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20 mai 2015

Félicitations et requête à monsieur si Mohamed Sajid


Félicitations et requête à monsieur si Mohamed Sajid
Secrétaire Général du Parti de l’Union Constitutionnelle

Je salue votre réussite personnellement et au nom de notre Association, l’AAMM, dont je vous demande, ad abrupto, de soutenir les projets humanitaires, sur lesquels elle s’est fondée et sur lesquels elle s’implique depuis quatorze ans.

Monsieur Sajid




Nous saluons votre ascension sereine et démocratique, une marque fondamentale et constitutionnelle de votre éclectique et très sage Parti. Face à l’inconscience et aux erreurs habituelles, il reste des formes d’injustice à combattre au Maroc. Nous vous y encourageons, en espérant avec votre équipe et votre programme, encore plus d’audace et de prospective, pour régler au mieux ces problèmes sociaux. Ceci sans tomber dans les généralités ni les annonces hâtives ou leurs revers poste électoralistes, faute de réalisme. Je fais égard à tous ceux et celles des couches populaires, qui aspirent à plus de droits, de dignité et d’équité et qui sont marginalisés et quasi ‘’excommuniés’’. Qui sont-ils ? Ce sont les malades, monsieur Sajid ! Cette strate sociale où les différences de fortune créent les formes les plus graves, les plus coûteuses et les plus cruelles des maladies.

Je vous donne pour ma part lecture de notre requête, non résolue jusqu’à présent, malgré les tentatives, les promesses timides ou les tergiversations. Il s’agit de cette sollicitation des Hauts Lieux, des Conseillers les plus immédiats de Sidna, des Partis et du Parlement. Il s’agit de notre proposition de Réforme globale des taxes sur la santé. Toute bonne gouvernance se doit de veiller sur les couches les plus fragiles et les pires des situations d’injustice. Celles qui se sont établies, légalisées et banalisées, sont les pires à admettre et peut-être les plus tenaces avant d’être corrigées. La bonne gouvernance ajoutée à ce défi que tout cadre se forge pour réaliser un deal, sont admirables et se retrouvent chez vous, monsieur Sajid. Oui monsieur !


C’est cette immense entreprise du Maire de la mégapole de Casablanca, jointe au rôle du leader politique et du patron de l’UC, que nous interpellons et que nous invitons à nous joindre, dans ce qui s’apparente à un combat, un combat contre nous-mêmes, pour les nôtres ! Les malades.

Notre projet doit vous intéresser assez pour vous demander de vouloir nous comprendre et de vous y impliquer en engageant les forces vives de votre honorable Parti avec tout son poids, emblème de proximité du pouvoir et de la constitutionalité. Donc de la Loi. Cette réforme doit être entreprise du sein du Parlement, du Gouvernement et des Conseillers de SM, de façon audacieuse et humanitaire. Comme nous l’enseigne d’ailleurs, SM le Roi, qui à travers ses larges chantiers de règne, ceux de la solidarité, de l’humanitaire et de l’INDH, continue de mener parallèlement et de front, les dossiers les plus cruciaux. Nous saluons ici cet esprit d’entreprise de SM, plein de sérénité et de courage, Ses rôles d’acteur international, de médiateur pacifiste, qui penché sur les problèmes les plus divers, œuvre pour la paix, le développement et le soutien actif du Maroc dans les conflits, palestiniens, africains et arabes.

Sans plus de suspens, j’attire votre intérêt sur les problèmes des Marocains qui nous tracasse comme professionnels et comme représentants d’une association de grands malades. Riches, indigents, mutualistes ou ruraux éloignés des routes et des soins, pourquoi doivent-ils payer, à la communauté, au fisc qui le prélève, un tribut, la dime et la gabelle, un ‘’tertib’’ minimal de 25 % ? Et ce sur chacune des étapes des soins, avant de clore le périple périlleux, par l’achat des médicaments surtaxés ! Ou encore, le matériel de diagnostic, qui casque 37 % de taxes qui se rajoutent comme frais sur le dos des malades ! Pitié, halte ! Cessons d’imposer des taxes sur les maladies !

La récente action du Ministre de la Santé est à saluer. Certes ! Mais, elle reste minime et subsidiaire, devant un phénomène opaque et doublement inconscient et bien plus important. Il s’agit de cet aveuglement de l’Etat sur les pénalités qu’il applique aux seuls malades ! C’est l’Etat qui prive les malades de justice et c’est l’Etat qui doit changer les lois iniques, celles qui ne frappent que les malades ! Celles de la fiscalité et des taxes indirectes qu’il applique sur les médicaments, les réactifs, le matériel médical et de laboratoire.

Notre appel concerne les textes de l’Etat qui maltraitent ceux qui souffrent, les malades. Les malades n’ont aucune taxe à payer sur leurs maladies, ni taxe de Douane ni de TVA au fisc. Fussent leurs maladies lourdes ou légères, aigues ou invalidantes ! Ce n’est pas ça la citoyenneté, monsieur Sajid, que de frapper indirectement, lâchement et inconsciemment les malades, au moment même où ils sont atterrés, souffrants et improductifs !

Votre Parti se doit de les défendre, car on le fisc les pénalise quand et seulement s’ils sont malades.


On impose, avec intelligence, ce qui génère des bénéfices matériels, on en dispense le pain et le livre et un tas de secteurs sont ménagés encore, dès lors, pourquoi sévir sur le médicament et le médical ? Encore que ce soit à ceux qui sont encore en bonne santé, alertes, productifs ou riches, d’avoir suffisamment de délicatesse et de devoirs civiques pour supporter et soutenir ceux-là dont la santé faiblit.

Le fisc doit laisser tranquilles ceux qui ont besoin d’accéder aux soins, sans exiger d’eux des taxes, invisibles pour eux, indirectes, sur les moyens de leur santé. Le matériel d’exploration de laboratoires, les réactifs, tous les médicaments doivent être détaxés, pour servir les Marocains, quand ils sont malades. Et, il faut se répéter, que ces moyens médicaux ne servent qu’aux malades et lors de leurs maladies seulement !

Pourquoi encore persister à les écraser d’impôts sur les médicaments et les soins, quand ils souffrent, et ce seulement quand ils souffrent ? Et ces exploitations fourbes, ces exactions fiscales sur les seuls malades, ne sont que des formes d’arnaque et d’escroquerie ! Convenez-en, je vous prie, monsieur Sajid ! C‘est une honte d’exploiter de cette façon, aveugle et sordide, les malades. Nous l’affirmons, quant à nous, pour vouloir nous libérer de nos chaînes et nous corriger nous-mêmes de nos propres entraves. Que votre Parti nous aide à nous libérer de ces surtaxes prédatives !

C’est une affaire d’Etat, de souveraineté et de bonne gouvernance que représente cette Réforme De la fiscalité sanitaire. Cette une affaire de redynamisation sociétale des tranches exclues, culturellement appauvries, matériellement paupérisées et/ou écrasées par les maladies. Et l’Etat ne peut être correctement sollicité ou interpelé que par les Partis, son Parlement, ses ministres, ses économistes et ses cadres agissants. Et vous en êtes des meilleurs, de surcroît, Monsieur Sajid.

Les malades sont trop préoccupés et très diminués par leur état. Il leur suffit de pleurer sur leur santé …et d’espérer. Affaiblis ou ignorants de leurs bons droits, comment peuvent-ils faire pour changer les lois en leurs juste et raisonnable faveur ? Si ce n’est en s’adressant au Pouvoir, aux Partis et aux Conseillers de SM le Roi, qui représentent la sagesse et la puissance ultime de l’Etat ! Ainsi qu’à vous, disais-je, monsieur Sajid, pour porter le flambeau libérateur ! Et pourquoi pas ?

La Santé ''Publique'' est concernée d’autant. Les Caisses Mutualistes sont pompées aussi. Car même la Santé ''Publique'', pour ses achats de matériel, pour ses hospices et leur maintenance, comme pour les réactifs et les instruments, y gagnera dans cette Réforme. Le Ramed et l'ANAM de même. A l'instar des Caisses de Maladies, la CNOPS et la SECU, qui perdent le quart de leurs propres budgets. Celui-ci appartient en fait aux malades ! Aux adhérents et ce sont finalement les adhérents malades que l’on prive de leurs ressources.
Et les organismes publics continuent de pomper, indirectement leurs propres bénéficiaires et affiliés malades, en leur faisant casquer la TVA et la Taxe de Douane ! Soit 24 à 37 %, pour ces deux taxes réunies qui sont escamotés de leurs Caisses de maladies ou de leur budgets.

Ces insouciances, si elles persistent, vont continuer à damner la Santé. Sans miséricorde, elles seront des preuves d'insouciances continues, de bévues et de mépris ! Des pathologies que le Peuple a longtemps honnies et qu'il voudrait, certes, oublier ! Et c’est en corrigeant ces frasques impopulaires et antisociales, que vous amènerez le Peuple à aimer plus ce pays, ses institutions et ses cadres et à plus aller vers les urnes pour mieux voter. C‘est une honte d’exploiter de cette façon-ci les malades, dans un pays libéral et musulman.  Alors pour soutenir notre Roi et faire aimer plus notre Patrie, saluons cette audacieuse et juste requête de réformes ! Et adhérez-y Monsieur Sajid, vous et vos pairs, je vous prie!

Dès lors, monsieur le Secrétaire Général, pour soutenir le Roi, saluons cette audacieuse et juste requête de réformes qu’il faut lui rappeler ! Adhérez, monsieur Sajid, à notre vision libératoire et libératrice, car vous êtes de nos grands Partis, l’un leader !

Merci de tout faire pour réunir toutes les sensibilités qui forment la famille des partis politiques et de l’Etat, pour servir les Marocains et leur Roi ! Merci monsieur Sajid de ce que vous ferez, non seulement pour les Casaouis encore, mais aussi pour tous les Marocains épris de justice et de santé.

Que Dieu vous aide et vous fortifie pour ce qui est meilleur pour tous les Marocains, leur fierté de malades et leur requête de citoyens qui veulent guérir pour vivre leur vie, pour participer au développement de leurs familles, de leurs cités et de leur pays.

Kénitra,  le  19 mai 2015,

Docteur Idrissi Ahmed

Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc 

A Monsieur Abdejlil Lahjomri, Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc,











ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC








A Monsieur Abdejlil Lahjomri,
Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc,

Respectable Maître,




J'ai le plaisir de venir vous féliciter et vous assurer de cette admiration spontanée à laquelle votre personne et votre large culture invitent. Comme de mon appréciation, réelle quoique banale,  de vos écrits sur le Web, dont le Quid.ma.



 


Cette occasion publique me force au souvenir. Celui de mon Maître, le doyen Si Abdellatif Berbich, qui malgré ses responsabilités de son vivant, restera pour beaucoup, l’une des plus illustres icônes.





Il fut l'écoute patiente de mes suggestions et propos personnels… (Cent hôtels en face des derricks, le Temple universitaire des religions au Maroc, une idée qui me semblait aller dans le sillage des préoccupations politiques de feu Hassan II, puis la présence de l'armée, par ses médecins militaires, dans les régions victimes des conflits ou des catastrophes humanitaires). Des simples idées…

Il aura soutenu aussi et de multiples façons, nos activités civiques, médicales et humanitaires. D’abord, à la fac, comme responsable de corpo de médecine, unémiste à l’époque, quand je fus son chargé des affaires culturelles. Puis au sein de l'Amicale des Médecins de Kénitra, que j'ai avais cofondée. Cette asso fut la première dans les régions, après la SMSM. Le Doyen permettait aux professeurs du CHU de venir à Kénitra, où j’étais interne, y faire des conférences aux médecins des deux secteurs.





