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30 avril 2017

Tempérance des normaux, extrémisme des radicaux Morale citoyenne et crédos. Les regards sur la vie s’ouvrent sur autrui et dans l’espérance vers l’Au-delà



Tempérance des normaux, 
extrémisme des radicaux

   









Morale citoyenne et crédos.

Les regards sur la vie s’ouvrent sur autrui et dans l’espérance vers l’Au-delà

Question de curiosité, en quoi crois-tu Doc ? Avec tout ce qui se passe, tes explications sur les guerres patentes et les misères consécutives, sur le colonialisme camouflé et les résistances induites face au racisme des puissants, le terrorisme des sous-développés, dans cette jungle et cette faune terrestres, comme tu dis, je ne sais pas en quoi tu crois en fait ? La place de l’homme sur la Terre et le sens de la vie, au sein de la création et dans cet univers, qu’en dis-tu ? Et puis pour la survie de l'âme ? Dis ! Pour ma part, la métempsychose ne me parait pas réaliste, car se réincarner en papillon...Je trouve cela absurde.

Comment te répondre l’ami Henri de Vébé ?

A toi, grand ami devant l’Eternel, militant de l’associatif,  je te dirais que notre place sur ces plans revient à définir l’homme et ses rapports avec son immense et inextricable milieu. Son existence, sa présence dynamique, son essence et ses rapports (espérés) avec la Création et sa dite suprématie au sein de celle-ci nous interpellent. Gen_èse. De là, la pensée et les réflexions découlent sur des questions, tant sur le biologique, la vie en collectivité que le religieux. Le corps et l’esprit, la vie et le néant se toisent et s’interpellent. Croire et en quoi, cette question, est déjà là en elle-même, le signal d’un besoin. Croire ou ne pas croire, est un dilemme qui touche chacun, tant les oppositions se sont faites ou ont été créées entre les trois religions méditerranéennes, du moins. Et celles-ci forment un hub, une interface devant les différences socioéconomiques. Et on les voit les gens interagir avec leurs cultes et leurs cultures dans leur biotope. C’est-à-dire leurs biosphères où leurs religions, sont apposées face aux découvertes des sciences. Et de là naissent des contradictions et des paradoxes. Ce qui pousse à dire qu’il y a une mécompréhension entre ces connaissances nouvelles et le fait indispensable du religieux ou des phénomènes inter et alter religieux.
La première des facultés humanisantes est la conscience, après le verbe. La parole qui décrivent le milieu et plantent le décor. L’apprentissage, la mémoire complètent la personne et son caractère d’individu, libre par essence, mais grégaire par socialisation et besoin de soutiens, dans la famille, la tribu et plus tard, le pays ou la nation.
Parmi les valeurs, l’enseignement et l’appartenance, vient la religion et le fait d’y croire. L’individu se consolide et s’identifie à l’intérieur de paramètres périphériques, socio-familiaux, des valeurs et des repères, qui le formatent et l’entourent, tels une gaine protectrice identitaire hermétique, un bouclier agissant face aux différences.

Le verbe croire ou la lumière interne

Croire, ‘‘vraiment’’, c'est la conviction et la foi en une certitude. Le dogme devient vérité, à cent pour cent établie. C'est presque et quasiment démontrée alors, une réalité, quoique invisible et illisible pour d'autres, mais néanmoins convaincante pour soi. Nous naissons dans un milieu, au sein d’une famille, qui a son impact, comme la rue et plus encore l'école, qui gravent et incrustent en nous des crédos courants, difficiles à décoder et à dissoudre. Délicats à analyser, difficiles ou dangereux à bouleverser ! Les gens qui ont de la curiosité et du temps, l'opportunité, la force, les moyens ou l’intrépidité de chercher et de regarder d'autres cultes, sont vraiment admirables. Une belle aventure, une échappée, une contenance et une recherche, qui peuvent déstabiliser des certitudes antérieures et faire valser les persuasions de la Personne. De là le prestige et la sagesse du dialogue, celui de la compréhension des autres dans ce vaste monde. Un vaste chantier, un deal ou un périple, une aventure et un péril, sinon !
Pour te répondre, je ne sais de la métempsychose que sa dénomination ! La réincarnation des âmes et leur transmigration sur d’autres corps ! Ça pourrait être pour l’être, une échappatoire pour améliorer, corriger les erreurs ou les imperfections antérieures de son âme...Ma seule certitude est que la foi, c'est comme la bosse des maths, il faut l'avoir forte pour qu'elle soit valable, en espérant pour elle, que ce qu'elle avance et croit soit ''vrai''. Vrai, comme une certitude pas comme une hypothèse de travail...Vague standard, native ou commune… Laquelle hypothèse (de travail) pourrait bien être la bonne et la vraie '' réalité-certitude’’ ! L’espérance devient évidence et conviction.

Salut Pascal !

