Archives du blog

1 décembre 2012

 ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC


A Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed VI, que Dieu Le garde
Diwane Al Malaki, Secrétariat particulier de Sa Majesté
PALAIS ROYAL, RABAT

Votre Majesté Sidi Mohammed, 
Que Dieu Vous protège !

Malgré le respect immense et la retenue que nous inspire votre aura, nous n'avons pas pu nous empêcher de venir vous manifester nos sentiments affectueux et vous adresser nos vœux de santé, de prompt rétablissent et de succès, dans tout ce que fait Votre Grâce pour notre Nation.

Votre image subtile et agissante, hautement pédagogique et militante, nous pousse à vous exprimer notre admiration avec chaleur, pour l'exemple de courage et de dépassement, que Vous inculquer à Votre Peuple.

Votre quête continuelle pour les progrès de notre pays, son ouverture et sa place dans le monde, sa diplomatie, mus de par votre passion et votre louable énergie, et de par Allah soutenus, inspirent une image de dynamisme et de vitalité aux citoyens enthousiastes, qui vouent un amour immense et une considération extrême à Votre illustre Majesté.

Votre travail inlassable de guide exemplaire, Votre bonté envers les malades, les tranches démunies et les handicapés, sont pour nous tous une école morale et un style de vie, qui nous poussent au développement dans la dignité. 

Merci Votre Majesté. Que Dieu Vous assiste !

Kénitra, le 29 novembre 2012, 
Docteur Idrissi My Ahmed

27 novembre 2012






ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC

DES VOEUX AU ROI POUR SOULAGER LES MALADES DES TAXES SUR LEURS MALADIES


Bonne Fête à Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed VI ,
dans le bonheur, les progrès et la santé du Peuple marocain

A Messieurs les Conseillers de SM le Roi Sidi Mohamed VI
A Monsieur le Secrétaire Particulier de SM Le Roi, Si Mohamed Chraïbi
En leur demandant leur compréhension de nos dols et leurs appuis

A Monsieur Karim Ghellab, Président du Parlement,
A M. le Pr Mohamed Cheikh Biadillah, Président de la Chambre des Conseillers

A M le chef du gouvernement Si Abdelilah Benkirane et au Dr Saâd Eddine El Othmani
Avec nos compliments aux responsables, pour leurs réélections aux hautes instances du PJD

Copie à SE M. le professeur El Houssaine Louardi, Ministre de la Santé
Copie à M. Nabil Benabdellah, Secrétaire général du PPS et Maître Moulay Ismaïl Alaoui,
Copie à maître Moulay Tahar Alaoui, Président du Conseil National de l’Ordre
Copie à maître Si Abdelatif Berbich, Secrétaire Perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc,

En sollicitant votre compréhension de nos dols et votre appui, nous vous prions par la même, de transmettre nos vœux de succès et nos souhaits de longue vie à Sa Majesté le Roi, que Dieu Le protège et Le glorifie.

RAPPEL AUX AUTORITES DE NOTRE REQUETE DE DETAXE DES IMPOTS SUR LES MALADIES.

TVA et Douane, représentent au minimum 24% d’impôts indirects et nécessitent une réforme radicale du circuit des soins. Une détaxation devant aller du diagnostic aux médicaments, sans discrimination entre les maladies. Pour être efficiente, elle devra s’appliquer, dans un cadre de détaxation fiscale générale, tant sur le matériel médical, les réactifs, que sur les intrants des laboratoires. Car ces charges ne s’imposent électivement que sur les malades, dont ils limitent et freinent leur juste accès aux soins.

IL NE PEUT Y AVOIR DE DEMOCRATIE SINCERE ET LOYALE
AVEC L’EXPLOITATION EHONTEE DES MALADES

Cette opportunité est une occasion propice pour les rappels de nos dols aux élus, à tous les Pouvoirs concernés et les Cadres qui sont placés à la tête de la Nation. C'est une demande de réforme fiscale des circuits de santé à l'Etat. Elle s'adresse respectueusement aux nouveaux élus, aux dignes Conseillers de SM le Roi, aux chefs des Partis et autres respectables parlementaires.

C'est à propos des taxes incestueuses et fourbes, exploitées comme indirectes et que sont les taxes de Douane et de TVA. 24 % de pénalités minimales uniquement sur le dos des seuls malades ! Une monstruosité perverse et fourbe, des lois cyniques et scélérates! Imposées de façons aveugles et coloniales, prédatrices et amorales, elles s'appliquent sur tout le circuit des soins. Elles brident l'accès aux soins et les renchérissent. Elles dégrèvent ainsi les Caisses CNSS et OMFAM des malades, elles entaillent gravement et inconsciemment le budget des hôpitaux, en sapant la politique d'acquisition et de modernisation du matériel. Ces taxes sont contraires à l'esprit humanitaire et de solidarité, tels qu’ils sont impulsé par SM à l'INDH. Elles freineront certes le Ramed, aussi
LE BUT

En supprimant ces taxes fossiles, antisociales, si contraires à la philosophie musulmane, notre Gouvernement et notre Souverain donneront une leçon de démocratie et modernité à tous les pays du monde. On a vu dernièrement les efforts de M. Barak Obama, on l'a vu lutter pour faciliter l'accès aux soins aux Américains, on a souvenir de nos accords avec l'OMC, devant supprimer les taxes de douane, comme on a vu les tentatives du Ministère de la Santé tenter de diminuer les prix des médicaments pour un meilleur accès aux soins. On est redevable aux décideurs, longuement sollicités en voyant quelques maladies effacer leur sordide TVA. Mais il reste à exonérer des taxes de Douane et de TVA toutes les maladies ! Sans exception aucune et sans discrimination entre elles, afin d'aider les pauvres, les malades, les chômeurs et les handicapés.

APPEL

Ces déshérités et ces affaiblis, n'ont pas de taxes à payer à l'Etat pour leurs déficiences physiques. Fussent-elles chroniques, légères ou passagères ! Pour toute bonne gouvernance, ce sont là des valeurs de probité fiscale et non de passe-droit de l'Etat. Ce sont des normes d'équité et de justice qui se confondent avec les droits de l'homme et l'éthique bien sentie de d'Islam. Ces valeurs d'amour et de proximité avec les citoyens, sont le premier souci et le premier chantier d'Amir El Mouminine. Mais c'est là, sans hypocrisie, sans faiblesses ni atermoiement, la seule solution et la plus radicale, la plus humaine, la plus juste des évolutions fiscales. C'est la Réforme la plus efficiente de par son audace et son inventivité.

A MONSIEUR LE CHEF DU GOUVERNEMENT DE SM LE ROI

Le Gouvernement de Si Benkirane, comme les Deux Chambres du Parlement, devraient tenir ce défi complémentaire, comme un but et comme une norme morale, afin d'honorer leurs électeurs. Protéger le Peuple et le hisser dans la paix, parmi les plus modernes, lui permettre à ce peuple le travail et la scolarité, sans entraves, lui assurer le pain et le médicament, sans plus-values fiscales, n'est-ce pas là le but final de toutes les politiques et pour tout bon gouvernant qui se respecte?


IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE DEMOCRATIE SINCERE ET LOYALE
AVEC L’EXPLOITATION MORBIDE DES MALADES

Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de représentation parlementaire ou ministérielle allant de pair avec l’exploitation des élus ou les souffrances de ce peuple

Il ne peut pas y avoir de projet ou de programme électoral sincère et loyal centré sur l’ignorance des souffrances du peuple, dont celles des couches affaiblies et des malades

Il ne peut pas y avoir de projet de société sans solidarité entre les riches et les pauvres, les élites et ceux qui luttent contre leurs exclusions sociales, fractures qui se grèvent de multiples facteurs et paramètres.
Il ne peut pas y avoir de projet de société sans engagement de l’administration ni de bonne gouvernance des guides et des responsables et leur écoutes des tranches qui souffrent ou qui causent des freins aux progrès du fait de leurs maladies et de leurs exclusions

Il ne peut pas y avoir de projet de société ni de paix sociale avec les négligences ostentatoires et les insouciances arrogantes de ceux qui sont portés aux affaires de par les voix et les urnes du peuple

Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie réelle ou d’égalitarisme, ni de visions socialistes ou sociales, en snobant les droits des couches les plus affaiblies du peuple, en égarant leurs droits, par incompétence ou par paresse, par ignorance des conseils du Roi, qu’il est d’innover et de faire actes de créativité et de courage pour le progrès du Maroc

Il ne peut pas y avoir de projet de démocratie, de respect et de dignité, de liberté et de droits de l’homme ni de progrès, malgré l’INDH, si les droits des malades sont corrompus ou ignorés.

Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec l’exploitation des malades et de leur état de maladie pour leur extorquer des impôts indirects sur leurs états de maladies. Impôts sur les affres, qui sont une aberration de l’éthique et une iniquité antireligieuse dans un pays aux référentiels religieux, qui est le fondement de ce ciment unioniste qu’est le Trône.

Il ne peut pas y avoir de démocratie réelle avec cette infamante prédation des situations de maladies et des faiblesses, qu’est la fiscalisation des médicaments, des produits sensés n’être utiles qu’aux malades. La prédation, l’exploitation de ces situations, sont des exactions, des abus contraires aux droits, antisociaux et anti humanitaires.

NECESSITE DE REFORME PAR HUMANISME ET EQUITE

Fiscaliser les porteurs de maladies, exploiter les malades, pénaliser les fièvres et les détresses, c’est taxer les douleurs et arnaquer les faiblesses. Ce sont des escroqueries doublées, de rançonnements prévaricateurs, outrageux, infondés et excessifs. Ces taxations qu’il faut réformer, sont des extorsions illégitimes sur des états de déchéance et de non productivité. C'est flagrant de vérité.

Les taxes de douanes, foncièrement injustes sur le plan humain, les taxes de TVA, (Taxes sur les Valeurs Amputés), sont iniques et ineptes par essence. Car, elles sont appliquées sur des situations de non-productivité et sur des états de faillite de la santé, de détérioration et de déficit de celle-ci. Ces pénalités sont immorales et antilibérales.

Imposer les taxes sur les médicaments et leurs intrants, sur les réactifs et le matériel de diagnostic, sur les instruments des laboratoires, des cliniques et des hôpitaux est une sinécure et un non-sens graveleux pour un pays, dépourvu de technologies de pointe, qui ne crée ni ses médicaments, ni façonne ses machines.

Fiscaliser les médicaments ainsi que toutes les étapes diagnostiques et de soins, c’est semer des embuches et des freins sur l’accès aux soins. C’est retarder ceux-là et provoquer chez les gens des aggravations supplémentaires, sinon chez les couches paupérisées, des tergiversations et renoncements aux soins, qui sont alors capables de freiner la production, quand elle existe, et de provoquer des atteintes sur leur santé et à leur vie.


DES EXACTIONS INSOUTENABLES
ENTRE LES MALADIES ET LES TAXES INIQUES


Ces butées et ces freins, de par les taxes qui les représentent, sont des handicaps sérieux et des blocages. Ils répercutent leurs nuisances et se répercutent plus gravement sur toutes les étapes des soins et du diagnostic. Comme sur les hospitalisations, du fait que des taxes indirectes de Douane et de TVA frappent aussi inconséquemment, les réactifs et les intrants le matériel de laboratoire et d’analyse.

