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27 juin 2015

MME STUDENT ET LE MONOLOGUE DE L’APOSTAT . . Questions à propos de l’X . . Philosophie, croyances et mystique,

MME STUDENT ET LE MONOLOGUE DE L’APOSTAT

 

Philosophie, croyances et mystique,

 

Questions à propos de l’X

Amis agnostiques, nous avons été élevés dans la foi et nous n’avons nulle envie de quitter cette voie. Pour leur plaire et suivre certains courants, modernistes ou scientistes, devons-nous laisser aller notre radeau vers l’inconnu ?

Croire ou ne pas croire telle est la question.

Nous n’avons nul autre référentiel pour rester unis, autour de nos acquis et de nos droits. Ignorance des uns confiance aux autres, plutôt que de perdre notre identité, nous avons cru aux messages des anciens que nous ont relayés nos proches. Ne pas croire est intelligent pour d’aucuns,qui trouvent la crédulité naïve, déplorableet dérisoire. Celui qui peut à peine se situer et savoir ce qu’il a en dedans, aveugle qu’il est, comment peut-il accéder à l’universel, à ce qui échappe à nos sens restreints ?

Etre ou ne pas être est dépassé : Un : qui sommes-nous ? Deux : pourquoi guerroyer ?

Il est là et il nous regarde, force est de croire en cet ‘’X’’, l’horloger des classiques. Le concepteur, l’architecte qui façonne le système, sans être vu, nous pousse à l’admirer sinon à louer son œuvre. Et d’abord, à nous questionner sur ce que nous représentons, nous autres humains,à l’intérieur de celle-ci. Sans égocentrisme, que représentons-nous dans l’immensité de cet univers ? Questions banales, sans réponses encore !Ce serait stupide comme dégât que seule la Terre, cette poussière de l’univers, soit la seule habitée. Et il serait grossier de croire que les humains soient les plus parfaits des êtres, ou qu’ils soient donc, les seuls à habiter cette éprouvette terre, au milieu de ces milliards d’étoiles et de galaxies.

 

Recherche de l’Indétectable

 

Je trouve des idées, j’y réfléchi et j’en rajoute au fur et à mesure que je les écris. Je les oublie rapidement pour en développer d’autres, espérant trouver, chez moi, en moi, ce qui n’a pas été dit. Or, je me leurre. Il n’y qu’à boire une goutte de cet océan immense de textes et de livres, pour s’emplir et s’enivrer de connaissances sans limites. Les mots partent sans laisser d’échos dans un trou noir. Un puits indécelable, sans mémoire. Dans cette quête empreinte de mysticisme élémentaire, je me permets de croire que je trouve de Dieu partout, en cherchant d’indirectes traces. Des indices, des traces, est-ce scientifique. Foi et sciences s’opposent souvent, mais pas toujours. Il y a des supra sciences, des sciences parallèles, peu orthodoxes,  pour relayer les convictions et les doutes, et d’abord, la métaphysique.

 

Recherche

 

Alorsque la terre, se déchire corps et âmes, face aux délires meurtriers des uns et des autres, fanatiques et terroristes, mus par des revendications territoriales, religieuses et politiques menacent l’existence même des religions. Ces religions et ces pays, dont l’islam, est la victime exutoire de ses factions exacerbées, si ce n’est de l’extérieur. Leurs ennemis et leurs adversaires, s’ils n’en jouissent, satisfaits de leurs déboires, ne peuvent les conseiller ni les arrêter de le faire. Chiites, sunnites et daichiques se déchirent et s’entretuent, face au monde et devant le monde ahuri. Ils exhibent à nous en faire pâlir, leurs sauvageries reflexes et leurs colères héréditaires! Mme Student entreen scène etse pose des questions existentielles et mystiques au milieu de cette détresse d’enfer.

S_ Y a-t-il quelqu’un là-haut ? Au secours, y a-t-il quelqu’un là-haut, pour descendre nous sauver ?

(On eut cru entendre la crémaillère d’un microscope ou d’un télescope se rapprocher avec au bout un œil immense qui observe avec curiosité une cellule sanguine de fourmi ou un gamète, en train de bouger sa queue...Des perles d’eau glissent sur le flanc de la baignoire, comme autant de spermatozoïdes caudés de flagelles. Elles courent vers le caniveau qui les aspire. Le déversoir commun à toutes nos humeurs, celui où finissent et convergent nos digestions et nossueursde conquistadores.)

S_ Puis-je te parler sans te fâcher ? Là,franchement, sans que tu ne me prennes pour une démente, un apostat ou un vil agitateur ?

D_ Moi, ça ne me gêne pas ! Mais fais attention aux autres, ils guettent et veillent ! Si tu ne peux être discrète, sois muette, car ils t’observent. !

S_ Les anges ou les démons, les voisins, les scanneurs des cafés ou la police ? Eux tous ?

D_ Dieu n’est pas un délateur et les prophètes ne sont que des avertisseurs. On ne peut rien laisser filtrer ! Par éthique, par correction et par démocratie !

S_ Juste ciel, ça c’est de l’équité.

D_ Bien ! Quoi, d’autre, maintenant que je suis là !

S_ Alors on m’écoute, onme surveille. Des drones, des satellites ou dans le phone ? Ils m’épient et me guettent ! Ce n’est pas une sinécure, ma vie n’est pas une fête! Ils n’ont rien à y gagner, je crache tout ici !

D_ Ah Bon !Vas-y ? Parle !

S_ Ma vie est à eux. Ils ont décidé ainsi ! Destin et libertés c’est de la foutaise : j’appartiens à l France, à l’Espagne, aux créditeurs des banques ou à l’Amérique. Aussi, je vais changer de pays pour ne pas m’attirer leurs foudres. Infiltrée,jevais aller habiter chez eux ! M’y installer et me faire naturaliser, car je n’ai pas de problème de couleur ! Peut-être qu’un jour je serais leur présidente. Après tout, je suis moins noire qu’Obama et moins conne que Bush. Quitte à devenir nasillarde, je peux passer inaperçue aux  States ! Mais je suis marquée ! Je suis de la race trahie, celle que l’on pourchasse partout etque l’on brûle pour ses idées, sa couleur, sa religion, sa terre, sa pauvreté ou son pétrole !

D_ Non, non, je suis là, je te protège ! Mais, je te sais nièce du maréchal Lyautey ! Pourquoi craindre ces avanies et parler de toi comme une mulâtre ?

S_ Qui va là ? Satan, Hollande, Nathan, Hillary, le roi d’Arabie ? C’est une voix qui vient d’en haut ou des profondeurs…Suis-jelaseule qui l’entende ? Ou nel’entendent que ceux à qui elle s’adresse ?

D_ Les gardiens du temple vont crier, sus au parjure et mort à l’hérétique ! Je suis donc, à Paris. Il fait souvent gris, on ne voit rien dans la ville lumière. Tu connais le ciel ? L’as-tu déjà vu ?

S_ Le septième ?Ça fait longtemps que je n’y ai pas mis le pied ! Mais qui diable es-tu ? Moi, j’ai appelé le bon dieu à notre secours !

D_ Nous sommes si couverts que tu ne nous vois pas. Mais tu percevras, toi seule, sans torche ni intermédiaire, les lumières de mon cœur.

S_ Ahhh ! C’est à moi que tu t’adresses ?

D_ C’est un langage codé pour te parler, rien qu’à toi.