C'est un peu plus sérieux que le ‘’simple’’ pari de Pascal...C'est moins aléatoire et hasardeux que les jeux de cartes ou de roulette dans un cabaret. La foi est aussi fondamentale pour la personne qui l'investit qu'un ferraillage pour un gratte-ciel. Je m'explique. C'est un fondement qui structure la personnalité et son tempérament, ses actes, ses contacts avec autrui, sa vie et son sens de la vie, sur terre ou un peu plus, ailleurs, vers l’au-delà !
Croire est une liberté, un acte de liberté qui incombe à tout un chacun, indépendamment des crédos d’autrui. Que ce soit la famille, la société, l’état, le pays, la nation, leurs athées ou leurs religieux. Extrémistes, fondamentalistes, fanatiques ou plus cool et modérés. Respectueux en fait de l’individu et tolérants sur ses pratiques et concepts.
Critiquer le credo de quelqu’un, l’interpeler pour le blâmer ou le diffamer est comme le combattre. Forcer un autre à changer son credo de façon insistante, inquisitoriale ou martiale, est la pire des erreurs et le plus grave des combats. Opter pour telle ou telle religion est un libre choix. Le faire par la contrainte, est d’abord une erreur psychologique et religieuse, ensuite c’est une entrave à la liberté des gens et aux droits de l’homme à leur bonne dispositions, sans lesquelles aucune confiance ni amour ne peuvent s’investir chez la personne. La compréhension et le consentement sont les bases du credo et de la confiance placés, avec amour et fidélité, en telle ou telle religion. C’est la base du respect, de la dignité et de l’égalité.

La fatigue de penser dans cet aquarium

La Terre est un milieu vital, terre, mer, eau, air. Sa dynamique d’une part, les germes de vies multiples  qui y ont poussé et généré, les cycles de ses diverses composantes, ont font un aquarium, un nid, un berceau…Fatigué, qu’est-ce que je peux faire pour moi, pour me relever d’abord et ensuite pour ma famille, mon pays et pour le bon Dieu ? En lesquels chacun place normalement ses espoirs et chez lesquels on un cherche soutien et devoir d’assistance.
L’entrée dans la foi se fait gratuitement. A peine un sacrifice : perdre ses doutes ! Adhérer à la foi, c’est investir sa croyance et sa confiance à la fois. Certitude sans mise en scène ni doutes ou simulation. C’est un amour sans faux semblants.

La vie, l’argile et le reste : l’esprit.

L’âme, pour la toucher et l’appréhender, appelez ça simplement, la vie ! L’essence de la vie. C'est-à-dire, ce qui la maintient en action et qui garde l’organisme hôte en marche. Par-delà le cerveau, le cœur, le poumon et l’oxygène! Deux situations, 2 hypothèses ou dispositions se confrontent et s‘opposent. Deux logiques pour une seule raison. Croire ou ne pas croire. Et athée et n’en rien attendre ou croyant et espérer. Un pari face au doute négatif ! Agnostiques et incrédules face aux adeptes convaincus. La laïcité s’impose à tout psychologue ou philosophe …Pour les régisseurs et les religieux, je n’en sais rien ! Mais c’est une question de droit, de liberté, de dignité et de respect.

Questions inutiles, dérisoires ou sans réponses !

L’arbre, sait-il qui l‘a planté là ? Se souvient-il de la branche ou de la graine qui lui a donné vie ? L’arbre s’habitue-t-il au jardiner ou aux nids qu’il loge ? L’arbre, sait-il les soins du premier et entend-t-il des autres leurs cris ? Le végétal n’a ni sens ni sentiments, ni motricité pour bouger ou parler. C’est ce qu’on sait du moins de lui. C’est utile pour lui et pour nous aussi que les végétaux nous facilitent de les ‘’utiliser’’ ainsi sans pleurer ni râler. Coupés, brulés ou mangés, ils sont faits pour ça et pour nous donc aussi ! L’homme est le centre du monde, des êtres, fossiles, charbon,  pétrole ou phosphate qui se sont multiplié pour mourir pour lui. On ne peut pas être plus égocentriques : la terre, matrice originelle et sanctuaire final, humiliée et à genou, continue de nous porter !

Jeu d’intelligence ou de hasards

Quel destin et quels calculs, quels jeux de hasards intrigants organisent le tamis des feuilles mortes qui s’étalent sous les bambous ?
Y a-t-il un mage qui sache lire et interpréter ces énigmatiques interpénétrations et messages ? Ou n’est-ce qu’un désordre hasardeux, sans sens aucun, sinon le délire ou le vouloir trouver l’intelligence : la trace de Dieu partout !
Alors, il nous faut créer d’autres mots pour nous en servir aux fins de comprendre et de sentir ce que l’on méconnaît. D’autres sens et d’autres termes pour dénommer ce qu’on ignore encore. Inventer des mots et des sens nouveaux pour un nouvel usage méconnu et la découverte de l’inconnu. Comment définir, sonder ou délimiter, ce que l’on ignore ? Cet échec actuel établit nos limites. C’est à dire les limites de nos perceptions, l’état de nos connaissances bornées et notre ignorance massive de l’inconnu. Physique, biologique et mentale, la perception de nous-mêmes, est, elle-même, limitée. On ne peut servir ni dénommer ce que l’on ignore.

Bénédictions, prières et repentir.

