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26 septembre 2016

REPÈRES ELECTION 2016

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 VIDEO: Le PAM sensibilise les femmes par une vidéo choc:


Si le PAM prend mal les propos du secrétaire général du PPS, il n’hésite pas, lui, à s’attaquer aux autres partis. Dans cette vidéo, il montre une femme «insultée» par un barbu. Face à cette situation, elle conseille aux Marocaines d’aller voter.

REPERES
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ILYAS EL OMARI OPPOSÉ AU BAISEMAIN

Par Mohamed Chakir Alaoui le 30/07/2015   
Ilyas El Omari et Mustapha Bakkoury.
Ilyas El Omari et Mustapha Bakkoury, au Conseil du PAM à Mohammédia, samedi 9 mai.
© Copyright : Brahim Taougar Le360
Ilyas El Omari, numéro 2 du PAM, a déclaré mercredi, lors d'un débat à Salé, être un farouche adversaire du baisemain, une pratique de respect vis-à-vis notamment du roi ou du chef de famille. Il s'est également montré critique sur le suivisme aveugle du Chef de gouvernement sur certaines pratiques.
"Je n'embrasse pas les mains, je porte la tenue vestimentaire qui me plaît. J'ai rencontré deux fois le roi et je l'ai salué à ma convenance. Je suis contre ces us et coutumes", a affirmé El Omari lors d'un débat organisé par la Fondation culturelle fkih Tétouanais. Le dirigeant PAMiste a expliqué que le Chef de gouvernement ne doit pas "s'enfermer dans le cercle des traditions pour échapper à ses responsabilités et ses prérogatives politiques. Il faut qu'il fonce". Cette déclaration est surprenante de la part d'un leader politique qui aime se prévaloir de sa proximité avec le palais. Ilyas Omari sait ou devrait savoir que le roi n'oblige personne à le saluer avec un baiseman et que depuis nombre d'années, cette pratique, qui relève d'une tradition liée au respect, est laissée au libre arbitre du Marocain amené à saluer le souverain.

Ilyas El Omari critiquait également le refus du Chef de gouvernement de se rendre sur les lieux de catastrophes et d’y rencontrer des victimes après que le roi s'est exprimé en premier en apportant son aide aux victimes et aux proches.
"Je rejette l'explication de Benkirane quand il motive son absence sur des lieux d’accident ou de catastrophe par le fait que le souverain se soit déjà exprimé au nom du peuple marocain sur ces questions. Personne ne lui dira pourquoi il s'est comporté ainsi".

Sur la question de savoir pourquoi le Chef de gouvernement pose toujours le supposé problème des "poches de résistance qui lui barrent  le chemin de ses réformes". El Omari estime que Bekirane se sert de cette excuse "pour cacher son échec". "Il n'a que deux solutions dans ce cas, soit il rejoint cette résistance, soit il descend au Parlement pour dire qu'il a échoué et poser les clés. C'est simple".

Ilyass El Omari s’est montré très virulent à l'égard de Benkirane en l'accusant de ne pas assumer pleinement ses prérogatives. "Il n'a pas réussi à appliquer démocratiquement totalement la Constitution", a-t-il estimé avant de qualifier le PJD, sans le citer, d'être "une partie des Frères musulmans". "Ils (les membres du PJD) estiment que leur victoire aux (dernières) élections est un acte divin. Ils veulent gouverner et agir sur la base de cet acte divin. Il n'y a pas de démocratie avec ces gens-là", a-t-il commenté.

Quant au fait de savoir si la situation a changé par rapport au Printemps arabe, le numéro 2 du PAM a répondu: "Vu que la mise en oeuvre de la démocratie a été reportée, vu que la crise économique s'aggrave, vu que les libertés publiques sont bafouées, les ingrédients de l'explosion (sociale) demeurent car le contenu de celle-ci a été capitalisé par les islamistes. Ils partagent le contenu de cette situation mais pas la Nation. Il n'existe pas chez ces gens un intérêt pour la Nation partagée".

Par Mohamed Chakir Alaoui


23 septembre 2016

VIDEO: Le PAM sensibilise les femmes par une vidéo choc

VIDEO: Le PAM sensibilise les femmes par une vidéo choc: Si le PAM prend mal les propos du secrétaire général du PPS, il n’hésite pas, lui, à s’attaquer aux autres partis. Dans cette vidéo, il montre une femme «insultée» par un barbu. Face à cette situation, elle conseille aux Marocaines d’aller voter.

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22 septembre 2016

ELECTIONS, MEDICAMENTS ET TAXES INIQUES SUR LES MALADIES,

  
ELECTIONS, MEDICAMENTS ET TAXES INIQUES
SUR LES MALADIES,



Ce qu’attendent les électeurs des élus et des cadres haut placés
Le devoir du Gouvernement et du Parlement en matière de santé



Exposé du problème aux futurs élus avant les élections


Nous avons souvenir que dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 10 ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des Partis et du Gouvernement, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ?
Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est de meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, de praticiens, d’industriels et d’importateurs, mais de réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades.
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Elles représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y a voir de développement humain, sans la santé ! C’est basique et clair. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.

A CEUX QUI SAURONT AGIR POUR SAUVER LES MALADES

Le constat social

Nous sommes à la veille des élections au Maroc. Nous en parlons, quitte à nous répéter, par pédagogie et insistance devant vous tous. Serait-il utile aux militants des Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ?
Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une Réforme Fiscale Sanitaire Globale et quelques réductions, si minimes, sur les simples médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés, messieurs-dames les électeurs, que nous encourageons d’aller voter ! Et vous-mêmes, votre santé , respectables  Ministres !
Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit, même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité et donc la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup, la signification même de représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher, la veille des élections !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle ! Faut-il taire les autres dossiers, et repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ? Prétextant, si ce ne sont pas les vacances, le ramadan, les élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle veille avec prévalence et sans relâche, le Souverain !
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins !
Que ce soit à l’ONU, à Guergarate, au Parlement, aux écoles ou aux quartiers, nous ne pouvons pas traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par la lassitude, la politesse ou les faiblesses, devant ceux qui votent ! Que ce soit par leurs râles ou par leurs silences, les malades expriment souvent une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les inégalités du sort et des injustices flagrantes ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ? Faut-il négliger leurs voix et leur sort, messieurs dames les candidats au Parlement ? Si, face aux adversités, SM le Roi s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et de prestige, devant le double jeu des puissances protectrices, dites amies de longues dates, aujourd’hui nous interpellons le Gouvernement et le Parlements afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le dos.
Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous persévérerons, ad vitam aeternam. Allah yerham notre doyen et mécène, Si Abdeltif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller demain sur les malades marocains, comme sur les sables de notre Sahara !

Appel des familles, appel du peuple

Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.

La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,

Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du droit des malades. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes légalisés indirects, sournois. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des Taxes Douanières et autre antinomique TVA sur la maladie !

Reformater les taxes

La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !
Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédés. Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de cet Islam si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne.

Un exemple brillantissime du Roi citoyen

En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

Un besoin de réformes humanitaires

Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !

Un besoin d’évolution démocratique

Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

Des lois honnêtement, plus justes !

En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant sur les Gouvernements. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre de SM le Roi, que Dieu le guide, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante héritée des Colons.

Appel à Celui qui nous écoute

En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.
Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara, notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité nationale et territoriale.
Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l'AAMM
Kénitra, le 22 Septembre 2016











ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
CENTRE DE REFERENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, avenue Mohamed Diouri, Kénitra
Assistance: 0661252005, Tel 0537376330, aamm25@gmail.com

8 septembre 2016

Les étreintes de l'âge mûr et les lanières du plaisir. La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.