Ces arnaques, confortées par l’État qui ne les supprime pas, carcans aux cous des plus faibles, enchainent et asservissent ceux qui souffrent, et eux seuls, dans un état d’esclavage et d’exploitation, plus gravement que ne furent au Moyen-âge, les peuples soumis à la dîme et à la gabelle !

Si ces malades avaient la force de se lever et de s’unir, pour marcher, zombies à leur manière, ils auraient rejoint les rangs des manifestants pour crier, à leur manière, leurs dols surmultipliés par l’Administration aveugle qui les ignore encore.

Ils seraient les premiers à adresser leurs doléances au Roi, sans oser malgré tout, à lancer des lettres impudentes sur son passage !

Ils seraient les premiers à présenter leurs condoléances à eux-mêmes et à une nationalité, d’un pays dont l’administration, les ignore et ne les dessert pas !

En guise d'invectives impudentes face à la parésie des lois, s’ils devaient lancer des slogans, ils écriraient sous la bannière rouge sang, frappée de leur mauvaise "étoile jaune", qu’ils risquent de perdre leur nationalité avec leur santé, colonisée et exploitée et de renier leur propre identité !

Ils iront crier à l’injustice qui les frappe et à l’infamie qui les ignore, au manque de respect envers leurs droits et leur dignité, parmi les jeunes hurleurs qui fermentent dans les rues. Les malades soumis aux taxes coloniales, boiteux et fébriles, rhumatisants ou psychotiques, infectés de par les taxes qui les parasitent, lèveront leurs bras au ciel. Dans un silence funèbre, ils espèrent qu’à leur mort on chantera aux ministères aveugles, qui les exploitent, la prière des absents !

Les lois de taxation douanières et de taxes sur les valeurs ajoutées, sont des héritages coloniaux ou calqués sur les us et les affres faisandés des métropoles honnies.


 DES CHARGES INUTILES POUR LES HOPITAUX ET DES CAISSES
AUX PATIENTS DEMUNIS…QUI PERD ET QUI BENEFICIE ?

Ce sont les Caisses qui épongent les dols et qui casquent pour les malades européens. Les nôtres spolient les biens des malades par milliards de dirhams. Tout en assurant des soins de qualité à leurs ressortissants et en les couvrant tous d’une sécurité sociale quasi parfaite, les remboursements les rendent imperceptibles aux yeux de leurs adhérents.

Pour un pays qui ne produit ni intrants ni médicaments, ni réactifs ni matériel de diagnostic ou de soins, l’État devrait avoir la pudeur de ne pas taxer ses citoyens malades ! Surtout que dans la plupart des cas, les malades n’ont aucune couverture médicale.

Et ne venez pas demander à ces citoyens, amoindris et exploités, impondérables sur le plan de leurs droits et de leur dignité, d’aller encore voter pour des représentants qui ont failli dans le passé à leurs justes doléances et qui dans leurs programmes actuels ne suggèrent ni présentent aucune solution ni à ce problème national qu’est la « taxation des maladies » !

Ces taxes sont des réglementations usuraires. Ce sont des lois taboues, des lois frappées du silence, ou tout comme, issues de la négligence des responsables, incompétents ou insensibles, qui les laissent surexploiter les souffrances, malgré le départ des colons !

Cette partialité de l’État, inconsciente, sournoise, ces lois sadiques et incestueuses qui agressent les plus affaiblis, sont des violations iniques de la condition des malades. Les malades sont assujettis à des frappes discriminatoires, des impositions sur leurs états de faiblesses !

UNE QUETE DE JUSTICE INLASSABLE

Malgré le délire d’informations et de communication, d’écrits policés et de plaintes antérieures, malgré les récriminations, les appels tout azimut, les mises en garde et les demandes de protection aux plus hauts cadres de l’État, cette ineptie, cette tare atavique, tarde à disparaître de nos lois. L’avenir se doit de solder cet héritage colonial, fait d’exploitations et de mutisme. La loi du silence et celle de l’incapacité, celle de la langue ne sont pas de bonne gouvernance ! Elles doivent disparaître.

Qui écoutera donc les paroles de SM le Roi, Sidi Mohammed, quand il a appelé les cadres et les élus à créer, à oser, à inventer, à innover pour faire avancer le pays ! Hélas, nous démontrons nos capacités d’inaptitude à évoluer, à sortir des sentiers battus, à refaire les lois, à être plus interactifs aux Partis, plus présents et plus efficients aux Parlements ! Au lieu de se déchirer aux élections, ils doivent déchirer ces lois infâmes !

L’État asservit ceux qui souffrent. Que leurs maladies soient légères, sévères, chroniques ou graves ! Sauf exceptions, (et elles existent) ! Mais nous, nous militons pour tous les malades, sans discrimination entre les tares ! Contrairement à d’autres respectables et très pugnaces associations, qui ont avec elles le poids de l’État ! Et, c’est merveilleux de voir leurs réussites quoique partielles !
Les malades asservis, seront-ils toujours aussi mal servis ? Arnaqués, exploités, dans tous les secteurs et par l’Etat, le faiseur de lois, lui-même, le premier qui offre aux gens ses hôpitaux!

DANS BIEN DES PARTIS ET DE LA PRESSE ET DES MEDIAS,
ON OBVIE CETTE AFFAIRE DES TAXES SUR LES MALADIES.

Perclus dans les faiblesses et les manques de moyen, les maladies et l’ignorance, dans la lassitude et l’inaction, le manque de courage et d’entreprise, on se tait devant cette impasse du destin. Et on se lance en invectives on se complaisant face aux lois qui demeurent par mépris, illogiques, illégitimes, insensibles et inchangées !

On semble faire silence sur cette nécessité de réforme, réclamée et agitée depuis huit ans. Même chez ces groupements prestigieux des partis, qui colorent la scène électorale et politique. Rien ne promet-il d’espérer ? Aucune faction n’a soulevé ce grave déficit avec la vigueur indispensable pour libérer les marocains aliénés par une fiscalité injuste et antisociale, si contre-productive. Mais nous avons reçu quelques courriers, compréhensifs et prometteurs, par devant. Sans plus, jusqu'aux dernières dispositions incomplètes, il faut dire ! Cependant l’État et les Partis veulent remplir les urnes. Mais, comment régler cette inadéquation et cette conspiration du silence et des incompétences ?

IL FAUT DU COURAGE ET DE LA VOLONTE
POUR FAIRE DES PROGRES A NOTRE PEUPLE
EN CORRIGEANT SES PROPRES LOIS

Il faut un starter, un leader ! Seule la grâce de Sidna pourrait nous libérer de ces taxes infâmantes ! Lui, qui cumule prestige et qui délègue Ses pouvoirs, en donnant conseils et directives, peut libérer le Peuple de ces lois. Des réglementations honteuses qui se complaisent à l’épuiser, à le traire et à le torturer. Faut-il encore que Ses bons Conseillers nous lisent et qu’ils Lui transmettent nos dols et les Lui disent, avec nos vœux de santé et de succès.

Bonne Fête donc à Sa Majesté ! Et longue vie, dans la joie et le bonheur, avec une santé meilleure et plus accessible, au Peuple marocain.

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 29 juillet 2012

ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE RÉGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra, Telfax: 0537376330, Assistance: 0661252005,
Courriel: aamm25@gmail.com , Site : http://myasthenie.forumactif.com














aamm.eklablog.com   http://idrissi.blogspot.com/

22 novembre 2012

‘’ GAZA, OISEAUX DE PAIX ET CHIENS DE GUERRES ‘’


DR IDRISSI MY AHMED


 


Les Chroniques Différées de Mme Student

 

‘’ GAZA, OISEAUX DE PAIX ET CHIENS DE GUERRES ‘’

 

Un oiseau jaillit des branchages, attiré par l'éclaircie,

Ou qu'il fut apeuré par les éclats d'obus sur Gaza ? Bouleversé le pauvre, par des infos, des images, des reportages, placides, partiaux et inféodés, qui se relaient sur les satellites et les télés. Slogans et intox dénaturent la vérité, faisant oublier les causes réelles des belligérances et de leurs réveils sporadiques pendant qu'ils sont, devant nous, pervertis et matés par les télés. Les oiseaux ont, semble-t-il, des sens que nous n'avons pas. Des récepteurs qui dépassent l'entendement et les progrès techniques de nos services compétents des postes et radiotélévisions. N'est-ce pas ?

Les chiens aussi aboient, non pour se mettre à la prière, mais de peur, seulement. C'est la voix des hauts parleurs éraillés du muézin de minaret des Awkaf de Sidi Ahmed Jalal, qui les irritent. Non pas qu'ils soient des apostats. Qu'il nous entende ici, le plus ministre des Boutchichis* ! Et qu'il fasse réparer, par pitié et par civisme, les haut-parleurs déglingués du royaume chérifien, pour ne pas affoler les audients ! Ce chantier national, ce service utile, relève de ses compétences et qu'il soit remercié par le Seigneur, Le plus haut, qui recevra des mots et des louanges et non des crissements de haut parleurs déchiquetés, des braillements, des braiements d'ânes, si réprouvés dans le Coran, quand ils sortent de la bouche des hommes...

Et c'est à chaque prière comme cela, un reflexe conditionné chez les chiens. Pavlov ! Ils se mettent à aboyer contre les minarets, comme les Suisses, qui préfèrent notre argent à nos pratiques de religion. Tout comme ceux qui ont occupé nos mosquées et lieux de cultes, pour les empêcher, en toute laïcité française, d'œuvrer librement, de bonne foi ! Même les tombes des martyres de la guerre, les soldats morts pour la liberté de l'Europe, en France, face à Hitler, alors que nous étions sous les bonnes grâces des colons, ils n'en veulent pas...Ils devraient nous renvoyer  nos fossiles des deux guerres, en charter, avec les prochains avions.

L'identité et la pureté ethnique, ne doit pas salir le sol de cette superbe nation. Les pays bleus, où il peut sans arrêt et où l'on ne leur guère, parque qu'on gâche leurs ethnies, leurs tribus toutes pures, leurs identités propres, leurs quartiers chics et leur civilisation ! N'est-ce pas Sarkosy ce qui t'a fait chuter ? Et vous autres les Le Pen, Hortefeux Guéant de passage et de Copé le rassembleur es-xénophobia ! Vous, vous, qui offensez l'amitié et le partage, en n'ayant de la mondialisation que le sens opportuniste et unilatéral des biens, le sens unique de la prédation !



Ils n'ont pas que ça à faire les Walis et les Président de Conseils !

Ils ont autre chose à faire que de combler les trous...Non point ceux  laissés par les indélicats, dont on tait partout, dans les Caisses et les banques, les abus, pour la bonne gouvernance et la continuité de l'administration. Je parle des tranchées seulement et de ces failles, que des entrepreneurs indélicats et si peu citoyens, laissent éversés comme des abimes, au milieu des rues. Des chaussées et des trottoirs, remués comme des ruines de blitz SS ou sionistes. Ils sont si hauts et si profonds qu'ils rappellent les tranchées de 14-18, à ceux dont les enfants sont encore vivants ! Et l'on a du mal à appeler encore fièrement, nos abris de fortune, des villes !

