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26 mai 2016

F3-M6 ON CIBLE LE MAROC. DEVOIR OU DELIT D’INGERENCE, UN PECHE D’INDIGENCE !

 F3-M6  
On cible le Maroc. 
Devoir ou délit d’ingérence ? 
Un péché d’indigence !

Game of Thrones, tourne une nouvelle saison au Maroc. Un autre choc des civilisations provient de l’espace Schen-guns ! Media battles of the throne, un épisode marocain.

Intrusion coloniale des parangons locaux et des colons instrumentalisés, éructations chaudes de jaloux vindicatifs ou ruts des insoumis ?

Les apatrides exilés, par amour critique de leur patrie, rancœur, haine ou jalousie, augmentent le flux des malheureux. Dont ceux qui n'ont pas pu dépecer le Maroc makhzénien de vivo, ou les contemporains, qui ne l’ont pas vu évoluer. Le vider de ses valeurs passives restantes, dont le nationalisme. Ce pays phare que leurs parents ont plus ou moins quitté après s’être longuement disputés, connait des replis d’amours mais aussi des retours d’affection de toutes parts.

Incapables de prendre leur part du gâteau, snobs ou orgueilleux, ils sont offusqués, refoulés de ne s’être pas assez courbés pour réussir là où ils voulaient. Ils offrent leurs parts de névroses à ceux qui veulent faire de cette oasis de paix, le Maroc, une offrande de luxe au grand gâchis du proche Orient.

Sorti du Moyen-âge où il végétait, l’empire a affronté les guerres d’invasions coloniales multiples et le dépeçage littéral de son territoire !  Puis, après les appétits féroces de ceux qui l’ont déchirés et éclaté, vinrent les guerres mondiales. Et enfin le XXème siècle, ses extraordinaires progrès, ses batailles de développement. Le Maroc offre ses prismes culturels et ses facettes géopolitiques à toutes les critiques et convie spontanément toutes les appétences, ne laissant nulle critique indifférente.

La déferlante médiatique a succédé aux intrusions armées, aux ingérences martiales et aux contorsions politico-diplomatiques ! Le Maroc est curieusement à l’affiche des médias de son ancien protecteur et néanmoins végétatif et viscéral ami. Il est cette francophile lubie d’entre un large sérail, ni pute ni soumise, un ‘’lustre’’ qui s’allume comme il veut pour éclairer d’autres bonnes compagnies…

Faute de guerre mondiale ouverte et tranchée, il y a trop de chaos et des cases de guerres sur un échiquier de conflits ! Et là, à ces intellos superbes aux identités suprêmes, forts de leurs obédiences à leurs sinistres et confondus lobbies, ils percent et narguent ! Il leur faut un centre de référence, face à toutes ces races infectes d’aborigènes insoumis.

Un jeu d’intellectuels proprets est né, celui de sorciers magouilleurs, de nécromanciens avides fauteurs de guerres. S’ils ne le savent pas assez pour se le dire, ils le sont vraiment. Les nôtres, heureux qu’on les sonde et qu’on les interpénètrent ou appelle, s’allient frontalement aux mercenaires et aux escrocs ! Il y des écrivains et des journalistes à deux pas de devenir des maîtres-chanteurs, des arnaqueurs et des escrocs.

Cette classe de donneurs de leçon, la plus moralisante, qui plus est, se repaît des maux et des mots ! Oui, leur métier est de chercher et d’écrire pour informer. Cette neutralité stérile aura bien changé. Ils ne sont plus là pour expliquer ou renseigner mais pour façonner, infléchir, influencer et façonner. Un QG. Il leur faut un repaire calme, dans leur zénith éthique, un repère d’observations aussi saint qu’un mausolée. On ne critique pas les hommes parfaits.

Un nid d’action ou de détectives-espions, une fenêtre de snippers, une aire de repos, afin de rester objectifs et protégés, pour profiter des chaos ethno-religieux et financier. Ils se sucrent ainsi en changeant le monde à travers les opinions. Ils participent ainsi à sa partition. En créant d’autres conflits dans les endroits, relativement, pacifiques, se doivent-ils espérer. Le monde en ébullition, ça frappe leur imaginaire et ça représente des lieux et des motifs de prospection voire d’éminentes distinctions. Il en est ainsi qui ne cessent de briller, des célébrités immenses du monde des médias. Des stars richissimes. 

Sans y mettre le pied, pour se la jouer douce, en intellectuels de salons, ces docteurs en séditions, ces architectes es-révoltes, prometteurs de guerres, agissent au nom des libertés. Ce,afin de sauver l’humanité, grâce aux révolutions impulsées de Paris et mijotées par delà l’Atlantique ! Et seulement de façon pacifique, intellectuelle et licite, la plume à la place des balles, des haches, des explosions et des flammes. Admirez-ça !

Par médias interposés, voire indisposés, les intellos moralisateurs, les va-t-en-guerres, depuis des siècles, siègent dans la Capitale qui de toujours a servi de repaire, de tremplin, sinon de ban de tir à bien des révolutions. Le nombre des agitateurs, leaders politiciens et influents philosophes est fort important. Ils se ressourcent s’ils ne se forment dans la patrie de la révolution. 

Nouveauté. Les cris d’orfraies, en échos aux bruits des canons résonnent sur la Toile ! Le Net aux multiples facettes frissonne et le Web sert de champs de guerre et d’hallali. Et l’on sent d’ici, en PSD, les écœurants effluves et les sanglantes voluptés des métrites ménopausées.

En guise de spectacle et de culture surfaites, de copies-collées depuis des cernes, le Monde nous sert de dazibao. Ses illustres pages bouleversent les consciences et les identités. A quelques excès près, il est une école de frondeurs manifestes et bien fondés. Le Monde, comme ses alter-égos, se déchaînent sur les paraboles satellitaires. Le monde devient immonde pour certains. Et les hooligans se déchaînent des latrines, ces chaînes affolantes et aliénées. Ils exultent de certitudes et d’erreurs encore. Ils giclent sur nos méninges leurs suffisances surfaites, leurs excès futiles, comme leurs arrogances les plus fertiles. Ils ont Descartes et Voltaire, la Révolution, Pascal et les prix Nobels.

Nous autres, on se doit de les copier docilement pour faire des progrès et puis se taire. Pensent-ils sérieusement ainsi ? N’ont-ils pas vu ces siècles qui nous séparent. Ne peut-on pas évoluer à notre rythme, sans gâteux navrants ni ingérences ? Sans nous imposer des vues et des critères, déplacés, désadaptés, belliqueux et peu amènes ! Ennemis, en quelque sorte, qui viennent nous froisser dans notre orgueil, notre estime de nous-mêmes et blesser nos valeurs suprêmes, notre drapeau notre territoire, notre union, qui plus est notre symbole, notre roi !