Les étreintes de l'âge mûr et les lanières du plaisir



La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des imbéciles.



DR IDRISSI MY AHMED



DR IDRISSI MY AHMED
DR IDRISSI MY AHMED






























LES SANGLES D’EROS, 

LES BRIDES DU DÉSIR ET LES ÉTREINTES DE L’ÂGE MUR








Des forums injurieux 

Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans ! Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil. 
Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et les Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères ! 

Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour charger les impétrants de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile. 

Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ? 

Romance fatidique 

Benhamdoune et Nejjaria, ont subi cet amour de jeunes-vieillards, qui n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante. 

Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur. 

Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours. 

Ethique et faiblesses 

On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-elles pas torturé, tour à tour ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque . Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que les partis soient par la peste rattrapés ! En lui jetant tous les sorts, en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères et de sonner le tocsin de leur mort. 

‘’ Le minaret est effondré, pendez le coiffeur’’. Deux déphasés s’entrechoquent, à bas le Mur et son Parti. Quel inique châtiment ! 

Faiblesses, rigueur et pardon 

Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes, on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent ! 

Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…Oui, on peut botoxer tout ça et l’engorger de Sildénafil. 

Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre ! 

Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là. 
Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veulent faire…J’aiguise les lames de la Guillotine. 

Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle ! 
Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je lui demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution … 

Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur, que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper ! 




Le monologue de Fatima 

Soliloquie en monologue. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide, pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action…Mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est une minute d’enfer, je l’ai su, a posteriori ! Vais-je pour àa griller dans vois enfers ? Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Le diable au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, dites Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahiya daret’Ha biya ! » ! C’est le titre une tragicomédie digne de Tayeb Laalej et Saddiki. Qu’Allah les glorifie ! 

Oui, j’ai failli ô mortels ! Mais je ne voulais pas pécher, ayant de nobles intentions ! Ni me faire surprendre ou vous laisser vous méprendre, par ma déconvenue ! Pour un instant de plaisir, et virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Aucune approche entre les genres ? Ne vous permettez-vous pas quelques moments de dialogue ? Voire de plus courts instants de tiède intimité ? Alors ? Vous êtes, tous des intouchables ? Et que moi, je serais l’unique pécheresse, la seule erreur du royaume ? 

Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées ! 
Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser ! 

Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes ! 

Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs. 

Fatima réfléchit encore 

L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant. 

Le monologue de Fatima, suite 

Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore ! 

Continuons pour elle 

Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana. 

Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là. 

On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, baahe ! Le Mur va tomber, un effondrement qi va enterrer le PJD avec ! Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois ! 

En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher ! 

Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix ! 
Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire. 
Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire… 

Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre. 
Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux ! 

Si Jésus, qui est vivant, me lisait 

Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Issa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons. 

Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit. 
Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes. 

Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.

 



Dans ce bagne des sentences… 


On aime bien moraliser à la fin d’un plaidoyer, d’une fable ou d’une histoire. Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît, l’amour ou sa quête, après chaque cuisson, pour subsister et nourrir sa requête. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris, et ce n’est pas bête. Il y a une part de don et autant de sacrifices, voire d’aventure. Mais, qu’il soit sincère et régulier, pour laisser les gens puis heureux et plus quiets.

DR IDRISSI MY AHMED


6 septembre 2016

Le fouet des joies ou les lanières du plaisir Sangles d’Eros, les brides du désir et les étreintes de l’âge mur La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des cons.

Le fouet des joies ou les lanières du plaisir

Sangles d’Eros, les brides du désir et les étreintes de l’âge mur

La pudeur des gens, l’arrogance des nuls et l’orgueil des cons.

DES FORUMS INJURIEUX

Le Web est un défouloir universel. Un cirque de gladiateurs où les tribuns mondialistes deviennent des juges sur le Net avant que la presse ne se réveille. Exercice de la démocratie su PC ou sur phone. Pour peu, ils exigeraient de voir sourdre des larmes et du sang, sur le vif, de leurs écrans. Justice est faite, on passe à autre chose ! On condamne rapidement souvent. On s’essaie à comprendre, parfois, sur le tard ! C’est valable pour les institutions empressées de faire pareil.
Qu’est-ce qu’ils n’ont pas reçu comme injures, sur les forums d’ici, de France et de Navarre. Le tout libellé sous des pseudos anonymes, à la suite leur banale et triste aventure. Pire que Daech et Zine El Abidine, les tyrans, les corrompus, les déviants, les déments et les pédophiles, aucune pitié face au L’couple dissident du MUR ! Pas une âme charitable qui dise au omniscients, ‘’attendez l’enquête, attendez le tribunal avant de les jeter aux ordures’’. Qui n’a jamais transgressé, chers lecteurs ? Allons, soyons miséricordieux ou simplement francs et sincères !
Tous les mots de la Bible et ceux du code pénal sont sortis pour les charger de péchés et de déshonneur. Les audits et les arrêts de l’Inquisition, celles d’ici et de l’Occident, les châtiments du Jugement Dernier et ses damnations, se sont imprimés avant terme, sur la Toile.
Transparence et discrétion ne vont pas de pair. Mais, ce n’est pas une raison pour excuser toute la terre, ni jeter la morale et l’éthique, aux ordures. Il en est des vertueux qui n’ont plus d’instinct ni d’hormones. Il est des couples réguliers, des familles correctes et des amitiés professionnelles restées loyales et sincères. Plus que chastes et morales. Elles sont si rares, dites-vous, qu’elles flottent comme des anges en l’air ! Est-ce rare de stigmatiser les délits ou exceptionnel d’en voir ?

UN CAS DE ROMANCE
 
Omar Benhammad et Fatima Nejjar, cet amour de jeunes-vieillards n’est pas une verdeur méconnue. L’instinct d’Eros, le dieu-roi de l’amour, reste vigilant, mais quiescent quand la passion est corsetée par la conduite morale. Sanglée sur des corps, devenus frigides, gelés et fossilisés même, quand elle se réveille est devient ahurissante.
Les hormones ont faim de chairs…De quelles façons disposent les individus ou les couples, pour se réveiller aux vielles relations du passé, aux amours dépassées, avec leurs vieux corps ? Il n’y a pas que l’esprit sur ce théâtre d’ombres, mais aussi un physique, des articulations et des muscles qui ont perdu beaucoup de leur force et de leur nécessaire vigueur.
Mais que de fois, la passion, en délire, succombe aux faiblesses, pour tenter de s’éveiller et de s’ériger, en droit existentiel. Une autodérision face à l’autocensure et une tentative de revanche thérapeutique s’imposent contre l’autodépréciation et la perte de l’estime de soi ! Hélas, ces secousses ‘’virtuelles’’ sont parfois avilissantes et causent bien des dégâts et des déplaisirs, aux vieux jours.