Alors qu’on vote ici et là, alors qu’on tue les gens dans leurs fêtes, leurs rues ou leurs églises, le courageux pape, François, humanitaire et sage s’en va au Caire, sur les terres des pharaons, en pèlerinage. Il rencontre des savants et sommités religieuses de l’autre bord. Espoirs, alors que les causes des haines persistent ailleurs ! En toute injustice. A ceux-là le hasard réserve des tragédies constantes et uniquement des malheurs.
Combien sont heureux ce soir sur cette terre, parce qu’ils ont pu boire et dîner ou qu’ils se sont endormis après avoir couché ? Combien de solitaires ne font la paire qu’avec leurs pairs ! Pauvres délaissés, malheureux, misérables ils trainent dans les rues, en  plein danger, leurs fiertés rabaissées ! Souvent à deux pas, mais loin des rares hôpitaux ou des rarissimes centres d’assistance sociaux ou psychiatriques ! Sans abris, sans aide, sans place parmi les humains, dans les cœurs ou les hospices. Ces pays sont en guerre civiles aussi, des guerres tues, inconscientes, mais non cachées ! Pire dans ces pays en guerre où le sens de l’humanité et les droits ont totalement disparu. Combien d’émigrés, noirs ou blancs, apatrides sombrent dans les mers ou entre les barbelés des cœurs et des frontières !
Combien de Syriens, combien de Rohingya de Birmanie ? Combien de bêtes, de poisons ou d’oiseaux ? Combien de martiens s’intéressent à la plongée finale de la sonde Cassini sous les anneaux de Saturne ? Aux fusées de la Corée du Nord, à la montée de Trump ou la sortie du Brexit ? A Guergarate, au Venezuela ou la chute de Marine Le Pen ?

Face à la mort, la vie, simplement

Comme ces couples de par le monde, qui chacun dans son nid, vont s’aimer cette nuit pour repartir au travail au lever du jour. Avez-vous les noms de ceux qui seront féconds pour y déposer des âmes ? Ceux qui ont délaissé leurs amourettes, leur passion, enthousiasmes, leurs études, pour se marier et fonder une famille…Ils espèrent la paix du foyer faute de béatitude…
Que de questions posées aux sables pour connaître leurs liens avec ceux qui les pensent amoncelés, par hasard, çà et là et qui vont s’aimer sur ces plages ! Faute de sables et de mers là-haut, les étoiles font l’amour sur le bord des nuages…
Pétales fanés sur le gazon, que restera-t-il demain de ce beau bouton de rose qu’hier on hésitait à couper pour te l’offrir ? Emblème de fécondité et de vie. Egards et sentiments d’amour ? Offrandes symboliques, dons ou sacrifices d’un tiers ? Le végétal et la beauté, le parfum, versés à l’amant, en marque de ce qu’il est et en signe de ce qu’on en espère.

Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 29 avril 2017

25 avril 2017

Bêtes de souk ou bêtes de somme ou les mythes de grandeurs effarouchées

 Bêtes de souk ou bêtes de somme
ou
les mythes de grandeurs effarouchées

Ce n’est pas le titre d’une comédie de Molière. Les acteurs se sont éteints et les scènes nous manquent depuis que des immeubles ont supplanté les salles de cinéma. Paragraphes non titrés des chroniques différées  de Mme Student. Acte 63.

On ne peut pas pester contre le silence des notables ni délivrer des messages aux anges ou aux prophètes, des autres religions, pour venir nous aider ici ou là. Le but, idéal mais nécessaire est celui d’obtenir justice et droits. Mais, pour que ce soit accessible et vrai, nous faut-il attendre l’Apocalypse et la Résurrection, qui nous semblent encore loin ? Alors, faisons vite un vœu, bien naïf, certes ! Celui de rétablir d’abord la paix et de donner ensuite, un sens vrai à la fausse et belliqueuse prétention. Celle qu’il est de nous qualifier d’Humains. Difficile là aussi, certes ! Une autre solution perce…

Mais, on ne peut pas écrire au roi des rois, puis au chef des présidents impudemment, ni importuner, hors prières régulières, le bon Dieu. Des milliards de milliards d’êtres, souffrant partout de partout, ça fait trop de voix à la fois pour être entendues et leurs vœux et desideratas exaucés ! La solitude du pouvoir, l’isolement de la langue et la respectabilité imposent aux plus faibles des demandeurs, pudeur et respectabilité. Par fierté, évitez donc de quémander des choses légères ou trop de choses incongrues aux grands manitous. Fussent-ils très humains, des fois !
Comme vous ne pouvez pas adresser non plus vos demandes sur Facebook. Mind ! C’est une officine espionne qui relève du pays de Trump, si je ne me trompe pas ! C’est le grand d’âge et riche en poils blondasses qui ne reçoit personne et qui ne donne rien. Ça ne prend pas non plus sur le Net, qui n’est pas si pur et innocent que ça. Le web est une joutéya que les célébrités évitent par discipline et par précaution. Je parle des nôtres et des bas quartiers. Vous ne devez pas y voir un ponte faire dans le souk, question de garder son look, son prestige et son honorabilité. Sinon alors, dans un bazar ou un musée, privé, à des heures réservées. C’est plus chic et plus cher, c’est huppé et sélect en plus logique ainsi.

Attention à ce mot qui vient. C’est un symbole, mais en franc parlé. Le bordel, auquel très contraints, vous aspirez, leur est interdit par respect et par dignité. Quelles que soient les belles qui y prospèrent et l’étique (sans h) de vos requêtes et invocations. On ne peut pas prendre au sérieux quelqu’un qu’on voit fureter n’importe où, même dans la pensée ou en blaguant. Et cela, quels que soient son look, son naturel et son honorable simplicité. Alors, pour vos dols indicibles, ne suivez jamais comme un fol un convoi, en courant pour tenter de tendre vos lettres. Adressez-les comme moi, par courrier…ou dans vos prières.