Puis, notre aimé doyen fut l’un des soutiens moraux de l'AAMM, officine que je dirige encore actuellement, malgré ma propre myasthénie. Il en fut le premier de nos membres scientifiques et honoraires. Cette association est vouée aux paralytiques, victimes des maladies auto-immunes, orphelines et rares. Ses courriers, émanant de l'Académie, nous enthousiasmaient, en nous restituant cette dignité amoindrie par la maladie, en nous donnant plus de dynamique et de vigueur, afin de positiver dans le service d’autrui, par-delà l'ignorance de cette maladie grave de la part des médecins, et des faiblesses de nos moyens.
Notre doyen Berbich, fut mis au courant des ruptures de stock, itératives et des manquements du médicament Mestinon*, au Maroc. Produit vital pour les myasthéniques, sans lequel l’handicapé neurologique s’asphyxie sans autre recours possible !


 
C’est ainsi que nous avons tenu notre fidèle doyen au courant de notre sollicitation répétée des Hauts Lieux du gouvernement et de notre souci quant aux taxes indirectes, sur les soins. En effet, la TVA et les Taxes de Douane, sur les médicaments, les intrants, les réactifs et autres instruments médicaux, culminent entre 24 et 37 %.

Ces taxes sur les maladies grèvent l’accès aux soins et ne pénalisent que les malades; sensu stricto ! Taxes iniques et insanes, s’il en fut, qui nécessitent leur simple suppression. Cet aspect anti humanitaire de la fiscalité courante est un déni de justice, du bon sens et de la moralité citoyenne et sociale. C’est un sujet élémentaire des droits de l’homme qui n’a pas été bien conscientisés chez les décideurs, de partout. Nous pensons à l’AAMM, que la Personne n’a pas à être assujettie à ces taxes, ni à être fiscalisée sur ses douleurs ou sur ses handicaps, qu’ils soient passagers ou chroniques !

Tout ceci, nous le répétons inlassablement comme dans un magistère aux partis et aux décideurs. Je m’excuse de cet étalage, conjugué à la première personne. C’est pour vous dire comme témoin, que les vrais professeurs ne quittent jamais leurs disciples. Et, d’ajouter que leur esprit ou leur génie, poussent les lauréats à se surpasser, afin restituer leurs apports et de les pérenniser, comme dans un ineffable et perpétuel relais.

Bon vent donc, à l'Académie du Royaume du Maroc, sous votre heureuse administration, Si Abdejlil Lahjomri ! Nous en attendons les nécessaires retombées sur le monde de la culture, l’universel bien sûr, comme à son ouverture et à ses retombées sur le Maroc, avec plus efficience et de profits encore.



 




En vous espérant, santé, réussite et longue vie, je vous invite monsieur le Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, à adhérer à notre jeune association humanitaire, comme membre d'honneur, afin de stimuler plus, moralement j’entends, cette timide fondation dans ses axes civiques et dans son entreprise humanitaire.
Dr Idrissi Ahmed, Président de l'AAMM,

Kénitra, le 18 Mai  2015







ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
CENTRE DE REFERENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES

112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra,
Telfax : 0537376330, Assistance: 0661252005     http://myasthenie.forumactif.com      aamm25@gmail.com

9 mai 2015

LES ENFANTS DES RUES ET LES SAGES DES SALONS

 BRAVO POUR L'ANALYSE M. NAIM KAMAL....






LES ENFANTS DES RUES 

ET LES  SAGES DES SALONS  


Mais, appeler nos gladiateurs ‘’ les enfants de la rue’’, c’est un peu à la limite, des risques de cette belle urbanité ! Qu’est-ce qu’ils vont se fâcher contre vous ! Et effacer nos échanges et répliques, dans votre édifiant quidam, pardon, Quidma.
Ainsi, Les‘’  oulad zenga, zenga ’’, dont vous qualifiez le trio des champions du verbe, ça risque de les énerver. Voire de les pousser à s’exiler ! A la recherche de leur accablant ascendant qui en a fait des’’ enfants de rues’’ ! Ce héraut de l’Afrique, disparu sans laisser de corps, sous l’adresse et les sales coups de Sarko et de l’Otan. On est tenté de clamer, ‘’O temps suspend ton vol’’ et laisse couler le pétrole avec le sang ! Et laisse leurs pères à nos charmants enfants !

Tout au moins, Si Naïm, vous risquez de les intimider, de les inhiber et de les affadir. On n’aimerait pas ça. Car ça élimerait de l’opposition sa faconde épineuse et ses struggles épiques. Requins, reptiles, scorpions, mastodontes, prédateurs et proies impudentes, tous seraient fossilisés. Et si on les oubliait ? Vous imaginez, ça ferait du phosphate de squales et de l’engrais de sauriens. Mais, vous vous imaginez alimenter notre bétail avec ces horribles restes ? Ceux de nos chaleureux chahuteurs et de nos aimables petits vauriens de cinéma. Non, il nous les faut vivants et dynamiques, nos acteurs et nos activistes politiques ! Ce sont nos stars, laissez-les, comme des lustres briller !  

Sans ces invectives assaisonnées et leurs répliques culturelles, piquantes oui, que serait le Parlement ? Une scène sans acteurs ni spectateurs ? Ce serait aberrant de leur inculquer la politesse, de leur inoculer la prudence ou de leur enseigner la sagesse. Ce serait nous en priver et les mortifier. Elles deviendraient, des reliques, bonnes pour enrichir les zoos et les musées de leurs momies pharaoniques !

Sans échanges de mots, le charme sorcier des gladiateurs, ternirait. Et la presse, bras droit de la démocratie en serait amputée. Que raconter aux électeurs, des contes burlesques ou des racontars assassins ? Ils nous plaisent comme ils sont, ils mettent de l’ambiance. Il leur faut juste des lances pour positiver leurs tirs. Des massues et des gourdins pour faire un autre Mawazine, pour les poids lourds, en plus beau en plus vrai et en plus épique.

Des coqs batailleurs ou des titans pour leurs combats homériques et ces coups de tonnerres qu’ils doivent livrer pour éclairer le Parlement, afin de réveiller les fantômes ! A nous faire entendre longtemps les échos terrifiés de leurs lugubres hurlements…Pour en emplir les prochaines urnes, de cendres humides ou d’ululement…Non qu’on les laisse vivre et se reproduire, sans les apaiser ! C’est leur façon d’exister et de s’aimer, à mort, sans y arriver ! C’est juste du suspens pour le peuple que nous sommes ! L’un a besoin de l’autre pour faire du makhzen, zen, les troublions de fête et de lui laisser notre destin.



Laisser-les écrire notre histoire du sous-développement. Ils s’assagiront tous seuls, quand ils n’auront plus rien à dire…Alors leurs successeurs naîtront, pour les imiter, à leurs tours ! On en a eu des casseurs, prohibés ou limites, en temps de plomb. Ils ne pouvaient pas s’exhiber ni s’exprimer çà fond ! De là leurs différences de prestige ou de bagou ! Gros et gras pour certains analystes cliniques, demain, ils n’en seront que plus grands, pour confondre les nihilistes, les détracteurs et les alarmistes.


Wa Allah, une fois hors du pouvoir, ce sont de charmants garçons. Moi, une opposition, un parlement, un gouvernement, pareils, je les laisserais, faisander, tels quels, pour bien faire. Plus mûrs, ils tomberont comme des fruits, mais on n’a pas de quoi les replacer ! Ma t’bedal khouk ghi bma âre !

UN PLUS EN PS :
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Bonne lecture de ce 50ème  épisode de la saga, ‘’ des chroniques différées de de Mme Student ‘’

ON SE MARIE AU GOUVERNEMENT ET ON SE DISPUTE AU PARLEMENT
RELATIONS MINISTERIELLES OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE




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EN REPONSE AU TEXTE 
DE NAIM KAMAL SUR QUID.MA

Les enfants de la rue

Naïm Kamal
08/05/2015 14:34
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Des enfants de la rue : Benkirane, Chabat et Lachgar qui nous changent de Boucetta, Youssoufi et Yata, les ténors de la vie politique de jadis

Qu’est-ce qui unit Abdalilah Benkirane, Hamid Chabat et Driss Lachgar, respectivement secrétaire général du PJD et chef du gouvernement, secrétaire général de l’Istiqlal et premier secrétaire de l’USFP ? A première vue leur corpulence. Les trois « leaders » se font remarquer par leur surcharge pondérale. En boxe, on les classerait facilement parmi les poids lourds, mais tomberont K.-O. avant la fin du premier round. Par manque de technique et d’exercice. Outre l’excès de poids, ils ont en commun aussi les excès verbaux. Aucun d’eux n’a le sens de la mesure dès qu’il s’agit de s’en prendre à l’autre. Les invectives, les je-vais-t-en-mettre-plein-la-gueule ne sont pas sans rappeler les fanfaronnades que s’échangent les grands du ring avant leur affrontement. Ce qui ne me dérange nullement, croyant dur comme fer que la politique c’est aussi du spectacle. Les politiciens sont toujours fermement invités à assurer l’animation de la scène sous peine de tomber dans l’indifférence des gens et l’oubli du temps. Que serait le parlement sans Benkirane, Chabat et Lachgar ? Un hémicycle somnolant et ennuyeux. Et les Unes des journaux un assemblage de feuilles sans aspérités et sans intérêt. Que font nos trois leaders, d’autres moins bien intentionnés diraient nos trois lascars, quand leur patience est à bout ? Ils s’invitent mutuellement à en découdre devant les électeurs. Exactement comme le font les enfants de la rue quand leur danse de coqs n’arrivent plus à éviter le jeu de vilains.

Des enfants de la rue, c’est exactement ce que sont Abdalilah Benkirane, Hamid Chabat et Driss Lachgar qui nous changent beaucoup de M’hammed Boucetta, Abderrahmane Youssoufi et Ali Yata, les ténors de la vie politique de jadis. D’autres encore, d’une souche supérieure les ont précédés. Allal El Fassi, Abderrahim Bouabid, Mohamed Belhassane El Ouazzani, voire Abdelkrim El Khatib, le mentor de Abdalilah Benkirane. Mais la comparaison est  cruelle et injuste. C’est pour cette raison qu’il faut s’insurger lorsque quelqu’un affirme à ce propos qu’il serait indécent de mélanger les torchons et les serviettes. El Fassi, Bouabid, El Ouazzani, Youssoufi, El Kahtib savaient sans doute se tenir en société, avait un langage policé imbus d’urbanité. Des liens de famille les unissaient et appartenaient tous à une aristocratie politique née avec le protectorat (ou du protectorat) qui savait manier le fleuret moucheté, marcher à pas feutrés. Ils n’en étaient pas moins capables, autour d’une tasse de thé bien sucrée, de coups bas d’une rare violence et d’affrontements sans merci. Le sang coulait mais avait le bon goût de dissimuler sa rougeur. La plupart du temps nos trois lascars étaient leurs hommes de main, tous nés, un autre de leurs points communs, avec la fin du protectorat. Benkirane et Lachgar en 1954, Chabat une année auparavant. Même si le chef du gouvernement porte le nom d’une famille fassie « attestée », les trois hommes ont les mêmes racines populaires, ont grandi dans des quartiers périphériques et fait leurs armes dans l’affrontement syndical, estudiantin pour les uns, ouvrier pour l’autre et se comportent aujourd’hui comme les bulldozers  qu’ils ont été dans leur jeunesse. Pour autant aucun d’eux ne manque de sens politique. Il faut juste admettre qu’à chaque époque se hommes.


3 mai 2015

RELATIONS MINISTERIELLES OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

RELATIONS MINISTERIELLES
OU LES SNIPERS ET LA ZOMBIE

In les chroniques différées de Madame Student, chapitre 50 et plus

LES PROLOGUES DU PRELAT

Je ne veux pas mener ces idées troublantes et erratiques tout seul, comme dans un monologue délirant et avec parcimonie. Ce voyage, à travers les thèmes tordus de l’heure et les idées fantaisistes inventées, a besoin d’une tierce personne pour accompagner les fantasmagories populaires.

Si les prédateurs s’accaparent des richesses, sans partage, y compris celles des arts, de la culture, de l’industrie, des fiances, du commerce et de l’agriculture, de la politique et des mots, moi sans jalousie, je les partage avec Mme Student.