ETHIQUE ET FAIBLESSES

On crée la mémoire par les actes, c’est la vraie personnalité de l’être. On la grave par la répétition, la réplétion, en soi pour soi et aux yeux d’autrui. L’assurance des concepts et des actes reste un défi, pour chaque jour. Difficile de rester soi, obéissant au surmoi, quand sonne l’amour. A bas les masques ! Demandez aux psys, ils savent les dégâts des orages, les avalanches vaches, les torrents torrides, impulsés sur de vieux corps. Demandez aux lettrés ce que les tragédies grecques racontent. Les contes d’Orient, leurs mythes antiques, les secrets des rois maures et des guerres palatines, ceux des dieux et des félonies, le chant des aèdes et des troubadours…Ceux des sirènes, encore. Même qu’il était marié que de déesses, de sorcières et de sirènes, ne l’ont-ils pas, tour à tour, torturé ! Je parle d’Ulysse d’Ithaque. Toutes les histoires ne chantent que l’Iliade et son Odyssée. Le Mur a sa sienne de part, en ces jours, où tous les mots et tous les tours sont permis. Il en est qui frétillent de bonheur que ce Parti soit par la peste rattrapé ! En lui jetant tous les sorts en lui attribuant tous les tords. Triste bonheur, quand il s’agit de chanter des autres, leurs misères ou leur mort.

FAIBLESSES, RIGUEUR ET PARDON

Les faiblesses du caractère face aux instincts, comprendre les hormones sexuelles, ne sont pas des états physiologiques ou pathologiques, partagés par les moralistes, les juristes et les biologistes. Hna daret khar ! Evidemment, la morale, empreinte de devoirs et de droits, prime sur les libertés égotistes et sauvages. A cet égard, le verdict est une émanation de la moralité stricte. Les libertés intimes on ne rentre pas dedans ! Sauf quand ça devient public, indécent…ou incandescent !
Quand je ne vois que les rides qui restent à cet âge, sur la face et le sexe, devenus affables mais impuissants…
Quand je lis la presse, qui juge et maudit, en se moquant de la bouche de la Fatima, ladite pécheresse du moment, j’ai honte aux méninges plissées, qui tentent de réfléchir… Ils nouent de leurs mots, les nœuds de la corde qui au cou la serre !
Quand je vois la Presse se moquer du Makhzen, du Tahakkoum, des Partis et du Gouvernement…Puis quand elle vient parler de traque et de stratagème, je vois briller les doutes et les cimeterres, là.
Quand je vois que les mêmes décident de pendre ceux du Mur, en se prenant pour la Justice, elle-même, afin de lui dicter, ce que la Masse, la Rue veut faire…J’aiguise les lames de la Guillotine.
Quand je vois la table des Douze Commandements sortir du Web et les cris d’orfraie transpercer la presse, en appelant les vautours à planer sur les corps…Je vois dresser l’échafaud sur les planches ! C’est Jeanne d’Arc qu’on brûle !
Quand je vois la Justice faire respecter les Dogmes et la Constitution, je me plie avec rigueur et confiance à leur sévère diktat. Mais, même si je respecte la justice, je demande grâce ! Je demande aux sages de trouver à tous une heureuse solution …
Inutile de charger les prédicateurs, pommés et pâmés, plus que ça, messieurs ! Le Maroc veut offrir son pardon à ceux qui ont fait des erreurs. Assez, il faut clore ce dossier et les laisser à leurs débats. Leur cruelle erreur les torturera toujours et leur Parti, plus encore que cela. Alors, les hommes, les leaders politiques, n’en rajoutez pas ! Ce serait une méprise, une injustice, une erreur,  que de vouloir généraliser les torts du duo et les affecter à leurs respectables communautés. Si la police a brillé à les attraper, traque ou pas traque, il est des millions d’êtres qui tremblent à leur place. Même s’ils n’ont jamais fauté. Que dire, à la société, ça suffit, pardon ! L’amour nous pousse à des choses, qui ne sont ni de la raison ni de notre propre ressort. C’est Satan qui allume les cœurs. Disons, l’instinct, le bas-instinct, comme les laïques, pour ne pas nous tromper ! 

LE MONOLOGUE DE FATIMA

Soliloquie. Un deal pour un beignet face au Mur. Le mur des condamnés à mort, s’en prend aux siens. Pour un beignet, banalement partagé, sans autre symbole que le trou du vide,  pour la vue de la mer, le regard d’une vague qui s’efface sur le sable, pour un break d’une heure, un plan avec un homme, ô femme que fais-tu, là de bon matin ? Je suis femmes, ô mortels ! Que travailles-tu femme? Comment ? Je gère l’amour et les passions ? Pour qui et pour combien ? Au seul qui m’aime ! Moi et mes enfants, j’entends. On crée la mère, c’est la principale action, mais là, tu as divergé, ma sœur ! C’est  une minute d’enfer, je l’ai su, à postériori ! Je ne regrette pas, c’était écrit. Maktoub ! Les diables au corps, la santé, les instincts, c’est dans l’ADN, Docteurs ! La morale que j’enseigne n’y pouvait plus rien. Pour un moment d’altruisme, un sacrifice de ma part, sans cérémonie aucune ni joie intime, c’est moi seule qui brûle sur l’autel de la médisance ! « Fechiouchate Boulahya » ! Le titre une comédie digne des genres des Tayeb Laalej et Saddiki.
Oui, j’ai failli et je ne voulais pas pécher, ni me faire surprendre ou méprendre ! Pour un instant de plaisir, virtuel encore, c’est toujours la femme qui paie ! Et comment faites-vous, vous, lors de vos fiançailles ? Vous êtes, tous intouchables ?
Et cette morale aux moralisateurs, la vôtre de revanche, durera plus d’une vie, sur plusieurs générations. Pour une joie d’un instant, afin que ce prostatique se soulage, un acte vilipendé, le vécu comme un outrage, à la morale, à la loi, à vos consciences ! C’est pire, je voulais, il voulait faire comme les jeunes, cela, cette petite chose, dans la voiture ! C’est fou de vouloir rajeunir, quand le feu est devenu cendres bien étouffées !
Après la prière de l’aube ! Me voila humiliée, sculptée comme sur une stèle, là sur la place de l’échafaud ! Hissée pour être pendue. Une enseigne pour l’avenir, à l’usage des femmes que vous voulez, hypocrites que nous sommes, toujours souiller ! Celles des tragédies grecques que l’on enseigne aux petits, sont là pour m’excuser !
Pour un moment d’amour, je vaux une peine à jamais. Pour un projet, d’espoir les enfants, dans lequel je m’étais engagée ! Une romance qui m’emporte, ô âge ingrat ! Mais je ne suis pas la seule. C’est vous les hommes qui exacerbez notre amour et ravivez nos passions éteintes ! Avec treize enfants on les croyait mortes !
Et maintenant, vous m’humiliez et vous me juger, sans compréhension aucune ni aménité. Et si la police n’état pas de corvée, pour nous pister, vous n’auriez vu que du feu, le temps de préparer la fête ! Si elle n’était pas venue là, pour nous surprendre après nous avoir surveillés et vous dites, traqués ? Si c’est le hasard, je lui en veux ! Si c’est une conspiration, un complot planifié, qu’ils brûlent…de l’encens ! Car ils ont gagné ! Vous me direz plus tard, leurs sentiments. Et là j’attends où dorénavant ils vont tous fauter ! Ou frauder avec certitude. Nous sommes des humains ! En conflit avec plusieurs morales et civilisations…N’en déplaise à ceux qui nous ont formatés. Le destin…Arrête, ma sœur ! Ce n’est pas comme ça que tu t’adressais aux jeunes dans tes vidéos. Il y a comme une antithèse, un paradoxe certain. Nous sommes humains et donc faillibles. Rien n’interdit de tracer des balises sur le chaussée pour la réguler la circulation. Il arrive que ça paie, il arrive que ça flanche, mais il faut baliser quand même et tracer des indications aux utilisateurs. J’oubliais de vous dire que je ne vois pas beaucoup d’anges parmi ces usagers ou mes ouailles, ni chez les détracteurs.