Car nous affirmons nous, dans notre simplicité et notre sérieux, que nous n’avons pas le sens gaulois de la moquerie maladive, ni celui de la caricature impertinente, maladive et narquoise des gens. Les critiques blasées, outrées, sont blessantes et outrageuses !

Alors ! Faut-il donc que ces nantis, éculés ou évolués, qu’ils ne fassent des affaires, qu’en nous poussant à nous faire des guerres ? Civiles, régionales, religieuses ou entre cousins et frères ? Peu importe si on les paie en destructions d’infrastructures, en fractures sociales immondes, en pétrole, en douleurs et de par notre chair et nos vies !

Nos journalistes, ont des regrets. Comme à la bonne époque, qu'ils facilitaient prolongeaient ou décriaient, c’est selon, ou qu’ils regrettent amèrement pour vouloir la rééditer, ils en veulent du marocain !

De la caricature à la médisance, des conseils droits-de-l’hommiste et des interférences de ces parrains, dans les identités des pays et dans celles des nations, on les voit utiliser une stratégie univoque ! Une recette standardisée. Celle qui humilie pour infâmer et diffamer les chefs étrangers. Un procédé imparable, un moyen de les contraindre et de les posséder. Et s’ils renâclent ou osent changer de protecteurs et de mentors, les jaloux leur suscitent des oppositions, des rebellions, des mutineries, pour les plonger dans de sombres et meurtrières révoltes.

Cette école a ses fans et cette dialectique ses disciples et ses commanditaires. On ne fait ce genre de film et de documentaires pour rien, car il n’y a pas de charité en politique. Et puis les medias, c’est un autre grand et immense pouvoir, aussi important que les armées et la défense, mais que les nôtres ignorent lamentablement.

La méthodologie de ces maestros de la caméra, leur stratégie est banale. Comme dans un stade de foot, entre supporters et fans enragés, on passe vite aux crises de nerfs ! Les excès des uns, leurs emportements, les amis, les zélotes subjugués et l’effet grégaire. La foule devient folle et la rue assassine. Et, ça fait couver des manifestations, soulever des émeutes et provoquer des insurrections contre le pouvoir. 

Les médias forment et déforment, irritent et soulèvent les insoumis et les refuzniks. Ils les encadrent et les préparent en multipliant les tirs de snippers journaleux sur ces états zombis ! Ils les déstabilisent pour les faire éclater. Adieu les urnes adieu, les élections, les partis, les parlements et les formalités des démocraties. Ils améliorent en changeant les gouvernants et les élites en opérant des guerres. Ces deux décades nous l’ont assez démontré.

On indexe, on stigmatise, on attise, on interpelle, on diffame, je l’ai dit, on démontre les erreurs et les égarements, on montre les déboires, on grossit les erreurs et les excès. Mais, messieurs les tuteurs, quel pays n’en a pas ? De l’Amérique chef d’orchestre, celle des Busch à celle de Barak, Kerry-Kennedy, Ban Ki-mono, à Paris qui peine ! Que d’erreurs que de crimes humanitaires. Des nations et des pays écrasés, liquidés, annihilés, des millions de morts et trois fois plus de migrants réfugiés et exilés. Que de milliards de dollars envolés depuis l’Afghanistan et la guerre entre l’Irak et l’Iran ! Maudit soit le pétrole et maudite la mainmise des grandes puissances sur les pays d’autrui !

On exhibe les insanités et les incapacités, les simples particularités des cibles insoumises ! Quels que soient leurs statuts. On excipe les déceptions, on compare les différences devant d’illustres parterres d’asservis. Les téloches sont faites pour ça, comme les congrès étrangers, que les futures victimes fuient. Sinon, c’est leurs avions que l’on tire et leurs cadavres calcinés…Manipulés comme des pantins, l’Afrique et ses chefs, auront souvent payé.

Si le parrain américain, cet autre parasol ne fait que commencer ses chicanes, le ‘’ monde éthique’’ français, par delà la civilisation et la culture des libertés, dont il profite en en privant les autres, frappe l’imaginaire des indigènes pour corriger les nantis. Les despotes et les tyrans qu’ils ont souvent placés et qu’ils ne se gênent pas de chasser ou de déplacer, tremblent de tout leur être devant les arrêts de ces empereurs du monde ! Après avoir laissé faire certains ou nommé carrément d’autres, ça et là de par le monde, les petits chefs tremblent de tout leur être. Des bouffons et des mâtons, des dictateurs, comme alliés et chefs d’états, fussent-ils des dinosaures !

Les demi-dieux de la métropole et leurs amis, indigènes survoltés, s'inquiètent des aborigènes et placides autochtones que nous sommes. Est-ce, juste par esprit de revanche que nos héros de la presse ont vendu le match ? Mais qui finance toutes ces gesticulations des Titans de la presse de Paris ? Et dans quel but vraiment ? Pour l’amour de Dieu et celle connexe de humanité ?

Est-ce que les leaders, faquins et narquois, moteurs de ces inquisitions font de ces actes ‘’ bénévoles’’ ou des actions libératrices des pays, ou de justice universelle! Est-ce que leurs opinions ‘’ démocratiques’’, leurs actions humanistes et humanitaires, sont à ce point libres et gratuites ? De l’art pour l’art, des mécènes prophétiques ! Étonnez-moi, dites non à mes hypothèses saugrenues ! Sont-ils, ces maîtres des écrits et des films, si objectifs dans leurs vulgarisations médiatiques et si autonomes qu’ils peuvent le prétendre et le jurer, en tant que journalistes éprouvés ? Qui croire ?

Il y a comme une tendance morbide, post colonialiste, celle des médias de la matrone métropole, de se prendre pour la voix tutrice du Quai d'Orsay, le verbe indexateur de Matignon et les échos ténébreux du Zeus de l’Elysée.

Hommes de presse parisiens, on veut se rendre, rester ou persister comme les chefs indiscutables et imparables ad vitam  des indigènes ! Leurs héritiers, leurs parrains, ceux des replantés. Les avocats des responsables des troubles et les comptables de tous les dols.

Aveugles, ils resteront, lâchement muets et asservis, sur les conflits qu’ils ont laissé se produire. Peu soucieux des problèmes hérités du passé et/ou délaissés par les colons. Telles ces dettes contractées, les déficits organiques et les maux bellicistes des frontières mal tracées !

On veut rendre nos chefs actuels, responsables de tous les passifs et fautifs quant aux retards cumulés depuis des siècles ! Ceux du poids des dettes et des manques face aux besoins en tant de choses des gens. Responsables du présent et coupables du passif établi, ce dès leurs prises de fonctions, en leur collant les héritages négatifs complexes.