Ma concierge fait du bavardage un magistère. Le dialogue se construit, s’élève et monte, avec ses flashes, ses réparties et ses clashs.
Prenez votre temps, c’est un chapitre de livre que vous avez gratuitement sous les yeux. Avec commisération et charité, je vous invite à vous amuser. Si j’y arrive, pensez à me le dire, ça me plairait.

JE SUIS UN OBJECTEUR DE CONSCIENCE…

‘’Voici des élucubrations diverses et avariées, sans aucun intérêt, il me semble, sauf chez un psychiatre peut être.’’

M_C’est le jugement dont m’a encensé un lecteur du Web. Ainsi avertis, vous êtes prévenus des détracteurs qui pourraient vous envenimer votre soirée ou concurrencer votre libre arbitre, en vous inoculant ces dénigrements !
S_ Non Maidoc, tu es expert en qu’endiratonades, comme te le disait le Dr Polémic ! Il fut aussi vivant que taquin…De profundis... Il s’est rongé dans le sérieux killer ! On ma dit qu’il…
M_ Quoi, barbare ! Tu me connais de pseudo ! Et tu connais mon ami Polémic ?
S_ Comment non ? Je vous connais de longue date tous les deux. Avant que tu ne soies mordu par cette meute, cette chiennes et ces loups. Avant qu’on se soit amusé à te sortir du Styx et de l’Achéron en t’électrifiant !
M_ Ma parole que c’est vrai ! Mais je ne suis ni le mur barbelé de Ceuta ni la muraille électrifiée de Ghaza pour être électrifié ! Mais au fait, d’où sors-tu ces souvenirs, la concierge ? Tu travaillais là-bas, chez les militaires ?
S_ Tu as oublié la veuve-noire, la fibrillation cardiaque, le déchoquage chez l’armée…Le café avec Saïd l’anapath, les dîners avec le poète Laaroussi …
M_ Hum, l’artiste est mort ! Fis-je de dépit, sans soulagements.
S_ Y ajouter, dans tes errements spiritueux…
M_ Arrête, qui es-tu au fait ? Je tente le spirituel et je ne bois pas de spiritueux ! Plus du tout…ça me bloque dans la gorge !
S_ Les temps sont durs, je sais. Et il faut avoir des amis, pour partager les bulles et accéder aux hauts degrés !
M _ Un autre humm ! Qui me rappelle un autre, en majuscule !
S_ Je te disais, Maidoc, que des idées colportées, des idioties ressassées et refroidies te servent de soupes de réflexions et de fumées de divagations ! C’est du mérycisme !
M_ Quoi ? Qu’est-ce que c’est que ce charabia de faquir femelle ?
S_ Tu régurgites et tu ravales !
M_ Ouaêe ! Pouf !  De grâce !
S_Tu fais des rites et des mythes un principe fondamental, existentiel. Et de la mythologie élémentaire, toute une mystique superficielle et une philosophie, bien terre à terre !
M_ Ça c’est trop beau et j’aurais voulu que ce soit vrai…Même si c’est minime comme résultats…De vulgarisation..
S_ Attend, que je termine ma phrase. Tu es pire que le gars de 2Mtv, qui bloque les ministres invités, qui les interrompt en leur clampant la parole et qui rompt l’expression et la suite des idées…!
M_ Il va se plaindre, Le Gouyalahcen !
S_ J’maffou ! Je disais que tu en fais une philosophie largement superficielle et une supercherie profonde, peut-être inconscientes mais qui te trompent, toi le premier. Et ne me coupe plus, please !
M_ Quoi ? Tu commences bien sacrée concierge ! Tu me rappelles une peste que j’ai connue. C’est vrai. Elle qui se prenait pour une psychologue avertie et une pédagogue de métier, imbue de sa nationalité.
S_ Et tu dissertes encore à perte de vulve ! De quoi noyer les lecteurs dans tes salives et tes eaux. La tienne de vue est trompeuse et glauque. Celle des yeux chastes qui te lisent en devient émoussée. !
M_ Il n’y a qu’une femme qui peut me parler de la sorte. Je te reconnais fripouille… Non tu es morte…Tu ne peux pas exister.
S_ Impossible ? Je ne suis pas une ombre. Je suis là devant toi ! Touche !
M_ Je veux bien ! Oh, c’est de la chair ferme !
S_ Bas les pattes, vieux lard !
M_ C’est toi qui m’as demandé de te toucher !
S_ Tu confonds les impressions, les expressions et la réalité, la fiction et la vérité ! Je viens d’emménager ici. Je suis engagée dans cet immeuble des ministres et des parlementaires. De braves gens qui viennent des fois s’y reposer…
M_ Ou s’égayer, comme tout le monde !
S_ Jamais de bouteilles ni de condoms dans les poubelles, rarement des restes de repas. A se demander ce qu’ils font dans ces piaules de luxe !
M_ Tourner des clips pour Youtube, lire les Facebook des étudiantes qui ont besoin de bourses…
S_Ce sont des être humains, après tout. Se reposer entre deux siestes, des coups de gueules et des batailles de mots…Ce n’est pas interdit. C’est rendre service au peuple qui les a élus en justifiant les absences fréquentes.

LA SYCOPHANTE

M_ Ah, malheureuse espionne ! Je te vois, je te sais ! Tu recommences à zyeuter pour les beaux yeux d’Israël ? Mission, épier et rendre compte. Sournoises fourberies des délatrices ! Guetter nos gentils ministres, surveiller les allers et venues, scanner leurs visiteuses…Essorer les linges, analyser les tâches de leurs draps. L’ADN des eaux de lessive et des égouts récupérées ! Et tu te fais payer pour ça ! Pour ces coups bas, perverse, le gite et le couvert, en sus !
S_ On ne suce pas ! C’est faux ce que tu avances !
M_ Tu veux que j’accepte qu’une femme, de ton gabarit, rajeunie au Botox et aux tiraillements, une Marine Le Pen, en coupe garçon, laisse sa Tour Eiffel, sa douce France, ses parfums et ses fromages, pour accepter de travailler, ici dans le Nothingland, comme une concierge ? Et toute seule, dans cet immeuble-là ? Tu viens nous espionner, satanée Student ! Ah ! Je ne te savais pas aussi perfide !
S_ Silence ému de la nouvelle Fadzma, made in France. M_ Je me dis en moi-même. Le fait de la reconnaître, aussi facilement, après sa disparition, a été un déclic dans sa nouvelle vie. Je l’avais connue quand…Bref, pour ne pas m’étaler sur vous, dès les préliminaires. Ce fut quand j’étais toubib à côté et qu’elle venait en consultation…Gratos, vue qu’elle était la préceptrice du prince d’Israël ! Et ces gens on les respecte, sinon on devient l’ennemi de leur divine espèce !

LA CONCIERGE EST HOMOPHOBE

M_ Le proprio de notre immeuble vient de l’engager sur recommandation de l’ambassadeur suisse, comme concierge-femme ! M’avait-il confié. Comment connaissent-ils les fils de Guillaume Tell, ce richard absolument analphabète ? Mais pas ignare du tout !
S_ Les voies du seigneur sont impénétrables ! Ça marche au piston et au pèze, chez vous. C’est culturel. Ce n’est ma faute !
M_ Et ça existe partout les recommandations. D’ailleurs, c’est de vous autres parangons, qu’on a appris ces méthodes efficaces. Ce dialectique comportement économique est devenu indispensable. L’entregent, la concussion, le népotisme, la corruption, sont des préceptes fondamentaux de la bonne politique et des bonnes manières. Ce sont des médiations payantes. C’est comme de payer une course, un avocat ou un courtier…
S_ Bigre, tu as un complexe des colonisés morbide hypertrophique ! Une colonialite* chronique !
M_ Student, Tu connais tout ça ! C’est universel et vous en êtes les maîtres avérés. Alors, la ferme, ma jolie !
S_ Je n’en ai pas de ferme ! Moi, je viens de débarquer sur terre ! Je n’ai qu’une piaule de 20 mètres carrés, dans cet imposant immeuble…
M_ moi, j’ai un appart de 50, juste au dessus de toi !
S_ Tu dis des choses choquantes, auxquelles tu ne crois guère.
M_ C’est pour sonder le lecteur, l’attirer et l’intéresser.
S_ Oh le beau geste humanitaire et à tes frais encore ! Loin de l’INDH de Zoulékha, de la zakat et du Ramed ! Pour épicer ton texte gras et lourd, mon vieux, sois plus court…
M_ Je ne puis l’être plus que ça sinon c’est du nanisme
S_ Je parle de faconde… Sois moins obséquieux…Parle de sexe ! Oublie les anges, les fleurs, les animaux ! Fuis la morale et la apolitique !
M_ Alors il ne resterait plus que toi, nue ! Et rien d’un texte circoncis.
S_ Circoncis toi-même ! C’est ainsi avec cette histoire abracadabrante d’équivalence des sexes, entre-eux.
M_ Equivalent ou similaires, il en est qui les trouvent, affreux, sales, inégaux, inaccessibles, mais passionnément complémentaires. Mais, malgré les différences de taille, hommes et femmes sont égaux.
S_ Bavure biologique, une seule ! Celle de pousser les homonymes à se tromper d’adresse et à se prendre comme maris ou épouses des similaires, de même sexe, pour fonder une famille.
M_ Là, je suis perplexe, je reste ringard et arriéré !
S_ Tu leur conviens dans ce sens et cette posture !
M_ Leurs hormones sont à l’envers et ils ne font jamais l’amour à l’endroit. Il y a des foyers de feu sans lumière !
S_ Ils vont adopter des enfants, faute de pouvoir en faire, question de faire du bien et de ne pas s’ennuyer !
M_ Avoir deux mères ou deux pères, c’est tentant ?
S_ Ils les pousseront insidieusement vers un comportement similaire. La répétition de l’expérience où les mioches ont vécu et auront poussé !
M_ Tombée dans un trou, à l’envers, l’humanité malgré ses religions, ses sciences et ses progrès, s’est trompée de culture.
S_ La biologie, c’est de la m…de !
M_ Allons, Student, baisse le caquet ! Tu n’es pas concernée pour oser ces mots. Mais moi, j’en sui comptable. Le lecteur et l’éditeur pourraient me le reprocher !
S_ Même les ringards d’Amérique vont adopter cette loi.
M_ A ce train, sans conducteur, Hillary ne pourra pas éviter de prendre une femme à ses côtés. Ou un beau brun qui n’aura pas été grillé !
S_ Un brunot tiré par un bellâtre, c’est contraire à la loi !
M_ Se faire tirer par un visage-pâle policé, par derrière ! 8 ou 10 coups directs. C’est malsain, là aussi ! Vaut mieux se frotter à Hillary, on pourrait se la gagner aux élections.
S_ Simple  question de rendre la pareille à son Bibile vieilli et de se venger, si elle arrive, de Si M’barek Oubama. Ould Bana, pour les africains !
M_ Ton immeuble, je ne te dis pas. Une centaine de marches sans ascenseur ! De quoi empêcher toute femme de mener à terme sa grossesse et d’accoucher bessif et gratos à sa première sortie de son sanctuaire nuptial. Simplement en descendant de son immeuble.
S_ Le bâtiment est sis en plein centre, en péri-parlementaire de notre très chère et inaccessible capitale !
M_ Rabat était bien du temps des sultans et des colons. Peu de gens, la classe sans être trop riches. Presque pas d’étudiants. Des bars des églises, des cinémas ! La médina, un véritable musée d’histoire, fossilisé, silencieux, anesthésié, avec un Mellah à son côté et une mosquée, qui ne fait pas de bruits. Estropiée, en ruine, elle regardait passer le Bouregreg et ses rares poissons, évitant d’effrayer et de réveiller les voisins français qui ne prient pas vraiment de nuit !
S_ Ils font autre chose !