FATIMA REFLECHIT ENCORE

L’argent nous corrompt ! Le sexe plus encore, il est le moteur de la vie, sinon la vie elle-même, pour certains. Il est, je parle de l’amour, malgré les saints, les pudiques et les hypocrites, le moteur qui fait tourner la vie et les économies sur cette terre ! Celles de tous les êtres, je parle de la sexualité animale, et en premier chez les mammifères. Mais attention quand il vrombit, là sous le capot ! J’en sais quelque chose. Mais ça ne sert à rien de vous casser la tête avec les interdits, car parfois ça démarre tout seul. Mea culpa, car en fautant, je viens de m’en apercevoir, que moi aussi, ça flanche par instant.

LE MONOLOGUE DE FATIMA SUITE

Traîtres, je maudis vos traîtrises à venir ! Je suis devenue cendres et feu à portée de vos injures ! Qui de vous tous, les millions qui m’injurient n’a jamais péché sur cette terre ? Je ne cherche ni excuses ni pitié ! Qui de vous veut me brûler vive dans sa pureté incertaine ? Et qu’il ose mentir et me regarder dans les yeux ! Ou qu’il se cache, avant de me percer de ses vertus factices et ses mots outrés. L’enfer est dans sa bouche. Sentez-le ! L’enfer des hommes me juge sans compassion, pour avoir éteint le feu, et subi d’un gentil homme, la friandise ! Ô romance de la soixantaine, ô tragiques faiblesses ! Ô spleen ? Ô grand cœur des dames que nous sommes ! Ô Femmes qui s’offrent et se donnent, sans pouvoir compter, sur la valeur et la fierté des hommes ! Plus que de celui qui reçoit, la haine de ceux qui ne partagent rien encore !

CONTINUONS POUR ELLE

Hier et encore, dans les contrées à la lisière des pays civilisés, on exécutait les parias du sexe. Ceux qui bravaient les interdits du lit. Si on lapide encore de nos jours, Jésus sauva Marie-Madeleine des cailloux juifs et de la calomnie. ‘’Quiconque n’a jamais péché, qu’il lui jette la première pierre !’’ ? Leur avait dit le Messie. Et l’on affirme encore qu’il n’a jamais été crucifié et qu’il l’aurait mariée, cette deuxième Marie, qui porte le même prénom que sa mère, Sainte Marie. Mais si ce ne sont que des films, quelle est la part de vérité, quand on sait pour les premiers évangélistes que le Christ a été ressuscité, alors que pour les Musulmans, c’est au ciel il est monté, sans être crucifié. Le plus noble des cieux, l’Eden ! Cependant la synagogue juive, jalouse de ses attributs et prérogatives ne le reconnaissait pas. C’était un déviant, une menace qui les déstabilise. Un agitateur, un rebelle devait être éliminé publiquement afin d’assurer la pax romana.
Châtier publiquement les employées du sexe, Dieu sait combien il y en a, dans toutes les villes du monde ! Donner la chasse à ceux qui s’embrasent…Pénaliser ceux qui montrent, un moment, une tendresse en public…C’est comme si le prophète Issa n’avait jamais existé pour remplir ce rôle-là.
On devrait dire autant des moralistes d’ici-bas. Leur rôle s’est barré. Pschitt, bah, le Mur va descendre et prendre le PJD qui vit avec. Un éboulement de plus de ces masures publiques ! Qui l’eût espéré parmi ses adversaires politiques ? Le parrain du PJD perd des points. A qui profite cet amour publique, si confondant ? On n’aura pas autant violé ce parti, que par les siens. Sombre affaire que cet instinct érotique de ces respectables amants. Vont-ils éructer, comme s’ils étaient la pureté elle-même ! La confusion et la honte, l’incompréhension va du droit des amoureux, promis ou pas, à leur contraire : le délit public, humiliant et malséant, régurgiteront ils ? Et dans notre landerneau, en paysage hyper-moraliste ou carrément pour certains, hypocrite et perfide, c’est horrible, terrible et terrifiant. Et tonitruant, à la fois ! 
En Mercedes donc, juste après la prière de l’aube, qu’a dû faire chacun d’eux, les beignets en main, face aux vagues, une petite échappée, pas trop loin. Voilà notre L’Couple des moralistes qui songeait à l’avenir commun. Loin de la foule déchaînée et de leurs flopées d’enfants. Ils avaient encore de l’ardeur pour se prendre par la main. Soudain, ils furent pris dans l’orage des urnes embrasées. Un été dramatique tonne et surprend. Une tornade et des ténèbres…Un tsunami de policiers qui fait une descente et qui déstabilise, un train qui fonce, un oued sous un pont qui devient un piège ! Les images donnent un autre vertige aux amants ! La police allait mettre fin à leur ouvrage du moment et à ceux où ils se connurent bien avant. Une tragédie sarcastique, un outrage torride, face à l’honnêteté certaine et classique des bonnes gens. Je ne doute pas de la leur. Sachant que n’importe qui peut pécher !
Des amoureux, ça s’excuse dit-on, ça se comprend ! Balivernes…Seulement ! Ceux qu’ils moralisent de coutume se retournent contre eux, bravement ! Qui fera le meilleur Youtube pour maugréer, injurier, moquer, comme s’il était plus pur qu’un ange de lumière ! Malgré les erreurs et les vicissitudes, nul pardon n’est accepté ou toléré ! Aucune miséricorde, que des malédictions qui fusent, provenant même des partis les plus modernistes, qui s’en vantent, en cherchant à arracher des voix !
Qui, de ceux méconnus de la presse, des concierges et des bonnes gens, qui n’a jamais commis de méfait ou de travers de sa vie ? Ils se réveillent ahuris ! Par delà les films pornos ou érotiques, qu’ils ont pu voir, sans accepter leurs passages au public ! Les braves amoureux, tombent dans le piège moqueur du destin. Un hasard malencontreux contre le Mur, une malédiction pour le Parti qu’on veut balayer de la Primature ! Ils furent donc remarqués, accidentellement, bénévolement, par une escouade matinale de gendarmes ! Laquelle aurait déniché, au sein de la voiture des noceurs d’âge mûr et retrouvé des traces de leur invincible destin et invisibles ébats. Un débat public se fait dans la sphère. Tous, nous devenons juges et partis ! Railleurs ! Que Dieu pardonne à nos juges de sévir tant ou de complaire.
Avant de leur coller quoique ce soit d’illégal ou de les traiter d’union illégitime, leur cas, ne faut-il pas leur appliquer la loi du talion ou tout comme ? Il faut, parait-il, passer un fil entre les partenaires, pour vérifier s’il y a un trait d’union quelconque entre leurs parties génitales. Un lien organique. Et si ça butte quelque part, c’est qu’ils étaient bien collés. Alors, on cherche dans les mouchoirs de quoi leur faire un papier. On a crié au traquenard, mais vite on a été rassuré. C’est fortuit comme trouvaille. La presse a relayé la vérité ! Quiconque se doit de croire…
Euréka ! Celui qui découvrit la poussée d’Archimède, portant son propre nom, n’a pas fait mieux ! Ok donc, pour confondre les mutins, Machiavel ! Avant de leur passer la corde au cou, il faut leur passer un fil ! Et des juges pour constater l’intimité conjugale ou non. En plus des délateurs qui les auraient suivis ou pistés. Mais cette philosophie-là, la théorie du complot, est la preuve, ad absurdo, de ce qu’on fait en matière de relations entre les états, que l’on veut pousser à la guerre.
Le masque et l’hypocrisie condamnent ceux qui se font prendre. Justice ! Les purs et les pires, d’entre-nous, les prennent à partie. Ceux qui en échappent, les châtient en retour, en se moquant bien des deux !