S- Rien qu’à moi ! J’en suis honorée et si heureuse ! Car tu es celui qui pardonne ! Et pour t’émouvoirpeut-être ? C’est ce que je veux en fait. Tu le devines, tu le sais avant que je ne le pense !

D_ C’est une qualité et  une condition pour être vraiment dieu.

S_ Comme tu n’as pas besoin de me lire pour me suivre, ni de paroles encore pour me comprendre. Je pourrais même m’arrêter d’écrire que tu sais ce que j’allais m’efforcer d’exprimer dans cette langue étrangère que je colporte. Seigneur !

D_ Bieeeen !

S_ Moi, je respecte ceux qui font des films torrides pour adultes ou des jeux socioéducatifs à l’adresse des enfants. Comme je n’ai rien contre ceuxqui se bécotent ni celles s’habillent légèrement, ou qui mangent encore et qui fument, librement, durant le jeûne!

D_ Tu parles du Ramadan… ?

S_ Mais oui, quel intérêt ont-ils à le faire ostensiblement et narquoisement ? S’alimenter pour s’alimenter est un droit. Ne pas croire leur importe. Manger durant le ramadan pose problème à la majorité des croyants. Le faire discrètement pour ne pas gêner ni offenser personne st d’abord une politesse avant de faire du contraire une pratique offensante. Quel mal y a-t-il à respecter avec dignité et neutralité cette majorité de conservateurs et de croyants ? Que perdent-ils donc les déjeuneurs à respecter cette réserve et cette pudeur ? Sachant qu’ils ne leur en voudront pas pour ce qui leur parait être une inconduite.

D_ On n’a pas à être juges à la place de dieu ? Encore moins à sévir à sa place, s’il en veut aux mécréants ou qu’il veuille leur pardonner !

S_ Je reste académique, respectueuse et prudente. Conservatrice, peut-être ! Ceux qui militent pour leur cause, homophile ou anti-ramadanesque*, avec alacrité et perversité, et qui persuadés osent, ostensiblement,embêter les autres, doivent réviser leurs conduites. Car d’abord, elles blessent et humilient les autres, les jeûneurs. Ces traditionalistes, leurs pères et mères, qui se privent pour répondre à une invitation de la foi, celle du prophète et d’Allah.

 

Rompre avec le jeûne

 

S_ Le mois du pardon et de la rédemption. Le diable s’en va et viennent les anges

D_ Ou celui des tentations et des transgressions, Mme Student.

S_ Si les rupteurs du jeûne de Ramadan ont un tort, ce n’est pascelui de vouloir exciper de leurs bonsdroits ou de leurs libertés de mécréance et de déjeuner. Leur tord n’est de manifester, non, c’est celui de s’exhiber, à contre-courant et de narguer pour manifester. Un sport favori, la sédition pour leur plaisir orgueilleux d’ameuter les foules et pour se faire voir en train de blesser les crédos et d’être pourchassés !Ce fait de se moquer des gens qui observent des interdits cultuels, est devenu analogue à cette culture des caricatures iconoclastes, levées comme des armes culturelles pour humilier les croyants ! Un geste politisé de croisade archaïque contre les tenants d’une autre religion. S’ils ne respectent pas les autres, c’est qu’ils interprètent mal les critères d’une régulière laïcité qu’ils ne sont pas prêts d’importer !

D_ Pourquoi parles-Tu des Croisades, Student, ça te manques ?

S_ Par leurs actes ostentatoire, ils diffament et amoindrissent les crédos et les croyants, et se moquent des interditsque ces derniers observent jalousement. Cette piété-là, c’est leur ciment à eux, leur alliance citoyenne, celui de leur nationalité, de leur patrie, de leur attachement à la communauté qui les lie, de leur religion, de leur pays, de leur Etat finalement. Le jeûne de Ramadan, est le plus grand des symboles, l’un des axes de la religion.

D_ Je sais ! Ma pote !

S_ C’est tout ce qu’ils ont pour rester unis sous la bannière d’un état. Autrement, c’est tout l’édifice culturel et politique, qui s’affaisse. Et celui de la monarchie, qui n’ayant pu les protéger ni défendre ses prérogatives, qui s’écroulera ! Le Ramadan et son côté sacré, est une caractéristique dominante, un repère de leur identité suprême ! Le défier est un sacrilège.

D_ Qu’ils fricotent discrètement chez eux, durant le ramadan et qu’ils se mangent entre-eux et  même entre personnes de même sexe, ça les regarde ! J’aime bien voir ça !

S_ Toi, je viens de m’en rendre compte, tu es le Diable, je t’ai assez vu Démon ! Va prêcher ailleurs ! Laisse-moi parler, du moins réfléchir !

D_ Ils sont libres, leslaïcs chez eux, comme les athées de toutes les religions, de manifester,  sans arrogance ni mépris, afin d’exprimer leurs particularités contraires…

S_ Mais cela devrait se faire sans irriter l’immense majorité de leur communauté. C’est le populisme qui les agite et ce sont les croyants qui récoltent la casse et les préjudices, à en devenir des fanatiques intraitables.

D_ C’est donc la paix qui est menacée. Chic ! Je me frotte les mains.

S_ Tes ongles, tes serres, vont te les déchirer et tu suceras ton sang, Satan !

D_ je préfère le tien, Student, mon nouvel amour ! Et, puis je n’ai pas de sang ! Je suis fait de feu ! Tu veux que je te touche pour voir…Ah, tu brûles de le savoir !

S_ Vole vampire dégage, va-t’en ! Ou écoute-moi en train de réfléchir, sans me déranger !

D_ Vas y! Je jeûne ! Presque ! Hi, hi ! Tu vois, je suis venu et je ne t’ai même pas embrassée, alors que j’ai envie de toi depuis des siècles, Student de mes rêves !

S_ Les anti-jeûnes, solidaires à travers le monde, toi y compris Satan, les poussent face aux règlements, ce que vous dites être les rigidités religieuses. Ce sont autant de coups de bélier face aux conservatismes et aux archaïsmes sur lesquels ils s’acharnent. C’est un défi existentiel des deux extrêmes, face aux principes mêmes de la religion, comme s’ils étaient mus de l’extérieur.

D_ C’est encore moi que tu frappes ? Tu vas dire que c’est moi qui les pousse à déjeuner…

S_ J’ai  dit, qu’ils sont politiquement, poussés du dehors !

D_ Toujours cette affaires de cons…de conspiration !

S_Ils sont poussés de l’extérieur, comme autant d’activistes et de mercenaires,des agents de subversion, des forces obscures antimusulmanes. Ilsfont des descentes pour manifester, aux lieux et aux moments et aux endroits les plus symboliques, les esplanades des édifices religieuxet parlementaires.

 

Bons baisers religieux

 

D_ A ça, par exemple !

S_ Tour Hassan ou tour de bises des Femen ? Tu feins d’ignorer les infos et les manifs ! Celles que tu pilotes et commandites. Ah le sombre Malin ! Basta ! Suffit ! Tu me prends pour une ignare

D_ Tu les voies ? Tu les a vues ? Ce n’était pas fameux et trop à la sauvette. Je n’ai rien senti ! Je leur préfère les formes de J-LO et le film Much Loved d’Ayouch ! Surtout à la fin ! Au moins ça, ça me prend ! Regarde, l’Amérique légalise les mariages homos !

S_ Ravissante Sodome !

D_ Elles ont fait trop vite. Elles ont eu peur d’être ramassées !