Si les biens matériels appartiennent au vieil empire du Maroc et aux sultans qui les ont gérés depuis des siècles, la patrie leur garantit à ces rois des avoirs. Une liste civile, qu’ils sont libres d’utiliser, et le privilège d’être parmi les premiers à faire prospérer ces richesses ! Comme moteurs essentiels de l’économie, du travail, du progrès des gens et de l’évolution du pays.

Les suites de cette histoire de conquêtes et de colonisations, les guerres entre puissances pour établir leurs camps et leurs bases militaires, se sont suivis, même si la guerre froide semble dépassée. Mais nos objecteurs de conscience et leurs parrains, pour créer le buzz, vont en oublier les causes et les péripéties. La guerre des trônes, n’aura pas lieu.

Est-ce apostasier que de dire que cette époque et ses timides et respectueuses pudeurs, est morte ? Et morte la bête, plus rien ne meurt ! Ou que cette presse va nous rester collée au cul à jamais ? Quelles concessions ou ventes  faut-il encore accepter au Maroc ,  pour perdurer ?

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 mai 2016
  

22 mai 2016

Rapport du Département d’État sur les droits de l'Homme Le gouvernement dénonce un rapport «scandaleux», basé sur des sources «peu fiables et politiquement hostiles»

Rapport du Département d’État sur les droits de l'Homme

Le gouvernement dénonce un rapport «scandaleux», 

basé sur des sources «peu fiables et politiquement hostiles»

 LE MATIN
 
 18 May 2016   
Le gouvernement affirme qu’il n'a cessé d'attirer l'attention des autorités américaines sur le manque de rigueur et le caractère biaisé et décalé des réalités du rapport du Département d’État sur les droits de l'Homme. 
Il ajoute que le Maroc, confiant dans l'évolution de son modèle de société conçu et mis en œuvre par les Marocains et pour les Marocains, n'a jamais été allergique à la critique constructive ni au reproche fondé et objectif.

Le dernier rapport du Département d’État sur les droits de l'Homme au Maroc est «véritablement scandaleux», passant de l'approximation de l'information à son invention pure et simple et de l'appréciation erronée au «mensonge» caractérisé, souligne mardi le ministère de l’Intérieur, affirmant que «le Maroc se trouve contraint d'explorer toutes les voies possibles pour dévoiler les dérapages de ce rapport».
«Le contenu du rapport du Département d’État de cette année, publié le 13 avril 2016, est véritablement scandaleux. 
Il est passé de l'approximation de l'information à son invention pure et simple, de l'appréciation erronée au “mensonge” caractérisé», affirme le ministère dans un communiqué.

«Depuis quelques années, le gouvernement marocain n'a cessé d'attirer l'attention des autorités américaines sur le manque de rigueur et le caractère biaisé et décalé des réalités du rapport du Département d’État sur les droits de l'Homme», fait remarquer la même source. Elle a de même fait observer que «souvent les sources exclusives utilisées sont peu fiables et politiquement hostiles. Les informations insérées sont approximatives et les appréciations formulées sont infondées. Des conclusions générales hâtives et des extrapolations abusives sont tirées de quelques cas individuels isolés». «Ce faisant, le Maroc, confiant dans l'évolution de son modèle de société conçu et mis en œuvre par les Marocains et pour les Marocains, et qui n'accepte de leçons de personne, n'a jamais été allergique à la critique constructive ni au reproche fondé et objectif», souligne le communiqué. «Néanmoins, le Maroc ne peut accepter que l'on “fabrique” des faits, que l'on “monte” de toutes pièces des “cas” et que l'on fomente de fausses allégations pour des motivations politiques obscures», ajoute la même source.

«En raison de son caractère foncièrement subjectif et particulièrement préjudiciable, ce rapport a fait l'objet, au cours des dernières semaines, de réunions entre le ministre de l'Intérieur, Mohamed Hassad, et l'ambassadeur des États-Unis au Maroc, S.E. Dwight Bush», indique le ministère. Il a fait savoir que «des séances de travail techniques ont, également, été tenues entre les départements marocains compétents et les membres concernés de l'ambassade américaine». «Ainsi, les cas mentionnés ont été tous passés en revue et des démonstrations argumentées ont été faites pour souligner leur caractère complètement infondé. Des preuves tangibles ont été fournies pour démontrer le caractère fallacieux des allégations avancées dans le rapport», souligne le communiqué.
«Les autorités marocaines ont aussi relevé la tendance du rapport à verser dans une espèce de “recyclage” d’allégations obsolètes ayant pourtant fait l'objet d'explications et d'éclaircissements nécessaires», note la même source pour qui «un tel exercice de bourrage, s'inscrivant à coups d'approximation et de contre-vérités, dans une démarche d'inquisition, gratuitement et foncièrement anti-marocaine, suscite plusieurs interrogations». «Quelle est la crédibilité de ce rapport quand ses rédacteurs le préparent dans des bureaux à Washington en total décalage avec les réalités du Maroc ? Quelle est sa fiabilité quand ses appréciations sont en déphasage avec celles formulées par d'autres institutions américaines officielles, plus fiables et plus au fait des réalités ? Quelle est sa valeur quand il travestit la réalité et s'appuie sur des rapports remis au responsable concerné (“Desk”) au Département d’État par quelques individus n'ayant aucune crédibilité ou une poignée de Marocains connus, depuis plusieurs années, pour leur aversion du régime actuel ?» s’interroge le ministère de l’Intérieur. Pourtant, assure la même source, «un processus de dialogue, unique dans la région, a été établi, depuis 2006, avec les autorités américaines compétentes. Ce processus a été demandé plusieurs fois par le Maroc, bien qu'il ne soit pas obligé de le faire et qu'il n'ait de compte à rendre à aucun pays étranger». «Ce processus permet de répondre de manière rapide et durant toute l'année aux questions posées, fournir des informations complètes sur les cas soulevés et mettre à la disposition toute la documentation demandée. Il est aujourd’hui légitime de s'interroger sur la pertinence et l'utilité d'un tel dialogue», relève le communiqué, soulignant que «malheureusement, aujourd'hui le rapport n'est plus un outil d'information pour le Congrès, mais un instrument politique entre des mains dépourvues de toute rigueur et objectivité».
«Face à l'incapacité des interlocuteurs officiels américains de répondre clairement aux arguments et protestations répétés des autorités marocaines, et ce depuis plusieurs années, le Maroc se trouve contraint d'explorer toutes les voies possibles pour dévoiler les dérapages de ce rapport. Le Maroc ne souhaite plus de réponses évasives, mais des réponses précises au cas par cas», souligne le ministère, ajoutant qu’en «raison des nuisances graves que ces rapports provoquent, le Royaume est prêt à aller jusqu'au bout, quitte à saisir les plus hautes autorités dans les différentes institutions nationales américaines». «Le Maroc espère que les partenaires américains collaboreront avec le gouvernement marocain afin que la vérité que nous demandons avec insistance soit restaurée, et que les manipulations et le mensonge soient dénoncés», conclut le communiqué.