A croire qu'ils sont payés, les saboteurs et les braconniers, pour miner les cités, détruire les trottoirs mal aplanis, les façades jamais ravalées, que c'est une honte pour les arbres de demeurer debout et verts. Et on les coupe au lieu de les tailler, on les sabre parce qu'ils se révoltent et sifflent dans les oreilles du vent ! On les hache, on les déracine, on les brime, on les enlève, on les kidnappe, on les exile, on les brûle et on les broie ! Pour les revendre sous forme de papier ou de fumée, parfois ! Et on n'en parle plus, afin de céder aux plus offrants leurs terres et hériter de leurs espaces verts, devenus nus. Oui, vous avez compris, des terrains rarissimes et bien placés, si chers qui feront jaser ou jouir, les envieux du plein Centre-vile. Avec un seul ''L', vu qu'elle n'en mérite plus autant ! Ne me corrigez donc pas !

Enfin, des villes libérées de leurs racines tenaces,

Des villes libres de leur passé troublé. Couper les arbres pour se chauffer, c'est un hiatus, on ne fait plus ça ! On coupe les arbres pour libérer le sol, et tout faire recommencer. C'est pour cela que nous ne sommes que des humains, sans qualificatifs propres. Le cycle dispendieux de l'éclairage public, à croire que les chinois et leurs attirails de pacotilles, leurs jouets, sont passés par là ! ? Ainsi vont les cycles des affaires et les cercles vicieux. Mais à vrai dire, c'est une question de compétences et non des habitants, une question de savoir-faire, de finitions qu'ils doivent apporter, avant de remporter le magot et se faire payer pour leurs travaux. Le commerce et l'entreprise, le travail des chômeurs, vivent de ça. Ou l'on ne se développe pas et l'on entre en crise. En révolte et en guerres civiles et on ne progresse pas !

 

La politique des grands travaux, c'est ça ! On peut toujours et l'on doit, commencer par des chantiers plus petits ou de proximité. Ainsi va le monde, ainsi va le cercle prodigieux des connaissances et des techniques, du confort et des biens, face aux heurts et aux malheurs. Face au mal, face aux maladies, face à la pauvreté, sans aucune répartition équitable, hélas, ni bonne justice évidement !

Un oiseau jaillit de la lumière, c'est la Liberté peut-être !

Dans le rêve et les mythes, certes, les mystères ou la mystique, peut-être ! Le ciel est gris. La populace est grisée aussi par le Printemps déchu. Le jordanien moyen veut chasser le Charif de ses fonctions ! Abdallâh de sa Jordanie, doit être déçu ! Le syrien Assad dissous ! Mais, il restera protégé par les puissances asiatiques; faisant plus de ''cent'' chaque matin! Du sang sur lequel les Américains ne glisseront pas ! Comme elles ne bougeront pas non plus, pour laisser le sanguinaire se livrer impunément à ses œuvres de liquidation du stock indigène des vivants.



A côté, ces puissances de l’Est permettront, malgré elles, à Netanyahou de se muscler sur les Palestiniens et de s'entrainer sur son punching-block favori, Gaza ! Afin de préparer son succès aux élections. La parodie semblait tracée, un complot de plus à l’intérieur du grand complot, liquidateur, jamais lacé ! Ce sont des raids puissants, nombreux, disproportionnés et précis qui s'abattent sur les tireurs, sur les bâtiments, sur les infrastructures et sur la simple population, que l’on veut nettoyer !

Des roquettes férues de leaders ! Israël vient de s'offrir l'un de leurs chefs. Quel que soit son nom, ce n’est pas le premier ! Le destin s’écrit ans le ciel et s’exécute par les tirs d’avions ! Pilonné proprement carbonisé dans sa voiture. Mort on live, devant le monde entier ! Entièrement, instamment pulvérisé, il n'a rien senti. Ce sont les autres qui ont perçu sa mort et tout ressenti pour nous ! Il a été gommé sans douleurs. Fini, anéanti, au sens moléculaire et thermique du terme.

Il n'y a plus que la fumée et les ruines qui nous interpellent dans cette zone horriblement dévastée ! Le ciel bruni par les fumées, cache mal les nuages du bon Dieu! On espère, on aime la paix, sans logique cartésienne ! Car la justice, la démocratie, la vengeance dans l'oppression d'autrui, son nettoyage ou sa marginalisation, la sécurité et les droits, c'est bon pour la race supérieure. Les autres races, paient ou expient !

On élimine, on pilonne les chefs

Emue et en colère, incapable, la population se tait. Le ciel est tuméfié. La population juive se terre dans les abris. Les Palestiniens restent vulnérables. Terrifiés, humiliés, frustrés, ils invoquent le ciel, sa justice, les pays amis et leurs bonnes dispositions, la quête de justice ou le sacrifice ultime de leurs enfants ! La guerre sans ses moyens ! C'est un dépit.

Là, les riches et les forts sont heureux de leur bonne conduite ! Plomb Durci, hommes de fer, Dôme de Fer, le bras armé de Sion, fait sa croisade, encore soutenue par l'arsenal des bons chrétiens...Les www, les blancs restent rétifs à la mondialisation, à la circulation qu'elle ouvre et qu'elle devrait opérer, à la paix des cultes et des différences qu'elle sous entend ! Hélas, les explorations, la colonisation, la mondialisation ne les ont pas encore sortis de leur Moyen-âge !

Les frappes, les bombes et les roquettes pleuvent : près de 1000 raids en 3 ou 4 jours ! 150 tués 600 blessés, déjà. Y a-t-il assez de morgues dans ce pays sous embargo ? On nous montre des images d'enfants que l'on s'apprête à enterrer ! Horrible ! Souvenez-vous des écoles anéanties avec leurs élèves, il y a quelques années de ça ! L'Impérialisme et le racisme anti-blancs, dit-on, oublieux que sont ceux qui l’énoncent par populisme électoraliste, de l'inverse, qui est cristallisé et prépondérant !

En attendant l'escalade et l'offensive terrestre, on parle dans les médias d'annulations de vacances et de crise du tourisme dans la région. Pardi ! L'Eglise de la Nativité peut toujours attendre la charité chrétienne, dans la paix de Sion ! On parle de répression (abominable !) sur la Syrie de la part d’Assad, le barbare. Mais jamais d’accalmie ou de retenue de la hargne sioniste sur la Bande de Gaza ! Pas si vandale ni abominable, leur semble-t-il et si justifiée pour eux !

Le ciel est noir de fumées toxiques.

Les rues ne se voient plus. Ce ne sont pas encore les bombes au phosphore qui les recouvrent, mais elles sont couvertes de ruines et de gravats. Les Palestiniens ont perdu leurs chefs et leurs amis. Des chefs et des ministres, les visitent, avec le courage qu'il est de s'exposer en de pareils lieux. Et d'apporter sur le front, sur le champ de guerre, leurs compréhensions et leur soutien. Cela en dépit de leurs propres et impavides tuteurs, qui sont totalement abîmés dans l'exaltation arrogante et partisane de Sion ! Nos responsables de la Santé et des Affaires étrangères, les Dr Louardi et Othmani en l'occurrence, vont s'illustrer au service altruiste.




Un Rouge et un Vert, sont de la partie. Un geste de solidarité, une conviction humanitaire agissante, une action de sympathie qui brise les différences et multiplie les actes de rapprochement. Ce sont ceux de Mohammed VI et des Marocains, qui vibrent avec les peuples qui soufrent, avec Jérusalem et au nom d'Al Qods, sans relâche depuis l'école hassanienne et certainement bien avant. Et cela pour la paix et l'équité entre les peuples de toutes les tendances et de toutes les religions !

Sans racisme ni antisémitisme aucun, nous qui sommes heureux de la fidélité et de la loyauté de nos Juifs expatriés, nostalgiques et reconnaissants qu'ils restent et demeurent, nous disons à Israël, basta ! Arrête ton char, Nathan ! Sans rupture de notre arabité et forts de notre islam, fermes dans notre tolérance et notre ouverture à la modernité, avec fidélité aux racines et aux traditions, nous critiquons Israël.

Nous haïssons son injustice et son arrogance monstrueuse et nous stipendions ses manières irresponsables et belliqueuses. Les nôtres, ne demandent que l'application de la logique, celle de l'histoire, des droits et du respect des identités multiples, de leur choix et de leurs libertés, surtout. Et en cela, nul tuteur ou parrain, ne sauraient renverser les vrais pères et les chasser des terres de leurs ancêtres et de leurs enfants ! Et les States, nos chers amis américains, en irréductibles parrains de leur messianique garnement, devraient réévaluer ses perfidies et faire résonner leur équitable et salvateur holà !

Les riches s'ennuient quand les pauvres sont tapis de froid.

La pluie tombe et les chiens aboient. Leurs hurlements décuplent les bruits des voitures qui roulent en bas. Les échos amplifiés se mêlent au vacarme des poids lourds qui heurtent, sans ralentir, les dos-d'ânes et vous matraquent les ouïes de leurs tremblements. A chaque vagissement vous levez les mains au ciel ! Et surtout ne les abaissez pas, il n'a pas encore accédé à vos vœux ! Les anges ne transmettent pas vos implorations aux responsables, ni à Dieu vos imprécations ! Le Palais et l'Olympe sont hermétiques aux conjurations. Ils en sont saturés, noyés par nos prières et nos dévotions intéressées, outragés par nos cris impies et nos blasphèmes de surcroît. Le ciel est loin, même si nous y sommes connectés et que nous ayons la tête plongée dans son aire. Et le vent ne cesse pas. Les bambous cassent leurs tiges et les branches d'arbres subissent autan. Un tsunami encore respectueux de nos piètres dimensions.

Je vois ce hère bloqué sur le sol,



Allongé, accoudé comme s'il était sur un lit...La nature lui appartient. C'est un être comme vous et moi, un fou peut-être. Comme bien de ses congénères qui viennent au centre ville péleriner chaque matin. Un pauvre certainement, un dément. Un humain qui a besoin d'un toit et de soins ! Il est là, sous vos yeux, isolé, langé dans sa couverture humide et bleue. Là, sous vos yeux, sans aller si loin, soigner les misères, messieurs les chefs et vous ô ministres intègres et droits !

Livré au froid, à même le sol de l'avenue, il a un briquet à la main. Il ne risque pas de se révolter ni de se flamber. Il n'a pas bu d'alcool et il n'a pas de revendications politiques ! Il est jonché là ! Il n'éclairera pas les médias, s'il ne se flambe pas ! Je suppose qu'il y a des milliers comme cela dans le pays et qui attendent de leurs pays, une INDH quelconque, pour copier la bonne nôtre ! Des milliers dans le monde de l'Islam, des gueux ou des indigents, qui attendent la Zakat* au lieu de votre pèlerinage ostensible et pieux ! Votre pèlerinage c'est ici, votre Kaaba est là ! Et de cet acabit, il ya des a des milliers encore qu'on écrase et qu'on ne voit pas. En Afrique bien sûr, ici même et qu'on ne sent pas !



Sur cette grande avenue, en face de cet immense immeuble en construction, il végète, sous le regard vide de ceux qui ont la même patrie, la même religion ! Il tremble, je suppose, à côté d'une voie que traversent des milliers de voitures, plus ou moins huppées. Des milliers d'ouvriers, de femmes, d'étudiants, de touristes et de badauds-assis, figés sur les terrasses des cafés, baladent dessus leurs scanners, indolemment. Aveuglement ! Personne n'a bougé. Lui non plus : 4 heures après, il est toujours là. Quelles idées, quels oublis, quels sentiments, quels ressentiments ont pu traverser sa mémoire et son esprit ? S'il en a encore qui fonctionnent, malgré son sort déshumanisé, son sordide et déplorable état ! Que retient-il de la vie, de l'Islam, des humains, de leurs chefs, de leurs valeurs, de leurs obligations, des hommes ou de Dieu ? Voire de lui-même, s'il en est conscient ? Est-il à ce point disjoncté, que le vide sature ses méninges ?