S_ Elles s’embarrassèrent comme des diablesses de même sexe ! Non pas pour le plaisir innocent ou coquin, mais pour l’acte politisé de révolte. Ça devait être des mercenaires, pas de vraies amantes !

D_ Je connais les femmes. Des femmes bien meilleures aux actes que ces figurantes-là !

S_ Vos diablesses sans laisses ! C’est un acte de défipublic dans lequel, les homophiles des deux sexes, sont poussés. Et justement, sans respect pour les lieux qu’ils souillent et qu’ils profanent !

D_ Alors c’est un succès pour moi ! Petits bisous aux grands effets !

S_ Des filles renvoyées manu militari…Ou des garçons en prison ? Ça te rend heureux, le Mauvais ?

D_ Maintenant, là sur cette place du Mausolée Mohammed V et de la Tour Hassan …Hi, hi, hi! Tout le monde doit savoir qu’il y ma place à côté de Dieu et des lieux où vous faites des prières !

S_ Ça te rend fier et heureux, Satan, de défier Dieu ? Celui qui t’a créé, au lieu de lui demander pardon et lui vouer de l’admiration ? T’es qu’un raté, finalement.

D_ Si je suis raté, c’est la faute à mon créateur….Hi, hi, hi ! Dis-le à ton bon dieu Student ! Toi, la fille d’Adam, qui est si parfaitement heureuse de ton argile et de ton terreau ! Au moins, Eve, elle avait la côte ! Toute nue, avec sa pomme d’Adam. 

S_ Charmant ! Je parlais des homos et non de  mes ancêtres !

D_ Oui, c’est bien ça que je veux te dire… Vous êtes homos comme vos ancêtres ! Adam a fricoté avec sa côte ! Une partie de lui-même…C’est de ‘homo-satisfaction.

S_ Tu te plies en quatre pour me démontrer ce que je sais ! Et alors ? Tu vas me rappeler que par amour pour sa sœur Caïn qui a tué Abel…au lieu de toi ! C’était l’exception et le début del’humanité !

D_ Fallait-il que dieu en fabrique deux d’humains !  Ce n’était pas impossible pour lui…Hi, hi !

S_ Et qu’elle différence- y-a-t-il là sortir l’un de l’autre, n’est-ce pas plus intelligent ?

D_Ils sont nombreux à être solidaires face au conservatisme moral, face aux fanatismes qu’ils incriminent ! Ils ont raison ma belle Student…Ils se déterminent  face au  fascisme de la communauté qui briment les libertés et emprisonne les individus enter les barreaux de ses traditions et de ses interdits… 

S_ Si je te laisse parler, on va m’enfermer à mon tour et de m’enchainer dans une tour !

D_ Tu ne seras pas seule. Je viendrais te tenir compagnie et te déchaîner pour t’apprendre à faire le 8 de Bidar et le 69 du yin et du yang…

S_ Satan, fait comme Ouroboros, mord ta queue ! Ou suce-la et avale ta langue avec ! Alors tu apprendras à être sage ! A mieux parler…

D_ Je tape des mains j’adore ta réponse…Mais, je susurre plus que je ne parle. Parler les effraie et  susurrer aux oreilles leur plaît. Alors, ils m’écoutent et m’obéissent, sans le savoir et sans discuter…Pas comme toi !

S_ Je réponds en plus sérieuse…

D_ Non je ne te veux pas trop sérieuse !

S_ Ta vision, ton point de vue est déjà de travers. Comme tes yeux sont rouges et tes oreilles pointues !

D_ Alors, tu ne même pas…mais, pour toi, je peux prendre tellement de formes…

S_ Kiytek, bezzaf alik ! Je suis suturée d’en bas !

D_ Je suis expert des choses fermées. Je sais faire avec les plus hermétiques des créatures !

S_ Bof, au Diable !

D_ Bien reçu !

S_ A Malin, malin et demi ! Je te disais, que devant les séditions, les soulèvements, les émeutes et les révoltes, l’Etat se sent menacé et la sécurité est en danger. La paix est en balance, sous les contrecoups politiquesdes insurrections. Les services sécuritaires, protègent les impétrants et les agitateurs, d’abord. Car des répliques névralgiques pourraient provenir de ceux qui se sentent ulcérés et lésés !

D- Au secours ! Pitié.

S_ Des réactions graves pourraient provenir de l’autre bord. Ceux d’une population majoritairement blessée, prête à tout, pour défendre par ses lois, son culte. Ici de plus, il y a cette ouverture millénaire, cette hospitalité proverbiale et cette culture polyvalente. Dis donc à tes sbires et tes disciples et tes prosélytes, qu’il y a danger pour eux, quand ils empruntent des voix outrageuses, contre des gens déjà assagis et passifs, qui n’attendent que la première occasion pour répondre à la sauvagerie par la bestialité.

D_ je vois que chez vous, le droit d’expression et celui des minorités sont morts et fossilisés ! Le chemin des droits de l’homme n’est pas encore tracé…

S_ Hum !

 

Une voix vient d’en haut

 

S_ Je perçois, une voix bouleversante qui provient d’en haut.C’est comme un tsunami et des vagues de tonnerre, aggravés par une pression magnétique quipresse la tête et les yeux vers le bas. La voix est si puissante qu’elle écrase les poumons en empêchant de respirer. Elle entre avec violence dans le corps, qui en devient paralysé, tel un bloc de ciment ou de pierre…

X_ Qui es-tu pour m’interpeler ainsi ? Sans formalités respectées ni voie hiérarchique ! Qui plus est, publiquement !

S_ Tu le sais plus que moi, si tu m’as créée ! Toi qui m’as conçu et prédestiné, puis déterminé ma vie et ses finalités, que j’ignore ! Tu as construit mon corps, tu luis as insufflé son âme et élevé son esprit. Qui plus est, je ne sais rien de moi pour te répondre ! Rien de leur natures ni de leurs buts et prérogatives.Rien de leurs limites, de leurs bouts et de leurs extrémités ou de leurs atouts.

X_ Incapable de voir plus que le bout de son nez, elle en pose des questions, la Student,pardi !

S_ Je suis consciente et vivante sans rien percevoir du corps que j’habite ni de cette machine qui me fait agir et pousser. J’ignore comment que ça marche et que c’est fait. Sa maintenance, comme sa fin et sa naissance ne dépendent pas de moi, non plus.

X_ Pourquoi la vie ? Pourquoi vis-tu à l’ombre de ce que tu ignores ?

S _ Là, sur le point terre, ronde comme un bille, rongée, dérangée et explosive, perdue dans la course folle où elle tourbillonne, inconsciente, comme les hommes, avec le feu en dedans d’elle.

X _ Merveille et petitesse dans un espace sans limite sublime, créature nouvelle du temps qui la crée en dernier et qui la consume.

S _ Marâtre perdue entre les maux et les crimes de ses fils ingrats ! Les crimes sur ses pairs et sur soi. Comme sur ceux qu’il consomme pour s’en nourrir ! Je parle de l’homme, cet animal !

X_

S_ Mais, qui l’a fait ainsi, Seigneur X ? Dieu ? La nature ? Le hasard ?

X_ Ceux qu’il tue pour se nourrir, à en devenir, un cannibale et un cruel barbare. Ses adversaires, jaloux ou simples prédateurs ? Proies les uns des autres, c’est dans la nature ! Votre nature !

S_ Est-ce l’homme qui a fait les cycles de la vie et les moyens pour l’entretenir, respirer, boire, forniquer et manger ? Et entasser !