15 mai 2016

Les prêches du gouvernement Benky

 Les prêches du gouvernement Benky

AVERTISSEMENT, FAUTE DE TITRE.

Je n’ai aucune animosité envers les athées, les laïcs et les agnostiques ni de rancœur envers les anciens colons ou les pays de l’occident. Chacun doit croire en ce qu’il veut, sans être pour cela moqué ou importuné. On ne doit critiquer personne sur son credo. Cette réserve éthique doit être universelle. C’est ce qui s’appelle liberté de conscience et liberté de penser.

L’occident donneur de leçon, si fier d’être évolué et en avance sur les autres contrées, parangon et chef des cohortes libérales et démocratiques, se doit d’être le premier à faire respecter ces normes civilisées. A commencer par sa presse et par pudeur. On ne corrige pas le monde en se moquant afin de l’aliéner, de le dominer et de l’assujettir. C’est une forme d’humiliation qui révolte, qui nuit aux échanges et à la compréhension des pays et des hommes, les uns des autres.
La dérision et la caricature soulèvent la haine et multiplient les rancœurs. Les nationalismes ont emprunté parfois la religion, comme starter et ciment, au service de la patrie. De nos jours, le fanatisme quant à lui, instrumentalisé en politique, n’aura pas rendu service ni à l’Islam ni à la démocratie par les urnes.

Je répète qu’au nom des libertés, chacun doit être respecté pour son crédo et de ses pensées. Dieu, la religion pour ainsi dire, doit être servi et non asservi. Il n’est ni le kif ni l’opium de personne. Instrumentaliser la religion et l’arraisonner ou l’asservir, aura causé bien des guerres. A commencer par l’Europe elle-même au Moyen-âge. Si celle-ci, a évolué malgré ses tragédies mondiales, ce n’est pas pour autant fini partout. Tel un chancre, le bellicisme intolérant et dogmatique, essaime partout ailleurs.

ESSAI D’ANALYSE : LES INVOCATIONS DEPLACEES ?
A voir ce post : Politique et métaphysique





Je reste perplexe devant les mots rapportés du Zaïm, les reproches de Narjis Rerhaye, sont grossis par les élancements critiques de nos amis du forum. Cela me déstabilise, un peu !
Je relis d’abord le texte du dessus 




pour m’apercevoir que Benkirane attribue à Dieu ce qu’exactement Narjisse lui ôte. Le fait de s’intéresser au climat qui régit les hommes. Voyons voir le sermon et les stigmates. Dieu a-t-il à voir avec le climat et les pluies. Ou qu’il les délègue à la Nature. Nous écoute-t-il pour régler la météo à notre convenance. Dieu nous écoute-il ou que c’et hermétique, sur ce sujet-là ? J’ignore ce qu’en pensent les savants de l’islam et les scientifiques. L’homme de cœur, l’homme de la rue, sur son tapis de prière, s’ouvre à Dieu avec tellement d’espérances qu’on se doit de respecter son conscience et sa foi.

Faut-il donc invoquer Dieu à chaque chose que l’on fait, devant les faits qu’on comprend et les méfaits qu’on explique mal et qu’on aime très peu ?

Est-il permis d’invoquer Dieu, çà et là, et qu’il soit disponible à écouter nos ires, nos balivernes et nos délires ? Nous les 7 milliards encore vivants de parmi les hommes. Et qu’a-t-Il entendu de nos angéliques primates et primitifs prédécesseurs ? Et puis, ne faut-il pas l’implorer devant les tristes affaires. D’abord celles des guerres ! Et si Benky le fait indirectement à travers l’arc-en-ciel des pluies, lorsqu’il arrose son jardin ou le reste du pays, ne peut-il pas en faire allusion, devant la chose publique, le Gouvernement de SM, qu’il dirige, sans offusquer les ouailles et alarmer ces sirènes que nous sommes ?    


Alors on l’interpelle, hic et nunc. Ce pour ne pas impliquer Dieu dans les échecs ambigus des dirigeants ! Ce afin d’innocenter ce Dieu et le destin que nous suivons ! Et qui plus est, on ne veut laisser ces notions servir d’échappatoire ou d’excuses à la responsabilité des élus dans leurs éventuels échecs.

Est-il permis et licite de L’invoquer, Dieu, pour les choses intimes ? Est-il normal de le faire pour les choses les plus infimes ? Est-il légitime à l’infirme comme aux pontes de l’implorer, à plus écouter les uns et à mieux donner aux autres ? Est-il enfin légal, aux yeux des incroyants du Nord, des sceptiques locaux et des incrédules qui nous entourent, de solliciter, ainsi le bon Dieu, sans réserves ni pudeur, pour les affaires les plus graves de l’Etat ? Lesquelles à juste titre sont dramatiques dans cet espace oriental et maghrébin. Des déchirements aux déflagrations les plus cruelles et les plus infâmes ?

Est-il légitime et valable de Le supplier pour les affaires existentielles qui se rapportent à soi et à sa personne ? Oui, c’est une question de libre credo ! Et puis, pourquoi pas, pour les fidèles, de l’invoquer devant les affres des misères et des guerres. Et cela, nous y venons, devant les autres membres du gouvernement d’un pays qui pour la majorité sont des croyants ! Ce sermon, cet exorde dans la bouche du Chef, aura surpris sur ces instances bien des gens. Et nous crions avec les orfraies, alors que nous sommes, il est vrai, dans un pays de musulmans.

Est-ce que je me trompe ou qu’ils ne sont plus chez eux, ces ministres du PJD et ces autres de la garniture gouvernementale, qui sont supposés être de véritables croyants ? Quoique là encore, les nuances regardent chacun dans son intimité propre. Du climat aux pluies, 22 les flics la Cop est déjà pleine ! On en veut au Raïs !

AUTRES INTERPELLATION DE DIEU DANS LES PRIERES

Si des guerres nous cernent, appelons Dieu pour nous en protéger ! Quel mal y a-t-il qu’un ministre ou un chef de parti, le fasse ? Pour notre sécurité et par gouvernance, nous vendons ce qui nous est cher et nous interpellons nos amis à la rescousse. Il y a quelque chose comme la religion ou le régime qui nous en approchent. La santé des nôtres laisse à désirer. Elle aussi on la vend ! Si les pluies reviennent au point de mouiller le chef, c’est de bon augure ! Et on sait au Maroc que ‘’ gouverner, c’est pleuvoir’’. C’est le cœur content, l’esprit apaisé, que le verbe de Benky aura sorti une prière ! Une sorte de satisfaction et de remerciements à Celui qui a fait ce monde !