Je vois en cet homme, un malade,

Un pauvre, un homme qui a besoin d'aide. je veux lui donner de l'argent. Je retourne sur mes pas pour lui en donner. Quelle que soit la somme, si elle est valable pour 2 ou 3 jours, elle ne lui suffira pas. Il a dû tout oublier, ce malade, comme on l'a oublié. Reste-t-il encore un humain si nous les humains, nous l'avons quitté ?

Il a oublié son nom? Ses parents ? Ses amis. Nous sommes au lendemain des fêtes de la nouvelle année musulmane ! Religieuse et nationale de surcroit. Il est là, tel un otage, un chantage, une peine, un défi, une dette, morale et civique, pour notre conscience collective. Si l'on a les yeux encore ouverts ! Hélas, et vous alliez me le reprocher ! Ils sont des milliers, comme cela !

Mais j'estime que ce n'est pas un poids, pour un pays qui cultive les valeurs de l'islam avec son ministère des Awqafs, son Gouvernement vertueux des Verts et des nationalistes! Avec ses deux onéreux Parlements entre autres vastes administrations et beaux édifices. C'est notre devoir et nos droits, que l'on défend on le montrant ! En le secourant....Lui et ses semblables, nos frères ! Ô mes frères musulmans ! Tant que des gens pareils endurent son sort, nos prières ne nous servent à rien !



S'il a reçu de l'argent, il le compte même s'il a oublié son propre nom !

Il penche la tête. Il voit sur les billets les chiffres et l'effigie du Roi. Il ne dit pas merci, il ne le pense peut-être pas. Il tient la pièce et les billets et serre dessus les doigts de sa main. Il a donc encore quelque chose d'humain et que l'on partage. Le sens de l'argent. Il faut donc le sauver, car c'est encore un marocain!

Nos responsables détalent, oublient vite, emportés par le cyclone des découvertes, des vertes et des pas mures de leurs ministères et des obligations nouvelles. Ils en oublient pour certains, leur pays et leur ville, à cause de leurs fonctions multiples. Le contraire n'est pas courant. Il en est qui montent des villes de rien et qui les protègent ! C'est un acquis honorable, certain. Bravo Basri, bravo El Himma !



Ailleurs en ces mêmes instants...

Près de Gaza. Des hommes politiques et nos ambassadeurs, des ministres aussi, quittant la quiétude, le luxe et l'aisance de leurs fonctions, sont comme des chevaliers de légende.

Ils affrontent comme des anges ou des super héros, les monstres et les dragons, les tyrans qui embrasent l'Orient et détruisent '' l'île de Gaza''. Pour la dignité, pour un toit et du respect, un pays pauvre, déchiré et sous embargo, reste chaud et fier du sentiment de vouloir être chez soi ! Sans ni traces de haine, de racisme ou de discrimination. Il veut Sa terre....Mais ça ne suffit pas, il faut partout une justice, pour que ces hypothèses soient vraies, face aux profiteurs et aux indélicats.

Le problème n'est pas inhérent aux seules victimes d'Israël

Et de son oncle américain, il réside partout où il y a des hommes qui ont peur, parce qu'ils ont été piégés et volés, par des égoïstes qui veulent tout prendre pour ne rien laisser Tout reconditionner. Avec comme défense et statut, la différence et la supériorité ! La haine et la différence relaient la peur. La peur d'autrui, la peur qu'il reprenne tout à sa manière, avec plus d'incompréhension et d'oppression. Et plus de répressions, avec en retour et en plus, la volonté de tout rafler. Ainsi les riches de partout, les plus civilisés, indécents ou pas, cultivés selon leurs normes, techniquement avancés, ou avachis, se sont donnés le mot pour dominer le monde et l'épuiser, s'enrichir aux dépens d'autrui. Autrui représente une personne, un groupe, des ouvriers, une minorité ou un pays.

Et notre pauvre homme de tout à l'heure ?

Nu sous sa couverture bleue, nous a donné ici l'occasion de penser et de réfléchir aux blessures d'autrui. Nombreux, qui sur la terre restent incompris. Qui à travers le monde, ma ville, mon pays, ou ma rue, triment affaiblis. Et vient un jour ou chassés de leur travail ou de leur home, par les assurances, comme en Europe, par les parents ou l'époux, se voient un jour vivre sous la drogue ou l'alcool, pour se réchauffer et pour oublier. Qui sous un arbre, en pleine avenue musulmane, qui sous un pont, bleu dans la neige et refroidi, qui déshydraté sous le soleil, ignares et/ou affamés, l'ignorance en sus, les maladies et la pauvreté comme destins.

En attendant son Apocalypse, Netanyahou jubile.

Il nous promet de grossir les rangs des martyrs chez lez Ghazaouis. Il s'est promis en cadeau électoral de les servir sur l'autel des urnes. Comme des bêtes sacrificielles ! En les faisant encore éclater ! Les femmes et les enfants d'abord ! Les rares infrastructures surtout ! Les urnes démocratiques israéliennes, affichent leur conviction, soutenu par leurs parrains, qu'il leur est licite de liquider les résistants. Faute de les gazer et de les cramer en souvenir de leur holocauste.

Ces humains de Palestine, seraient-ils jaloux de notre pauvre hère ? Lui qui est si coi et si librement lâché dans la nature ! Sans barbelés et sans mur de la honte pour l'enfermer ! Ils n'en sont maintenant que plus humiliés, nos frères de Gaza! Et nous avec, nous sommes si retournés. Que d'erreurs dans les tactiques des uns et des autres !

Qui plus est, par iniquité complice, nos palestiniens sont injustement honnis, de par les puissances mêmes qui leur ont ôté leurs terres. Ces tyrans qui leur refusent, par connivence et lâcheté, de donner leur nom de Palestine, à leur pays. Espace, qui fut réduit territorialement, au profit d'Israël qui les en a quasiment déportés, amputés de leur nationalité, campés dans les bantoustans concentrationnaires et qui s'y rue périodiquement pour les dévaster. Pour remplir les urnes de Sion, fêter leur démocratie, par un petit de chasse à l'homme, pour expérimenter les armes américaines, sur l'autel d'Abraham, en souvenir des flammes qui l'ont épargné ou de la Croix dudit Jésus, qui remonté chez Dieu, attend peut être de revenir avec les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse afin de libérer Gaza 

Le trottoir, c'est ton Gaza,  soldat de la rue !

Mais, c'est nous qui t'avons volé ta dignité et ton pays. Fou ? Tu serais dans un asile d'aliénés, médicalisé ! Pauvre ? On te doit pour être moraux et équitables, de vivre protégé dans un centre de charité. Chômeur ? Tu serais dans un travail quelconque pour faire de toi un homme ! Fier, capable d'être apprécié comme, un concitoyen, un voisin, un ami.

Mais la morgue d'Israël ou le laisser aller des nôtres, ont parfois des atomes crochus. Quelque chose à changer. Ils laissent des hommes, sans défenses, marginalisés. Si les bombes d'Israël présagent de la fin du monde, pour préparer l'Eden que Yahvé a promis à Sa Tribu, l'âme d'Abraham et celle de son copain Barak, devraient raisonner le snipper Netanyahou et ses frères assassins !

Nous n'avons qu'une âme et qu'un corps. Tuer un homme c'est comme tuer toute l'humanité. Sentence marocaine, musulmane, qu'il convient de faire partager par nos concitoyens israélites, avec leurs coreligionnaires de Tel-Aviv, de New-York et de Paris, afin de calmer les haines et les colères. Et donner enfin leurs droits aux Palestiniens, en voisins, en cousins et en amis. En tribu préférée de Yahvé, celle qui doit cesser de bouffer du Philistin!

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, 

les 18-20 Novembre 2012

11 novembre 2012

 Futilités, hasard et libertés ou le destin et la responsabilité


Futilités, hasard et libertés ou le destin et la responsabilité 
 





Le rôle du hasard et de l’inattendu sur le décours des libertés et de la destinée. 
Effet dynamique des microfacteurs sur les grands évènements et les effets programmés





 


LE COMMERCE DES PEURS ET DE LA HAINE 

Au moment où les ‘’nations civilisées’’ s’étaient liguées pour envahir l’Irak. A leur tête l’Amérique de l’oncle Bush, qui avait agité en son temps le spectre menteur et fallacieux des ADM et grossi le mythique spectre, le bluff des craintes mortelles pour l’existence d’Israël, des truands armés ont saccagé ses musées, l’un des patrimoines de l’humanité. Ce fut une injuste guerre coloniale, une invasion impérialiste illégitime, qui a démontré la lâcheté et les faiblesses définitives du bloc de l’Est sur ses affidés. Terrible message administré à l’humanité : les plus riches, les plus forts des pays, n’ont aucune morale réelle envers les autres et ne reculent devant aucune stratégie machiavélique. Caricaturés par la culture élitiste de races supérieures, ’’les autres’’, sont vus comme des sauvages, des monstres, quand ils restent jaloux de leurs identités particulières. Voire des animaux, des proies, qu’il leur est licite d’exploiter, de prédater* ou d’exterminer, à la limite des’’ extrémistes’’, convient de liquider. 
HISTORIENS, PARLEZ VRAI OU TAISEZ-VOUS ! 
Malgré leur ostentatoire manipulation des normes démocratiques et laïques et leur usage sélectif et relatif, en interne, de ces critères, au sein des nations avancées, ‘’l’autre’’, ces entités barbares, ne représentent au mieux qu’une parenthèse dans l’histoire, un accident, un cloaque qu’il faut dévaster, une impasse qu’il faut annihiler, pour s’en détourner. La civilisation-leur, financièrement riche, techniquement avancée, sur-militarisée, se veut uniforme pour une seule couleur, celle prépondérante des siens. Les ‘’autres’’, il faut les dépouiller et les gommer ou plus simplement les ignorer. Leurs seuls droits tolérables est de laisser la mondialisation, non pas les normaliser, mais les pousser vers le mieux de ce que l’on peut exploiter d’eux, pour investir et prendre de chez eux, les cultiver à minima, sans les laisser fouler les territoires sanctifiés des puissance richissimes. Quelles soient en crise ou pas ! 

Plus que le vol des objets millénaires, le dynamitage horrible des mosquées, celui de l’infrastructure, les révulsions de la société, la fracture du pays, ses particularismes internes exacerbés, l’ensemble des crimes, juste après l’odieuse guerre Iran-Irak, ce fut une forfaiture. Mais quels historiens en témoigneront ? Cette invasion, montée de toute pièces pour le pétrole en prime, a tourné à l’effondrement du pays, à la guerre civile, interconfessionnelle la plus odieuse, qui enlève tout reste d’humanité chez les vaincus. Les Bush et Bel Laden ont tué la civilisation musulmane à jamais. 