ZIRKA

Ma muse est un moustique qui sans prendre de kif ou de coke succombe à chaque aube pour se délivrer de ses dieux. Je veux l’abattre pour tenter de sommeiller et rêver enfin. Seuls mes songes m’inspirent ce que mon esprit veut écrire. Mais elle me réveille bessif pour décrire mon combat avec elle, espérant mourir en martyr sous mes coups. C’est alors son testament, son épitaphe, de la kamikaze zélée.
Elle lamine mon corps de marques comme autant de lanières. Sa façon à elle de me marquer, de m’attacher et de ligoter, tel un tribut qui lui revient ou un esprit possédé. Aliéné ! Ce sont les coups de fouet du plaisir, son flirt des machos, de vamps qui suce. Non ceux sanglants des rougeurs et des traces, celles des festins qu’elle attend.
J’écris cette feuille de l’intérieur des veines, sous les décombres de ma colère, espérant vous la trouviez comme une bouée, une bouteille jetée à la mer. Je déteste comme toi lecteur, les parasites et je m’en veux de ne pouvoir vous en débarrasser.

LES DIVINS  HAREMS

Les prophètes, les messies, les empereurs, les princes, les sultans et les rois, ont leurs harems, je suis de ce moustique femelle, le sujet de sa loi. Elle me harasse et m’interpelle, je succombe à ses ordres et ses joies. Je suis son doux captif, son houri, son éphèbe…tant que je n’ai pas pu la tuer. Par faiblesses ou par morale ?

LA REINE DE SABA

Et voici la reine de Saba, son corps d’ébène, Balqiss et sa silhouette fine des somales éthiopiennes. La hourie du Yémen, splendide Néfertiti, du Nil la reine, Aphrodite ou Diane des hellènes, qui emporta le cœur du roi Souleymane. Salomon le magnifique, le fils de David, qui d’un jet de pierre, emboutit Goliath et perdit la Palestine. On paie, jusqu’ici encore son sinistre jet de pierre. Je ne sais laquelle choisir parmi les femmes qui coupèrent leurs doigts en rêvant de Joseph, le fils de Jacob, petit-fils d'Isaac, arrière-petit-fils d'Abram ! Ibrahim le prophète, qui nous enseigna l’Islam et nous fit bruns sémites de la chair de Hajar ! Ibrahim, l’ancêtre de Moïse qui apporta du feu les tables de pierre, en professant Dieu, ses Dix Commandements et en instituant la morale. La base des droits, des libertés et de toute citoyenneté.

LES HOURIES DES JARDINS

J’ai laissé sur les ruines de mes souvenirs, cette nourriture divine, ce nectar. Aux autres de s’en honorer, là sur terre ! Splendide, élevée sur le mont de cet affluent ne amont de la Moulouya.
La roche est un souvenir paléolithique ! Avez-vous vu ces fossiles de crustacées d’Erfoud. Là, sur les marbres de votre salon. Toutes ces dents de requins, que l’on trouve dans les phosphates de Khouribga et que vous absorbez, dans le savoir, dans votre bon pain et autres succulent légumes ! Hé bien mijotez bien cela ! Ces régions étaient  des fonds marins ! Et là, ils forment une grande partie du Maroc. Votre berceau, notre bercail, notre terre, notre patrie, pas très chaotique. Alors, tout près, c’est Missour. Etait-ce un rite que de plonger les invités dans la piscine ? Une façon de les oindre pour les embrasser dans la communauté après ce baptême ? Une façon de revoir la mer de nos origines ?
Pousser l’invité qui vient d’avoir son bac ou le futur marié, le jour de ses noces, dans un bassin ou une piscine, c’est lui faire voir le fond de sa matrice, ou boire de celle-ci, pour lui rappeler son état d’embryon ! Avant qu’il ne soit accepté et qu’il ne dise amen !
Etait-ce le culte des eaux ? Celui sur lesquelles Jésus marcha un jour. Ou un rappel du symbole ? La Mer rouge, qui séparée par un étroit couloir, allait permettre à la tribu de Moïse, d’échapper aux armées de Pharaon, afin de rejoindre le Sinaï ? Moïse, qui lui même fut sauvé des eaux. Comme Joseph du puits, comme l’ancêtre Noé du déluge, et puis Jonas, Younes, l’homme du poisson géant qui l’avait avalé, avant de le recracher vivant sur terre !

CINE DE NUIT INITIATIQUE

La passion, c’est curieux, c’est la beauté et l’esthétique à la fois pour les peintres, dans le même galbe. C’est la sensation de voir vos nattes blondes se balancer dans la course et sortir du pinceau pour s’étaler sur la toile. C’est celle d’admirer le brillant de sa crinière qui tombe en mèche sur le front haut de votre garçon. Ce sont des cheveux noirs qu’on lisse ou qu’on caresse, en les peignant ou en les voyant étalés sur le dos. Du nectar de peintre qui sort des toiles de leurs cadres, pour les rendre vivants !
C’est une image de cinéma, une scène de film qui te reste en mémoire. Pris de court, beldi, timide ou blédard, ignorant comment ça se passe, j’ai pissé au cinéma la première fois qu’on m’y a emmené. Et pour me punir, je suppose, on m’a circoncisé de nuit. C’est tordu pour toujours. Les anges dorment-ils de nuit ? Qui protège les mioches à leur place ?
Qui fait l’audit de mes rêves pour transcrire ce qu’au réveil j’ai oublié ? Adulte, vais-je être sanctionné pour mes songes et mes cauchemars tordus ? Comment veux-tu, gros moche et pudique ignare, qu’elle s’intéresse à toi, la fille ainée de ce grand bourgeois du Batha ? Elle aurait pu être ta grande sœur, si son père avait épousé ta mère, en premier ! Heureux que le sort nous évite de sombrer dans les complexes, d’Œdipe et consorts. Assia, c’est le nom de ce continent inaccessible aux peuples africains, ces beldis paresseux, ces ruraux qui s’accoudent sur les pelles, et que nous sommes, sans nous renier !

LES ABORDS DE LA MOULOUYA

Je garderais de la Moulouya et de sa cousine, de ses vertes pommes, un goût de fruit du paradis, l’extase de ce court été ! Je comprends Adam et Eve et j’en veux au pommier de l’Eden d’être si savoureux. J’avais eu le bac et c’est pour cela que mon jaloux camarade m’avait fait plonger, par surprise, en me poussant d’entrée dans le bassin de son home ! Je ne lui en ai jamais voulu. C’est le culte des eaux !
J’avais des yeux qui regardaient les sirènes, comme des êtres mythiques et interdits. Nourris de contes et de mystères, le ciné et les lectures y étaient pour beaucoup. Les prières confuses, les désirs inhibés, j’étais, comme beaucoup à l’époque, timide, bien plus qu’un peu.
Son absence de mes rêves était sacrée. Elle était déjà au ciel, quand sa noble mère nous voyait nager. Inaccessible sirène, me vois-tu maintenant que tu es là-haut ? Aucune réponse des esprits invisibles. Les ombre ne discutent pas, elle psalmodient.