Est-ce que les miracles quotidiens, ces réponses de Dieu à nos prières, nous catapultent hors du destin premier ? Ou est-ce que, c’est sur celles-ci justement que l’on tombe, de par nos actes et nos propres volontés ?

Ce n’est pas méprisable dans la bouche d’un croyant ni dégradant d’espérer et d’attendre mieux de Dieu. Et puis, est-ce honteux de L’appeler ainsi que de Le supplier pour les choses banales et celles que l’on ne domine pas, eu égards à nos sens limités ? Ici, c’est à partir de la pluie et de la météo que le Chef du gouvernement s’élance vers Dieu et Le remercie ! Parler du temps qu’il fait, au sein du gouvernement, est-ce un paramètre à négliger ou une infamie pour celui-là ? Comme si c’était une affaire administrative pourrie et que l’on ait besoin d’une personne à supplier, voire de corrompre pour la déterminer en notre faveur le temps ! Et si le Péjidien en profite pour émettre un mot de remerciement au Seigneur, est-ce là donc un crime de fanatique ? 

NOUS SOMMES CHEZ NOUS

Je parle à partir de ce pays, ouvert aux multiples courants et où les affaires des humains sont encore sensibles aux volontés des puissances supérieures, ces grands pays, qui nous dictent ce qu’il faut faire et qui nous lâchent souvent, pour une question d’humeur. Ils ne nous sentent pas toujours et on n’a que l’odeur du poisson pour attirer leur parasol ou leur parapluie, faute de pétrole ! 

Entre autres efficients dominateurs ou donateurs, les mots du cœur et les louanges, telles des prières peut-être, attirent la miséricorde de Dieu.

Faut-il dénigrer ou suivre les anciens, leurs crédos ou devenir carrément dubitatif et laïc, par dépit à ce qui est fondamental en religion, pour ne pas dire fanatique ou rigoriste ? A force de fanatisme et d’extrémismes, on pousse les gens à mécroire, à devenir des apostats et des incrédules. Ce qui semble représenter un refuge logique et philosophique à la fois. Et une perte de sympathie pour les religieux !

Ainsi pour être rationnel et moderne, faut-il snober les appels à Dieu et se moquer des prières rogatoires, quand les pluies viennent à tarder et qu’on craint les terribles sécheresses pour les gens et les bêtes. Sont-ce des exercices inutiles, une fatuité, un folklore usuel usé pour les moins crédules. Au point que croire, devient pour certains un actes péjoratif ! Une erreur de logique, une preuve et un état d’arriération. Tel un péché, une connerie, ou un mythe doublé d’injure.

LOGIQUE CARTESIENNE ET DEITE

Se détacher de toute invocation au Seigneur pour se dire cartésien, est-ce le summum de la connaissance et la preuve des certitudes ? Détacher de Dieu ce qui est terre à terre, le faut-il ! Et de ce fait éloigner Ses compétences divines, ses prérogatives méconnues de nous, de ce qui est bassement terrestre ou céleste. La pluie, par exemple, qui du provient du ciel arrose les champs des fellahs et les grands fermages. La banale pluie qui emplit les rivières ou barrages et nous permet de boire et de manger. Quand on peut l’acquérir, certes ! Là, sur cette petite Terre, ce petit point perdu qui dans son ivresse, tournoie accroché à cette immense Voie Lacté, ce petit bout de l’Univers, qui se répand encore…Est-ce affaire de Dieu ? 

Celui qui a du déclencher le Big-bang, un jour. Alors, ce Benky qui fait un panégyrique, risible ou illisible, est-ce choquant d’en parler et de dire qu’il fait de la politique pour attirer des voix sur ses urnes…dans 4 mois !

Faut-t-il dessaisir Dieu de nos affaires ? Faut-t-il confisquer Allah, au régisseur nous guide et des mains de ceux qui nous représentent devant les hommes ? Oter le bon Dieu du langage de ceux qui nous gouvernent et du verbe de Benky ? Afin de plaire à la raison pure et à une sorte d’éthique, élevée et moderniste, qui nous provient de la culture du Nord !

Oter ainsi, le nom de Dieu, Ses interventions et Ses compétences, des évènements qui intéressent l’espace et tant d’hommes ? ! Par amour pour la raison pure, disais-je, ces maths-physique et ces sciences, que nous admirons, puis ne plus l’impliquer, ce Dieu de l’Univers, dans nos affaires…humides. Celles des pluies de Benky, du fauteuil de Boutef, de la Michèle Obama ou de la connerie de Ban-Ki-moon ou de tout autre gros pion ou morpion, qui s’agite sur l’échiquier où nous sommes confinés, pour agir ou nous faire subir ! La Raison, une intelligence, toute restreinte et limite, que nos cervelles et nos sens nous permettent, est-ce si antinomique du Bon Dieu ?


OTER DIEU DU DISCOURS POLITIQUE ?

Ainsi dessaisir Dieu de nos affaires est devenu une affaire politique, une affaire de déterminisme politique. Dessaisir Dieu de nos affaires est une logique et un des droits de l’homme, les plus licites, afin de responsabiliser l’homme et ses actes, totalement, librement et uniquement. Impliquer l’homme et uniquement l’homme devant toutes les responsabilités, devient un devoir logique et une obligation. C’est la dicté des gens civilisés du Nord. Il sera comptable de l’écologie, l’homme, des vents, des eaux, du climat, des pluies et de la rotation des sphères les unes autour des autres dans ces galaxies. La Cop22, ça promet.

Face à ceux que les prières, les sermons et les prêches, les discours et les exordes religieux, offusquent, le tribut de l’homme est d’être responsable de tout donc, pour relever le défi laïc. A ce titre et si l’homme est doté de libertés réelles et vraies, si l’homme détient une responsabilité totale, il est comptable de tout. Même de l’agriculture et des pluies. Et qu’on ne vienne plus nous barber avec ces faits du hasard, ces déterminismes (génétiques) et autres interventionnismes divins ! Et encore moins d’intermédiations des anges, des saints ou des dieux. Ces réponses qu’attendent les prieurs à force de tenaces suppliques et persévérantes dévotions !

Entre autres prières de paix, celles publiques de la Ouma. La nation où des entités s’entretuent au nom du même dieu ! Celui que tu invoques pour ta santé et que Benky appelle pour le calme social et les pluies, Allah ! Oui, c’est vrai, il est de ses ministres qui censurent à tort et à travers et règlent mal s’ils ne les aggravent les affaires et les requêtes des médecins et des instituteurs. La patrie en danger se ronge les ongles et se range dans la quiétude sociale pour imprimer les paix envers ses troublions et ses voisins.

Encore faut-il y croire, quand la notion même de patrie, pour beaucoup, laisse à désirer !