Ailleurs, sur d’autres sphères, il y a des risques que s’imposent les maîtres de céans et les présidents, quels que soient leurs naturels et leurs sémillants bagous, leur aura ou leur simplicité. Qui plus est, il est des risques de voir le Président recevoir un seau de farine sur son visage lors d’une visite ! Heureusement, ce hooliganisme n’a pas cours ici. Une tarte à la crème, ou des tomates et des œufs, lors de sa marche, professionnelle, même gardée. C’est impardonnable. 
Cependant, des coups sur la gueule d’un notable parlementaire, on commence à en voir cela ici aussi. Au Parlement, si, si, comme antan devant la devanture du bâtiment qui fut un tribunal ! Autre temps autre mœurs. Ça Chabat sur nous, ça se bat pour se faire respecter comme chef dans la cantine des lois ! Comprenez par-là, que les règlements de compte se cuisinent à chaud. Mais, c’est un vieux débat. Même si le combat n’a pas encore cessé en nos honorables parlements !

Le coq et la tortue. Spécialiste effronté, des cris et des imprudences, inconscient et pour jouer, le bambin intrépide, lâche la tortue tripode dans le bassin vide de grenouilles et de fleurs de lotus, mais plein de feuilles de bambou. Hier, à mon grande stupéfaction, devant sa juvénile cruauté, j’ai été consterné et coléreux de le voir écraser un innocent petit hélicoïde. Un mollusque indolent sur la marche du salon. Un an et demi après m’avoir ainsi offusqué, c’est une centaine de ces gastéropodes que je vais tuer moi-même froidement ! Les escargots, devenus innombrables, ont dévasté bien de mes plantes. Ces pauvres et chères amaryllis blanches, ces herbes tendres ! Chacun sa Corse de transit ou son île de Sainte-Helene, car par pitié, j’ai dû exiler vers le terrain vague voisin un paquet de ces résistants-là, qui étaient planqués sous les feuilles à moitié rongées.

Les autres gastéropodes ont été écrasés daéchiquement par dizaines. Et tous les malvenus restants seront anéantis par un pesticide adéquat, made in Koréa et au Japan. Qui va défendre les mollusques de mon jardin contre l’hystérie des puissances, leur Hiroshima et leur Nagasaki ? L’ypérite du Rif et les tsunamis de Syrie. Terribles éradicateurs que nous sommes, quand il s’agit de défendre nos valeurs, nos acquis, nos biens et ceux de nos impénitents amis ? Nos objets de valeur valent tous les sacrifices, de ceux qui y mettent la main dessus !

Et on défendra le drapeau, la nation et ces richesses immatérielles. Je parle de la culture, des langues, des tribus et des religions, et je fais allusion au girafon marin de l’OCP. Ce squelette du Zarafasaura, devenu fameux après des milliards d’années de sommeil minéral et qui vient d’être ressuscité et restitué au Maroc. Mais, alors, quoi penser de Ceuta, Mellilia, des terres et des lieux confisqués du Maroc, vu ce qu’ils peuvent contenir comme sauriens marocains d’une autre ère ? Quoi dire des autres aires spoliées et ensanglantées du Moyen-Orient ?

Je ne sais pas pourquoi je suis amer, localement caustique et déçu géopolitiquement ! En fait je suis l’un de ces millions de réceptacles d’une mal-vie et d’un spleen romantique qui a tardé pour arriver jusque-là. Des spectateurs impotents livrés à ce qui ressemble au hasard et au destin. Qui ne seraient pour rien, selon eux ! Un statuquo en déficit de repères et de définitions auquel il manque juste une pincée de sucre, de sel et de piment. Un état larvaire, un futur papillon goulu de vie qui aspire aux couleurs de la modernité mais qui reste accroché à ses branches et ses racines et qui n’en sort pas.

Je sors du cachet lyrique pour me croire techniquement blasé et sans enthousiasme, quand même j’aie une passion et un respect démesuré pour la vie. Un goût de la vie aussi ! Je suis un pays de frères, une famille ouverte aux voisins ! Mais leurs maladies y sont-elles pour quelque chose ? Maladies infantiles d’états puérils, non définies par l’OMS, ayant rapport avec la santé. Je veux dire la taille et le poids, le savoir technique, puis la richesse économique et politique !

Ou que je perçoive maladivement l’impact de ces paramètres existentiels, sur moi, sur nous et sur nos voisins ? Des facteurs qui sont les causes et les conséquences du ressenti. Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à écrire, ces mots et ce, sans pensée ni volonté préalable de les publier au moment de la conception de ce texte. Cependant, je crois que c’est important pour moi de le faire, alors que ce n’est pas du tout un manuscrit intime que j’étale ici.

Monsieur, vous n’avez pas répondu à ma missive. A croire que vous n’avez pas pu en extirper le sens des mots ni lire les symboles d’entre les lignes tressées de cette rédaction. Vous faut-il un psychologue faute de trouver une graphologue attitré ? Les cartes où j’enfouis ce trésor, ce que je veux dire, sont trouées.

Peut-être que vos anges, seigneur, sauront saisir le sens des mots qui vont avec les actes refreinés sans qu’on les pense et avant qu’on les ait comprises ou prononcés. Le sens ludique dépasse le sens rhétorique des périphrases, des paraboles. Et les symboles, comme des phares éteints, ne sont que brillances et chaleurs, sans astre ni cheminées derrière ou devant.

Oui à la vie, mais que signifie la feuille qui danse en tombant au pied de l’arbre qu’elle a nourri ou du moins aidé à respirer ? Que signifie la vie pour la feuille qui a contribué à l’exprimer ? Et ces milliers de fourmis qui travaillent en ligne même de nuit, sans rien de particulier.

Que signifie le vols tremblant de ces papillons blancs qui oscillent au-dessus des gazanias ? Alors qu’ils ne sucent ni ambre ni nectar de ces fleurs sud-africaines !