X_ Il en fait un droit, une nature, une bavure existentielle, entre la destruction permissive de tout ce qui bouge et les crimes pervers qu’il s’alloue avec arrogance et superbe ! On lui doit une dérive de forcené…

S _ Admirez les zoos et les musées, les têtes empaillées, les fosses communes, les croix de bois et les cirques en dur ! Bien sûr je ne parle pas des esclaves qu’il massacre et domine ! Juste, Il y a quelques jours un blanc de 18 ans a tué 9 noirs, des nègres dit-il, qui priaient dans une église, aux States de Barak Obama, en Amérique.

X_ Regardez ces monstres barbares de Daïch et des autres factions équivoques. Ces touristes : 28 tuées à Sousse en Tunisies ! Qui va me les payer, les ressusciter quand j’en aurais besoin… ?

S_ Qui les a provoqués, qui les a armés et sous les ordres de quelles puissance ? Exploitations coloniales qui cassent les pays en refaisant leurs frontières ! Des gens crédules, qui vont devenir les ennemis des leurs et les assassins de leurs espèces ! Fanatiques extrêmes, c’est ceux-là même qui pendent les enfants qui ne jeûnent pas en ce Ramadan ! Et puis, ces chinois qui font manger de force l’un des leurs. Un musulman qui jeûne, ça se gave ou ça se pend ! 30 jours de fête de sur-bouffe….

X _ Heureusement que beaucoup prient beaucoup plus !! Et qu’ils font du sport après leur travail !Y a des humains bien !

 

Ou écrivent, lisent et peignent

 

S _ Mon ami, Nour Dali, un peintre, est venu me voir, un geste de politesse en ce 3ème jour du Ramadan ! Lui comme moi nous nous sommes fait arnaquer par un micro-ponte, devenu grand escroc ! Non, loin de là ! C’est seulement qu’il ne trouve pas en ce moment de quoi lui rembourser son du ! Et, voici l’esthéticien amoureux des courbures, qui me conseille dans la vie de cueillir le bonheur et les plaisirs. Tu es l’adepte d’Epicure, lui dis-je ! Les brigands en blouse blanche, les dealers de la morale, j’en connais de ces escrocs. Ils s’illustrent dans la presse, le roman,l’écritureen s’affichant qui plus est sur des émissions de télé. En voilà qui jonglent avec les jeux, le sport et se mêlent des affaires !De la drogue au parlement en passant par le kif…

X_ Ça, ce sont des assertions, mais où est ta question ? Mme Student…

S _ Permettez-moi, de cette tribune et en votre présence mon Dieu, de leur demander ceci. Où sont ces droits que vous profanez, vous en tant qu’hommes de lettres ? Et vous de même, les parangons de la religion, des libertés, de la modernité et de la démocratie ? Vous qui nous dites et dictez nos devoirset notre politique, du haut de vos fauteuils présidentiels,  de vos grands pays et d’acolytes !

X _ Vas- y  encore, si tu n’as pas peur qu’on te ramasse !

S _ Ramasseront-ils les loques d’un vieillard malade ou celles de la revenante Student que je suis. La spectrale Student qui descend sur terre, munie d’une mission divine pour les humains et d’un ordre du Seigneur !

X _ En dehors de tes fantasmes, continue dans le réel, je te prie.

D_ Dieu, parle-lui !

 

Là où Dieu se révolte !

 

X _ Où sont ces droits; que vous enlevez à vos égaux, que vous écrasez ici sur cette terre ? Quels corps et quelles âmes, quels faux humains, ai-je fabriqués, sur cette planète futile, la Terre !

S _ Dieu ! Dans nos bourgades et nos petits états, ici entre humains et nos libertés mineures et saugrenues, on ignore ce que c’est et ce que tu as fait. Comme si tu n’existais pas ou que tu les laissais faire. Nos maîtres eux-mêmes sont choisis et assujettis à leur tour ! Un poids, sur nous, contre nous, est à ajouter à celui des destins qui nous limitent et qui nous minent ! Puisque nous sommes déterminés, d’avance, avant la conception et la naissance,  par nos gènes, nos héritages, nos milieux et nos cultures !

X _ Qui es-tu pour m’interpeler ainsi et pour critiquer Ma création ? Celle des animaux, des hommes, des créatures qui vous ont précédés depuis des millions d’années. En plus de que tu ne peux guère imaginer et que les frêles humains ne sauront jamais ?

S _ Tu le sais plus que moi et c’est pour cela que le je t’ai appelé et que je te rappelle !

X _ Qui es-tu donc ? Fétus de paille !

S _ Je suis ce que tu as fait de moi. Un insecte, un microbe et peut-être moins encore. Mon importance ne tient qu’à toi et varie toutes les heures.

X _ Tu es donc ? Une horloge, une machine à compter le temps. Détraquée, hors usine …Un artefact, inattendu, qui aurait échappé à la sagacité de mes anges et de mon système d’informateurs. Tu es donc… ?

S _ Je l’ignore.

X _ Tu es donc, une dingue, c’est clair !

S _ Je suis un être, espérant être, ou devenir un être humain ! Pour te plaire !

X _ Ai-je demandé ou voulu cela ?

S _ Non ! C’est une formule d’espoir et un acte de prières. Voire de politesse !

X _ Continue !

S _ Oui, tu me vois de si loin, je l’imagine à peine car tu es si haut, si grand, si éloigné et tellement supérieur à tous ceux que tu as créés, à tout cet univers que tu as édifié et que j’ai peine à imaginer !

X _ Et ce ne sont que les effets du feu et de la lumière, le verbe issu de ma volonté.

S _ De feu et de pierres, ces astres et ces planètes, des minéraux, sont autant de meubles tournoyant dans le cosmos. Des immeubles finalement, où des nids de viscères en chaleur, souffrent dans leurs argiles, devenues notre corps !

X _ La lumière est devenue alchimie, Homme, tu es vivant ! Je te le confirme, …car je te sens et je te vois.

D _ Futur squelette de cendres millénaires, que puis-je ? Que puis-je, que peux-tu espérer de moi, un rien dans cette immensité que je n’arrive pas à imaginer ni à saisir ? 

S _ Qui a dit ça ? Satan, pour me démobiliser et me confondre ! Les promesses de dieu, c’est de me refaire…Dieu, prend cela comme un appel simple et sincère, un attachement, ou plus encore, une attente et une prière.

D_ Tu es catholique, une renégat, un apostat de ta communauté ?

S _ Je suis œcuméniste, convertie de cœur, et si j’ose dire, à toutes les religions divines !

 

Satan entre en scène sans être invité et interfère dans cet interface

 

D_ Voilà un bon départ initiatique. Tu es mochelime, musulmane, islamiste ? Houty, daeche ou hittiste ? Juive, chrétienne et de quel bord déjà ? Ou une hindouiste, une bouddhiste, zen et pacifiste ?

S _ Stop, pas de politique avec le Démon !

D_ J’ai entendu dire que tu veux, que tu suggères au vide de faire construire un port atlantique à Mehdiya pour Kénitra et son hinterland. Ceci après avoir publié sur la presse, cette suggestion d’ouvrir les mosquées du royaume pour contribuer à la lutte contre l’anaphabétisme !

S _ C’est vrai ! Que le diable m’en est témoin !