LA PLUIE VIENT DES NUAGES OU DU CIEL

Il est aisé de se foutre de la pluie, des nuages, des vents et autres invisibles ressorts qui les poussent dans notre direction ! Quand on sait que le prix de la paix et du pain, celui du blé, de sa culture et de son, importation, c’est aussi de la politique.

Faut-il exiger que les politiques ne parlent plus, en public, de Dieu ? Et c’est bon pour l’Eglise et les seuls oulémas ! Eux qui sont sensés à leur tour de ne point parler de politique locale ou universelle, à leurs fidèles pratiquants ! Car, ils n’ont pas le loisir ’’ physique ‘’ de le connaître, le bon Dieu ! Alors, ils en doutent. Et que ce discours de piété, ça fait amalgame avec les programmes de la cohorte des Partis en lice !

Faut-il dès lors, empêcher quiconque d’en appeler à Dieu et leur intimer l’ordre et la pudeur aux ministres, afin que dans leurs sacerdoces techniques, ils n’y fassent point allusion ! Interdire de faire interférer la déité dans la chose publique et en milieu politique, éviter cet amalgame, ce avant les que les urnes ne tournent en rond et que les élections nous parachutent des opportunistes, ceux qu’on n’aime pas !

Et par la même, faut-il se détacher, le temps des prochaines urnes, se séparer de nos valeurs nationalistes identitaires ? Tel que ce référentiel d'Allah-Alwatane-Al Malik ?

Faut-il prier en cachette. Et ne pas dire merci à Dieu en séance gouvernementale, ou parlementaire ? Ne pas ouvrir de cession avec le Coran ni faire la prière des absents…Je parle des parlementaires. ? Se vanter alors, en cachette ou en particulier, d’avoir ôte des mœurs la religion ! Parce que les usurpateurs des religions, les noirs amîrs, ont mauvaise presse au Moyen-Orient ou ailleurs en Afrique et qu’il faut tanner ça !


L’INTIMITE RELIGIEUSE

La religion, ça regarde tout un chacun dans sa sphère intimes et ses libertés propres, c’est un fait inaliénable ! Et en faire état, par ci par là, devient un abus et une usurpation…C’est vrai, on doit assumer et pouvoir régler ça ! 

A contrario. Interpeler les auteurs des agacements, s'en vanter publiquement, en jouir pour offusquer et pour jouir encore plus, en blessant...Quitte à faire jaser les personnes susceptibles et les froisser dans leur crédos tenaces ou tangents. Ceux-là mêmes, qui malgré tout, et avec espoir, y croient toutefois ! Irriter les plus fondamentalistes en leur disant, ça ne regarde pas Dieu, que le travail du Gouvernement.

Cessez de l’instrumentaliser, l’Islam ? Oui ! Au point de cesser de L’interpeler, le bon Dieu pour nos affaires sociales et politiques ? Non ! Ce serait rompre avec l’usage des sermons du vendredi et des conclusions des conférences du Ramadan, et les prières des gens, qui s’achèvent tous avec des prières pour le Prophète et des vœux pour le Chef de l’Etat et les Musulmans. S’Il ne nous écoute pas ou s’Il n'existe pas, les prières des agnostiques seraient peut-être inutiles, là ! 
Et ces respectables personnes, nous poussent à plus croire encore, pour notre défense, pour nos libertés et pour notre existence. On veut stériliser Dieu sans donner la preuve, que ce « X » n'existe pas ! On veut qu'Il ne s'occupe de rien et ni n'écoute personne dans Sa monarchie ! Et par convictions et certitude de leur inutilité, de ne parler ni de Dieu, ni de destins ou de hasards afin de croire et se dire que nous sommes totalement libres…

Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra le 15 / 05 / 15

CRITIQUES ET DÉFENSE Les prêches du gouvernement Benky

  CRITIQUES ET DÉFENSE

Les prêches du gouvernement Benky



Avertissement.

Je n’ai aucune animosité envers les athées, les laïcs et les agnostiques ni de rancœur envers les anciens colons ou les pays de l’occident. Chacun doit croire en ce qu’il veut, sans être pour cela moqué ou importuné. On ne doit critiquer personne sur son credo. Cette réserve éthique doit être universelle. C’est ce qui s’appelle liberté de conscience et liberté de penser.





L’occident donneur de leçon, si fier d’être évolué et en avance sur les autres contrées, parangon et chef des cohortes libérales et démocratiques, se doit d’être le premier à faire respecter ces normes civilisées. A commencer par sa presse et par pudeur. On ne corrige pas le monde en se moquant afin de l’aliéner, de le dominer et de l’assujettir. C’est une forme d’humiliation qui révolte, qui nuit aux échanges et à la compréhension des pays et des hommes, les uns des autres.

La dérision et la caricature soulèvent la haine et multiplient les rancœurs. Les nationalismes ont emprunté parfois la religion, comme starter et ciment, au service de la patrie. De nos jours, le fanatisme quant à lui, instrumentalisé en politique, n’aura pas rendu service ni à l’Islam ni à la démocratie par les urnes.

Je répète qu’au nom des libertés, chacun doit être respecté pour son credo et de ses pensées. Dieu, la religion pour ainsi dire, doit être servi et non asservi. Il n’est ni le kif ni l’opium de personne. Instrumentaliser la religion et l’arraisonner ou l’asservir, aura causé bien des guerres. A commencer par l’Europe elle-même au Moyen-âge. Si celle-ci, a évolué malgré ses tragédies mondiales, ce n’est pas pour autant fini partout. Tel un chancre, le bellicisme intolérant et dogmatique, essaime partout ailleurs.

Essai d’analyse : les invocations

Je reste perplexe devant les mots rapportés du Zaïm, les reproches de Narjis Rerhaye, sont grossis par les élancements critiques de nos amis du forum. Cela me déstabilise, un peu !

Je relis d’abord le texte du dessus 


pour m’apercevoir que Benkirane attribue à Dieu ce qu’exactement Narjisse lui ôte. Le fait de s’intéresser au climat qui régit les hommes. Voyons voir le sermon et les stigmates. Dieu a-t-il à voir avec le climat et les pluies. Ou qu’il les délègue à la Nature. Nous écoute-t-il pour régler la météo à notre convenance. Dieu nous écoute-il ou que c’et hermétique, sur ce sujet-là ? J’ignore ce qu’en pensent les savants de l’islam et les scientifiques. L’homme de cœur, l’homme de la rue, sur son tapis de prière, s’ouvre à Dieu avec tellement d’espérances qu’on se doit de respecter son conscience et sa foi.