CET SMS A HENRI ET PINOT

M_. Pourquoi et pour qui dois-je publier mes délires, contenus et continuels, avec cette capricieuse Mme Student, qu’il vous arrive de percer sur le Web ? Sur le sofa captivant de ses plaisants 50 épisodes sur le Net.
S_ Tu donnes ton avis épais, gratuitement, pour te payer ta tête ! La tienne oui !
M_ Encore un rire extrait de tes fourbitudes* colossales, la Student !
S_ Gargarismes prolixes de bavard insatiable !
M_ Pléonasme !
S_ Faute de contenir tes ‘’vomito ergo sum’’, de ravaler tes régurgitations et tes remugles, tu nous fais avaler bessif tes penses insanes !
M_ Ah, je ne veux pas te tuer, immortelle !
S_ Cesse donc tes batarbarismes et ces langueurs de préciosité monotones ! C’est déclassé les classiques, il fau parler argot et twitter pour se faire comprendre ! 
M_ On te comprendra mieux ! Allais-tu encore me dire.
S_ J’ai été prof de français à la Mission et accessoirement celle ton turbulent papillon à l’époque…Je ne savais pas qu’il allait devenir ce qu’il est…
M_ Oui, I got my Doc Djo ! C’est toi qui l’as esquinté avec tes exigences de faire travailler les enfants et les parents, chez eux, le soir !
S_ Mais enfin, Toubib or not Toubib, tu ne vas pas m’apprendre mon métier ? 50 ans de cours préparatoires ! L’agrégation. Plus 15 ans avec le Prince David-Salomon d’Israël. Et encore les heures sup sur l’esplanade de la résurrection…
M_ Surannées, dépassées comme méthodes terrestres ! Comme celles de ton au-delà.
S_  Les seules valables comme pédagogie, incrédule§
M_ Apostat !
S_ C’est toi l’anachorète ! Maidoc ! Tu ne fréquentes plus personne. Tout le monde t’a fui et déserté.
M _ Je râle ô misère, sans trouver de repos. Même dans la solitude ! Mais les douleurs m’accompagnent ! Le sommeil est pour moi inutile, puisque je ne le trouve pas. Les songes m’échappent et me réveillent fatigué, outre-mesure ! Et je ne profite guère de mes songes et chimères. Ces voyages pour l’ailleurs sans succès, ni mémoire. Et tu viens m’habiter, chez moi, comme un cauchemar ? Toi, Student qui ronge mon temps, au lieu de me laisser épier le sommeil et calmer mes nerfs ! Tu viens dominer mes pensées, les voler, me les interdire et m’empêcher de parler. 
S_ Oooh, Maidoc, toi le trahi, le délaissé ! Je souffre pour toi. C’est vrai, je devrais t’emmener avec moi au Paradis, afin de te dispenser de souffrir à  me rendre malade, à mon tour !
M_ Oooh , Student mine ! Le spectre féminin de moi-même. Serais-je schizophrène à cause de toi ! Tu m’aimes tellement que tu me déchires et la raison, ma raison devenue hybride, éclate en deux. Voire quatre ou trois, à force d’amatrices et de tutrices, de parrains et de tyrans !
S_ Je me crois indépendant de toi et je voyage dans le temps et l’espace. Entre la mort et les résurrections. J’ai, je te le répète, puisque tu m’as découverte, des messages à faire et à donner. Un magistère à remplir.
M_ Oh, arrête ta fiction, Chose ! Aucune personne de ceux qui nous lisent ne croit en tes balivernes.
S_ Calme-toi ! Calme tes viscères et ta voix. Cesse de te dire que tu es malade ! Et si en manques d’amis, tu veux fuir la solitude et rencontrer des gens, va la joutia, au café ou aux bars ! Ne te méprends pas, même si je suis éprise de toi…
M_ Ah, répète que tu m’aimes, ça me suffit et ça me comble de joies !
S_ Moi, c’est par humanisme et par mystique !
M_ Moi, parce que tu me manques ! Même, si tu n’es qu’une partie de moi.
S_ Il y a ''râle'' et '' râles'', selon les mots et les onctions. Quand les premiers ratent on a droit aux suivants. Faute de plaisirs, à deux, on récolte les sanctions.  Tu t’en veux, une fois réveillé ! Va faire un tour au psy, il pourrait faire acte d’hospitalité et t’interner, par amour de la confraternité
M_ La quoi ? Tu es devenue poétesse, sycophante ? La fêlure du mal fait rimer tes mots !
S_ J’ai oublié ce que je fus hier et avant le déluge. Je suis concierge, sur terre. C’est mon rôle actuel où j’entends me perfectionner.
M_ J’en suis heureux pour toi ! Mais toi, concierge, couverte de médailles et bardée d’agrégations. Ça me fout les varices aux méninges, que tant de diplômes ne servent à plus rien. Je comprends les docteurs-chômeurs qui  manifestent devant le parlement quitte à trinquer avec les bâtes de la police et recevoir des coups de bogates* pour se disperser…
S_ Ah Maidoc tu ne comprends que dalle…J’ai une mission divine.
M_ On nage lecteur en plein délire. Ou délices ? C’est selon ! Tu as compris la zouave de Student. Elle patauge entre Dieu, les humains et le temps !
S_ Maidoc, qu’est-ce que tu renâcles ? Mouche-toi ! Ce n’est pas le matériel qui m’importe, mais ce que je peux faire, dans le rôle qui m’est imparti…Ce n’est pas difficile à saisir, même si l’appel vient d’En Haut.
M_ Chérie, je suis médecin, ni pas voyant, ni spiritiste ou magicien ! Et la souffrance des cadres qui reçoivent des coups alors que le pays en a bien besoin, me pose des questions existentielles. J’en sens des coups qui se portent sur moi !
S_ Simple frappes et dégâts collatéraux.
M_ C’est un sacrilège et une faillite, une injustice et une aliénation, qui me font douter de la même science et de la raison que je veux trouver chez le gouvernement. Celui-là même que nous devons remercier ainsi que l’Etat qui a beaucoup, beaucoup investi et emprunté des banques étrangère, aliénant l’avenir du pays et ses générations, pour nous former. Former des chômeurs, c’est d’un luxe, révoltant.
S_ Ça nous éloigne des ministres, humains et fauteurs, que nous voulions comprendre et mordre, critiquer, interpeler,  pour nous élever !
M_ Il eût fallu que tu soies à l’académie, à la tête d’un institut ou d’un ministère…Pour m’acheter du chocolat, m’offrir des fermages et des chevaux pour nos weekend, quelques villas et des voitures de luxe, pour venir te chercher.
S_ Pour que le peuple se moque de notre couple ?
M_ Peuple et ministres font pire ! Pour vivre heureux, vivons cachés !
S_ Attend, attend, on n’est pas encore mariés. Et je n’ai rien ramené de l’au-delà, comme cadeaux à t’offrir, en plus de mes os !
M_ Moi j’aime les maigres et j’aime me frotter à leurs os ! Et puis je n’ai pas que le sol dur en guise de plancher ! J’ai un sommier et un lit à baldaquins, que j’ai hérité de grand’mère ! Pour tirer et t’étirer, il tira sans rien te casser !
S_ Craquants et craquelants ! Hcham a labla ! Il y a des enfants qui nous épient.
M_ Lui, le peuple, ne nous maudira point ! Ses fanatiques et ses légalistes, sûrement ! Le peuple est blasé. Il est aigri et amaigri. Il admire les femmes de gros calibre et de grands gabarits. Il adule à la folie les mamelles. Ces seins outrageux, qui lui rappellent ses rurales vaches, à satiété ! Quant aux femmes du Sud, elles embellissent sous les tentes et les corticoïdes !
S_ Cochon ! Hcham chouiya…Laisse les sahraouies tranquilles
M_ T’as qu’à voir le corset des stars et des pinups de ton quartier, pour te faire une idée. Et puis, c’est toi qui m’as conseillé de parler ainsi !
S_ Pourquoi encore ?
M_Moi je ne fais que raconter des histoires et parfois des faits. Je ne t’ai pas spécifié ce que je veux ni ce que j’aime chez toi, Student, ou chez les autres.
S_ Je donne ma langue au chat !
M_ Non, donne-la à moi ! Et ne parle pas de ta chatte. C’est trop cruel pour moi !
S_ Te faut-il que je soies ministre pour m’épouser et m’aimer ?