Les historiens, ce qu’ils nous délivrent et décrètent comme ‘’Histoire’’, sensée être l’analyse des faits et la vérité, ne réécrivent à notre intention que les faits notoires, lisibles et élogieux. Les actes intimes, négatifs, confidentiels ou secrets, s’ils ne cèdent à leurs discrétions échappent nécessairement à leur perspicacité. Tout comme les fonctions officielles et de coulisses de ceux qui produisent les actes et soufflent d’écrire autrement le journal. Alimenter le patrimoine local ou universel de véracité, est la fin en soit de l’historien, qui publie a discretio, ce qu’il juge devoir être notre pusillanime intérêt. Des histoires, en fait ! Des historiettes insipides, des contes apologiques. Le rôle du journaliste, fonctionnarisé ou pas, est quasi parallèle à celui des historiographes. Lui-même pioche dans l’histoire pour se repérer, afin d’expliquer le présent et servir d’indicateur et de référence pour l’avenir. 
Comment analyser la part des choses dans l’existence sur ces pays de tyrans d’extraction militaire ? Je fais allusion au quintet Saddam, El Assad, Kadhafi, Ben Ali, Sadate, tel qu’il fut grossi par les ténors d’Israël et autres Ben Laden de circonstances. Contexte ‘’guerre froide’’ oblige, ils avaient contenus leurs concitoyens assujettis, par la poigne, dans un état soporifique de terreur. Loin des progrès vécus par les pays développés d’Occident, après leurs deux guerres mondiales et le décours des colonisations. 

COLLUSION, ACCOINTANCES ET VÉRITÉS … 
Les guerres, les voyages, les échanges, les héritages, les découvertes, les conflits, les arrangements, les connivences, les concussions et les concupiscences ne laissent pas tous des traces écrites. Rumeurs et folklores défient la logique, la vérité et la transparence, préférant palier aux écrits, de peur de provoquer des bouleversements sociaux incontrôlables. Les visons sécuritaires et despotiques sont aussi des normes de sagesse, inhérentes en soi, qui font figure de bonne gouvernance. On hérite aussi chez les gouvernants des héritages lourds faits de certitudes, rigides, au dessus des soupçons. 

Et ce fixisme non ouvert, non évolutif, qui considère de peu les autres, les aliénant, les enchaînant, les marginalisant, fait que ça craque, quand ça ne le doit pas. Ce qui explique la chute de la maison Alawite d’Orient. Une série atroce, qui fait tomber des pays, hier soutenus et puissants, telles des jeux de cartes, qui bouleversent le Croissant Vert, oléicole ou pas, qui retarde encore plus les Arabes, les Musulmans et tous ceux qui combattent dans cette sphère, postcoloniale, pou la liberté, l’égalité et les droits de l’homme au Proche-Orient. 

LES AS-SYRIENS 
La terre appartient aux occupants, les présidences aussi. Ainsi est le cas des familles, des notables qui se sont succédés, que les pages de l’histoire, ignorent, renient ou falsifient. Les péripéties des chefs et les événements de leurs pays, de leurs hommes sont travestis, faussés avant d’être écrits, lors des évènements, eux-mêmes ! A titre d’exemple, Ce Résidu d’Humanité, quelles que soient les raisons qui l’imposent et qui ont déterminé son existence, toute sa représentativité à la tête de l’actuelle Syrie, après la mort de son père, un félon connu comme usurpateur du pouvoir sur son pays, la Syrie, où il a accédé à la suite d’un coup d’état ! Qui en étaient les instigateurs, à l’origine et pour quels résultats ? La cassure d’un pays ! 

Après les péripéties pathétiques du nationalisme arabe, stigmatisé de l'extérieur, dévoyé maintenant et conspué de l’intérieur même de ces états, dits arabes, mais qui ne maîtrisent ni leur unité ni leurs langues, oui leurs justes frontières, voici le dramatique écartèlement, qui fracture le pays ! Droits de l’homme, ADM, la primauté et la sécurité d’Israël, rien de ces tabous ne motivait un bouleversement aussi brutal, une guerre civile ! Il fallait que le pouvoir soit sage, évolutif, or il n’a pas compris. 
Le panarabisme, qui a enfanté l’Islamisme barbare liberticide, selon ses détracteurs ou simplement de résistance anticoloniale, est surtout un mouvement de libération. Des militants, poussés à bout et sans alternative démocratique, n’ont aucun autre choix libéral pour se déterminer et manifester leur opposition à ce qu’on a taillé pour eux, sans leur consentement dans leur pays, leurs terres, leur cultures, leurs langues ou leurs religions. Ceci n’est pas une défense ni un accord aveugle, mais un témoignage sincère, objectif et indépendant. 

Ce sont bien les descendants des Assyriens ! La Syrie ne représente pourtant pas un danger, même mineur pour l’existence et la primauté d’Israël et la voila empêtrée dans une guerre existentielle géopolitique, ouverte ! Cette ‘’Maison’’ ne peut plus être qu’un artefact, devenu indigne de la lignée des Alides. Un récessus de cette descendance assassinée du gendre du prophète, Ali, et de ses fils, qui ont été ignoblement massacrés par les tenants opportunistes du pouvoir, juste après le décès du prophète Sidna Mohamed, que le salut de Dieu soit sur lui. La succession, plusieurs fois homicide à la Khilafa, est une honte génésique, une tare historique monumentale, qui a marqué au fer rouge l’islam politique et entaché de sang sa civilisation débutante. Le saignement ne tarit pas encore. Preuves en sont les dégâts inhérents et le manque de respect à ces khalifes. Que reste-t-il aujourd’hui comme prestige, comme fierté et comme respect à ces lieux, sinon de les traiter avec le dégât des mots ? 

L’affaiblissement de la Syrie et son anéantissement programmé, la guerre civile qui le solde au prix déjà de 35.000 âmes, la fragilisation du front où elle se situait, tant bien que mal, va dans la même logique. Celle complexe du mur de rétention, face à l’expansif Israël et à la férule extrémiste, religieuse, avec en face celle des lobbies sionistes américains, qui veulent carboniser l’Iran. Par peur de ses centrales nucléaires !! Israël sait vendre sa peur aux autres. La ruine de la ‘’Maison’’ arabe en est le tribut. 


 

IMAGE DE L’ENFER DE DANTE, 
TOURNÉE EN SYRIE LE JOUR DE L’AÏD EL KEBIR 
ATOMISTIQUE OU ATOMYSTIQUE* 

S’il est impossible de voir en soi, soi-même, la nature nous offre des images et nous pousse à penser. Tels ces rets de lumières que les étoiles envoient briller sur les gouttelettes de pluie, encore accrochées aux fils d’étendage ! L’ignorance de notre corps nous complexe, celle de notre âme nous défie ! Le spectacle de la nature nous rassasie. 

Plus terre à terre, pour revenir au monstre ignare de Syrie, un docteur, Je Kill*…ou c’est peut-être, nous les crétins, les jouets des infos et de la propagande, qui n’avons rien compris ! 

Vu sous l’angle de la complexité et des actes singuliers, ir-reproductibles*, telles l’âme et la vie unique de chacun, s’il plait à Dieu, si miséricordieux et magnanime, de délivrer cet ‘’homme’’ de l’existence, il faut le brûler dans un réacteur de fission nucléaire ! Je parle du numéro ‘’zéro’’ syrien ! Sans haine, mais seulement par prudence et par prophylaxie ! Annihiler toutes les particules qui le composent. Empêcher celles-ci de retourner sur terre, de revenir se recycler, afin d’éviter de polluer le reste des molécules et des atomes. Ou, celles des choses invisibles qui appartiennent à la création, à Dieu et qui se recyclent pour donner d’autres êtres, d’autres formes de vie, qu’on voudrait non contaminées par le Sot-rien* ! 
Une fourmi, une mouche, innocemment tuées, par inadvertance, nous laissent en peine, pas nous tous, certes, mais par respect pour la vie, tant elle est chère aux hommes et certainement à Dieu. 

Dans le cas de l’Alawite, de tous les monstres de son acabit, visibles ou masqués, pourquoi faire mention de leur avenir, de leurs droits, de leurs jugements et sanctions dans le futur ? Je parle de l’Au-delà ! Les meurtriers en série et les criminels invétérés, qui par dizaines et milliers ont tué des enfants et des âmes, ont-ils vraiment de l’espoir dans la justice ? Celle des hommes ici-bas ou ailleurs, pour éviter le sort qu’ils ont appliqué aux autres ? 

Je veux dire qu’ils doivent disparaitre, sans espoir de réincarnation, de retour dans l’Au-delà et même en enfer, pour ne pas le surchauffer ! Et surtout, de ne plus compter retomber sur la terre ou se fondre dans les mers. Pas besoin, non plus, que les insectes avalent leurs restes, ou que leur peste moléculaire aille dans des tombes ou répandre leurs cendres dans les eaux. 

TAIRE LA COLÈRE, OUBLIER LA HAINE 
Taire la colère, oublier la haine qui persistent et qui empêchent l’oubli salvateur. Toute personne, tout être, cumule des peurs et des freins, des angoisses de ce genre qui le crispent, le vêtissent, le composent, le structurent, le perturbent et le remplacent. Sinon, au mieux lui donner des leçons pour l’avenir qui lui serviront de garde-fous et d’avertisseurs pour son évolution au cours de sa vie et son adaptation à celle-ci. L’amertume, le stress, l’ambition, la vengeance partent aussi de ce phénomène, d’idées morbides ou bénéfiques, obsédantes, jusqu’à les lever, les oublier et les distancer pour les dépasser afin de se libérer du ténesme qui obnubile et harcèle, sans répit. Taire la colère, oublier la haine permet de court-circuiter leur cercle vicieux, pour dépasser le nœud perfide et retrouver le sommeil, la paix de l’esprit et sa cohérence, pour la poursuite consciente et apaisées de la vie. 

EXEMPLES TRASH 
Vous êtes diabétique ou prostatique, vous avez vos règles ou un saignement, alarmé vous êtes inquiet et l’insomnie, invincible, malgré la fatigue est là. Vous êtes fumeur, bronchitique chronique ou asthmatique. Vous avez mal à la gorge, les crachats, la perte de sommeil, font que faute de trouver un mouchoir, vous crachez dans la poubelle. Elle est pleine de restes de boites, de tubes de crèmes vides, de papiers etc. La chute du crachat fait un son, un bruit aussi futile, labile que fortuit. Ce bas exemple, sauf votre respect, représente le fait et le hasard. Il est fait d’instabilité et d’unicité, fortuite et relative. Ce sont des faits, mineurs, des instants, des mouvements et des choses, intimement liées les unes aux autres. Des paramètres inattendus et disparates. Tels ces grains de sables, sur ces monticules d’ordures, où poussent des marguerites, des daturas et où paissent des coqs et où pissent des chiens. 

DIGRESSIONS 

C’est le temps des grèves des Orduristes*. Ces agents municipaux, d’antan, qui étaient préposés à l’hygiène et au ramassage des ordures. Nos cadres, que Dieu leur pardonne, ne savent pas les gérer. Au lieu de faire des économies, ils furent obligés de faire appel à des multinationales et les payer afin de ramasser nos ordures de ville ! C’est le comble du sous-développement post indépendances ! La risée, l’inconscience, l’incapacité, la hchouma* ! A croire que l’on ne méritait pas de sitôt l’indépendance de nos pays. 