Faut-il donc invoquer Dieu à chaque chose que l’on fait, devant les faits qu’on comprend et les méfaits qu’on explique mal et qu’on aime très peu ?
Est-il permis d’invoquer Dieu, çà et là, et qu’il soit disponible à écouter nos ires, nos balivernes et nos délires ? Nous les 7 milliards encore vivants de parmi les hommes. Et qu’a-t-Il entendu de nos angéliques primates et primitifs prédécesseurs ? Et puis, ne faut-il pas l’implorer devant les tristes affaires. D’abord celles des guerres ! Et si Benky le fait indirectement à travers l’arc-en-ciel des pluies, lorsqu’il arrose son jardin ou le reste du pays, ne peut-il pas en faire allusion, devant la chose publique, le Gouvernement de SM, qu’il dirige, sans offusquer les ouailles et alarmer ces sirènes que nous sommes ?


Alors on l’interpelle, hic et nunc. Ce pour ne pas impliquer Dieu dans les échecs ambigus des dirigeants ! Ce afin d’innocenter ce Dieu et le destin que nous suivons ! Et qui plus est, on ne veut laisser ces notions servir d’échappatoire ou d’excuses à la responsabilité des élus dans leurs éventuels échecs.

Est-il permis et licite de L’invoquer, Dieu, pour les choses intimes ? Est-il normal de le faire pour les choses les plus infimes ? Est-il légitime à l’infirme comme aux pontes de l’implorer, à plus écouter les uns et à mieux donner aux autres ? Est-il enfin légal, aux yeux des incroyants du Nord, des sceptiques locaux et des incrédules qui nous entourent, de solliciter, ainsi le bon Dieu, sans réserves ni pudeur, pour les affaires les plus graves de l’Etat ? Lesquelles à juste titre sont dramatiques dans cet espace oriental et maghrébin. Des déchirements aux déflagrations les plus cruelles et les plus infâmes ?
Est-il légitime et valable de Le supplier pour les affaires existentielles qui se rapportent à soi et à sa personne ? Oui, c’est une question de libre credo ! Et puis, pourquoi pas, pour les fidèles, de l’invoquer devant les affres des misères et des guerres. Et cela, nous y venons, devant les autres membres du gouvernement d’un pays qui pour la majorité sont des croyants ! Ce sermon, cet exorde dans la bouche du Chef, aura surpris sur ces instances bien des gens. Et nous crions avec les orfraies, alors que nous sommes, il est vrai, dans un pays de musulmans. Est-ce que je me trompe ou qu’ils ne sont plus chez eux, ces ministres du PJD et ces autres de la garniture gouvernementale, qui sont supposés être de véritables croyants ? Quoique là encore, les nuances regardent chacun dans son intimité propre. Du climat aux pluies, 22 les flics la Cop est déjà pleine ! On en veut au Raïs !

Autres interpellation de Dieu dans les prières

Si des guerres nous cernent, appelons Dieu pour nous en protéger ! Quel mal y a-t-il qu’un ministre ou un chef de parti, le fasse ? Pour notre sécurité et par gouvernance, nous vendons ce qui nous est cher et nous interpellons nos amis à la rescousse. Il y a quelque chose comme la religion ou le régime qui nous en approchent. La santé des nôtres laisse à désirer. Elle aussi on la vend ! Si les pluies reviennent au point de mouiller le chef, c’est de bon augure ! Et on sait au Maroc que ‘’ gouverner, c’est pleuvoir’’. C’est le cœur content, l’esprit apaisé, que le verbe de Benky aura sorti une prière ! Une sorte de satisfaction et de remerciements à Celui qui a fait ce monde !
Est-ce que les miracles quotidiens, ces réponses de Dieu à nos prières, nous catapultent hors du destin premier ? Ou est-ce que, c’est sur celles-ci justement que l’on tombe, de par nos actes et nos propres volontés ?

Ce n’est pas méprisable dans la bouche d’un croyant ni dégradant d’espérer et d’attendre mieux de Dieu. Et puis, est-ce honteux de L’appeler ainsi que de Le supplier pour les choses banales et celles que l’on ne domine pas, eu égards à nos sens limités ? Ici, c’est à partir de la pluie et de la météo que le Chef du gouvernement s’élance vers Dieu et Le remercie ! Parler du temps qu’il fait, au sein du gouvernement, est-ce un paramètre à négliger ou une infamie pour celui-là ? Comme si c’était une affaire administrative pourrie et que l’on ait besoin d’une personne à supplier, voire de corrompre pour la déterminer en notre faveur le temps ! Et si le Péjidien en profite pour émettre un mot de remerciement au Seigneur, est-ce là donc un crime de fanatique ? 

Nous sommes chez nous

Je parle à partir de ce pays, ouvert aux multiples courants et où les affaires des humains sont encore sensibles aux volontés des puissances supérieures, ces grands pays, qui nous dictent ce qu’il faut faire et qui nous lâchent souvent, pour une question d’humeur. Ils ne nous sentent pas toujours et on n’a que l’odeur du poisson pour attirer leur parasol ou leur parapluie, faute de pétrole ! 
Entre autres efficients dominateurs ou donateurs, les mots du cœur et les louanges, telles des prières peut-être, attirent la miséricorde de Dieu. Faut-il dénigrer ou suivre les anciens, leurs crédos ou devenir carrément dubitatif et laïc, par dépit à ce qui est fondamental en religion, pour ne pas dire fanatique ou rigoriste ? A force de fanatisme et d’extrémismes, on pousse les gens à mécroire, à devenir des apostats et des incrédules. Ce qui semble représenter un refuge logique et philosophique à la fois. Et une perte de sympathie pour les religieux !
Ainsi pour être rationnel et moderne, faut-il snober les appels à Dieu et se moquer des prières rogatoires, quand les pluies viennent à tarder et qu’on craint les terribles sécheresses pour les gens et les bêtes. Sont-ce des exercices inutiles, une fatuité, un folklore usuel usé pour les moins crédules. Au point que croire, devient pour certains un actes péjoratif ! Une erreur de logique, une preuve et un état d’arriération. Tel un péché, une connerie, ou un mythe doublé d’injure.