Rituel sensuel, musique insensible, avant de se de pondre des œufs qui en grand nombre infesteront mon jardinet d’insatiables chenilles. Odeurs, couleurs, oxygène, corps chimiques innombrables et gazouillis. Le cycle est une danse de la vie, où l’on ne voit que la danse sans donner de nom à ceux qui la dansent.

J’ai beau regarder le ciel et vouloir percer les nuages pour discerner quelque message sensible afin de m’éclairer pour trouver le vrai visage, sinon de Dieu, mais celui des anges, ou quelque chose de simple, de grandiose et d’éminemment beau…

Alors, à quoi sert-il de regarder le ciel et ses nuages ? Les vagues de l’océan, le vol des oiseaux ? Est-ce de vouloir faire des prières et d’y lire des présages, si la faim de la paix, l’admiration de la création, le silence de la solitude, ne s’expriment pas en vous ? L’insatisfait disciple et si vénal révolté réfléchit avant de répondre.

A l’ombre de l’indécence et de l’intelligence, à l’orée de la démente médisance, on inculque aux riches rebelles, friands de révolte, de luxe, de lucre et de stupre, la vie des stars de cinéma ! Le film, le mythe, la fiction deviennent pour eux la réalité ! Dire zut à la police, la maudire, la corrompe ou la menacer, parce qu’on est le fils d’untel. Un bébé violent branché sur le biberon de champagne. Qu’il boit ostensiblement au goulot en conduisant ! Ça la fout mal quelque part. Mais, c’est dommage pour les respectables parents ! Des notables qui se doivent d’accepter de bon cœur un minimum de correction. Et pour le bon exemple encore, la justice et la démocratie ! Et non d’œuvrer, dans l’ombre, à la dissidence telle qu’elle sera par nos adversaires surexploitée.

Parabole. Que choisir, toi la pauvre et tranquille tortue, qui roule sur trois pattes seulement ? Le silence ravageur et la déprime mortelle ? L’entrée dans la caverne des soucis et la cage de soi ?
Parabole. Que choisir entre les rares prunes vertes et le bouton de rose, peu odorifère, qui est déjà fané ? Halte le mioche de critiquer la doctoresse ! Laquelle est fière d’ajouter son nom à celui qu’elle sert, en te vaccinant et de te remplir ton carnet qu’elle signera de son nom ! Elle refusera toujours l’obole du service, a contrario de ceux qui vous servent le café, dehors. Une torride et amère boisson, dont tu t’es aveuglement épris, mais que le cardiologue t’interdira dorénavant.

Monsieur le Directeur… Que dois-je penser des mots surpris dans la bouche de ce criard chérubin, un impuni qui s’engage, si jeune, dans la médisance perverse que lui colportent sa mère et ses parents ? Profane vengeur, par délégation ? Ignare qui mérite le silence ou les gronderies des enseignants ? Triste réputation que vocifèrent les bouts d’argile aussi et qu’ils divulguent avant le Grand Jugement ! Epitaphe sordide in vivo de la victime multiple ? Concession ou confession ? Il y des coups sur les fesses, des gifles, qu’on a omis de donner, par amour ou sensiblerie, aux enfants ! Et par devoir de modernité, je pense aussi ! DDH, droits de l’enfant, certes, j’en suis convaincu !

L’orgueilleuse furie est entrée en trombe en vociférant prétextant le manque de politesse de ce petit ange. Innocent, mais insoumis de tempérament. Qui n’est pas cardiaque n’a qu’à cramer, car il le sera, à t’entendre crier, Esse, mon enfant ! Triomphe de l’irrespect et du manque de répit, qui fait taire ou fuir les anges, les vrais, pour calmer leurs douleurs. Elle hurle, parce qu’il ne l’a pas appelée Tante Esse ou Feltana*! Le ‘’Lalla’’ respectueux des incantations à Sa roturière Seigneurie. Mais, il se défend le Bambino, car il parlait d’elle, qui était absente, et non pas d’elle-même, en face ou directement.

Charte en l’air ! Les enfants turbulents, hyperactifs, veufs de leurs vivants parents, vous étonnent ou vous blessent. Ils ne savent pas toujours vous plaire ! Tu ne sais pas, Petite victime, à qui t’adresser, pour calmer ta peur et ta colère. Mélange d’ignorance et d’orgueil. On se fâche parce qu’on a du caractère et un sale tempérament. La personnalité s’acquiert ainsi, je crois. Mais, pas toujours à l’endroit.

La vue du ciel, comme repère, la tête levée, donne si mal aux tempes et à la nuque, qu’elle en assourdit les oreilles de bruits vertigineux. Essayez donc pour me croire ! C’est pour cela qu’on n’entend pas les balbutiements et les méditations des séraphins et que nos yeux se referment sur leurs oublis. Sont-ils présents et neutres ou absents ?

Pourquoi cet Eden est-il pourri d’ingrats intolérants et de spécimens incongrus et intolérables ? Pourquoi ce jardin et ses fleurs, ses colombes, ses chants d’oiseaux, puis cet appel du coq, font-ils écho au chant du muezzin ? Coïncidences…

Laissez aller ce coq malappris, pour grossir le flux des engrais et cracher de son cloaque votre pain béni ! Il vous lâche de ses fientes au beau milieu de vos marches d’escalier ! L’Homme que je médis, est-il ainsi ? Nature, toi qui englobe nos corps qui sont des organismes admirables et des plus complexes, est-ce un destin ou hasard, si nos viscères fuitent ? Une involontaire morgue, que celle de ce Coco de coq. Un volatil émigré qui a atterri dans mon jardin. Faut-il le renvoyer en Algérie, en Lybie, en Irak ou en Syrie ? Et le voilà, le rustre, qui amoche vos marches et qu’il se moque de votre hygiène, en tentant de vous y faire glisser dessus, en vous narguant, comme un vieux copain ! Laissez le monde aux incapables, aux paresseuses, aux renégats, aux tricheurs, aux lâches, aux ingrats, aux corrompus et aux pourris ! Laissez-les sortir de leurs ventres, ce qu’ils ont volé et ingurgité ! Ça fait pour les brutes du bon engrais ! Et le cycle reprend !