D_ Et que tu proposes sans fonds, ce depuis 20 ans d’ériger à Maamora ou à Fès une université. Un centre théologique universel, un temple que tu dis œcuménique, ouvert à toutes les religions du monde….

S_ Oui, je le maintiens !

D_ Et ce, au moment où l’humanité se déchire ! Tu es ou folle ou en déphasage ! Et qui plus est au moment apolitique où partout il y a des guerres entre les bons frères ! Tu veux te moquer des grandes puissances, qui les suggèrent, qui les causent et qui les gèrent pour en profiter ! Ha, ha, ha, ha !

S _ Tu ricanes ou tu te moques de moi ? Machiavélique !

D _ Les deux ! Je suis comme ça ! Regarde mes masques !

S _ Oui, c’est vrai, je continue ce rêve ! Puisque tu en parles ! J’en suis obsédé, Satan !

D _ De ça, seulement ? Pas de moi ? Pour quelques bonnes tentations en ce Ramadan ? Prend ça pour une aumône ! Une aubaine ? Essaie-moi !

S _ Que veux-tu insinuer ?

D_ Non rien, rien de bien ! Je disais que pour ton projet, je serais l’homme qu’il faut pour le poste de Recteur. Un doyen expérimenté, pour ton institut. Combien me paieras-tu ? En nature, pour faire faire des économies au budget de l’état !

S _ Oui, je sais que tu as de l’expérience, bien avant la naissance d’Adam et de sa mémorable chute sur terre…

D _ C’est des racontars ! Adam, c’était un poisson, un reptile ! T’as jamais entendu parler de météorites sur les mers. Des premières molécules organiques et des premières cellules. C’est là l’origine de la vie ! On ne t’a pas appris, l’évolution, dis ?

S _ Ta gueule Démon ! Tu me dribbles ! Parlons de l’université pour ne pas nous disperser dans le cosmos !

D _ Je suis preneur. Et même si je ne suis pas dans l’organigramme, je postule ! Je saurais influencer les membres pour leur apprendre à travailler de temps en temps et se disputer plus souvent….Alors, on y va ? J’insiste gentiment. Tu vas me payer comment ?

S _ Satan, va-t-en !

D _ Je suis en toi, délivre-moi ! Délivre-moi du bien ! Ce peu qui te reste, en toi, là où je loge ! Hi, hi, hi !

S_ Lâche-moi ! Je suis consternée d’appartenir à ces hordes féroces et à ces meutes d’assassins. Comme je maudis ces hardes de gaurs et ces cyniques vautours qui nous causent tous ces changements en nous et ces malheurs que tu répands…

D _ Ça va, ca va ! Je ne réponds de rien. Ils sont adultes et majeurs ! Le mal est en vous, je ne l’ai pas fabriqué ! Je le mets en évidence, pour démontrer à Dieu que je suis supérieur à s créature, fabriquée de terre. C’est tout…

S _ Dégage ! Tu as eu ton temps ! Laisse-moi parler au bon Dieu !

D _ Bof ? Il ne t’entendra pas. Du moins tu ne le sauras pas.

S _ Tu es dans le secret des dieux, Satan ?

D _ Il est trop loin de tes conneries de pimbêche et de mystique retardée ! Pardon de moustique femelle attardée…

S _ Je n’admets pas que tes fidèles s’entretuent Seigneur, sans que tu ne les empêches de le faire ! Je souhaite, je te prie, de les guider et de les empêcher ici de le faire. Ici déjà avant de les juger et de les punir, plus tard, ailleurs ! Et celà, quels que soient leurs crédos, communs ou tellement opposés et divers.

D _ Tu n’admets pas ? Qui donc es-tu, mauviette, pour lancer des avanies au Seigneur ?  

S _ Je ne tance pas le seigneur. Ce sont, à ma façon, des prières ! Vade retro satana !

D_ Ok, ok, ne frappe pas ! Ne prononce pas ces gros mots ! Je ne pas être exorcisé !

S _ Je n’admets pas que tes fidèles se tuent en ton nom ! Quels que soient leurs destins écrits ou leurs libertés de le faire ! Encore qu’il y ait tous ces démons qui les égarent. Vade retro satana !

D_ Hawel, ma drabche !

 

Ils iront au paradis !

 

S _ S’ils s’entretuent, c’est qu’ils sont très croyants. Fanatiques ! Ils interprètent tout à l’excès de façon extrémiste et donc forcée et erratique ! Ils le croient, seulement, sincèrement et trop fort et à la lettre. Alors pardonne-leur, éclaire-les Seigneur !

D _ Quelle douceur ! Je crois entendre Jésus ! Vit-il encore ?

S _ Encore et toujours, sans jamais avoir été tué ni être mort !

D _ Ah Student, enfin tu vas pouvoir te faire des ennemis ! Et, ils seront heureux que tu aies renié le Christ, en prétextant qu’il n’a jamais été mis à mort !

S _ Et mon Dieu, seront-ils heureux, là assis face à face, les meurtries d’hier et ceux de nos jours ? Les uns face aux autres, leurs yeux se reflèteront dans les rivières de l’Eden, dans ton paradis, sans mystère !

D _ Ou dans les rivières de sang qu’ils se font  couler, pour me baigner, dans leur douce sueur !

S _ Dégage Bobi !

D_ Ils sont mal fabriqués !

S _ Dieu, comment pourront-ils être assis, demain, en ton paradis, les tueurs et les assassins d’hier ? Tous ceux qui se prévalaient de défendre ta foi et leur foi en toi, chacun à sa façon ! Non, il y a une erreur quelque part !

D _ Tu crois, Baby qu’il va te répondre ?

S _ Tu m’agaces, Satan ! Harbech, sir bhalek, khallini, sir âlya ! Ne m’interromps pas, dégage !

D _ Continue, à psalmodier, il ne t’entend pas !

S _ Les criminels, seront là ? Assis devant le même dieu qu’ils se représentent et pour lequel ils se sont entretués ! Toi Seigneur ? Tu voudrais ça, seigneur Dieu ?

D _ Non, ils se trompent…Ils sont dans l’erreur. Et cesse de répéter ça. Il n’est pas sourd le Seigneur,

S _ On nous a tellement frappés dessus que même nos révoltes furent des erreurs ! Cette prière est une confidence, un appel de soins, une requête de recours ! Une question sur la nature de soi et les secrets du Seigneur ! Une aspiration à la mansuétude dans un espoir d’absolution, de repentance et de résipiscence.

D _ Tu es le nouveau messie, ma sœur ? Fais-moi voir ton sexe !

S _ Lâche-moi, trompeur ! Qui veux-tu que je prie et que j’appelle en dehors de Toi pour me secourir, Seigneur ?

D _ Les cendres de ton père ou les os de ta mère, Student, ma belle prophétesse du dimanche !

S _ Leurs ombres me sont témoins, ainsi que l’âme de mes grands pères ! Dieu, je suis de la branche d’Adam et de sa chair initiale. Dieu, t’a maudit Méphisto. Retourne au feu, blasphémateur! Il est à toi Seigneur, prend-le corrige-le. La rédemption pour tous doit suivre les transgressions qu’il nous suggère et où il nous pousse !

D _ Je te quitte Student. Je file, j’aperçois le bon dieu.