Logique cartésienne et déité

Se détacher de toute invocation au Seigneur pour se dire cartésien, est-ce le summum de la connaissance et la preuve des certitudes ? Détacher de Dieu ce qui est terre à terre, le faut-il ! Et de ce fait éloigner Ses compétences divines, ses prérogatives méconnues de nous, de ce qui est bassement terrestre ou céleste. La pluie, par exemple, qui du provient du ciel arrose les champs des fellahs et les grands fermages. La banale pluie qui emplit les rivières ou barrages et nous permet de boire et de manger. Quand on peut l’acquérir, certes ! Là, sur cette petite Terre, ce petit point perdu qui dans son ivresse, tournoie accroché à cette immense Voie Lacté, ce petit bout de l’Univers, qui se répand encore…Est-ce affaire de Dieu ? Celui qui a du déclencher le Big-bang, un jour. Alors, ce Benky qui fait un panégyrique, risible ou illisible, est-ce choquant d’en parler et de dire qu’il fait de la politique pour attirer des voix sur ses urnes…dans 4 mois !
Faut-t-il dessaisir Dieu de nos affaires ? Faut-t-il confisquer Allah, au régisseur nous guide et des mains de ceux qui nous représentent devant les hommes ? Oter le bon Dieu du langage de ceux qui nous gouvernent et du verbe de Benky ? Afin de plaire à la raison pure et à une sorte d’éthique, élevée et moderniste, qui nous provient de la culture du Nord !
Oter ainsi, le nom de Dieu, Ses interventions et Ses compétences, des évènements qui intéressent l’espace et tant d’hommes ?! Par amour pour la raison pure, disais-je, ces maths-physique et ces sciences, que nous admirons, puis ne plus l’impliquer, ce Dieu de l’Univers, dans nos affaires…humides. Celles des pluies de Benky, du fauteuil de Boutef, de la Michèle Obama ou de la connerie de Ban-Ki-moon ou de tout autre gros pion ou morpion, qui s’agite sur l’échiquier où nous sommes confinés, pour agir ou nous faire subir ! La Raison, une intelligence, toute restreinte et limite, que nos cervelles et nos sens nous permettent, est-ce si antinomique du Bon Dieu ?

Oter Dieu du discours politique ?

Ainsi dessaisir Dieu de nos affaires est devenu une affaire politique, une affaire de déterminisme politique. Dessaisir Dieu de nos affaires est une logique et un des droits de l’homme, les plus licites, afin de responsabiliser l’homme et ses actes, totalement, librement et uniquement. Impliquer l’homme et uniquement l’homme devant toutes les responsabilités, devient un devoir logique et une obligation. C’est la dicté des gens civilisés du Nord. Il sera comptable de l’écologie, l’homme, des vents, des eaux, du climat, des pluies et de la rotation des sphères les unes autour des autres dans ces galaxies. La Cop22, ça promet.
Face à ceux que les prières, les sermons et les prêches, les discours et les exordes religieux, offusquent, le tribut de l’homme est d’être responsable de tout donc, pour relever le défi laïc. A ce titre et si l’homme est doté de libertés réelles et vraies, si l’homme détient une responsabilité totale, il est comptable de tout. Même de l’agriculture et des pluies. Et qu’on ne vienne plus nous barber avec ces faits du hasard, ces déterminismes (génétiques) et autres interventionnismes divins ! Et encore moins d’intermédiations des anges, des saints ou des dieux. Ces réponses qu’attendent les prieurs à force de tenaces suppliques et persévérantes dévotions !
Entre autres prières de paix, celles publiques de la Ouma. La nation où des entités s’entretuent au nom du même dieu ! Celui que tu invoques pour ta santé et que Benky appelle pour le calme social et les pluies, Allah ! Oui, c’est vrai, il est de ses ministres qui censurent à tort et à travers et règlent mal s’ils ne les aggravent les affaires et les requêtes des médecins et des instituteurs. La patrie en danger se ronge les ongles et se range dans la quiétude sociale pour imprimer les paix envers ses troublions et ses voisins.
Encore faut-il y croire, quand la notion même de patrie, pour beaucoup, laisse à désirer !

La pluie vient des nuages ou du Ciel

Il est aisé de se foutre de la pluie, des nuages, des vents et autres invisibles ressorts qui les poussent dans notre direction ! Quand on sait que le prix de la paix et du pain, celui du blé, de sa culture et de son, importation, c’est aussi de la politique.
Faut-il exiger que les politiques ne parlent plus, en public, de Dieu ? Et c’est bon pour l’Eglise et les seuls oulémas ! Eux qui sont sensés à leur tour de ne point parler de politique locale ou universelle, à leurs fidèles pratiquants ! Car, ils n’ont pas le loisir ’’ physique ‘’ de le connaître, le bon Dieu ! Alors, ils en doutent. Et que ce discours de piété, ça fait amalgame avec les programmes de la cohorte des Partis en lice !
Faut-il dès lors, empêcher quiconque d’en appeler à Dieu et leur intimer l’ordre et la pudeur aux ministres, afin que dans leurs sacerdoces techniques, ils n’y fassent point allusion ! Interdire de faire interférer la déité dans la chose publique et en milieu politique, éviter cet amalgame, ce avant les que les urnes ne tournent en rond et que les élections nous parachutent des opportunistes, ceux qu’on n’aime pas !
Et par la même, faut-il se détacher, le temps des prochaines urnes, se séparer de nos valeurs nationalistes identitaires ? Tel que ce référentiel d'Allah-Alwatane-Al Malik ?
Faut-il prier en cachette. Et ne pas dire merci à Dieu en séance gouvernementale, ou parlementaire ? Ne pas ouvrir de cession avec le Coran ni faire la prière des absents…Je parle des parlementaires. ? Se vanter alors, en cachette ou en particulier, d’avoir ôte des mœurs la religion ! Parce que les usurpateurs des religions, les noirs amîrs, ont mauvaise presse au Moyen-Orient ou ailleurs en Afrique et qu’il faut tanner ça !

L’intimité religieuse

La religion, ça regarde tout un chacun dans sa sphère intimes et ses libertés propres, c’est un fait inaliénable ! Et en faire état, par ci par là, devient un abus et une usurpation…C’est vrai, on doit assumer et pouvoir régler ça !  
A contrario. Interpeler les auteurs des agacements, s'en vanter publiquement, en jouir pour offusquer et pour jouir encore plus, en blessant...Quitte à faire jaser les personnes susceptibles et les froisser dans leur crédos tenaces ou tangents. Ceux-là mêmes, qui malgré tout, et avec espoir, y croient toutefois ! Irriter les plus fondamentalistes en leur disant, ça ne regarde pas Dieu, que le travail du Gouvernement.

Cessez de l’instrumentaliser, l’Islam ? 

Oui ! Au point de cesser de L’interpeler, le bon Dieu pour nos affaires sociales et politiques ? Non ! Ce serait rompre avec l’usage des sermons du vendredi et des conclusions des conférences du Ramadan, et les prières des gens, qui s’achèvent tous avec des prières pour le Prophète et des vœux pour le Chef de l’Etat et les Musulmans. S’Il ne nous écoute pas ou s’Il n'existe pas, les prières des agnostiques seraient peut-être inutiles, là ! Est ces respectables personnes, nous poussent à plus croire encore, pour notre défense, pour nos libertés et pour notre existence. On veut stériliser Dieu sans donner la preuve, que ce « X » n'existe pas ! On veut qu'Il ne s'occupe de rien et ni n'écoute personne dans Sa monarchie ! Et par convictions et certitude de leur inutilité, de ne parler ni de dieu, ni de destins ou de hasards afin de croire et se dire que nous sommes totalement libres.

Dr Idrissi My Ahmed, 
Kénitra le 15 / 05 / 15