Rien n’est éternel, ma fille et fais attention à tes arrières et là où tu mets les pieds ! Gare à la paresse, à la pauvreté, à la maladie et à autrui ! Pense à ta vieillesse en sage du juste milieu et non en économe radine ! Pense-y comme victime de cette rageuse manie des dépenses invétérées ! A quoi nous servent ces objets qu’on amasse et ces habits jamais portés ? Et ces fêtes furieusement coûteuses et inutiles que tu jalouses chez autrui ? Puis, à leurs habits bizarres, le m’as-tu-vu, si cher parce que c’est signé et très vite démodé. Réveille-toi, Esse,-toi qui as fait dans la couture esthétique et la diplomatie…en épousant un bon voisin.

Dr Idrissi My Ahmed, 24 Avril 2017

16 avril 2017

Les tressaillements de la vie : abus de richesses ostentatoires et psalmodies en vrac



LES TRESSAILLEMENTS DE LA VIE






Psalmodies en sourdine. Valeurs molles, le courage des limaces et l’intelligence des escargots. Egos rigides et pensées hypertrophiées livrées en vrac. De l’abus de richesses inutiles à la face des gens.



Les tressaillements de la vie : abus de richesses ostentatoires et psalmodies en vrac



*. Je me décitoyennise ! Les ministres locaux ne m’écoutent pas. J’en suis déçu. Je récuse les silences d’où qu’ils proviennent. Tant pis pour vous, si ça vous déprime, vous n’avez qu’à les héler de votre côté ! Peut-être qu’ils vous entendront. Même si je les paie, indirectement, prestige, pension, et admiration en sus, ils ne me répondent pas ! Suis-je un citoyen inutile, ou une virgule futile hors des convenances et du texte ? Mais en fait, nous sommes 40 millions et 7,5 milliards comme ça. Comment peuvent-ils et pensent-ils, par intelligence ou par paresse, répondre aux bavards, aux inutiles, aux intrus et aux indélicats ? Indispensables et illisibles méconnus ! Et pourtant ils ont le google et ils facebookent comme toi !



*. Incuries insouciances et perversions ! Les inégalités et les manques créent l’effroi et les rébellions. Dixit mon prof d’histoire-géo, monsieur Salvan, en 1964 ! Sans clémence ni droits, quels qu’en soient les approches, dialectiques ou préventifs, les vécus sont toujours sentis comme matériellement insuffisants. Et ce, surtout devant les excès inutiles, affichés ostensiblement, par les riches et les plus grands. Les experts sublimés, sont au zénith et n’en descendent pas. Et là se creusent des ravins d’inégalités, de haines et de jalousies entre les tranches des mêmes peuples. Surtout ceux qui restent en voie de développement, pleins de dettes, et en situation d’instabilité, voire de rancune et de struggles larvés avec les gentils voisins. Pensait-il Monsieur Salvan à la France-Allemagne d’antan ?! Que d’exemples en Afrique y voit-on ! Nous donnait-il l’exemple du Maroc, objet de convoitises avant l’invasion coloniale dite éloquemment, le Protectorat ? Ceux d’Europe sont les premiers intéressés. Et l’on y voit les fastes, les frusques et les frasques, défier et narguer les couches appauvries. Leur exhibition fait de ces parangons des modèles pour les autres ! On en parlera plus loin…



*. Plus bas, c’est pire. Sans justice ni équité, sans partages en fait, la déprime est sublimée et c’est le désarroi. Les esprits se révoltent et trouvent preneurs à leurs enchères de par le monde. D’abord, chez les adversaires de l’Etat et les rivaux des gouvernants. Les assassins et les manipulateurs y trouvent leurs chantiers d’activité politique et leurs joies ! Face à la pauvreté, qui sert de lit et de préphase, c’est la perte d’espoir et la désillusion, qui après la déprime et les découragements, poussent les plus pauvres et les plus faibles, les hooligans et les saccageurs entre les mains des agitateurs, des conspirateurs et des aventuristes. Et après les slogans erratiques et trompeurs, c’est la révolution féroce qui chamboule la société. Avec ses pertes et ses fracas, son chaos et ses terreurs barbares et comme horizon, le morcellement des états en plusieurs fractions. Même si ce ne sont pas les mêmes causes ni les mêmes ingrédients, ce sont les déchirures des peuples et des nations, à l’instar de celles que nous vivons…Au Moyen-Orient ! Par exemple. Qui décide et planifie tout ça ?