LES PETITES ET LES BASSES CONDITIONS,

S _ Oublie tes rêves et tes projets. Et après !
M_ J’ai mon opinion et celles des gens de tous les quartiers à rapporter ! Des ides et des idylles, des idiots et des élites, des zélotes barbus et imberbes aussi !
S_ Continue Maidoc, dit ! Des brarek aux apaches de feu sidna, en passant par les chorfa, aristocrates, privilégiés et ubiquitaires, les pauvres et pudiques d’entre-eux, sans pèze ni agréments, sans villégiature ni appartements d’agrément . _
M_ Les malls du bien et les ferrachas du mal et qu’on reclasse, dans de jolies baraques.
S_  Pas de langue de bois, STP. On dit tout, même si on n’est sûrs de rien !
M_ ou qu’on se trompe, c’est la foire aux misères ministérielles ! Amusez-vous, la liberté le veut.
S_ Et les Parlementaires !
 M_ Là stop, j’ai un ami là-bas, que j’admire toujours ! Les autres, de la rigueur, de la justesse mais, pas de pitié !
M_ Je langue, donc je suis. Les journalistes sont des guetteurs de jour et d’ennuis.
S_ Ça fait une heure qu’on en parle.
M_ Vous me rappelez mon héroïne de satire. Student. Je vous ai appelée par son nom, Mme Fadzma ! Mais, je n’arrive pas à croire que ce soit vous ! Malgré votre perversion ! Je suis tombé en panne…De mémoire. Cet unique et rare instrument est tombé jachère, vidé.
S_ Quand on perd la mémoire on perd sa conscience et sa personnalité.
M_ Que reste-il d’un vieux vêtement pitoyable ? Une grande part et quand on la perd... Je l’ai perdue, cette perspicacité, perdu cet éveil. Et bien sûr, comme dirait le Dr Polémic, l’intelligence et la raison partent avec.
S_ Safi, jemaêna we twéna ? Mais, je suis là ! Je suis venue te guérir et te sauver, mon cher Maidoc. Je suis celle-là quetu as reconnue après une décade d’absence. La cousine du maréchal Lyautey ! L’ancienne préceptrice du prince d’Israël, David-Salomon, le XVème du nom !
M_ Heureuses retrouvailles, alors ! Mais je garde le doute scientifique ! Comment avez-vous fait ? Je vous avais enterrée. Vous vous êtes ressuscitée ? Et vos amours avec votre cousin ? Vous l’avez retrouvé dans les catacombes célestes ?
S_ Non Il était homophile. Et malgré mon adoration pour lui, je ne voulais pas le partager avec un athlète arabe, un tireur, un éphèbe marocain, un simple fantassin !
M_ Un trio du diable, partageant la même queue !
S_ Chacun sa chair et chacun son paradis ! Mais, moi, mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois…
M_ Je note pour nos ministres amoureux c’est pour toi Student ou Fadzma ‘’ Mourir que de partager mon corps et mes émois avec plusieurs personnes, à la fois ‘’
S_ J’ai été réincarnée en concierge pour me rapprocher de toi et te dire que je te resterais fidèle et longtemps en vie. J’ai de nouveau une mission sur terre, après ton père, c’est toi ma mission…
M_ Après une longue, une très longue omission ! Je vois que tu as lâché mon Bassou et la Baddou de même ! La pinup respectable et néanmoins ministre de la santé.
S_ Je constate que tu ne t’es guère frotté à Si El Houssaine ! Est_ce par respect pour Abdelkrim El Khettabi ?
M_ C’est ce que je me dis. On peut critiquer et respecter. Ce n’est pas une caricature iconoclaste du prophète ni une injure face aux croyants !
S_ Ce n’est qu’un universitaire, comme nous, pardi !
M_Et que toi, non plus Princesse, tu ne t’es guère approchée du rifain, qui nous mène la vie dure aux cliniques des libéraux.
S_ Qui s’y frotte s’y pique…Le respect mon vieux Maidoc !! 
M_ Non, c’est par manque de temps…
S_ Ou que c’est par lâcheté, que tu as lâché, le Zine El Wardi ?
M_ Non, c’est par manque de temps, c’est tout. Et on ne peut pas critiquer les points et les choses qu’on partage, lui et moi. Et toi Student ?
S_ Les revenants n’ont pas peur, mais on a peur d’eux ! Je suis une snipper qui zappe et qui choisit les revenants morts-vivants…Il ne me fait pas peur ton ministre à toi. Je ne suis qu’un élément, un fantôme dans un corps d’emprunt.
M_ Le pauvre corps ! Mais il peut réanimer tout ça ! Notre sauveur !
S_ Alors tes ministres, dormeurs es-service ou sexy, ça vient ? M_ On en parle ou se les lâche pour un futur épisode, des fois ? S_ Sujet de rédaction. Le couple Choubani-Benkhaldoun, ont-ils bien fait de vouloir se marier, quitte de créer un précédent ? Un bug ministériel qui joue contre les intérêts du PJD ! Ont-il bien fait de lâcher leur bride, érotique ou maritale, sous la pression et la férule des modernistes ? Ces modernistes et laïcards, qui sont contre toute espèce de polygamie !
M_ Préfèrent-ils des relatons, égalitaires fructifiées ! Moins chères et moins complexes, multiples et changeantes, plus aléatoires que déterminées ?
S_ Vous dites ici que le nom du mari est marqué sur le front de la fille !
M_ Le destin et le libre arbitre, le choix et les libertés, c’est pour un autre chapitre, Mme Student ! Toi qui reviens de l’espace-temps, par ordre divin, peut-être, tu as plus de données sérieuses à nous donner, sur ce sujet !
S_ Bon, ça va continue. Donne-nous ta fatwa, a Si Le Fakir !
M_ Je disais. Des relations discrètes, mais directes, sans progéniture, juste pour le plaisir. C’est la tendance libérale, moderne, actuelle dans les pays développés. Et ce, sans se marier, juste pour se marrer ! Sympa non ? Quitte à être ensemble, toutes les nuits, avoir 4 enfants. Choisir une autre puis une autre et se balader dans l’Elysée.
S_ Maidoc respecte Monsieur François Hollande, le président de notre métropole et amie !
M_ Je disais que ces relations, qui apparaissent comme libertaires se réalisent et se font couramment, et ce, sans contrainte. C’est un choix de société laïque à respecter, mais qui n’a pas cours ici ! Ici, la religion est l’essence de la constitution et du pouvoir politique. Elle prime sur toutes les libertés et les conduites. C’est une option vitale, morale, religieuse, cultuelle, esprit des lois et de la constitution ! Elle ne supporte nulle entorse ni déviance, nulle entrave apostatique ou hérésie.
S_ Pardon laisse-moi respirer…Juste le temps d’aller faire un acte urgent ! Une cloppe, pour réfléchir à ce que j’encore si je t’épouse !  !
M_ Tu es déjà revenue ! Ici, c’est plus complexe ! On coure des relations, hasardeuses, libres, mais ni ostentatoires ni légalisées par des adouls ! Deux mondes différents. Les libertés et le respect d’autrui dans la dignité totale. Les libertés, chacun les voit à la lumière de sa culture et à l’aune de la religion prégnante. Litige entre l’individu et la communauté. Paradoxe entre la sienne et celles où il se reconnait mieux, ailleurs pour ses libertés, sans y avoir accès ! L’Europe, l’Occident !
S_ Ouf ? Pitié pour le lecteur, quand tu lui fais faire un marathon et que tu en profites, pour te libérer.
M_ Tu m’en veux à ce point, Student, quand tu me laisses parler ?
S_ Je reviens au problème soulevé par la rumeur et qui intéresse le lecteur de ce chapitre ce lui des libertés et de l’abus dans la permissivité ! Quand même s’il y a eu du chahut et des extravagances, ça se comprend ! 300 millions pour un lit. C’est pire que les quintaux de chocolat ce cet autre ado de ministre ! C’est de la frime qui mousse mal.
M_ C’est peut-être pour une reine en visite ou une princesse, des fois qu’elles se sentiraient mal, lors d’un pèlerinage chez le saint homme ou une visite d’état ! C’est de la prévenance de la part du bon ministre ! Pour une fois qu’un homme voit loin dans le choix de ses meubles, sans que sa moitié ne lui en fasse regretter l’existence et l’achat.
S_ Tu parles trop !  Ou en va te censurer gentiment ou te faire ravaler ton papier, par ton souffreteux sigmoïde ! Et même te châtrer après ça !
M_ Ça doit faire mal dans tous les cas. Mais ces pratiques inquisitoriales, ce fut en Espagne, pas ici ! Alors, pourquoi ce lit d’après toi, la voyante Student, la mage venue de l’au-delà pour élever l’humanité et faire de moi, ton  homme ?
S_ Un homme simplement !
M_ Homo simplex maidocci. Alors, pourquoi ce lit ? Dis va !
S_ Diva ? Moi, Student, ta Diva ? Même si je ne chantais, je ne mérite pas tant ! Je reviens au lit
M_ Tu ne ferais pas mieux ! Alors, c’est chez moi, ou chez toi ?
S- C’est simple pour le ministre de la literie bureautique. Il lit au lit...Tiens ! Sans fantasmes ni médisance. Sans intrigues ni ironies ou irrévérences ! Qui a prétendu que c'était pour coucher ? Un satyre, un faune vous habite, les marrants !
M_ Et vous faites, ma dame, dans la mécréante invective de vos similaires simiesques. 
S_ Ah ! Ce que les marocains sont incrédules et naïfs à la fois!
M_ Paradoxe et antinomie des schizophrènes que nous sommes.
S_ Mon cher voisin, ce sont des allégations sordides et stupides. Lâchez ces braves gens !
M_ Ça dénote des souffrances sociales chez les individus. Des complexes intimes chez les personnages. Ça froisse les convictions morales des justes et les lois en cours de cette communauté. Hyper religieuse et de stricte moralité.
S_M’ssaquine !
M_ C’est permissif pour beaucoup de gens, mais dès qu’on parle d’un Ministre, c’est la suspicion nationaliste et les doutes patriotiques. C’est la fdiha, le mépris et le holà ! C’est une vache à lait pour les médias
S_ C’est une vache à terre que des bouchers, veules et vils, veulent équarrir et dépecer. Ce n’est plus un Ministre mais un sinistre individu. Qui par vengeance devra payer pour toute l’humanité. Un séisme qui désole la patrie ! Et qui veut chuter le gouvernement.
M_ Et jeter aux orties chabatiques son parti ! Comme si nous étions tous des anges exemplaires. Des femmes intègres, sans instinct ni défauts, exemptes de fautes en particulier.
S_ Pourquoi parles-tu des femmes uniquement ? C’est une réduction psychiatrique, une déviance ! Qu’est ce que tu as contre les femmes ? Ministres, intellectuelles, pieuse ou pas !
M_ J’en ai pour elles ! Du pieu, du très pieux pour les plus pieuses…
S_ On devrait te psychanalyser ! Je crois que c’est ce qu’on fait là. Et sommes toutes ça doit être ‘’ ma mission’’.
M_ Je parle de respect et non de taille, a Madame Bouga ! Je n’ai ni le temps ni les moyens. Et l’assurance de Polémic ne paie rien de tout ça !
S_ On te le fera prendre en charge par le Ramed.
M_ Faaamme, femmmmme, femmes !
S_ Tu parlerais ainsi de ta maman ? Mon petit chéri !
M_ Elles ne sont ni anesthésiées ni paralysées, ni émasculées encore !
S_ Elles ont leur maux à dire et à les crier !
M_ Ce sont elles qui maîtrisent les instincts. Les plus hauts comme ceux du bas et du milieu. La haute finance et les bas instincts. Le matérialisme, je veux dire. T’as vu avec le FMI ? On enlève un vrai homme, DSK, qui ne rate aucune et on met une Femen, trop habillée, pour le flousse et pour le désappareiller.
S_ Continue de crier leurs noms…aux femmes. Elles ne te sauveront pas pour autant. Elles ont leurs plans… Maidoc ! Ministres ou pas !
M_ Tu veux dire les bas instincts, Oui ? Je sais, c’est si bien dissimulé ? C’est une espèce d‘oiselles de proie, sous forme de mamies ou de paons ! Des extraterrestres, des ET  démasculinisantes ! Elles ont envahi la Terre pour la dominer et l’anéantir ! La Terre est une planète d’hommes.
S_ Non, non, non, pas uniquement ! Mais, ce sont des instincts maternels, des instincts de conservation et de la famille et par là, de l’espèce.
M_ Le droit de prendre tout l’espace. De prendre toutes les décisions sinon de tomber dans le coma. Du cinéma Et de menacer d’hystéries si le ‘’patient’’ tient bon
S_ Allons, allons Maidoc. Cesse de plaisanter. Les lecteurs vont être fâchés contre toi. Ils ne comprennent pas le style cynique des canards !
M_ Boiteux ou pas ?
S_ Vous faites des confusions. On n’est pas dans une cour des miracles. Je parle pour les épouses, des droits et de leurs dons. Le nid, le foyer, leur défense pour leurs enfants
M_ Sois claire, la Student ! Tu veux dire le monopole de l’espace et de l’argent ?
S_ Un peu de ça, mais surtout de la  canalisation ou de la dérive du sexe ! Celui de l’homme qu’elles ont élu et possédé ! De sa passion pour elles et de sa gouverne ! De sa fidélité, spécifique et exclusive, malgré les aléas du temps.
M_ Esclavage ?
S_ Elles veulent le garder, entier, complètement et seulement, totalement à elles seules ! L’homme, apprécie au plus haut point la fidélité de son côté !
M_ Oui !
S_ Et il l’exige de sa partenaire, par respect de sa dignité et de son appartenance intime exclusive, à son bien, sans partage avec aucun. Et il attend d’elles autant ! A moins que ce soit de la traîtrise, de la haine ou quelque chose qui s’appelle désintérêt et séparation ou vindicte et vengeance…C’est la passion trahie, le meurt et la tragédie…Va lire Racine et retrouver Corneille, puis faire un tour en prison !
M_C’est un scellement ! Tu dis, que les femmes, veulent le garder pleinement et unique ment à elles seules.
S_ Oui !
M_ Mais comment le partager, entre elles seules, madame? Entre gentes dames, un petit ou de rares moments ?
S_ Quand je vois, la première épouse, aller de concert avec la maman du mari, demander la main d’une dame ministre de son état ! Je nage en plein roman !
M_ Elle qui a eu un mari et 4 enfants. Une grand-mère, encore potable, de surcroit. Curieux, tu ne trouves pas ? A ton âge Student, on peut avoir des enfants ? Faut-il encore que je puisse te toucher, vraiment !
S _ Je vois que les flèches de l’amour passion, ou pas, ne t’ont jamais été servies ni décochées. Tu joues sur les mots, sur le pluriel et la conjugaison !
M_ Oui ? C’est conjugal, c’est ce que je te dis.
S_ Il ne s’agit pas de le partager, c’est un ciment !
M_ Une mise en berne. Des boniments ! C’est une mise en boîte, tout bonnement. Ça présage des cercueils, en voie de façon et d’enterrement ! 
S_ C’est une possession à vie ! L’un de l’autre. Qui te parle de mort, Maidoc ? Il s’agit pour elles qu’il vive leur homme et s’occupe d’elle, tout le temps, très longtemps, éternellement !
M_ L’un à l’autre ! Pas aux autres !
S_ Absolument ! C’est un enrôlement à vie. Sans concession aucune ni faiblesses du vœu de mariage !
M_ Avec une nymphe masculine emmaillotée, bonne pour la postérité. Un pharaon enrubanné, un fossile à l’abandon…Student ?
S_ Qui te parle de partage, Maidoc ? Je parle de possession et d’exclusive ! Rien que toi pour moi seule.
M_ Ah ! J’étouffe, enfin. Tu m’étouffes ! Tu me veux ?
S_ Je parle en général. C’est à la troisième personne. Même si je te dis, ‘’ je te veux, tu me veux’’ ! Zut ! Tu ne comprends rien à la grammaire ! 
M_ Grrrh, guères aux grands-mères ! Ça me fout les …!
S_ Je parle de possession, d’alliance, de ciment et d’éternité ! A la chrétienne pas à la riche arabe pétrolifère ni à celle du paysan quêteur de main d‘œuvre gratuites. Celles de ses nombreuses femmes anachroniques et de ses enfants analphabètes ! C’est banal, c’est rigoureux. Et c’est bilatéral et à vie !
M_ Ce sont les revers fourbes et sanglants des libertés inoculées. Que certains refoulent ou digèrent. Ceux des gens libres, des pays riches, cultivés laïques ou athées et développés. Il faut se placer ici, c’est social et anthropologique et économique ! On ne peut pas comparer d’entre les valeurs. Le milieu géographique, le degré de développement sont des paramètres vitaux, crédibles et sérieux ! Utiles, pour comprendre l’insanité de tes critiques, des arabes et des ruraux de parmi les marocains.
S _ Tu me pourfends le cœur !
M_ Tu en as déjà ? Je vais écrire tout ça au journal. Mais je, vous, vous allez les blesser.
S_ C’est obligé, si tu veux faire ton boulot ? De rapporteur
M_ De journaliste, STP !
S_ Ta besogne, sans travestir les pensées. C’est ça la responsabilité et l’engagement.
M_ Que des mots ma vieille !
S_ âlahe ana mouk lallak !
M_ Tu es plus vieille et plus méchante, Querida mia. Elle est partie Lalla...Elles sont parties. Je les aimais bien.
S_ Et en quoi ça me concerne, Querido mio ? C’est à elles que je me dois de demander ta main ?
M_ Tu fais allusion à qui ? Au couple des ministres qui avaient besoin de l’aval et de la bénédiction de la première épouse ! Et maintenait du gouvernement, pour lui éviter, la hchouma !
S_ Ta vie n’intéresse pas les lecteurs. Tu n’es ni star, ni ministre, ni chanteuse ni inventeur ! Les lecteurs s’en moquent ! Donne-leur des nouvelles des ministres qu’on critique et qui chicanent? Ils s’intéressent au lit, donne-leur du sexe ! Ils s’intéressent aux ministres, oublie leur politique et les problèmes amers ! Donne-leur les cancans acides et les potins épicés…
M_ Quitte à envoyer le lit du bureau à la joutiya…Savoir qui l’a acheté et quel musée va l’exposer ?
S_ Et le mariage à la Saint Glinglin. Ah toi il faut te régler comme j’ai réglé ton fils !
M_ Je le sais, tu me l’as déjà dit ! A propos, je saute du coq à l’âne…
S_ Vas-y saute mon pote et commence à braire ! Tant qu’on est dans la basse-cour, joue avec les bêtes de ton choix ! Les ombres de sous les arbres, le fumet du fumier, l’ânesse qui chasse les mouches, le chiot qui courre les poules ou le coq qui chante, dit-on, pour te rappeler tes prière de l’aube en face du levant. Et peut-être, le devoir de préparer pour l’au-delà. C’est pour cela je crois, que je suis là !