L’interdépendance unilatérale confirme les zélotes, qui de pères en fils, sont devenus les mercenaires obligés du clientélisme international. Les satrapes deviennent les acolytes et les gestionnaires délégués, des gardes-chiourmes sous l’obédience et le parapluie des parrains. Ceux-ci offrent leurs faveurs et leurs protections contre l’octroi d’agréments et de privilèges stupéfiants. Pour ce faire, les tuteurs agitent à outrance leurs dits-droits d’ingérence. Ils suscitent l’animosité et les actes de belligérances entre les pays riverains. Ceux-là mêmes qu’ils ont au préalable fracturés. 

Le concours de la presse métropolitaine, engagée à cet effet, agite par stratagème le prétexte des droits de l’homme, arborant les manquements aux libertés des médias indigènes. Levés comme des stratégies, hissées comme des tactiques de harcèlement, ces remontrances ont pour but d’amadouer les récalcitrants. Ceux des dirigeants qui veulent rester libres et fiers de leurs autonomies mais qui céderont contre-gré aux lubies des parrains. Pour les amadouer et en vue d’apaiser leur agressivité affichée et de faire céder leurs colères, les chefs locaux se font obéissants en concédant aux étrangers ce que les maîtres exigent. 

Ces visions impérialistes ‘’ protectrices’’ ou prédatrices, ont la vie dure, malgré les hypocrites appels pour assurer les libertés et les droits de l’homme dans les anciennes colonies. La découverte du pétrole n’a fait qu’accroître ces pressions et ces liens rétrogrades, faits de féodales assuétudes de la part des conquistadores. Antinomiques et paradoxales, ces relations de maîtres à esclaves, à peine modulées, sont faites d’attirances économiques et de répulsions politiques. Mais, la mondialisation instituée, développe de gré ou de force les partenaires obligés. A l’avantage matériel évident et les progrès soutenus des plus modernistes. 

On parlait plus haut, d’ordures ménagères, pas de ceux qui les négligent donc ou les laissent s’accumuler et s’amonceler, par refus de travailler, prétextant des droits refusés et usant de grèves sauvages ! Ces moyens de pression et de contrainte se transforment en vrais actes de sabotages. Leur côté illégitime et débraillé, les nuisances cumulées, font que les usagers ne les soutiennent guère. (A l’instar des profs et des médecins qui font des grèves que les malades et les familles, obligatoirement lésés, n’acceptent pas). Cette floraison de déchets, écologiques, nuisibles aux êtres vivants et aux ressources, cette pollution, ces intoxications aux pesticides et autres poisons et microbes, est nocive tant pour la terre que pour la santé des gens, voire pour les mers et les rivières et peut être pour l’esprit. Et c’est là peut-être, le pire, n’est-ce pas ! 

SE GRATTER AU BON ENDROIT 
L’endroit que tu frottes ou que tu grattes des doigts, les parties intimes que tu pinces, les plaies que tu soignes, les croûtes qui tombent de ta tète, les cellules qui roulent en vermicelles sur ton gant de toilette, les rêves que tu vois, les idées qui en échappent…Futilités ! De quel intérêt donc en parler ? Qu’est ce que tu écris ici ? A quoi ça sert ? A réfléchir, à penser en silence et par écrit ! Ainsi, l’étendue que tu frottes, le sang qui y circule n’est pas le même au bout d’un instant. Même si tu localises son emplacement, ses dessous se transforment. Il est quasi impossible que les cellules sanguines de cet endroit y retournent encore, même si elles se relaient pour réparer, modeler et cicatriser les plaies. Remèdes ou liquides de nettoyage, les humeurs et les hormones, le sang qui coule fabriquent des pensées, des idées, produisant des sentiments et donnant des humeurs. Des souvenirs, des regrets ou des peurs. Les larmes qui tombent ou que tu essuies de ta main, ne sont pas les mêmes et ne reviendront plus jamais aux yeux. C’est inconsistant !? 

Alors, les regrets et les ulcères, au colon, à l’estomac ou ailleurs, comme les croûtes des maladies de peau, les cicatrices que le cerveau imprime sur derme, la conscience qui en souffre, le caractère de la personne qui se fâche, ses réactions bien sûr, sont autant de micro- évènements ! Il n’y a que l’idée qui reste, et un moment assez court, encore. Le fait est en lui même est éphémère. 

Si les faits partent, restent leurs effets. Leurs souvenirs précaires sont teintés d’humeurs et de sentiments. Mais la main, humide de larmes, les plaies, leurs cicatrices, si ce n’est l’oubli pour les dépasser et la quête de vie, sa poursuite pour aller de l’avant, encombreraient inutilement la mémoire. 
La haine, la vindicte, les appréhensions et les peurs deviennent un poids accablant pour celui qui les porte. Nous avons l’intelligence d’oublier, pour aller de l’avant. Raviver non seulement les instants perdus, mais ceux aussi chargés de bonheur, plait bien mieux que les plus lamentables d’entre eux et les haines cumulées. 
Les affects blessants, les idées obsédantes, déchirent les méninges sans vouloir en sortir. Ils sont comme un prurit, un fantôme à l’intérieur d’un crâne hanté, une voix et des cris inassouvis qui atteignent de façon insolite la logique. La volonté n’arrive plus à s’en dissuader, à chasser leur imposture opportuniste. Le processus obsessif s’impose avec angoisse, asservissant les pensées qui stressent la volonté et inhibe la dynamique. 

LE HASARD ET LA COMPLEXION 

LE CRACHAT ÉLOQUENT 

Le hasard réside dans la complexité. C’est dans les interfaces de complexité que naissent les situations de hasard et c’est sur leurs interfaces que se font les réactions, les impacts avec la réalité. Les actions inattendues, physiques, chimiques, celles des ondes que l’on maîtrise peu ou pas, celles de l’espace, des eaux et du temps, représentent d’incessants facteurs. Le hasard naît de la multiplicité des facteurs et de leurs réactions et pénétrances. 
Une productivité incohérente à première vue, inconsciente, inopportune, se trouve placée par inadvertance ou par accident, mais elle est pourtant réellement présente. Même si ces facteurs impondérables sont infimes, même si ces variables sont invisibles, donc insignifiantes et discrètes, leur opportunité est finalement là. Ils interviennent pour déterminer le sort et les Evénements de façon surprenante et inattendue. Avérés, ces éléments délivrent un aspect vérifiable dès leur enchaînement. 

Une interaction qui devient alors plus claire, consciente et perceptible, pour des évènements irréfléchis, non programmés et inattendus. Ces faits changent les options de la volonté première, comme ils déterminent des suites contraires aux plans prévus et à leurs approximations premières. La décision volontaire devient donc aléatoire, imprécise. Instinctive, par automatisme ou par calcul, elle imprime une charge lourde qui s’inscrit dans les destinées. 

PARABOLE : LE ” PRINCIPE DE FUTILITÉ” 
La stratégie du hasard et les facteurs aléatoires. Voici une parabole trash pour illustrer le jeu des hasards dans la complexité. Quand un crachat, sauf votre respect, tombe dans une poubelle utilisée en guise de crachoir. Un autre son le suit. Le bruit du premier crachat n’est pas identique au premier. Le bruit qui en sort est différent, car il a rencontré un obstacle sur sa chute, du fait d’un relief différent. Une boite de dentifrices était là, à côté d’un carton de slip. 
Les rhumes iatrogènes et les expectorations sont devenus si nombreux, qu’il leur faut des sacs jetables dans la poubelle. Un grand réceptacle pour offrir plus d’espace à la cascade des éléments que les antibiotiques n’ont pas pu juguler. Une poubelle pour recueillir les montagnes de mouchoirs de papier chez un tousseur chronique ! Pourquoi ne pas parler de ces choses si courantes en pneumologie ? La médecine, est-ce répugnant à ce point ? Voici donc que crachat, si peu romanesque, tombe dans le noir. On fait de meilleures choses dans le noir. Il fait nuit, pas besoin d’allumer pour voir le panier où l’on va jeter sa boulette. C’est près du lit, qu’on installe cet attirail. Demandez à tous les vieux et aux malades qui se respectent, ce qu’il en est. 

‘’Aâla “Tango” jayeb m’qas ! We âla kebda, qatel haywliya !’’ 

Oui, il y a des hasards qui se nourrissent de futilités et des volumes de réflexions inaptes à être lues, sont écrits à ce sujet ! Les exceptions nourrissent les écrivains et leurs imprimeurs ! Editer un livre vaseux, faire une acte de charité à une personne ingrate et inutile, appartiennent à ces actes manqués qui ont des impacts et du succès. Parfois l’inattendu se produit. Le bonhomme change de comportement et le livre suspect de plagiat, plait aux lecteurs. Et mieux encore, il se laisse rééditer. 

SÉQUENCES SUR LA SORDITUDE* 
Le crachat tombe, comme ce livre lourd de la main. Il renverse la pissotière. Et voici l’urinoir qui inonde le tapis de pieds. Demain la ménagère va gueuler. Ce n’était pas prévu qu’elle fasse ce genre de boulot pour un macchabée. ”Si jeunesse savait et si vieillesse pouvait”. Son employeuse blessée, lui en veut. Habizya* se révolte en retours et claque la porte. Elle s’en va, parce qu’elle a trouvé un gusse comme copain. Le genre de gourou, gonfle l’ego, entre autres parties qu’il vide de leurs complexes ! Il exige de sa dulcinée qu’elle ne fasse plus les travaux d’Hercule chez les gens ! Riches ou chiches, ce n’est pas là le problème. Il tient à ce que sa belle ne continuât plus de travailler dans les maisons. Il la veut chaque jour, entièrement à lui, dans son home à lui ! 

Tout ça, à cause d’un crachat, d’une pisse déversée par un pied qui a perdu sa sensibilité, à cause aussi d’un livre qui aura chuté d’une main affaiblie ! Voici donc que le crachat du bronchorrhéique cause toute une cascade d’événements, dont vous pouvez imaginer la suite pour faire votre premier roman ! La ménagère ne fera plus le ménage de personne en bas du lit ! La ‘’domestique’’ a trouvé qui domestiquer. Le mariage fut vite conclu. Heureusement, car le ventre de la dame commençait à se faire proéminant. Gros comme le temps, comme les seins et les mensonges pour s’en cacher. Il faut dire que le hijab ne protège plus personne. Les instincts naturels, plus pervers que jamais, en démasquent plus d’une. La nature revient à ses marques premières pour la conservation génésique de l’espèce et des libertés 

Et comme il n’y avait pas d’ados chez les employeurs, on aurait fini par tiquer et jacasser. D’autant que la ‘’jeunesse’’ passait les nuits chez sa maitresse. La bonne donc partie, la maîtresse de maison devait relever le manche et ses manches aussi ! Ostéoporotique, celle-ci livrée à elle-même, fait le ménage. D’autant plus encore qu’elle est minutieuse et rigoureuse. Maniaque et tatillonne et qu’elle aime la propreté autant que l’ordre, la religion et l’arithmétique. Énervée, elle se luxe la cheville, au point de sa la fracturer. Juste à côté de cette pu…ain de corbeille aux crachats, qu’elle vide avec la nausée en plus. Un autre son de cloches ! Saperlipopette, vénales malédictions, des avanies intraduisibles sortent renforcées de la bouche de la Hajja. 

Images et compositions inattendues donnent aux situations, des plus futiles aux plus graves, leurs contextes cocasses. Un cachet parfois amusant parfois tragique. Un effet unique, incontournable, mais hasardeux, inconstant, inconsistant, peu reproductible, qui laisse perplexe sur le destin, le hasard et les libertés. Je pensais ce matin que le retard opéré à se reboutonner, par exemple, peut vous faire rencontrer sur votre chemin, un déviant empressé en voiture, qui peut vous causer un accident…Les impondérables encore ! 