*. C’est une loi quasi mathématique, où la socio-anthropologie et l’histoire des républiques et des dynasties, des partis les plus anciens, laissent leurs plumes comme archives et cicatrices pour tous les temps. L’enseignement de l’histoire est-ce une prescience, est-ce un enseignement préventif pour nous ? Nous n’étions que des adolescents en première année du baccalauréat, sans grands moyens. Voulait-il le prof, nous le dire pour le souffler à nos maîtres de céans et nous pousser nous-mêmes, de façon préventive, à provoquer moins de dégâts pour gérer notre vie. Et, une fois aux affaires, parmi les premiers cadres de la relève, éviter d’être les copieurs ou les instigateurs de ces excès qui poussent les démunis et les autres à la haine et aux récriminations…syndicales ou civiles, armées ou pas. Il nous échoit tous, en cette phase d’offrir moins de contrastes et de dépenses inutiles. Moins de luxe offensant et plus de travail, plus de justice et moins d’ostensibles inégalités et/ou d’injustices sociales ! Mais là, pour les grandes puissances, le pétrole et la sécurité d’Israël, sont les premières exigences et les principaux ferments. Alors, pas de pitié pour les escargots qui envahissent le jardin de Versailles ! On écrase tous les mollusques du pied dans leur bave, comme des étrangers, en attendant de les arroser de médicaments toxiques ! Ou du gaz sarin, comme au Rif ! Non pas de jour, mais de de nuit, chez eux, avant qu’ils n’arrivent ! Après avoir évacué les plus dignes, les plus nobles, les plus comestibles !



*. Effervescence d’étoiles dans le ciel. La beauté n’a pas besoin de trop de fards. Madame, vous êtes jeune, belle et de naissance heureuse, prospère et fortunée, qui plus est intelligente et cultivée. Vous faites du bien autour de vous et sans arrêt. La population le reconnaît et le plébiscite et s’enorgueillit devant les autres. Vous méritez tous les honneurs et les éloges les plus élevés de nos pays. Pensez-vous que les femmes de nos grandes villes, je parle des dames les plus riches, qu’elles aient besoin de sacs et de chaussures en serpent, de colliers en diamants et de montres, toutes en or, sans parler des habits chics et onéreux pour briller en société de signatures phares ? Ou en ville, alors que bien des gens manquent de pain de chaleur et de médicaments. Tiens, il est minuit on sonne, c’est un jeune bien habillé, qui vous demande du pain ! Vous lui ajouter un peu d’argent, il vous réclame une couverture ! Et vous entendiez, il y a un moment, qu’il en meurt un grand nombre dans leurs tourments les plus vils. Du coup, si vous pouviez leur dire à nos richardes et leur donner les conseils et les exemples aux fins d’être moins dépensières et aux looks plus simples. Et il en restera de leurs fortunes. Aux démunis donc de donner un peu de leurs restes et de leur livrer des aumônes sinon de légers partages. Une marque d’amour sincère, quoique matérielle, car sans ça, nous piétinons la vie des autres, sans les voir souffrir.



*. Face à l’expression des richesses à la face des gens, celle des futilités onéreuses, exhibés et hypertrophiés par les médias, les manques, les envies et les privations, la jalousie, déterminent comme un état de manque chronique chez d’aucuns. Et ce sont des cicatrices vives, dans leur caractère, des blessures faites de jalousie puis de haines. Si les religions canalisent et refrènent, par la morale, ces sentiments, il n’en demeure pas moins que ce sont des formes d’atteintes que les plus riches assènent aux convoitants, inconsciemment ! Une brillance, un droit, une négligence qui ne considère aucunement les réactions péjoratives sur les plus pauvres de ces gens. Cet état fait miroiter ostensiblement des richesses de parvenus notoires ou pas, des provocations non voulues probablement, qui grossissent dans le cœur l’assentiment des opposants et des mécontents. Pitié pour les vulnérables et pardon aux indigents !



*. Critique mal venue ! Tu dis ça par jalousie ! Tu n’as ni leur beauté ni leur fortune encore moins leur virilité ou leur savoir. Non pas pour ladite incompétence ! Je manque seulement de bagou, d’arabe sémillant ou de berbère adéquat. Surtout pour les expressions populistes et les soutiens intéressés ! Ni tahakkoum, ni chaêwada, ni chaêbawiya. Je n’ai rien à donner, même si j’ai déjà livré des idées. Je n’en ai plus, mon esprit, blasé par l’absence de retour, n’en produit plus. Il s’est désintéressé, désintégré ! Merci. Je suis un timide, un incompris. Alors, bay bay, je vous ai compris ! Je vous laisse le gouvernement et le parlement, les partis et leurs mandats succulents. Reprenez vos querelles, vos critiques, vos blagues et vos slogans ! Prenez même la rue et mon habitation. Je vous rends votre argent !



*. Il n’y pas pires ingrats et prédateurs que ceux qui font fortune et renommée en usant de vos idées. Sans s’en souvenir ni en référer. Je déplore, je critique, à voix forte et en gros caractères ceci. Il n’y a de détestable que les cadres impolis des pays sous-développés. Qui se sent morveux se mouche ! Les autres ne sont que des barbares, gonflés à vomir leurs excès, leurs rebuts et leurs excrétas. Nés par hasard en pays dits-avancés, ils sont nés xénophobes et génétiquement racistes, impérieux et supérieurs par nécessité. Ils se défendent et se protègent c’est de leur droit ! Allez les corriger, les convaincre ou les en dissuader ! Ce ne sont que des balivernes qui viennent de si bas ! A leur instar, parallèlement et comme s’ils venaient des pays supérieurs, nos fonctionnaires, des encadrants imbus de fatuité, font les indélicats. Ne pas déranger ! Ils engrangent, toujours en réunion, comme si c’était en Olympe chez Jupin ! Et si la miséricorde les prend, ils vous feront dire, qu’il faut aller vous faire voir ailleurs ! Dans un lointain département.