L’AU-DELA , C’EST COMMENT POUR L’AMOUR ?

M_ L’Au-delà, c’est comment, pour l’amour ?
S_ J’y étais et je n’ai pas pratiqué !
M_ Et, tu es venue me chercher, juste pour cela ? C’est beau ?
S- C’est sublime et extatique à ce qu’on dit. Et j’ai vu des gens heureux, comme je te vois. N’oublie pas que j’en reviens, à peine.
M- Moi, je n’en reviens, pas du tout !
S_ J’ai été dans cette ruche des âmes qui attendent la résurrection et les retrouvailles de leurs corps…
M_ J’espère pour ma part qu’il sera plus grand, moins vieux, plus beau et plus fort. Et que je le reconnaitrais quand même, comme étant moi ou encore à moi ! Que restera-t-il d’utile à revivifier de ces carcasses périmées, pourries ou rouillées qu’ ?
S_ Je sais que les corps sont réappropriés, avant d’aller devant la Cour, dans cette grande esplanade, afin d’écouter le Jugement Dernier.
M_ Ça va prendre du temps pour nous passer tous ! Je n’aime pas faire, ni me suis habitué à faire la queue ! Si tu ne me sauves pas, on va bien me plaindre et se moquer de moi !
S_ Je n’ai aucun droit aux intercessions, mon ami !
M_ Essaie toujours dans tes prières, de me débrouiller un bon avocat, une jolie Sainte pour demander de la mansuétude pour moi et de la commisération !
S_ Ce su tu me demandes, nous éloigne des lits coquins de ces braves ministres qui nous guident et qui restent vivaces, malgré tout ce que nous leur faisons comme misères ! Ça nous fait oublier, ces gentillesses de cour. Ces cours de gentlemen qu’ils font, rarement, et avec sympathie publiquement !
M_Mais là, j’ai un papier que je me dois de rendre à mes ouailles. C’est urgent. Sinon, que ça presse ! Et ciao à la couverture de l’événement. Le train va partir sans vous…
S_ Ils partent touts seuls, chez vous !
M_ Ils vont se fâcher à l’ONCF.
S_ Pour un café, le pauvre gars, a lâché son train !
M_ Et les féministes et les machos, je vais les avoir tous sur le dos.
S_ Oh, la Sainte Alliance que voilà !
M_ La main dans la main ! Ils vont s’unir contre moi à la rédaction. Tous les journaux confus, heureux et confondus ! Ils vont se plaindre, qui à Poutine, qui à Natanyahoo, qui à Obama. Et se plaindre devant tous les Partis confondus ?
S_ Bref, te crucifier !
M_ Ils vont me reprocher toutes ces idées saugrenues, retardées ou trop en avance ! Et le les attribuer. Toutes ces balivernes avariées, que je récolte, qui du boulevard, qui des bars, auprès des gens. Ils vont me les coller, comme si c’était de moi que ça sortait, vraiment ! Alors que ce ne sont guère les miennes, d’idées, ni celles que j’entends ! 
S_ Et les miennes, tu crois je les ai héritées ou inventées ? Je te les dois !
M_ Ces idées, on me les a inculquées ! On me les a faites sur mon dos, à l’école, dans la rue, les salons, tant entre nos deux pays, que sur le Net. Ou après ma mort et ma résurrection ! Alors, là, ça vient de toi,
S_ J’ai de l’expérience…Toi, de l’overdose !
M_ Moi aussi ! Mais, cette dernière expérience-là, celle de l’Au-delà, dont tu reviens ! Ça me fout les boules, que je n’ai pas ! Il y a des gens qui ne croiront pas à ce mystère ! Ils vont penser à une fraude, à une fiction…Et pourtant Mamy Student, tu es là, tu es revenue à Nous ! Je te reconnais ? Ça y est ! C’est un miracle. Alléluia !
S_ Non pas ! Je n’ai plus ce visage ridé, qui date de la création de Kénitra ! Mais un autre aussi affable mais plus jeune, il est vrai…Ça te va ? 
M_ Et plus agréable, quasi sexy, encore !
S_ Ce trait-là qui me convient bien, Maidoc ! Mais je garde mes atours et mes vêtements.
M_ Je ne t’ai rien demandé encore, Mamy ! Nous sommes dehors et je viens te parler du lit du ministre et de ceux-là qui se marient ! Je ne t’ai pas invité au mien…Je n’ai pas les moyens de ces literies, là !
S_ Oui, je préfère palabrer que subir ta cour. Mais au fait, comme je ne suis plus ce visage de grand-mère, nous pourrions aller à la piscine nous dorer, et aller sans complexes, sur les plages nous bronzer ! Ce sont des fenêtres sur le paradis.
M_ La zombie au beau visage, c’est ça. Je faire un papier ou un poème, carrément toutes affaires cessante, pour toi ! Tu l’accrocher au paradis,  à côté de notre selfy, pour dire qu’il vient de moi !
S_ Celle du visage et de mes précédentes vies, n’est plus là ! Tu te rappelle quand j’encadrais les filles de votre ministère, du temps de la fille Bassou !
M_ Ce n’est pas Bassou ! Bassou, c’était moi.
S_ Zut et pardon à la fois, si j’ai écorné un membre de ta tribu ou à toi.
M_ Tu es excusée. Tu fais maintenant des miracles. Et dire que je te prenais pour un dictionnaire. La muse de Wikipédia !
S_ Pas tant que ça ! C’est Baddou que j’avais servie dans une précédente vie ! La femme ministre députée du Parti de la Liberté, ravi par ce sabbatique Chabat. La sirène de l’électricité et des eaux !
M_ L’ONEE ! Honnie soit qui mâle y panse !
S_ Toujours avec tes jeux de mots, stériles et complexes ! Tu n’as ni vieilli, Maidoc, ni fait des progrès ! Je devrais ouvrir des classes pour les handicapés!
M_ Oh maitresse zombie, fais-moi des faveurs !
S_ Des ferveurs, je ne pourrais !
M_ Donne-moi de bonnes notes de temps en temps !!!
S_ Je ne suis plus cette vieille chipie…
M_ Tu as précédé ma pensée…
S_ Je devine aisément ce que pensent les hommes devant moi !
M_ Tu lis dans mes pensées…
S_ Je peux voir ce que les molécules des cellules neuronales qui te restent ! Et comment elles ressortent de son hippocampe, les influx électrochimiques qui mobilisent les muscles de ton larynx pour prononcer des mots ou les garder en mémoire dans ton impudique aire cérébrale !
M_ Raconte-ça à d’autres ! La science n’est pas encore arrivée à ces prouesses. Laisse ça aux devins ! On a dépassé le Moyen-âge ! Laisse-moi parler aux gens des mœurs sexistes de leurs bons ministres !
S_ Bof, tu es resté tel que je t’ai connu. Incrédule et naïf à la fois ! Je vais un jour t’analyser et te dire comme te surpasser…
M_ Ma brave concierge, Student ou pas ! Je te laisse divaguer, mais pour mon papier, que penses-tu du lit de service, du  ministre, en tant que femme !
S_ ça y est on en a parlé ! Ce n’est pas un internat de jeunes filles, nues et délaissés, pour en faire un paragraphe à chaque page ! Paie-toi aussi un lit et on n’en parle plus !
M_ Je dors debout ou sur le clavier !
S_ Qui te parle de dormir ? Il est question de se reposer et non de coucher ! Ce n’est pas moi qui lui fais son lit ni qui le lui ai vendu ! Alors, la paix !
M_ Oui seulement la paix, avec celle qui hier, radotait encore, par delà ses doctorats ! Elle, qui me faisait écrire ses péripéties et ses épisodes ! Or, j’ai soldé le stéthoscope pour acheter une plume ! Au lieu de faire le bureau, je fais le trottoir.
S_ Il n’y a pas de sot métier. Tu rencontreras là, plus de femmes qui travaillent, que d’hommes. Ces scanneurs de fesses, figés aux cafés, qui balayent les jambes et le minois des passantes !
M_ C’est un monde qui a besoin d’être connu…Ses humains, leurs choses ! Les yeux scrutent et décrivent ce que le cerveau veut regarder !
S_ Ah bon ! Passons ! Oublie-les un moment ! Ôte ta blouse et jette ton stylo !
M_ J’écoute !

