injuste, illégitime et cruel ? Une éthique pour calmer l’esprit dérangé de ces fous de dieu, on en a grand besoin. La paix sincère pour tous, face aux affres des terroristes et des prétendus islamistes. Des gens excédés qui se liquident aux détails en Europe et qui tuent en quantité massives au Proche-Orient.
Ils ne sont pas réalistes ! Ils n’ont pas raison de s’éclater au concert du Bataclan ! Car ils se font des ennemis de leurs tarées ou justes causes ! Non seulement à Paris, victime propitiatoire, objet de représailles, mais dans tous les pays du monde ! En attendant, Paris stigmatisée et ses amis, souffrent intimement de leurs stupides et dévoyées guerres. Le djihadisme terroriste, un mal dément et satanique, anti pacifiste par nature, est en train de chercher non seulement sa propre destruction, mais celles des terres d’arabité et de l’Islam réel, pacifiste et serein.

Dr Idrissi My Ahmed , Kénitra, le 14 novembre 2015

8 novembre 2015

LA BANNIÈRE ÉTOILÉE & LA MARCHE VERTE



















En hommages aux marcheurs de cette époque patriotique, 
ce poème sur l’épopée marocaine,  écrit par un médecin 
qui avait participé à la Marche Verte.



LA BANNIÈRE ÉTOILÉE


Ebènes rutilants, mâtinés d'ivoire, encensés de cannelle,
Exhalant le jasmin, l'œillet et la rose vermeille,
Ils partent, maîtres du temps sur les mers du destin.

Les marins magnifiques, hôtes des milliers nautiques,
Se hissent vers les hauteurs des futurs sublimes.
Ils voguent, halés du givre épicé des parfums solaires,
Loin des algues marines et des rivages halieutiques.

Les prestigieux pilotes sillonnent l'espace nautique.
Vigoureux et sereins, malgré les présages de tempête,
Les intempéries océanes constellées de récifs,
Ils scrutent les augures et prospectent la fortune.

La bannière étendue palpite aux brises du firmament,
Dépliant ses pagnes de noblesse dans l'éther mythique.
L'étoile verte d'espoir sur le fond rouge vigoureux,
Où l'astre trace le chemin de nos crédos éthiques,
Rehaussant l'Histoire de nos actes mirifiques.

Les califes et les saints, guerriers et poètes mystiques,
Ivres de muscs orientaux, soûls d'orgies extatiques,
Vouent leurs prouesses épiques aux sables antiques,
Dans le sillage des Sindbad et des sagas d'Ali Baba.

Vêtu d'azur poivré d'ors, d'ambre et de myrrhe,
Le Commandant lucide, exulte mais demeure stoïque.
S'il conquiert les marins du regard, il inspire la crainte,
Insuffle le courage et calme les complaintes.

Les milles et une nuits jaillissent des tempêtes.
Le Maître esquive le navire des roches et des abîmes.
La barre est confiante entre ses mains expertes.
Il guide l'âme des novices vers les œuvres sublimes.

L'Empereur victorieux est porté jusqu'aux cimes.
La coque assoiffée rugit sous l'étreinte des flots.
La nef contrite, craque des flancs, et penche à tribord.

Des mains apeurées aux cals ramollis oublient de ramer.
De leurs erreurs de parallaxe surgissent nos sentences,
Et naissent courage, loyauté et bien d'autres vertus.

L'île flottante est ballottée par des montagnes de flots,
Une lugubre sinistrose nous accable de morosité.
La semonce du Maître abolit les crampes, abroge les feintes.
Sa voix emplit d'émois les anciens et les jeunes d'audace.
Ils grimpent, qui mieux mieux, vers le haut des voilures,
Corrigent le tangage et mettent le cap sur l'horizon.

Ils sont sortis d'été, par temps de sécheresse.
Le sirocco des sables, chassé par les vents d'est,
Pousse ses nervis au sud en charriant les criquets.
Les cyclones du dessert, tornades de parabole,
Déchirent nos voiles et rompent nos mâtures.

Prétentieux esquif, objet ruiné par les convoitises,
Par delà l'immensité austère des éléments déchaînés,
Havre de paix pour qui refuse d'en sortir,
L'univers en débâcle chavire sous les trombes.

Des gabiers sournois, grisés de querelles intestines,
Rompus aux quiétudes fourbes des fidélités perfides,
Distants, car haut-placés, sur les mâts de vigie,
Sont pris soudain de panique et du mal de mer,
Craignant de s'empaler vifs, à la moindre chute.

Les encenseurs funèbres, censeurs séditieux,
Cerbères, jaloux des us et pratiques thuriféraires,
Négligent le compas et les mesures à prendre.
Choqués par la détresse, perclus de calamités,
Ils oublient le métier simple, qu'il est de trimer.

Les drapures du voilier, majestueuses et vastes,
S'étendent comme les nues sous les zéphyrs propices.
Les cordes frêles qui sous-tendent les gréements,
Ondulent en faisant crépiter les tentures.
Elles palpitent sous la houle des ondes et des vents,
Egrenant des rumeurs qui font grincer les dents.

Les mâts de cèdre, échines célestes, Atlas pérenne,
Parés par l'asphalte millénaire, raffermis d'airain,
Calent le navire, rempart et bouclier flottant,
L'abritant des avatars et des avanies du temps.

Avisé et prudent, le Timonier maîtrise la cadence.
La confiance aguerrie, sa mansuétude persiste.
Pragmatique, Il règle le compas, la praxis l'exige :
Le cœur et la fortune sont des juges inconstants,
La raison seule sécurise, son intellect approuve !

Arbitre suprême, Ulysse sur son vaisseau,
Fier et victorieux, le Commandeur des Croyant,
Continue sa route se défiant les bancs de sirènes.
La racaille collecte la gabelle et vendange aux semailles.
Gabegie, triangle des Bermudes des trafics et des tares !

Ardent, le preux Marin, aguerri par les épreuves,
Voit les consciences doubler et se détourne des échos.
Les tréfonds sont riches de promesses malgré la rocaille.
Un sang frais se dresse, bravant vices et canailles.

Devant tant d'appels, d'ouverture, de transparence,
L'alternance, les oblige, malgré leurs tribulations.
L'équipage enhardi, obtempère, sémillant de fierté !

Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces,
Accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés,
S'échappent en rampant, chassés par les clartés.

Le bâtiment superbe, accoste un pacifique rivage,
Ses lauriers verdissants bruissent aux alizés du nord.
Prodigieux et tenace, il promet d'initiatiques voyages,
Au Capitaine, qui un jour, accostera un beau rivage.

1998 DR IDRISSI MY AHMED