S _ Je suis la mère sans enfants, le père trahi. Où sont mes filles, si j’en ai eu. Je suis la déhanchée, le faux aimé, l’âme seule. L’amyotrophique marâtre et maîtresse d’école, même si des princes, j’en ai souvent élevés. Hé David Salomon 60ème, tu es encore de ce monde ? Tu te rappelles, je fus ta préceptrice ! Que me reste-il ? Que te restera-t-il, Satan, toi le premier ! Je suis l’orpheline sans mère dénuée de père, de mémoire, de force et d’amis ! Ma peau est si fine que je suis devenue translucide et vraie. Le moindre mot m’écorche les chairs et m’arrache le cou. Suis-je homme ou femme, depuis que mon corps a disparu et que esprit est parti ? Je suis plus perdue encore dans cet océan de ressuscités, une goutte, un pleur, à la recherche de mon âme asexuée. L’âme n’est ni mâle ni féminine. Elle est d’un autre sexe que l’on ignore. Et mieux, elle n’en a pas besoin ! Demain après l’Apocalypse et la Résurrection, entre le paradis et les enfers, sur cette immense esplanade, où l’on donnera le Dernier Jugement, nous n’aurons ni bikinis ni tchador comme habits. Tiens je vois des anges approcher. Ils sont plus nombreux que d’habitude…Quelqu’un d’important arrive…Non ce sont des assassins qui nous tuent sur les plages….C’est une bombe qui éclate dans une mosquée, tuant des dizaines de croyants 

 

Dieu dit

 

X _  Ecoute-moi, Student, tu es comme ma fille, même si j’ai tout créé et que je n’ai pas d’enfants ! La loyauté, la reconnaissance, la fidélité, la dignité, l’estime, ça se paient en retour, par de l’affectionet de l’amour. Et, si tu veux montrer ta superbe, ta force de caractère et ta personnalité, ce n’est pas sur moi, ou tes semblables, que ça se passera. Jamais ! Va voir ailleurs ce que tu as semé comme amours et attaches et ce que tu peux encore glaner. La bêtise et l’erreur ne trouvent ni échos, ni cures ni pansements chez les gens qu’on agresse et qu’on voit d’en haut. Fussent-ils ton père ou ta mère, madame Student, ma fille ! Je dis ‘’fille’’ ! C’est enfant que ces écrits, ces destins, se forment, sinon ce sont des individus ingrats, à l’égo hypertrophié, gonflés d’erreurs que l’on sème et produit. La rue et l’école, quels que soient les programmes déforment plus qu’on n’enseigne comme morale et affection au pays. Et ne rend ni ne donne guère aux siens et à sa langue, aux cultes qui en deviennent pollués. Sans amour des siens et l’écoute de leurs conseils, entre le sexe et l’argent, les drogues et les excitants, les instincts des prédateurs, des corrompus et des parasites maladifs, se développent plus la force du démon, la malignité du diable et l’assurance de Satan. Et ça vous éloigne tous de Moïse et de mes Dix Commandements !

 

D : Le Diable

X : Le bon Dieu

S : Mme Student

 

Fin du 52 épisode des chroniques différées de Mme Student

 

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 20-27 Juin 2015

16 juin 2015

13 juin 2015

«Much Loved»: Des réalisateurs marocains s’insurgent contre la censure | Aujourd'hui le Maroc

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http://new.blogger.com/blog.pyra?blogID=6149418

Sondage : La princesse Lalla Salma la plus élégante à l’intronisation du Roi des Pays-Bas

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VARIETES 12 JUIN 2015


A VOIR JUSQU'AU BOUT ... 
C'EST QUAND C'EST RATE QUE C'EST LE PLUS IMPRESSIONNANT !


Les CASTELLERS à Barcelone, authentique tradition Catalane.

cliquez ci dessous .... c'est époustouflant !

 

 
L'enfant et le piano .
 
 
 
 
Quand un enfant est fatigué d’attendre ses parents au
supermarché, il s’occupe comme il peut, voir ci-dessous :
 
 
 
 Très beau, dix minutes de bonheur, d'amour, de douceur, de patience.

  Le chameau qui pleure...

Nous sommes en Mongolie au 21ième siècle.
 
Une chamelle se désintéresse totalement du petit qu'elle vient de mettre bas. 
Trop de souffrance ?...
La caméra filme alors la terrifiante distance qui s'installe entre la chamelle et son rejeton, les têtées empêchées, la fragilité et le rejet.
Devant les larmes du chameau abandonné, les hommes constatent leur impuissance et s'en remettent à la tradition :
- Ils font venir un violoniste, qui, en costume traditionnel, devra tenter d'émouvoir la chamelle, et permettre la réconciliation entre la mère et l'enfant.
 La séquence de rite est tout simplement hallucinante :
- Cette séance de musicothérapie en plein désert relève du mystique, et les hommes sont les témoins patients et concentrés d'une nature impérieuse, qui les dépasse et qu'ils respectent.
Tout dans le film provoque l'émotion, ou l'émerveillement, sentiments préservés de tout larmoiement par la distance documentaire.
Et malgré quelques mouvements de caméra un peu intempestifs dans les gros plans, les réalisateurs réussissent à enchanter leurs spectateurs, tout en livrant un regard intelligent et extrêmement pertinent sur une civilisation tout entière, qui fait le grand écart entre les traditions et les mirages du progrès.
L'Histoire du chameau qui pleure traite avec simplicité de la fragilité de l'enfance, du sentiment d'abandon qui taraude l'existence, et d'un instinct maternel pas toujours évident, tant chez l'animal que chez l'homme.



12 juin 2015

POUVOIR, POLITIQUES, MEDIAS , FILMS ET SOCIETE , UN ESSAI DE REFLEXION SUR LE FILM INTERDIT DES FEMMES SO ’’ MUCH LOVED ’’ DE NABIL AYOUCH


MEDIAS FILMS ET SOCIETE , 

UN ESSAI DE REFLEXION SUR LE FILM INTERDIT 

DES FEMMES SO ’’ MUCH LOVED ’’ 

DE NABIL AYOUCH


Positiver le cas soulevé par le film de Ayouch
Sur les femmes Much Loved

Un électrochoc thérapeutique
qui montre la voie de la guérison


Se morfondre sur soi ?

Il ne faut pas tromper son public en lui imposant un choix mortel. Ton sexe ou ton dieu ! Que la morale se doive de tuer le cinéma et les arts pour s’appliquer ! Choix cornélien et racinien à la fois ! Celui de subir et de pleurer sur ses douleurs et de se moquer de sa propre pudeur. Perdre l’estime de soi, détériorer celle de son identité. Ce sont des outrages au-delà du supportable et c’est un spectacle sadomasochiste, aux limites télévisuelles et artistiques discutables. Un film ennemi de soi ? Un document qui nous confond de tristesse et qui nous pousse à nous sous-estimer ? Soit ! Est-ce une cure psychiatrique, la douche froide qu’Ayouch voulait nous imposer ? Peut-être ! Je crois pour ma part que c’est un film qui ouvre un abcès dont le pus nous entache et nous souille. A nous, associations, presse, partis et état de le soigner.

Espoir et Actions, par delà le constat

Pour les vigiles : Loin de voir des outrages partout, calmer les ardeurs et relativiser, laisser les gens vivre leur temps pour aimer et être aimés de tous, sans altérer leurs identités. Pour les artistes, dont Ayouch : Réserver plus de respect aux familles et aux organismes régisseurs des marocains et des pays comme le nôtre eût été plus porteur et plus que favorable. Par ailleurs, en toute objectivité, il faut voir tout le film et analyser toutes ses facettes et séquences avant de le méjuger, de l'apprécier, de le condamner ou de le récompenser. ''

Entre les avis contraires et les positions opposées

Il y a des avis multiples, différents et contradictoires les uns des autres ! Certaines positions changent et évoluent chez les mêmes personnes, en fonction de leurs certitudes antérieures par rapport aux acquis nouveaux qu’ils veulent se permettre ou par lesquels on les influe.
La fixité des jugements, de nos jugements, nous livre et nous pousse aux préjugés et à plus…de contritions retorses, dès qu’on nous critique et qu’on nous met en doute !