AMOURS PLATONIQUES, PLATS OU TONIQUES

S_ Me voilà, rajeunie, ça te vas ? Ça va te conquérir, je crois? Ou, dois-je attendre longtemps ! Je m’étais éprise de toi, alors que tu fus mon précédent Toubib, tu m’avais conquise, je crois…
M_ Platoniquement, seulement ! Tu me dépassais d’un siècle. J’avais de l’admiration pour ta culture et ta prestance d’européenne, quasi convertie…En tous cas, pleine d’élégance sans arrogance aucune…
S_ Et moi, je respectais le médecin. Mais, quand tu parles d’amour platonique, tu mens, mon bonhomme ! C’était un peu plus que ça !
M_ Je ne m’en suis pas aperçu. Quand je te donnais des soins, tu fantasmais, je crois ! Car j’étais jeune…Et marié à la fois !
S_ Un jeunot pour moi, certes ! Mais, ce ne n’étaient pas des freins…Tu avais des cerbères que je ne voulais pas faire aboyer !
M_ Mais, maintenant, j’habite un vieux vélo. Un robot de corps, malade et déplaisant…
S_ Nonnn!
M_ Siii ! C’est un corps, un tas de chairs rouillées, qui datent de la deuxième guerre mondiale. Nous naissions dans les arrières. Notre colonie fournissait du blé. Et des soldats d’infanterie.
S_ Bref mon fils, ou mon chose, je suis une conquérante,  une exception non ! Je suis conquise par cette vie-là. Bien sûr, il y a l’autre. Je la connais, j’en reviens. Mais, c’est toujours la Student, plus pimpante encore que jamais et moins respectueuse des us surannés et des extrémismes patents ! Qu’ils soient religieux ou laïques, des individus développés du nord ou de ceux attardés et séquestrés au Sud dans leurs sous développements.
M_ Et comment ! Arrives-tu à joindre entre ces deux vies ?
S_ Alternativement. D’une archive, périmée, j’ai changé mon karma. D’une carcasse où végète un esprit en mal de voyages, à travers les hommes et les temps, le destin me réanime et me donne corps, pour Te retrouver Toi et tes problèmes. Ceux de ton pays, le mien maintenant et de notre cité ! Et je ne sais plus encore vers où le destin et mes missions peuvent encore m’emporter!
M_ Alors tu es devenue marocaine ?
S_ Plus que je ne l’ai jamais été.
M_ Calmez-vous, Princesse ! Ce n’est pas moi qui donne les papiers de nationalité  aux immigrés.
S_ Je mes ai déjà eus. Regarde, ils sont là !
M_ Alors, le lit du ministre. Son tapis volant…Sa fenêtre vers le septième ciel ou vers la Mecque ! Est-ce que tu penses, maintenant que tu connais les autorités et que tu dessers l’administration, qu’il va avoir des primes pour ses transports, au septième ciel et ses déplacements pour ces missions célestes-là?
S_ Lui, ne fera que pousser. Il assurera les voyages sans devoir se les faire !
M_C’est ça l’altruisme ou pas ! On se casse pour vous et c’est vous qui flottez ! Mesdames.
S_ T’inquiète ! On fait semblant pour ne pas vous décevoir ni vous perdre. Et mieux ou pire, c’est pour vous éviter de casser votre égo, votre estime pour vous-mêmes ! Messieurs ! Restez corvéables, on vous accepte, on vous fait entrer en nous, on vous comprend. La nature est ainsi faite. Ce n’est pas moi qui ai inventé la biologie, ou la sexualité qui est d’abord, la pérennité de la vie et sa transmission.
M_ Purée, t’as pas changé, la teigne, qui caricature sans couleurs à dessein ! Même nos ministres, tu ne les respectes pas ! Ça se voit tu es restée française, chiante comme Charlie, malgré ta mort ! Et intrigante, magnifique, orgueilleuse et dédaigneuse, supérieure à toutes les femelles, comme devant ! Une 4x4 de luxe, comme je les déteste en plus aguichante qu’avant, comme je les aime.
S_ Non, je ne connais pas le devoir de réserve. Là où je rennais, c’est mon pays et je le défends. Je défends la patrie et ma cité, là ou je mange de son pain.
M_ On importe le blé de loin ! Tu sais ?
S_ Taquin comme toujours ! Je n’ai pas besoin de m’exiler, je suis chez moi là où je rennais !
M_ Et quand tu étais en Israël, que leur as-tu dis ?
S_ ‘’Alors, aimez-nous au lieu de nous exclure, de nous gommer et faute de nettoyage final, nous emprisonner ! ’’Rien de plus Votre Honneur !
M_ Ah ! Faut-il dire, toi ou vous ? Tu es sûre que tu es marocaine ? Maintenant du moins.
S_ Comme il te sied ! Je suis marocaine et pro marocaine dans cette vie-là ! Et pour les jeunes lecteurs, un rappel. Je ne suis pas israélienne ni juive, mais alsacienne et catholique d’origine ! Cousine du Maréchal Lyautey. Je rappelle aussi que ce fut dans ma précédente vie.
M_ C’est un défi conscient ou un  pari aveugle pour toi ? Les femmes d’ici sont complexes et sourdes !
S_ Fais gaffe ! Tu m’insultes et je suis karatéka. Elles t’entendent même de loin et elles te comprennent, à travers moi !
M_ On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme des gauloises, mal allumées ! Avec nos nosse-nosse, barbares, qui y perdraient leur langue, je ne sais pas entre quelles dents ! Je veux dire leur bas-latin.
S_ Aucune des femmes ne te pardonneras si tu te présentes aux élections. Et aucune ne viendra te consulter si tu redeviens médecin.
M_Baratin ? Qu’est-ce que tu insinues-là ?
S_ Tu profanes les lieux sacrés, impudent ! Les femmes sont des lieux de culte. Il faut les entrer, respectueusement calmement et prudemment ! Sans quoi leurs dieux ladres te maudiront.
M_ J’aime bien ce que tu dis. Je ne profane personne et ne viole aucun lieu de culte. J’y fais mes dévotions avec aménité et courtoisie. Toujours avec amour et respect…

AMOURES MINISTERIELLES

M_ Je veux dire qu’un cadre supérieur, un ministre, fut-il des relations, sexuelles et même des textuelles, ne peut jamais satisfaire toutes les parties ! Toutes seront en manque d’hommes de valeurs ! On ne peut pas satisfaire tout le monde au bureau. Non plus ! Aussi façonnent-t-il un autre lieu de travail complémentaire ! D’autres lieux de contacts, d’écoute et de communications, avec tant d’autres partenaires. Ministre ou pas, bardés de diplôme et de valeurs, la moralité religieuse ou laïque, en suce !
S_ erreur orthographie ! On ne suce rein gratuitement ! C’est en sus qu’il faut écrire.
M_ Je disais que la bête politique qui est en eux, garde ses prières, sa religion, son culte, mais aussi ses prérogatives en éveil et super actives : les instincts libidineux ! S’ils sont islamistes, ils ne sont pas asexués pour autant.
S_ Arrête, on a compris ton jeu, Maidoc ! Avec une tablette et autre moyen de contact, le ministre a un large panel d’adresses et de conseillers. Il peut communiquer de chez lui et même de loin.
M_ Chez, lui il n’aura pas la paix. Et la nuit, il la réserve à ses enfants…Question de les éduquer ou d’en faire de bons musulmans. Toi, la chérie en jachère, ô ma Kasbah non violée, tu ne peux pas savoir !
S_ Pouf, à d’autres ! Sérieusement, es mails seront plus directs et leurs effets interactifs et efficaces sur le champ. Ne me raconte pas ! Il y a à chaque fois beaucoup d’aides disponibles à honorer.
M_ Va, continue, si tu veux être son avocate ! Leur avocate, à ces ministres !
S_ Par exemple, il y a des gens qui souffrent du dos et qui travaillent mieux, assis. Oui ou non ?
M_ Oui, c’est certain !
S_ Ou sur leur côté à (gauche), libérant ainsi leur droite pour gratter une note. Ou carrément assis sur un lit, leur ordi portable sur les genoux, bien en face d’eux ! Peut-il faire ça au bureau ?
M_ Non jamais !
S_ Pourquoi pas un ministre, Maidoc ?
M_ Ce serait aussi cocasse que le cas Clinton.
S_ Hilary n’avait pas ri alors ! Elle veut devenir présidente pour se venger.
M_ Il s’est avéré qu’un certain lobbie lui avait collé une stagiaire, une jeune lubie, entre les pattes, pour l’affaiblir et lui pomper son mari ! Tu sais ça !
S_ Ah, Ok ! Tu parles de son rapprochement des Palestiniens ? Mais en fait, c’était un homme de paix. Et à l’écoute de toutes les parties en litige au Proche-Orient.
M_ Je ne m’en rappelle pas ! J’étais jeune ou que j’ai oublié. N’empêche que pour revenir aux femmes..On a beau leur expliquer, elles pinaillent comme une prof gauloise, qui a raté aux examens son épreuve de français
S_ Là, je ne te comprends pas…
M_ Oui, c’est ce que je te disais quand je devisais. Une vieille prof, ça ne comprend plus rien ! Et ça ne plaisante pas, non plus. Rigueur formelle et rigidité structurelle ! Des ruades parfois et au coin les petits garnements ! ! Privé de dessert. Alors, plus grand, ayant affaires aux mêmes ruades, mariés, en copinage ou pas, on va respirer ailleurs ! Une bouffée de cigarette mortelle, une bière ou plusieurs ! Ou d’autres biberons encore, quand on en a l’opportunité, les moyens et l’heur !
S_ Mais tu parles de qui en fait, Mon Doc ? Tu saute des femmes au lit, des enfants aux ministres? Tu radotes à perte de vulves ! Ou tu délires très gros ? Partout, mariage égale convenances, accrochages, réadaptations, pardons et entente, parfois ! Je ne suis pas psychiatre. Je ne saurais te guérir, mon pote ? Même si c’est pour moi ! Et je te sais libre…
M_ Libre d’esprit, mais pas de corps. Il appartient à ses maladies et autres pharmaciens qui me soignent à crédits…
S_ N’exagère pas, Toubib-scripteur !

ON PEUT M’AIMER, MAIS JE NE COUCHE PAS !

M_ Madame Student, que pensez-vous du mariage ?
S_ Mademoiselle, STP !  De quel mariage en fait ?
M_ Le mariage de profit, le temporaire arabique, de profit temporaire, ou le chronique messianique ?
S_ Ça revient à une prostitution à long terme ou à un mercenariat ? Dis ! Car, c’est à chaque fois une affaire, non de cœur, mais de sexe et d’argent. Ne nous mentons pas A Weldi !