ANIMALERIES LA RECRE DE LA PAONNE 

De retour à Missour, j’ai acheté du souk un renardeau. Un chiot avec déjà une belle queue. Je l’avais acquis parce que j’aimais les animaux et celui-là était particulièrement beau. Je devais l’emporter chez-moi, dans deux jours, afin d’enrichir ma cour.
J’avais encore Mousmée, la dogue noire, une chienne acquise du bar, avant qu’un os de poule, au lendemain d’une fête, ne l’emporte. J’avais mes cobayes en cage. Le lycée n’ayant pas voulu me les acheter pour ses cours et TP de biologie ! Mes pigeons vivaient sous les vignes, dans cette aire du jardin où mon père leurs donnait à manger. Mais Tchita, ma guenon d’Itzer ne m’avait laissé que son crâne, une fois morte après avoir été mordue par sa voisine de chienne. Elle, qui depuis sa cage de la terrasse, d’El Gara de Fès-jdid, vivait sous l’olivier de la cour ! Edentée par endroits, il me sourit encore. Moi qui avais aimé et qui regrette ma poularde, morte des suites de sa ponte, je voulais élever ce renard, comme on élève un chien de compagnie.
En repartant ce vendredi-là, quel ne fut ma surprise et mon dépit, de voir que le renardeau s’état éclipsé. Son sac d’osier était vide et la porte du réduit ouverte complètement. Est-ce la bonne sirène de Naïma qui l’avait libéré ? Ou sa noble mère, la mère de mes camarades de fac et de lycée ? Je les ai tous perdus de vue.

HASARDS ET RENCONTRES,

Les cimes des bambous dessinent dans le ciel des formes érotiques. Laissez-les lire les portées des étoiles qui percent de la brume du matin. En se balançant, sans que personne, des moralistes aux puristes de la politique, hypocrites, on s’en doute, ne trouve à redire pour pénaliser ou maudire les impétrants. Alors que ces colombes sur le fil d’en face et ces pies, en l’air s’attirent et battent des ailes mutuellement, personne ne vient leur coller un PV et les traiter d’illégitimes amant.  
Ce fil qui pendait du petit tabouret, comme tenu par un cheveu ou un fil de toile d’araignée me gêne. L’enlever, c’était laisser tomber le tapis de prières, de la balustrade, vers le salon. Et, descendre le chercher, c’est devoir prendre du retard, quitte à voir la route pleine de voitures. Et tu es entre elles, elles se coincent les voitures, en se gênant les aux autres, dans le comble de la pagaille de ce même matin.
Et qui sait ce qu’il en est des accidents fortuits, en de pareilles circonstances ? Où tout le monde est excité, stressé empressé ! Des accidents fortuits, comme cette ‘’chasse à la cour’’ de ces troublions du Mur, qui se sont rassemblés dès l’aube, pour admirer Eros. Là, presque innocemment, quasi en cachette, en face des vagues de leur patelin. Il tenait un chapelet de beignets chauds entre les mains. La chaleur inspire d’autres gestes, même chez les pudiques moralistes ! De bas, de si terribles, mais si normaux instincts !
L’homme n’est pas né avec des ailes. Même si les religions et la morale tentent de les lui faire pousser. On dit qui veut faire l’ange fait la bête. En fait celle-ci est bien en notre dedans ! Il faut être gentil à deux. Constamment amoureux et corrects, pour rester loyaux et fidèles. Sinon, quels que soient l’âge, la morale, les vertus, le surmoi et leurs freins, la balance vire à bâbord, vers les instincts. Et ça vous penche, votre curé vers le chœur des enfants et votre moraliste de prédicateur, vers la catin ou la collègue du ministère du coin ou du patelin.

LA VIE FRETILLE

Que signifie, toi la couleuvre, cette morsure au bras, quand le jardin et ses réduits entre  les pierres te sont interdits, alors que le coq des voisins, vient faire l’orateur et lancer son cri, son chant, du haut du balcon ?
Que signifient pour toi ces images des mégapoles avec leurs millions de fenêtres d’immeubles éteintes ou allumées ? Toutes ces citées peuplées, de tous ces pays, leurs milliards de gens, leurs actes de mangeurs majeurs, leurs actes de vains amours, la peinture de leurs chambres, la musique qu’ils écoutent, les images fugaces de leur téloches, les chants cris de leurs enfants, les cris des passants. On mange et on dort…Quand on peut le faire dans la paix ou sous les armes des guerres. Je vois ces villes explosées, cet enfant brûlé, comme ces milliers d’autres, réfugiés, migrants, ou jetés dans la mer. Chacun ses soucis et on va chômer ou travailler.
Que signifient ces balancements des feuilles de ce jeune néflier du balcon, là, en face des fumées des bus et des nuages des cafés du bas ?
Vous me dites que l’homme, façonné bibliquement, évolué ou pas, vivant sur terre depuis 500 000 ans, qu’il est en train de lancer des sondes sur des planètes, qu’elles atteindront dans 20 ans, et que, tel satellite tourne déjà autour de Saturne ou de Vénus. Ça me rend tout petit tout ça !
Et vous les richards du bled, de l’occident et d’Orient, comment vous sentez-vous ? Vos milliards, votre culture, c’est bien joli ! Mais vous n’allez pas garder longtemps tout ça ! Toutes les planètes ont des noms des dieux latins auquel plus personne n’y croit. Aucune ne s’appelle Jésus, Yahvé ou Allah ! C’est comme si les astronautes, astronomes ou astrologues, n’y croyaient pas ! Ce serait disais-je stupide que ces milliards de milliards d’astres soient vides de vie ! Et le canular serait qu’on soit les seuls à avoir été inventés pour bousiller cette terre, son climat, ses espèces, dont la putain de nôtre, et à guerroyer si religieusement. Je reste songeur malgré mon admiration pour toute vie et toutes ces créatures que je vois paître, paraître, forniquer ou voler, afin de vivre et disparaître !

JE REVIENS AU TEXTE INITIAL

Va, coule et repart dans ton désert, va fleurir les fermes de madame va jusqu’aux plages, va créer des villes maritimes, des hôtels de loisirs, près des forêts, plages, des monts te de azur. Des chantiers pour athlètes pour nous médailler plus un jour. Des cirques et des zoos, des jardins et des cours. Va créer pour les touristes des clubs et des écoles, des aires de repos et de villégiature. Et enfin beaucoup d’ateliers et techniques et de peinture, de ciné et d’écoles, d’architecture et de sculpture. Là où il en faut toujours des routes, des dispensaires de soins et de des écoles.
Coule sur Oujda qui affronte les séparatistes d’Alger pour les inviter à venir prospecter ici et à prospérer en retour. Et vous barrières minées de fer, de béton et d’acier, de fils barbelés, vous ne pourrez jamais séparer les amis ni les frères. Ceux que j’appelle au nom des libertés, des cultes, des langues, des mêmes seins et de l’ADN. C’est impossible de les séparer demain, même si des struggles ou des rixes, se seront infiltrés sur ce territoire et ces terrains, pour des décades encore.

O Père et toi Bab Riafa, mon école, et vous splendides jardins, c’est un algérien de Tlemcen, la jumelle de Fès, qui vous fit, comme ce double café Bab Dkaken, ses projections, sa musique classique, sa culture orientale des cadres indigènes et des premiers nationalistes et puis cette avenue, devenue Hassan II, qu’on célèbre et qui borde le cinéma Empire, notre deuxième école, et ses plus importantes administrations voisines. 