La création et l’évolution des créatures, dont la nôtre, prises comme exemples du hasard et des tentatives de recherches de solutions, de par le nombre exorbitant des êtres mis en scène et en concours, est un champ immense de production de solutions de par le simple fait du hasard et des paramètres variables et impondérables. 

La création et l’évolution donc, la sélection des espèces ou les extinctions qui s’en suivent, entrent en réaction, en interaction, avec des éléments fortuits pas spécifiquement établis, installés ou programmés. Le concept d’unicité de ces facteurs, de ces paramètres, futiles, labiles, instables, est leur critère de non reproductibilité. Confusion, irresponsabilité, libertés, forcément réduites, deviennent l’apanage de toute action. Programme, destins, responsabilité et sanction, volonté et libertés, se trouvent en questionnement devant cette théorie du ” principe de futilité”. 

EXEMPLES QUOTIDIENS 
C’est l’histoire, entre des millions d’autres, que celle de cette dame, qui venant de Paris vers le Maroc, a rencontré son futur mari en avion. Ça fait 35 ans qu’ils s’aiment, depuis et sans relâche. Dès lors leurs enfants, sont-ils le fait d’une prévision, d’un plan, d’un destin ou ce n’est qu’un artefact, un accident inattendu, du au hasard plutôt qu’une préparation programmée. 

Imaginez l’impact d’un tsunami, celui des vagues actuelles sur le New Jersey et leurs incidences inattendues sur la préparation des élections, (puis les mots chaleureux du président ?) voire sur le résultat des urnes des présidentielles américaines… Qui sera élu au décours de cet accident climatique inattendu ? Romney ou Obama? 

QUI A DIT QUE LES CHIENS N’AVAIENT PAS DE PHILOSOPHIE ? 
Journée chargée, sous le soleil ou les pluies, insomnie, faiblesses, douleurs, travail indispensable, exacerbés par les cris des chefs, les problèmes de chacun et voilà les chiens des voisins. Toute la nuit à travailler, à aboyer, en chiens que nous sommes ! Qui a dit que les chiens n’ont pas de philosophie ? Hurler, crier, aboyer, c‘est exister ! C’est montrer qu’on a raison, qu’on sait se défendre, qu’on nous doit du respect et de la crainte, ô vous les humains ! C’est dit dans la bouche des chiens, (comprenez leur gueule et en langue de chiens) et sous la psyché canine.. C’est une sentence, un savoir vivre, un crédo. Ils pensent ” qu’il faut savoir menacer et mordre pour exister”. Ça ne vous rappelle personne ! Qui a dit que les chiens n’avaient pas de philosophie ? 

A quoi pensent les chiens alors, quand ils aboient. Ne le demandez pas aux vétérinaires, ni aux maîtres-bergers ! Les canidés émettent des ondes que les spécialistes ne comprennent pas. Ils aboient en se faisant une mission de signaler qu’ils sont là pour ça ! En aboyant et plus, s’ils sentent la peur, la haine et répulsion ! C’est une question de race. C’est génétique et identitaire. Les Arabes ont peur des chiens, les Musulmans ne les aiment pas non plus et les anges les fuient ! A quoi pensent les chiens quand ils aboient ? Eh bien, ils le font, par instinct, c’est un paradigme ! Sans en savoir le sens ou presque, c’est un effet de copinage et d’échos, de « m’a-tu-vu, je sais aussi aboyer, sinon plus fort que toi et je marque ma présence, ce faisant, alors cesse d’aboyer, et vide mon terrain de chasse » ! 

Pourquoi le voisin, un quatquateur*, qui ne vient là que pour ses belles heures, (ou ses belles œuvres ?), nous laisse-t-il importuner, nuit et jour, par sa famille de cerbères ? Les chiens ont envahi l’impasse et ravagé le repos et le sommeil des retraités qui y résident. Que faut-il pour que les Municipaux* fassent leur travail d’hygiène ? Cinq ou six chiens en liberté, plus que la nôtre peut-être, livrés aux aléas, sans s’en occuper, sans précautions et sans vaccins antirabiques nécessairement ! Il n’est pas marocain pour rien, diriez-vous. Le comble est qu’hier matin, ils ont osé pénétrer dans le hall de ma maison ! Ils ont tué l’un des quatre jeunes chats qui venaient de perdre leur mère, sous les roues de je ne sais encore quel p …de chauffard de cette ruelle ? 

UN PETIT COUP DE CIVISME 
Qui plus est comme éthique civique et ciment civilisé, le Prophète de cette nation, a stigmatisé et répréhendé l’arrogance pour appuyer le respect et la dignité du aux gens au sein de la communauté. Il a recommandé le civisme et l’entraide entre voisins, le respect du milieu, celui de l’hygiène, (les ablutions), celui de la végétation, des bêtes, entre autres contingences sociales et écologiques, comme nous le dirions aujourd’hui. Passons à des sphères plus hautes, en attendant que ces arracheurs de grands arbres, ces défonceurs* du macadam, se réveillent de leurs minables erreurs. Ce sont des fauteurs d’artéfacts qui laissent les impondérables se produire. 

Des trous surprises, des tranchées béantes dans la chaussée, des regards révulsant leur contenus merdiques, une atmosphères nauséabonde, des lampes publiques éteinte ou allumées de jour, des chiens qui vagabondent, tels ces centaines de fous et milliers de mendiants, qui vous harcèlent même sur les carrefours dangereux, des trottoirs occupés de voyeurs aux isotopes otiques, qui vous scannent de manières ostentatoires et déshabillent hommes et femmes, insolemment, des feux de croisement inopérants, dix fois plus de voitures dans des rues étroites, qu’elles n’en peuvent supporter. Je ne parle pas des services publics, ni des relents de corruption. Ce n’est pas l’objet de ces réflexions-ci. Mais, ce sont-là autant de pièges et de créneaux ouverts aux événements instables, aux incidents indéterminés, aux accidents fortuits, qui sont le sujet que notre présente réflexion. Encore que nous ayons fait d’incroyables progrès, à l’instar de bien des pays qui n’ont pas de pétrole. Et ce malgré les compères d’Ali Baba ! Il nous reste tant de choses à perfectionner, qu’on est consternés des retards et des barrières ! Ce n’est pas là non plus l’objet de nos réflexions. Infrastructures mentales et physiques se disputent la prééminence sur les hommes et les choses ! 

DIVINATION 
Que disent les nuages de lait sur le marc de café ? Que disent les bouts de paille qui trainent dans les yeux ? Et ceux des marres d’eau de pluies sales, qui empêchent d’accéder aux trottoirs ? Que les moutons seront égorgés demain ! Que les Syriens, pour commencer, le seront autant ! Leur amir al mouminine, Bachar El Assad, léonin qu’il est et plus qu’humain, sacrifiera bien une petite centaine de syriens, malgré la trêve! L’arrêt des belligérances, prévu pour l’Aïd El Kébir aura fait saigner des musulmans! Les Américains, occupés par Israël, leurs élections et l’Iran, comme les Européens, les Arabes et les Musulmans ne peuvent rien pour la Syrie, qui est tombée dans le piège du printemps, à cause des fidélités passionnelles Russes et du véto Chinois ! 

Que disent les hennissements quand ils sont chargés d’hormones ? Les ronds des images sur le café, le scintillement des phares sur le pare-brise mouillé, les gouttes qui irise la lumière et les volutes des fumées enivrantes ? Ou toxiques de ceux qui fument kif et tabac ? Sont-ce des langages incompréhensibles ou des artefacts inutiles. Des signes sur lesquels je vous laisse pousser la réflexion et divaguer peut-être. Je ne vous en voudrais pas si vous restez perplexes. 
Pour ma part, questions chiens, je n’entends point les images portées, qu’ils tentent d’envoyer ni aucun sens en dehors de leurs agaçants bruits. Le cerveau ne sait pas interpréter ces perceptions pour lesquels je n’ai pas d’organe approprié. Le cerveau ne peut pas les interpréter à l’intérieur des cinq organes des sens connus, qu’il sait plus ou moins exploiter. D’autant que je ne sais si des chercheurs tentent de découvrir d’autres techniques pour les réceptionner. Pourtant j’entends ces sons, si désagréables soient-ils ! Si les facultés innées de nos méninges ne sont pas confectionnées pour cet exercice et cet apprentissage des langues étrangères animales, qu’attend-on pour faire des recherches là-dessus ? Les Russes, les Indous, les Chinois, les Américains, sont-ils sur cette piste ? 

SUR LE MONT ARAFAT 
Que disent les pleurs en silence et les prières à haute voix ? Ces millions de pèlerins sur le Mont Arafat, leurs images à la télé, leurs hontes, leur ires, leurs espoirs, leurs pleurs, leurs prières, un effarement grandiose, une extase, devant notre place infime et incongrue, inutile probablement, dans cet immense univers. Nous sommes dérisoires. Et cette image de centaines de moutons, aux dos ronds et blancs, des tchamires*, des linceuls ou des kamisses* blancs, des chemises longues d’histoire, immaculées, innocence et sacrifices, rédemption sur l’autel où il faut verser du sang…Sacrifiés aux sens forts du terme ! Un rite galvanisé au point de devenir conditionnel et caractéristique de l’islam, identitaire et spécifique, aussi incontournable que les piliers du credo. Mais Arafat est un lieu sacré pour les musulmans. Il qui canalise les aspirations, les prières et les louanges et comme un tronc vivant, une élévation des âmes, un pipe vers Allah. Un cyclone ascendant vers le ciel, chargé des rêves et des vœux de milliards d’êtres humains, qui aspirent aux bontés et à la miséricorde du Créateur. 

EN BAS, TOUTES 
Plus bas chez nous, le ciel est sillonné de traits, de vapeurs et des fumées d’avions à réactions qui se fondent et s’étalent au dessus des nuages qui se délitent et se transforment. Images sans sens, images libres inattendues, aléatoires sans déterminismes directs, ni interpénétrations potentielles, sous la férule fluctuante des vents et de la giration de la terre, de la composition de l’atmosphère, de ses gaz et des rayons cosmiques et solaires. Savez-vous lire les méandres des courbes, des couleurs et des formes des nuages ? Savez-vous lire les lignes de la main ? Savez-vous lire en vous, compter vos molécules et vos cellules et commander leurs fonctions ? Autres sens ou artéfacts inutiles ? 

Il a plu cette nuit et je dois à la toux, à ces crachats, aux rêves matinaux oubliés, ces bribes insatisfaisantes de philosophie, puérilité et artisanale, que je tente de colliger et de présenter, malgré la veille tardive de ce soir. J’ai un conflit avec le sommeil ! C’est une perte de temps que le sommeil ! On aura toute l’éternité pour dormir. Si au moins je savais rêver et profiter de ces rêves, que je perds et que j’oublie, sans répit ni espoir de les retrouver. 
Ces traces d’avions, ce ne sont pas celles du Boeing qui a ramené SM le Roi Mohammed VI de son périple fantastique au Moyen-Orient. Celui d’une course contre la montre, admirablement remplie et positive. Une mission auprès des monarchies, pétrolières, fidèles aux africains, qui font front aux agitateurs des républiques et qui vivent avec bienveillance contrite, les velléités belliqueuses d’Israël. La base indomptable et arrogante, l’avatar des states, le fantôme spectral des pères sémites, le fantasque et fanatique goule, l’hologramme du despote et potentat mondial américain ! Folklore politique, impérial, dont rêvent les Césars du Far West, aussi imbus soient-t-ils de leur démocratie affairiste ! 