M_ Je ne suis pas ton fils ! Hé ! Tiens tu parles arabe maintenant ?
S_ Oui arabes dial chaêb, l’arabe dialectique ! Euh, dialectal, populo !
M_ J’aime bien ton jeu ! Pour une polémiste, ça gaze ! Des mots !
S_ Je disais que vos mariages, d’ici, qu’ils sont laidement matérialistes. Ils sont devenus massivement coûteux. Les filles chassent les hommes...
M_ Oui, oui elles les attisent et les attirent !
S_ Non pas ‘’essyada be eddarija, a Sid journaliste’’! Mais, elles les tirent à force de pinailler, elles les pourchassent en les fusillant.
M_ Elles se marient bien plus tard pour se disputer avec les homuncules restants pour des affaires de deux sous !
S_ Allah yester !
M_ Ah, tu es devenue musulmane aussi ?
S_ Je connais Dieu plus que quiconque et plus que vous autres encore.
M_ Oui, je men souviens, tu l’as dit plus haut !
S_ C’est lui qui m’envoie. Et comme le dit cette gourde du journal l’Hexagone, le mariage rejoint l’adultère et la tromperie.
M_ Pour cette philosophe française, il n’y a que copinage ou la vie libre à deux, homo ou hétéro, qu’on respecte chez ces démocrates laïques que vous êtes devenus ! Vive la République ! Yak a Si Drilyak »
S_ Qui c’est Drilyak ? Un surnom ?
M_ Un compère du Lions ! La valeur du progrès chez les identités supérieures est sidérante pour moi, comme pour toi, ma chère voisine. Et, quand je te parle de nos ministres.
S_ J’en rajoute ! Yak ?.
M_ C’est ce qui me plait et que je veux rapporter au Journal, parce que c’est précieux et rare…Venant d’une femme particulière, qui a de la jugeote
S_ Et surtout qui n’a pas de copain aux arrhes ni de mari arraisonné !
M_ C’est sûr, Alors tu es libre pour moi ?
S_ Oulad lahlal !
M_ Oui, ces deux ministres ce sont des oulad lahlal ! Des purs, sincères et bien éduqués !
S_ Quoique disent, avec moqueries, leurs virulents et vicieux détracteurs !
M_ Voilà une histoire d'amour, digne d’être écrite et d’inspirer un bon film ou un feuilleton.
S_ Elle est comme le conte de Cendrillon et des Mille et Une Nuits. Bien mieux que ces films à la noix turque !
M _ Nos deux héros, sont dignes du gynécée de la République. Ils lui donneraient une leçon au chef hollandais des gaulois en fonction.
S_ Mais c’est sa vie de chef ! Ce sont leurs mœurs.
M _ Ghi ma yabqaouche yfouhou âlina douk lagouares.
S_ Nos, vos ministres Maidoc, montrent par leurs amours tenaces, par leur bravade et leur courage, une volonté rare ! Celle en milieu musulman, de monarchie séculaire mue par la force de la religion…
M_ Et qui plus est, Student, pour des adeptes islamiques, de dépasser les us et de bouleverser des mœurs extrémistes, que nous sommes des libéraux et pas extrémistes…
S_ Sur cette affaire-là ! Du moins ?
M_ Ça montre que le gouvernement n’est pas fixiste et balisé avec les histoires figées de nos ancêtres musulmans ! 
S_ Pourvu que les concernés continuent le scenario qu’ils écrivent, avec des lyrics plus francs, des râles plus persuasifs et moins étouffés.
M_ Et qu’ils les donnent à des acteurs de bon aloi pour les jouer.
S_ Si j’étais encore jeune, j’aurais joué ça pour eux ! Sans me faire payer, juste pour égayer ces jeunots des planches, comme j’ai pu le faire avec des amis, du temps de Si Ahmed Tayeb Laaleuj, Allah yarehamHoum ! Rien que de l’art pour du ‘’lard’’ ! »
M_ Oui. Merci ma chère voisine. On en apprend choses chez le bon peuple avec ces interviews du trottoir ! Comme celui que tu m’as donné.
S_ Y a pas de trottoir qui tienne. Moi je tiens à ma réputation. Je travaille pour les orphelins et les associations. Je n’ai besoin d’aucun mâle pour m’exploiter. Si je prends un homme, c’est pour l’admiration. Il se doit de m’épater…
M_ Tu vas rester éternellement jeune fille, Mme Student…
S_ Mademoiselle, anatomiquement vraie, STP ! Et depuis des siècles, je te le rappelle. On peut m’admirer, m’aimer, mais je ne couche pas !
M_ Alors, il doit être fossilisé chez toi ? Ma Pauvre ! Il n’a pas servi depuis des siècles, il est atrophié. Ou qu’on va y trouver du pétrole. Avec ça, qui veux-tu conquérir ?
S_ Un prince arabe qui a besoin de ce puits ! Tiens ! Avec ça, il pourra acheter un harem du Maroc ! Et je te laisserais, Papy, à celles qui ne veulent plus de toi.
M_ Je dois envoyer au four ma production. La clôture du journal est immédiate.
S- Oui, à plus !
M- Je vous apporterai un exemplaire de mon hebdo, avec votre photo et vos mots. Les gens ont besoin de mieux voir ceux qui les gouvernent. Et les pontes ne doivent pas descendre, dans la rue ce premier Mai.
S_ Et si les femmes se lancent dans la politique, il faut qu’elles fassent bien gaffe ! Qu’elles ne le fassent pas avec leur corps nus…
M_ Personne n’a été vu nu, le diable au corps, ma chère dame, chez cet important gouvernement !
S_ Ou tout comme, au Parlement ! Ce sont les machos qui se Les libertés se déshabillent. Y a qu’à porter une djellaba, une jupe ou un jean et passer à côté d’un café. Tu te sens scanné, déshabillé et lézardé ! Fissuré, pompé ! Ce n’est pas du harcèlement, c’est quasiment un viol publique !
M_ Je ne suis pas concerné !
S_ Tu, vous ne semblez guère être un macho.
M_ C’est un compliment ou le sexe ne doit pas se voir. Car les anti-femmes les attendent au tournant, pour ridiculiser toutes les femmes et renvoyer tout ce beau monde aux cuisines et aux bambins !
S_ Aujourd’hui, après les vagues d'amour sur les rochers des cœurs, une sanction clache comme un fouet sadique ! Arrêtez, les amoureux, ce jeu qui ne plait ni aux twitters ni au Gouvernement !
M_ Au gouvernement on se dit : «  On joue notre identité péjidienne* à quitte ou double. On joue les élections et notre parti tout entier avancent les PJD. Vous nous avez fait la risée de tous les Chabats du monde. A votre âge, ô ministres mariés, que dira la Ministre nôtre de la famille ? Elle va dépérir ou s’éclater. D’autres avancent ‘’ Monsieur le grand chef Benky, après le Manitou, vous nous privez de notre honnêteté. Nous sommes courageux. Vous nous poussez à être lâches, sinon de tout lâcher et de démissionner !’’ 
S_ Quel mal y a-t-il à faire le chat si la chatte ronronne à nos côtés ? Quand celui-ci a sept vies, dit-on, s’il meurt il va ressusciter ! Il se rajeunit sans vampiriser personne, défiant le nombre indou des karmas ! Métempsychose.
M_ Ces ministres veulent rajeunir, rendre hommage au corps, sans hypocrisie, être femme et rester homme, par delà les liens antérieurs, qui divorcé qui maintenu en statu quo. Sa réalité est une  véritable déchirure.
S_ Dieu sait pour quelles raisons réelles, le vieux couple en est arrivé au divorce ! Ils ne sont pas fous, ils ont seulement la cinquante bien sonnée !
M_ Ils tiennent au Parti et réalistes au portefeuilles ministériels et à la cohésion, difficile, du Gouvernement, qui est si violenté par les huées de l’opposition, qui n’en rate pas une, mais en crée, pour le descendre et le démonter.
S_ Si répondre au sens premier des hormones et des primitifs instincts est une pathologie, alors, à vos cailloux ! Que celui qui n’a jamais fauté leur jette la première pierre. A moins qu’il ne soit stérile ou asexué, le gars qui se mettre à les tirer !
M_ Se remarier, c’est parfaire l’entraide et joindre au trio la fraternité des amours ainsi rénovées. Pourquoi interdire, le religieux archaïque, mais légitime et légal, pour empêcher des ministres d’officialiser ? Un simple exercice de leurs libertés et de leurs individuelles personnalités, en pays musulman, le Maroc où la Moudawana accepte, et arrangement de la polygamie,  qui est ancien mais archaïque pour ses détracteurs modernistes !
S_ Tu penses qu’ils cesseront de se voir, sexuellement parlant ?
M_Ce serait ignorer les forces de la biologie, les mobiles, les manœuvres du comportement sous les flammes des hormones,  de l’amour, de passion contrite, des éléments contraires, que le néo-couple veut forcer et se doit de forcer, pour rester uni et résister, afin décrire leur roman. !
S_ ô gens hypocrites, Moudawana ou pas, gouvernement ou pas, pourquoi les pousser à se voir en cachette, masqués et dissimulés?
M_ Et là, ni le Gouvernement, ni la Justice, ni les médias, péjidiennes* ou d’opposition, ne viendront plus chicaner. Vicieux, ils pourront lancer leurs sloughis, à vos trousses ! Pour vous indexer et vous pourchasser ! Pour casser la cohésion du Gouvernement. On louera les services des détectives, pour pincer les resquilleurs, afin de se moquer de la honte, de la Hchouma !

LA NATION EST EN DELIRE. LES LIAISONS DANGEREUSES.

M_ Lorsqu’on voit de pareilles histoires, ou pire s’exercer librement dans les hauts lieux des pays démocratiques ! L’Elysée socialiste, mon pote ! Ici, ô hypocrites, existe dans chaque rue et chaque village de mon pays.
S_ Les veuves et les orphelines, handicapées sociales, les filles, libres, toutes en chômage de ménage, ont besoin de se caser auprès d’un compère ! Compléter un ménage, un foyer à trois, sinon de créer de nouvelles familles. Sont-elles à jamais infirmes de leurs sexes ? Leur Préférez-vous vous qu’elles ça, qu’elles fassent les putes pour plaire, ou qu’en cachette, elles se livrent à tous les dangers, à tous les excès humiliants et donner leurs corps aux faunes et aux fauves en festins ! Se livrer, comme à l’issue d’une guerre perdue, en esclaves, aux vains-cœurs ? Et dans les mêmes risques sans sécurité ni freins ! Pas besoin de remonter aux passé, ni aux religions de nos ancêtres !
Quelles raisons sociales ou religieuses, ou politique encore, opposer à la recherche du neuf sur ces déjà vieux corps !
M_ Ils ont eu le courage, j’ai dit l’audace de montrer leur conduite ! C’est ce qu’il faut d’abord saluer comme une avancé, légal, donc légitime ! Une grande franchise, adressée à vous, pour vous libérer, vous en premier !





















S_Il s’agit juste d’une recherche de compagnie, intime et légale, transparente, ô vous les démocrates, vous extrémistes, vous les modernes fanatisés et les religieux devenus hypocrites. Vous leur préférez les relations minutées, hermétiques. Au lieu de la bonne compagnie, légitimée, pour raffermir deux familles en dérive et sauver de la rue, de la désolation, au moins un foyer. Le mariage (d’amour) puis son report (des papiers et des fêtes) ne dépendent que du futur époux seul...Voire de ses bons gourous, le Gouvernement.
M_ Quand je pense à ces accidents d’avion, à ces séismes, à ces pays ravages par les guerre tribales ou de religions, pour le pouvoir ou pour fracasser les pays voisins, parce qu’on a peur et qu’il faut protéger Israël des menaces des pro-palestiniens. A ces guerres préventives et punitives dictées de l’étranger, qui sécessionnistes, au MO ou en Afrique, laissent les pays ravagés aux mains des milices extrémistes et barbares, avec des centaines de milliers de morts et de blessés, lourdement affectés, à ces ruines, à ces famines, quand je pense à ces accidents d’avions, qui sur les routes, qui noyés sans secours, et que la misère poussera toujours vers l’exil et les flots. Tout ça me dit que j’ai donné trop de temps à des ministres qui veulent gentiment s’entraimer.
S_ Et que répondra-tu à ton ami Dryilyak qui aurait aimé pouvoir venir le dimanche au Cab-one taper ses textes.
M_ Je n’ai pas eu le temps d’ouvrir pour nos ministres amoureux, le chapitre du destin et des libertés. Ni des moyens que des gens, emportés par les périls, acteurs restés vivants, voire ceux d’ici, ont ou auraient pour changer le cours des événements qui les concernent. Changer ceux qui les agitent, qui les emportent des fois, qui les dirigent vers tels actes, précis ou inattendus.
S_ Des actes pour lesquels, ils auront dans l’Au-delà à être jugés et sanctionnés.
M_ Dès lors, madame Student, dis-moi,-toi qui vient d’ailleurs, où est la place réelle du Destin, quand les libertés sont minorées et les responsabilités, induites et inoculées, sont illisibles, inconscientes, effrités, ou brimées, dans de très nombreux pays et sociétés et que des ministres, doivent se cacher, pour s’aimer !

DR IDRISSI MY AHMED

KENITRA, LE 02 MAI 2015