REVES D’UN JOUR

Rêve de circoncis. Avec ton nom, Assia, écrit par deux fois sur le mur de la maison nouvelle, avant de faire les classes prépa…Celles de Mme Boutefeux au primaire ! Rêve de la mère des rouquines, la blonde de Neptune. La bombe blanche, la sirène orientale, aux nattes majuscules. C’est pour ces filles de rêve que je publie en guise de lauriers sur leurs corps, cette autre bible. Des commandements rageurs pour t’avoir trompé, ô harem interdit, pour toujours. A l’ombre des pleureuses, qui incinèrent tes larmes et crient tour à tour leurs amours, sur les livres des maures, d’où se sauvent les gaietés, les plaisirs comme des gerbes de fleurs.
La joie d’écrire, ma rage ma fureur, c’est un talisman dédicacé, pour jeter un sort. Dédié à l’infect insecte qui se nourrit de mon sommeil. Et je peine de douleurs et en colère, quand l’assassin de mes heurs m’échappe des doigts tremblants, qui voullllllaient sa mort.

Je reviens à ces filles de mon école, pudiques et toujours respectées. Je reviens à celles qui faisaient la gym aux collèges et lycées sans burqa ni burkini. Je les imagine sous des tuniques et des voiles, toujours libres et égales. Nous n’avions aucun complexe de supériorité. De nudité ! Ni elles d’échappatoires débiles. Nous étions pudiques et stériles, émasculés chapardeurs, kleptomanes, de stylos ou de couleurs, adeptes des plaisirs solitaires, paresseux parfois, rarement copieurs, mais jamais grands filous. Et aucune de nos filles et nos sœurs, n’entendit un mot déplacé, ni harcèlements, ni coups, ni injures. Nous étions d’une correction innée exemplaire. On ne nous a jamais menacés de punitions ni d’enfers. Juifs, espagnols français, algériens, arabes, mulâtres et berbères étaient égaux, quasiment identiques. Nous étions encore colonisé et libres d’être de nous-mêmes !

DE L’ECOLE AUX PARTIS


Nous étions enfants, sous le protectorat, beaucoup le sont restés adultes, minorés après l’indépendance. Les temps changent, s’entassent et tabassent. L’inquisition s’est éprise de morale et de la religion, comme de notre avenir posthume et de nos jours. Nos mères n’ont pas changée de look. Elles sont restées elles-mêmes, jusqu’à leur mort.
Les partis étaient nationalistes, ils voulaient un pays pour nous, un état indépendant où nous serions plus libres…Maintenant, les partis politiques sont innombrables et peu différents. Allah, al Watan, al Malik restent l’essence fondamentale de leurs programmes comme nos armoiries. Ils sont 40. Un chiffre fatidique qui de la caverne d’Ali Baba ou des 4 dormeurs les interpelle ! Ils œuvrent pour la religion, pour se rapprocher de nos corps !
Une prison de plus, une camisole de force ! Ils se font démocrates, libéraux, justiciers, progressistes, modernistes, authentiques, canonique, islamistes, pour se fédérer Dieu, et utiliser comme ciment et attirance, Allah, le Seigneur. Comme si nous étions des apostats, des adeptes de Satan, en mal de miséricorde. Qui d’entre eux est donc de la cuisse du prophète ? Qui aurait pu sauver Omar, Othmane ou Ali ? Qui sera après notre résurrection, dans l’audit et la sanction, le jour fatidique du Jugement dernier?
Faut-il avoir une carte du Parti des amis du Palace et de la Trésorerie pour être un bon citoyen, reconnu donc tranquille? Faut-il détenir un visa français, un passeport rouge, une calotte noire, un fez grenat, pour espérer la gloire en leur paradis ? Non, j’irais en citoyen, qui critique cette ville, restée pourrie, juste pour aller voter pour les meilleurs espoirs du moment !

ET TOI DONC LA PRINTANIERE !

Je salue cette rencontre après tellement d’années, mais je ne vais pas divulguer ton nom ! Te rencontrerais-je un jour, si ton chauve n’est pas trop jaloux ? A propos, il a quel âge de plus que moi !
Je me souviens de ces marches sous les palmiers en face de la Résidence, au sortir du restau. C’était un rite plaisant pour t’accompagner chez toi, quand je te rencontrais. Souvent en silence, tirant mon vélo, nous parlions peu. Je suis toujours aussi timide, mais bavard de l’intérieur, en pensées. Et ça carbure toujours ! Tu fus comme d’autres une victime de Thomas, le matheux raté de Moulay Slimane, qui nous fit tant de préjudice et de misère, par sa nullité prospère. On ne comprenait rien aux maths modernes.
Rhabilla ! Un jour tu as sombré dans les mailles du pharmacien, préférant la tête quasi chauve et le cœur d’un gars riche et bien arrivé, et que tu ne connais pas, à cet étudiant, défriqué, qui n’avait jamais demandé ta main.
Pudique et timide, respectueux surtout, je n’avais jamais parlé d’amour, ni fait d’avance, ou parlé de quoi que ce soit de brûlant. Je me rappelle nos grèves et ces tristes légumes achetés, ce jour, pour les partager avec toi ! M’avais-tu offert un jour quelque consommation, halal, chez toi ? Non ! Je ne m’en souviens guère. Je n’avais rien pour te pousser à faire ce genre de premier pas ! Non je n’y avais pas droit. J’étais juste le garde du corps de l’après dîner, parfois.
Un jour nous avions déjeuné à trois chez ma mère. Une mouche crevait l’atmosphère. C’est une autre, Tesse, qui me prit par la main !
Oui, j’avais vu les tiens de bourgeois, si hautains. J’ai usé par hasard, dans le tard de leur voiture, pour une fortuite rencontre, sans lendemain !

CURES THERMALES

Merci les compagnons qui m’avaient ainsi bizuté. Ah ya Moulay Yacoub, ah ya Rabat, ah ces voisins de Braham, ô la Tour Hassan ! Mon défunt père, qui est là-haut, se soignait ici et là-bas, dans de pareilles cliniques, pour les choses d’ici-bas !
N’ayant pas fait lettres, comme toi ma past-belle, ni continué dans la peinture, comme celle de la cervelle que je t’avais offerte ; pire, simple docteur depuis, en froid avec cette Académie que doit gérer un de tes maîtres arrivistes, un vieil assistant ; pire, regrettant d’être illettré, je me rappelle de tes longues nattes blondes, si bien tressées.
Médecin des pauvres, comme sermon et attache, j’offre à mes amis, les parfums que j’achète ou que je reçois. Mais, avec les chaleurs, ça s’envole aisément. Ce sont des larmes en fait versées sur les flancs de mon ‘’Pourquoi-Pas’’, le bateau échoué après le Titanic. Oui, tu as dit à Ben Nanni, tes regrets à cette occasion. Usant de cette formule magnifique qui me gonfle l’égo. ‘’Avec 10 comme lui, le Maroc serait comme l’Amérique.’’ Oui, par-delà les progrès, c’est un continent, un pays lointain. Comme pansement, on ne fait pas mieux, pour inhumer dans ses langes, un pharaon dans un sarcophage.
Tu as dû oublier maintenant, que vieillie, sans hormones, tout ce capharnaüm de petites virgules. Les cheveux rares et blanchis, plus petite encore, comment vas-tu ? Tu as des enfants qui ont dû t’occuper, un mari qui te solde ? En retraite depuis une décade, je présume. Je parie que malvoyante, puisque tu ne m’as pas revu, tu ne me liras pas non plus, ce biotape* sur le Web. Ne cherche pas ce mot, c’est un néologisme, conçu pour t’épater. Le comprendre comme une biographie, tapée sur les touches du clavier et par celles de mes méninges.