LE ROI DU GOLFE, DE L’AID  A DIEU 
Déplacement courageux donc, visite au site médical et humanitaire, qui fait face au champ de guerre civile syrien. Expédition qu’il se devait de terminer avant de procéder au rituel de la symbolique prière de l’Aïd. Mais aussi pour contrer les insuffisances d’un budget gouvernemental, engagé mais endetté, qui manque de liquidités et qui besoin de vendre les plus beaux fleurons de nos sociétés d’état, de notre patrimoine pour honorer nos dettes, de continuer de développer nos infrastructures, afin de garantir l’emploi et forcer le progrès et le développement humain. Pas facile d’assumer, une union et une intégrité territoriale, dont on est le défenseur et le garant depuis des siècles, pour cette monarchie progressiste et tenace, qui se veut assurément, citoyenne et démocratique, malgré les velléités bellicistes et haineuses des sécessions, les jalousies et des tentatives de déstabilisations. Des frères, de leurs cousins et de leurs anciens parrains ! 
Le roi, alaouite local est le chef des armées du pays et l’émir des croyants, il fête avec son Peuple, selon les us, le sacrifice symbolique du mouton. Fête sémitique, qui dans la foulée lance les visites familiales, les victuailles de l’aïd et leurs nécessaires donations civiques et oblations morales. 
La religion pousse l’homme à accéder à Dieu, en passant par la morale. Et qu’est ce que la morale, cette faculté archaïque est vue comme une partie de la religion, par erreur certes, et dont les modernistes laïques se méfient ? Qu’est ce que la morale, sinon donc une forme de citoyenneté universelle ? Et de civisme mystique ou religieux, aussi ! Un code de vie communautaire fait de règles, de conduites simplement. Des qualités de respect, de dignité et d’ouverture sur autrui, développées avant que l’homme ne connaissance les vertus démocratiques et libérales de la laïcité et ne bénéficie des moyens de communications modernes, de commerce libéral et d’échanges, que le brassage pacifiste des cultures actuels, facilite aussi. 

IL EST MAINTENANT 7 HEURE. 
En face, les fenêtres des immeubles du Baar Leev sont toutes closes ! Sont-ils en vacances de l’aïd déjà, nos RME ? Tous retraités, les TME ? Ou tous retournés abriter leurs vieux jours, là où ils ont laissé leur santé de travailleurs émigrés ? Par ici, sur la terrasse d’une villa, située au premier plan du site voisin, les hurlements perçants du chien du camionneur, ne vous laissent nul répit, en vous assénant sans relâche, les coups de couteaux assassins et stridents de ses aboyantes canines ! Et cet enfer se renouvelle tous les soirs. Alors ce sont des insomnies qui se surajoutent aux faiblesses et exacerbent les douleurs. Il n’y a nulle pudeur à dire les sentiments des malades et à décrier ceux qui les exaspèrent. C’est pour leur défense et leur compréhension qu’on fait médecine par exemple. 

Pour m’habiller, j’ouvre la porte du balcon qui donne sur l’ouest, là d’où vient le vent et d’où proviennent les nuages. Pas de nuées menaçantes, que les cris graves et arrogants d’un féroce cerbère, qui bouscule les éléments et fait vibrer l’atmosphère. L’air en tremble. Oui, il faut s’habiller vite pour quitter la maison et aller se reposer, au travail (!). A 68 berges, avec en sus bien des maladies en gestion et des souffrances en cours. Quitter le quartier domiciliaire des chiens, aller en ville ? Là d’où l’on a chassé les chiens errants des rues, à l’occasion bénie de la visite royale. Fuir de chez soi, à cause des chiens, c’est cynique ! Se sauver et se résigner, se réfugier du moins, loin de cette usine de bruits et d’aboiements, dont l’incivisme aveugle crève l’esprit et les oreilles avec ! Faut-il critiquer les voisins ou en vouloir aux chiens? Et vice versa ! Lever les mains au ciel…Embêter le Roi et le bon Dieu à cause d’infâmes animaux ? Ils ont d’autres chats à fouetter, nos Seigneurs ! 

CONFESSION OU CONFIDENCES ? 
Pire, des calvaires douloureux de la nuque et la moitié haute du corps, épaule bras et avant-bras confondus, me font un mal, troublant, en non stop. Névralgies ou cœur ? Je ne veux pas quitter mon bureau sans prendre notes de ces humeurs assombries et troublées, afin d’élaguer, le problème véreux et stupide, qui me harcèle et qui parasite mes idées, en perçant, en vrillant, en tournant la vis perverse à l’obsession ! Chemin de croix, calvaire né du travail mal rétribué, au service d’un couple d’ennemis-mortel. De mauvais patients, qui maladifs et revanchards s’entre-déchiraient avec assez de haines pour m’éclabousser de leurs sordides retentissements. Plus qu’un transfert de paranoïaque hystérique et procédurière, une revanche, une vendetta ! Cas aggravé par l’ignorance crade de faux -confrères, venus donner leur soutien imbécile et anti confraternel au couple-déchiré de la mégère non-apprivoisée. 
Des couteaux dans le dos, on en a l’habitude dans ce métier, vue la ‘’finesse et l’élégance’’ de ces grossiers gladiateurs, dont on nous entoure tant ! Aimer encore ce travail, si peu compensatoire est une dépendance, une addiction dont il est difficile de sortir pour se relancer vers un ailleurs, jamais préparé. 

VOCIFÉRATIONS 
L’écho des cris est amplifié par l’espace qui sépare ma maison de ce tas d’immeubles collés côte à côte. Un terrain vague m’en sépare mais il sert de caverne d’amplification de tous les bruits. Les chiens sont pires qu’une meute. Les bruits et les aboiements sont plus que gênants, oppressants, à couper le souffle. Ils vous font perdre le cours de vos pensées, de vos idées et vos tentatives de concentration. Ils perturbent le repos, la prière, la mémoire, vous irritent durant les repas et vous font oublier votre prise de médicaments. 

Vos imprécations ne servent à rien. Inutile d’appeler Dieu au secours. C’est impudent les jurons. Car, Il n’aime pas répondre aux anathèmes et aux malédictions ! Appeler alors la police? Pas question pour ce genre de troubles, car ils ne se dérangeront pas ! Finalement, les chiens, leurs aboiements, vous volent vos pensées, vos écrits, votre production, votre santé, vos vertus, votre retenue, votre contenance et votre temps. Les voisins, c’est une catastrophe inutile. Je par des chiens. Les voisins, humains, se sont habitués à ces bruits, qui les sécurisent, les rassurent et les protègent. 
Bruits de saison, bruits de raison ! Ils doivent dormir saouls ou en être drogués ? Conditionnés seulement ! S’ils n’entendent pas crier ou aboyer, ils déchantent et perdent le sommeil. Il leur manque seulement ce côté quiétude nécessaire d’autrui qu’il faut respecter, mais dont ils ne s’inquiètent pas. On ne peut pas leur enlever leur juste quête de sécurité et leurs chiens, chéris. Même s’ils ne s’en chargent pas, ils en deviendraient plus malades et plus peureux encore ! Ils en mourraient. Alors, ils se vengeraient sur la police et feraient des manifs printanières ou des révolutions…Rendez-nous nos chiens, ce sont nos protecteurs ! On ne veut pas d’autres. Ce sont nos frères ! A bas …Les slogans, c’est facile d’en inventer, pourvu qu’on soit motivés, impudiques ou simplement blessés… 
Quelques voitures commencent à tressauter sur les dos-d’ânes qui entravent la route. La preuve que le jour se lève aussi ! On n’entend pas encore les bêlements des moutons de l’Aïd El Kbir. Ne serait-ce que pour changer de musique. On n’entend ni les bruits du tonnerre, des orages, des éclairs pour calmer la sinistre orchestration des mordeurs ! Sont-ce des vampires, mis en 4×4, des extra-terrestres. Nous sommes à 3 jours de l’aïd qui tombe ce vendredi. Après un périple déjà bien fatiguant, trois millions de fidèles ou plus, vont s’adresser en chœur à Allah, sur le mont Arafat. 
Cette foule, dans le simple vêtement qu’’ils portent, les mains levées au ciel, autour d’une stèle installée sur le mont, semblent canaliser leurs vœux pour les hisser haut et les envoyer loin. Le groupement, qui pour un moment enlève les différences de classe, de sexe et autres distinctions. Image saisissante et spectaculaire, de la résurrection de par le nombre. Le nombre, la déambulation quasi fantomatique, les statures étiques et monolithique, leurs processions spectrales, leurs attentes mystiques. Image du jour’’ j-1 ’’ après l’Apocalypse, image de la Résurrection opérée et du Jugement en cours, que tous attendent, pour qu’il soit cour et plein de miséricorde, pour tous les humains… 

Encore faut-il être et rester humain ou le devenir, sur le retour enfin, pour que le miracle opère ! Que l’on soit, riche prince arabe, ministre en fonction ou simple quidam, ayant eu la chance d’être élu, choisi par cette Qoraâ*, ce tirage au sort, implacable et sans sentiments, dont doit bénéficier l’impétrant au Hadj ! Une sélection cruelle pour les plus vieux et les malades ! Une sélection, afin de ne pas noyer l’Arabie, heureuse, sous cinq fois plus de bons et pieux musulmans ! C’est pour cela que beaucoup de personnes, qui ont les moyens, devenus onéreux, espèrent retourner pour prier et se laver, se purifier de leurs erreurs, en espérant le pardon et la Miséricorde d’Allah. Il faut dire Amen! 

Amen à toutes les prières. Dieu n’accorde aucune attention à ceux qui souhaitent le malheur à leur prochain. Et, il ne saurait donner réponse aux insultes ! Acquiescer à ceux qui profèrent des injures à l’encontre de leurs adversaires. Ceux qui aspirer à leur fin d’urgence, à leur sanction immédiate, déjà sur terre et de leur vivant. Les sanctions, les malédictions, est-ce utile ? S’activer au lieu d’invectiver ! Se venger, faire justice soi même, quand on peut ? Ou laisser à Dieu, en toute confiance de rendre Sa Justice ? Sans besoin de le Lui rappeler ! 

Mais Dieu, dit-on chez-nous, Dieu aime bien les adorateurs insistants ! Alors, demandons-Lui, Justice aussi sur Terre, sans attendre les urnes ou la barre de l’Au-delà ! Car, Il pourrait faire miséricorde, même aux plus méchants, sachant que Dieu est toute miséricorde. Que Dieu nous protège des malheurs des gens malpolis et injustes, comme des chiens. Fussent-ils élus, ceux-là, et qu’ils marchent encore sur deux pattes ou qu’ils rampent seulement ! 

Kénitra, le 4 Novembre 2012, 


 

LES CHRONIQUES DIFFÉRÉES DE MADAME STUDENT 
” Insomnies littéraires ou joute textuelle” en primeur à nos lecteurs 

Sous correction encore , avec mes compliments à  BLOGGER.COM 
Dr Idrissi My Ahmed