Seulement tout change autour de nous. Et qui ne change pas, périclite avec le temps et se fait dépasser…C’est banal, mais valable il me semble pour les parangons et le plus huppés de nos prélats et censeurs. Ceux qui sont faibles et dérisoires, ont de l’espoir pour eux, et tellement de distances à parcourir pour rejoindre leurs prédécesseurs, les plus suffisants et les plus prospères.

Au Maroc, nous changeons, pays et gens, malgré nos limites, nos freins et nos luttes pour le développement. Vous connaissez notre struggle avec notre voisinage pour cette question de territoires…Efforts, si coûteux, socialement et économiquement. Et ce, depuis les dites-nôtres, d’indépendances, comme nos liens divers d’interdépendances ! Et ce n’est pas pour nous plaire que de supporter autant de poids et de devoir avancer, sans chuter ! Cet état nous consolide dans nos convictions patriotiques, mais nous fragilise sur le plan financier. Des pans sociaux en paient le prix, du fait de l’effort de guerre…froide.

Questions de prostitués, les libertins et les respectueuses. Est-ce un paramètre anthropologique, moral, cultuel, culturel, un facteur de sous-développement que la prostitution ? Sauf que même les pays riches ne sont pas dépourvus de courtisanes et de geishas !

Question d’avis divergents 

Par delà l’indignation, l’hypocrisie, les invectives et l’anathème, les optiques et les intérêts divergent. Question d’opinions contradictoires et opposées. Celles des gens des forums, qui bavardent et nous lisent, qui nous guident et nous surveillent. Aucun ne peut se targuer d’évangélisme ni de coranisme* ! Je crée ce barbarisme explicite…Ces préceptes religieux ou laïques de pureté morale, idéale, ne sont pas des garanties quant à leur application sur le terrain. C’est moralisant, c’est une guidance pour les adeptes, pas un gage de succès quant à leurs conduites réelles et pensées cachées !

Ce n’est pour dire que ces bibles et ces temples de la vertu, ces prélats, ne sont parfois que des labels d’apparences. Ce sont des préceptes, des commandements, émanant des répétiteurs et des instructeurs. Mais que chaque personne se livre à ses démons chéris. Curés et moines, se découvrent parfois des erreurs amorales sur le fait de leurs propres ouailles ! Ni ange ni bête ! Mais qui veut faire l’ange fait la bête à force de punitions et de rigueurs L’homme est faible : chassez le diable, il vous prend par la queue ! L’homme est facilement déstabilisé par ses instincts et ses hormones ! Caractère, personnalité, morale y prennent un coup ! En dépit de la morale et des conduites affichées, celles de l’éthique apprise, ces principes sont parfois si mal appliqués ! Ça ne veut pas dire pas que des exceptions, ne sont pas impossible, chez des gens ‘’normaux’’ !

De ce fait, aucune communauté, aucun pays du monde n’est habité d’anges. Et les contribuables que nous sommes, nous ne sommes ni des puristes de la vertu ni d’ignobles méchants. Des ordures abjectes existent dans tous les pays ! Sans parler de tares ni d’erreurs, nous avons chacun nos petits secrets, nos petites faiblesses emmitouflées au fin fond de nos parcours. Sans parler d’hypocrisie, parlons des silences qui camouflent nos misères et oublient nos petites erreurs…Je parle bas.

C’est pour dire que nous sommes faits de chair et d’intelligence ou de consciences diverses. Cet esprit, cet ego de chacun est lui-même le résultat psychologique de perpétuelles batailles à l’intérieur la même personne. Les préceptes face aux conduites voient les enseignements et les directives morales se relâcher dans les intimités particulières ! Passons, l’homme est ainsi fait ! Je ne vous apprends rien.





Un film osé qui ouvre les yeux pour évoluer

A propos du film Much Loved de Ayouch, est-ce une critique sociale ou un film de détente, quasi porno et érotique pour dépravés ? Des situations, des stades différents, qu’il n’atteint pas vraiment ! Je me laisse souffler que ce n’est ni ça ni ça ! Ce film a bouleversé les opinions, alors qu’il n’a même pas été projeté ! Des rushs ont arrosé le web et bouleversé les forums et la presse.

J’ai dit de M. Ayouch qu’il faut saluer sa créativité. N’ayant pas vu son récent film, mais que des extraits, je lui ai trouvé des aspects fâcheux et intrépides. Des tares prohibitives selon nos responsables. Préjugés ou défiance prophylactique ? Bien avant qu’on ne lui permette d’être projeté sur les télés, locales, il aura fait l’effet d’une catastrophe sociale quasi politique ! Une bombe, une publicité explosive ! Lui est-elle matériellement et professionnellement profitables ?

Ainsi interdit, au lieu de lui laisser le temps de faire ses découpages des séquences hard, pour l’adapter aux plus pusillanimes, on l’a proscrit à jamais ! Interdit, il ne peut plus se raviser en vue de pénétrer les foyers non avisés et les personnes ‘’respectables’’ et pudiques ! Ces quelques séquences, entre le porno et l’érotique, sans les être, pouvaient être ainsi évitées. Voire diluées sous les ombrages des effets techniques, afin de les passer, avec plus d’esthétique et sans trop de heurts, à travers les mailles de la pudeur, contenue ! Et d’éviter ainsi la censure ! Le message pouvait-il ainsi passer ?

La licence face à la pudibonderie !

Mais est-ce alors une œuvre de détente ou un film dénonciateur politique, le produit-choc d’un cinéma-vérité, ou une salve de coucheries, ineptes pour certains ? Est-ce un bréviaire d’apprentissage pour les carabins ? Des techniques de lits explicites pour les vieux dévots ? S’attendait-il, l’auteur, à des spectateurs assagis, entourés de leurs familles, assis devant un film, banalisé pour la télé ? Pour quels desseins a-t-il réalisé ce film ? Coup de tête d’un artiste ? Le cinéaste, est-il devenu un militant ? Voulait-il stigmatiser et narguer ses concitoyens du Maroc et ainsi les responsabiliser les dirigeants, mis nez à nez face aux tabous ? Quel auditoire visait-il ? Navrer et narguer les consciences pudiques, pour les convaincre d’un vieux fait, connu et fâcheux ? Puis conquérir par sa franchise, les plus réticents des fanatiques, heureux qu’on l’ait fait censurer ? Là, il y est allé très fort, impudent et intrépide ! Quitte à jeter sa pellicule, en grillant les acteurs, à vie ! Ces filles, ces actrices qui voudraient d’elles demain, dans des films ‘’ normaux’’ ? Ceux courants que l’on produit si difficilement. A moins d’enticher les vicelards, elles verseront dans les cuisines des ‘’ plats non-dits ‘’ !

Choc et thérapie : le rôle futur de l’Etat !