TROIS MILLIARDS

Si tu vas à la Mecque et que tu voies le roi, le messie ou ta cousine de princesse, dis-leur de me rendre mes millions. Ceux que j’espérais ! Cette dote que tu as ratée ! Ces odes que tu ne sais pas écrire et ces vers que tu as esquivés.
Lis-leur mes aphorismes pleins de sagesse, offre-leur en hommages mes panégyriques qui bouillonnent de voluptés. Et qu’ils reçoivent en guise de wissams et de médailles ces splendides senteurs qu’ils n’ont jamais délectées !

SI JESUS,  QUI EST VIVANT, ME LIT

Si Jésus, qui est vivant me lit, qu’il soit mon témoin béni, pour ce que j’ai dit ou omis de penser. Juste, pour ne pas blesser. Qu’il soit mon témoin auprès de Jéhovah et des anges. Et quand ressusciteront nos prophètes et ancêtres des musulmans, ses sémites et bruns successeurs, Sidna Mohamed et Sidna Ali avec Fatima, qu’il défende en avocat, Sidna Aissa, leurs héritiers. Leurs et fils et continuateurs, pris dans la tourmente des faux califes et messies, ces sanguinaires des dernières années et autres orgueilleux parangons.

LE CYCLE  ZIRKADIEN*

Ignoble femelle de barbare monstre sanguinaire non voilée, tu vibres et tu voles jusqu’aux sangs avant t’attaquer et de pondre chez ces femmes de monstrueux enfants, sans cervelle ni crâne. Je les compare à toi, ces monstres daéchiques et de la trempe des Trumps de l’instant. Quels racistes cachent-ils dans leurs programmes assassins, xénophobes et colons ? Tu ne les a pas procréés, ils sont juste de ton ignoble espèce, Moustique. Nés pour pomper et tuer sans comprendre, pour prendre, voler ou casser. Ils te sont similaires, ces barbaresques vampires d’Orient et d’Occident.
Mais ce soir je te libère, sans don de mon sang ni de ma chair. Va, retourne au jardin, parmi les fleurs et les mâles ! Oublie les concierges bavards et les comptables radins. Cherche ta subsistance dans suc brun, le pollen jaune et le miel rouquin.
Ô Musulmans, cessez donc de multiplier nos calvaires, face aux plans mortels qui nous sont destinés et qui les font danser de joies. Trouvez une solution, une résolution, honnête et moderne, loyale et crédibles avec notre culture et nos racines, pacifiste, il se doit, un deal civilisationnel, diplomatique, pour les contrer avec leur logique, les confondre avec leur erreurs, pour discréditer leurs délires de supériorité ! Un compromis positif qui aille avec l’Islam, sans défaitisme de celui-ci, en phase avec les progrès la concorde et la paix au sein de la même humanité. Je n’ai pas dit humilité ! Ni profil bas, comme voudrait l’exiger monsieur Jean-Pierre Chevènement, qui nous rabroue et rabaisse, avant de prendre fauteuil dans sa fondation. Seulement, Chevènement est partagé entre la « liberté » de porter le « burkini » et « nécessité d’ordre public ». Comme il a déploré la « polémique subalterne et stupide » suscitée par son conseil de « discrétion » aux musulmans.
O maîtres du monde ! Au lieu d’exploiter les peuples jusqu’aux et aux os sangs, au lieu de dilacérer les chairs et de les exploser, ô maîtres du monde, qui nous maltraitez, et vous les empereurs qui souffrez leurs seigneuries, cessez d’immoler les bêtes que nous sommes ! Dieu, ne veut pas de ce tribut-là ! Sur notre dos ! Donnez-leur leurs droits dans les terres où ils campent sous les armes, au lieu de les martyriser et de les éclater. Rendez-leur l’estime qui leur est dû, à ces militants, valeureux et emportés. Cessez de mentir à l’histoire et aux urnes.
Même si je dois les faire, ce sont des vœux vides, pire que pieux ! Je me les assène, sans gloire, puis-je être pour cela mortifié ! Et paraître avec une candide splendeur, de toubib absurde, utopiste et niais. C’est facile de faire l’histoire ou de ne rien faire pour eux, messires les richards ! Vous qui déterminez la guerre et la paix, le travail et l’aisance, les souffrances de la mort et celles de la vie. Vous qui déterminez la politique enfin, chez les assujettis que nous sommes. Et vous m’excuserez Lecteurs de tant de longueur dans ce bout de roman-feuilleton. Celui de la comédie lubrique et fatidique, cette virtuelle et peu vertueuse vie.
Les plaisirs et les douleurs, sont à deux doigts les uns des autres dans nos concepts et récepteurs cérébraux. Paradoxal paradis, virtuel et fictif, ou réel et vrai pour certains ! Les récepteurs et les nerfs qui vont vers nos cerveaux, interprètent et guident nos sens, nos sensations et nos sentiments. Le site de la personne, celui de l’égo, de la conscience, de la vie de l’être, de vous, de moi et de cet animal-là est dans ce package-là ! Un amas de ‘’graisses’’, des cellules vitales, aux liens complexes. Paradis perdu ou réel, il est donc là, en celui auquel il échoit.
Je n’ai pas de mots pour sublimer mes rêves simplistes et que j’oublie rapidement, la plupart du temps. Je n’ai pas le moyen de cristalliser mes phrases et de les frapper comme des sentences ou des aphorismes.
Le spectre des idées s’envole comme un fantôme qui ne laisse plus d’images sur le miroir en partant. Il est là le livre, le poème, qu’elle a sculpté. Mais la plume s’est envolée à la recherche d’un autre paon, pour sublimer ses ailes et illuminer sa roue. Il vole comme un pigeon blanc au-dessus des lèvres closes et suturées de ces ères sanglantes.

DANS CE BAGNE, DES SENTENCES…

A Nathalie de Bab Riafa. Si je l’avais épousée ma mécène d’une semaine, sa fille ne serait pas devenue belle parmi ceux qui l’illuminent. Illustre doctoresse et princesse des rouquines !
Aphorismes. J’ai succombé aux blessures de cet air que tu appelles ‘’amour’’ ingrate ! Il n’est que magie et sorcellerie. Il n’est que rêves et possession. Il n’est que boniments pervers, rites, culture et simples usages. Il n’est que manigances, manœuvres et pièges pour leurrer et posséder ! La gentillesse et les cadeaux ne sont politique et politesse, une corruption faite de rites de rachat.
La tendresse du chat, la fidélité du chien, c’est plus direct ! Il ne donne rien à sa victime ou à sa dulcinée. Les cris, les griffes et les morsures, le sang, les ruades, ne sont que des gentillesses ! Des expressions vraies pour l’approche mâle entre ces animaux.
Chacun sa sauce et son chaudron, jusqu’à mijoter ou calciner. Et il renaît après chaque cuisson, pour nourrir et subsister. C’est ça l’amour, si vous m’avez compris. Il y a une part de don et de sacrifices, autant !
Je suis venu en pleine guerre, il n’y avait pas de lait chez ma mère ni chez l’épicier. Ce sont des sœurs comme, Sainte Mère Térésa de Calcutta qui m’ont alimenté au Batha.
D’autres bébés chaque jour sont emportés ! De père orphelin, soldat, menuisier, ou chômeur du quartier. Cet autre a vu son père, un résistant de la campagne fassi, emporté dans la vague des réactions coloniales, avant d’être né. Nous étions sous les lois de la colonie.

Dr Idrissi My Ahmed, le 04-06 Septembre 2016