Mais n’oublions pas que Nabil Ayouch, s’il a créé le choc thérapeutique, le séisme, la marée de parlote, que c’est un auteur qui ne recule point devant les tabous. Car, il n’est pas à sa première et on le sait être un explorateur des marginaux et des bas-côtés sociaux ! Mais, les ‘’déviants locaux’’ et ceux partout, sont si nombreux ! Il ne nous apprend rien. On sait qu’on a des putes, de différentes classes et choix ! Et qu’il faut quelles vivent avant que de pudiques moralistes les déjugent et que les légalistes les condamnent, pour leurs misères ou leurs durs métiers ! Il ne nous apprend rien que l’on ignore !

Il faut sauver ces parias, si bien aimés.

Mais Ayouch, ne veut pas qu’on ignore ! Ce n’est pas la ‘’marchandise’’ entre les mains des proxénètes qui manque ! Ni les actrices pour oser dire leurs mots et jouer leurs rôles ! Mais, la dextérité qu’il est de les interpeler. L’art de nous interpeler ! La faculté et les moyens culturels ou économiques, qu’il faut chercher pour leur rendre la dignité. La fierté et l’orgueil, la citoyenneté renaissent des échos de ce choc, et se doivent d’œuvrer ! Le devoir est corriger la plaie pas seulement celui élémentaire d’interdire un film ! Le devoir d’aider la société à se corriger. Le devoir des pouvoirs à les endiguer la plaie sociale, doit faire l’objet d’un programme d’Etat. Une vision humanitaire, digne du culte et de la morale religieuse de ce pays nôtre, digne des avancées démocratiques du pays ! Un chantier qui doit prospérer à l’instar de celui de l’INDH ! Sinon, ce ne serait que des vœux pieux, ‘’des y en a marre’’ ! Des interdictions sporadiques, placides et populistes, des conservateurs au pouvoir qu’il leur faut de consolider ! C’est de la plus haute trahison que ce silence qui suivra le coup de semonce ! Il faut sauver les parias, ces ‘’intouchables bien aimées’’.

Et c’est ce côté humiliant, bouleversant plus que torride, que M. Ayouch pénètre et exhibe, sans trucages, avec son style perçant, qui me le fait saluer ! Dois-je ajouter, bravo le héros pour le courage ‘’suicidaire’’ ? Celui du maître d’œuvre ou du self-made martyr, qui fera évoluer notre société. Une date qui sortira le gouvernement des habitudes et la société de ses tabous hypocrites et ses torpeurs radines !

Côté jugement de son acte. Je ne veux ni généraliser ni prendre comme témoins les avis cumulés sur le Net. Il en est qui se sont cristallisés, fanatiques ou extrémistes, des positionnements fixistes d’un côté ou de l’autre.

Nos opinions sont modulées, formées, en fonction des maîtres à penser et de leurs enrôleurs ! L’enseignement, la culture délivrée, les lignes éditoriales de ceux qui nous informent, nous influencent et nous dirigent. C’est un fait. Je parle de l’être, de la personne et des journaux d’opinion et autres études programmées, les scolaires identitaires, de celles prodiguées en vue d’agendas politiques. Ce quels que soient les pays ! Certaines presses ne sont pas libres de commanditaires ! On le sent, on le voit. Comme autant de partis ! Avec pour toutes, ce besoin de transformer la réalité ou de n’en montrer que les prismes qui sont en rapport avec leurs seuls intérêts. Lignes éditoriales, lignes de conduites ? Les dividendes les motivent et probablement qu’ils y croient d’abord. Ce n’est pas pour leur jeter la pierre, c’est humain, mais on doit savoir que ça existe et qu’il faut s’en méfier ou les suivre, à l’endroit ! Convictions, accointances, partis-pris n’en sont pas très loin !

Ainsi va le monde depuis toujours. L’histoire est pleine de ces exemples et enseignements. Un leader, un grand Journal, un parti efficient suivent cette rhétorique et cet endoctrinement ! On retrouve par ci par là, dans l’histoire des mouvements des pays, des livres de penseurs, économistes, des philosophes et des religieux qui deviennent les leaders et les bibles de ces mouvements…Je ne veux pas les citer pour ne pas me disperser. Car après ça fait des rallonges, des paragraphes, des tiroirs, sans architecture claire du texte ! Des pensées, sans plan, qu’on ne peut pas terminer, telles nos discussions courantes. Des spéculations, des textes long et incompris. Films interdits, livres censurés, ils finissent par être vus ou lus, mais peut-être leurs buts, pas toujours biens compris


Les interdits et les proscrites

Ce n’est pas le film qu’il faut interdire ! Ce n’est pas les touristes qu’il faut contenter par nos sites et nos diverses et délectables cuisines ! Ce ne sont pas les prostituées qu’il faut stipendier ni les actrices qu’il faut maudire. Y persister est populiste, stupide et machiavélique et serait satanique. ! Que celui qui n’a jamais pécher lui lance la première pierre ! Et si tu veux enlever la paille de l’œil de ton voisin ôte d’abord l’écharde qui t’empêche de bien voir !

C’est nous donc qu’il faut stigmatiser pour nous corriger nos laisser-aller et nos faiblesses. Et ça commence par d’éduction. C’est elle la solution et la cause du problème. On doit enseigner la dignité et le métier par patriotisme, on doit enseigner le travail, par culture morale, éthique et religieuse, sociale ou libérale, pas seulement la honte, la pudeur et peur du discrédit social.

L’opinion générale est ainsi gérée, elle n’est ni spontanée ni sporadiques ! Elle est voulue, calculée et attendue. Son impact sur les lecteurs est de les motiver, puis de les influencer. Politiquement pour les votes de leurs programmes et de leurs candidats. Cela suivant un dogme particulier, une ligne politique motrice, ou ‘’ un isme ‘’ quelconque ! Ça ne se fait pas du jour au lendemain. Pub, propagande, endoctrinement et prosélytisme suivent, je pense, ce schéma. Résultante de cet effort de formation-information-persuasion, la réalisation de clans. Des partis, des communautés s’érigent et s’imposent…

Les hommes à la mer les filles au lit.

Refouler n’est pas curer. Ce n’est pas le refoulement de la chose maladive, celle du mal sociétal qu’est la prostitution qui ira soigner son origine. En nous poussant à lever les voiles sur ce tabou, l’activiste du cinéma, nous pousse à positiver ce film. Les programmes sociaux, politiques, religieux, et d’enseignement, économiques culturels, devront l’affronter pour le corriger !

Villes sans bidonvilles, on a fait et on continue de faire des progrès, là dessus ! Pourquoi pas et pour demain, « des villes sans putes ». Des quartiers et des hôtels sans prostituées, pour laver l’affront démesuré et l’image embrunie ! Pour rehausser le patriotisme et la solidarité dans un Etat digne, défenseur des femmes de notre et de leur dignité opprimée. Je ne parle pas de chasse aux sorcières ! Ni des pénalités aux filles pourchassées ! Loin de là ! Il faut leur trouver des solutions alternatives, idoines, autres que le sexe et le tir au lit tarifé ! Des solutions dignes de la civilisation et des référentiels historiques et cultuels du pays, des solutions pour défendre la renommée du pays que d’aucuns sur le Web veulent entacher. Un pays qui a été Sali, l’épurer des insuffisances, innocenter sa renommée et celle des femmes de Marrakech, qui ont été ignoblement cautérisées !

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, Le 10 Juin 2015


POSITIVER LE CAS DES FEMMES MUCH LOVED
UN FILM ELECTROCHOC DE THERAPIE SOCIALE