*. Non, vous n’êtes pas chez vous. Vous vous êtes trompé de pays ! Un délire de suffisance oppressant venu de personnages inutiles. Des énergumènes, qui on ne sait comment, sont arrivés aux commandes, et qui manquent de papier, de timbre et de secrétaire pour leur enseigner de répondre d’abord et de dire, oui ou non, en restant polis. Mais ce ne sont qu’entraves pour vous pousser à les payer, en sous-table, en plus de leurs salaires réguliers. Appelez-ça comme vous voulez ! Que de discours royaux parlent de ces entraves aux citoyens ! Le mot corruption dégouline et se répand. Ses synonymes et ses annexes, sont devenus chargés de banalité, au point que le mot et le geste restent et que leur sens amoral disparaît. S’ils ne conviennent plus ici, ailleurs, plus haut et plus loin, c’est pire et autant et ça touche les couches suprêmes, dit-on ! Ce doit être des charges ou des honoraires ! Cette licence, cette nécessité, ce vice sont devenus structurels et génétiques. Si naturels, au point de devoir figurer comme une rubrique, sur les déclarations d’impôts ! Les cadres, c’est d’abord cette éthique démocratique, citoyenne et civilisée, qu’ils se doivent d’observer. Morale ou devoir, conduite que les enseignants leur doivent injecter et plus doser. Autrement…Ou donc :



*. Que je me sois-je trompé d’ère et de planète ! Voire, d’époque et de pays, comme vous ! Oui, peut-être quand beaucoup des nôtres aimeraient vivre ailleurs. Un fantasme, une ouverture. Nos temps sont troublés, comme si tous les pays étaient en guerre de liquidation, depuis les deux dernières mondiales, qui ont fait des émules çà et là, dans leurs anciennes scories…Pardon, leurs anciennes colonies qui leur restent appendues ! Et nous sommes piégés dans ce jeu d’échec et cette partie du monde si accueillante et si hospitalière dont les siens aiment quiétude et la paix. Seulement, déchiré, coupé, essoré, déstabilisé, le pays est comme sur un radeau. Sans être le seul. Il voit des personnes de toutes les couleurs le traverser pour l’immerger ou l’irriguer ! Il en retient beaucoup plus que les autres et les honore.



*. C’est la loi des fluides, non pas que tout coule ou qu’on ne se lave jamais dans la même eau…Mais que, pour faire une halte dans ce texte, regardez une rivière qui coule sous l’ombre de ses arbres. Regardez-les miroiter sur ses ondes et tressaillir. Regardez le filet jaune, scintillant d’ors, qui coule et s’y mélange dès que vous y plonger vos pieds…Et cet autre, un peu plus loin, qui boit de ce même filet que vous avez enrichi de vos humeurs. Et c’est là qu’il fait ses ablutions et qu’il abreuve ses bêtes.



*. ‘’Effet de piscine’’, on se baigne dans les urines d’autrui. Principe de base de la communauté, des recyclages et de l’économie écologique. Même l’argent souillé des corrompus et des vendeurs d’armes sert à autrui. C’est à quoi je voulais en venir. Si les marchands de canons sont des industriels…A quoi servent les armes ? Selon votre réponse, les marchands d’armes sont des criminels qui prêtent main à des assassins ! Sans plus. Seulement, y a-t-il des exceptions civilisées et démocratiques ? Celles des armes propres des alliés ? Celles illégales qui circulent entre les gangs et les trafiquants ? Celles offertes aux tribus et aux clans, en sécession ? Celles livrées aux régions qui se soulèvent semant les drames et la discorde ? Quelle est la part de la défense et celle du crime ?



*. Les habitants se réveillent comme des étrangers entre-eux, malgré des millénaires de cohabitations ! Il en est qui réfutent l’arabe, l’islam, le français, l’espagnol, le berbère et carrément la formule du régime, en rêvant aux miliciens d’antan. Bref, on veut faire péter le pays pour n’avoir pas pu le faire agenouiller et le mettre ventre à terre ! On veut le régionaliser et offrir une république à chaque quartier…Avec ses toilettes et son parlement, ses leaders autochtones, ses penseurs cabarets. Cependant, malgré la mer et l’océan, les sables, les frontières closes, les fils barbelés et les cœurs fermés des gens, le Maroc hospitalier prospère, persévère et se défend. Il flotte néanmoins sur les voiles du miracle et des mirages qui l’inspirent et l’attirent. Il tente de se comprendre et de se définir. Il tente de mieux respirer, entre la sphère du nord qui l’étouffe après l’avoir réveillé et l’hémisphère du sud, qui tirent chacun sur ses branches et ses fruits. Il tient quoiqu’on en dise, grâce à Dieu !



*. Quelle utilité pour Dieu de nous regarder nous quereller ou de nous voir nous manger entre êtres et bêtes qui se ressemblent ? Que n’a-t-il éliminé Satan ? Ses pairs et ses émules, ces escrocs et ces voleurs ! Dès le départ parce qu’il l’a défié Lui, au lieu de le laisser nous harceler ! Nous vaincre, nous l’objet innocent du pari, sensés être piteux dès la conception, par rapport à lui et moins résistants à sa puissance. J’ai parlé d’Adam à peine formé d’argile et de l’ange de lumière que fut Satan. Nous sommes une mise sur table, un pari, un objet, mais des combattants parieurs aussi, malgré nous. Faibles, nous avons le devoir de rester fiables. Faut-il que les plus brillants les plus forts soient les meilleurs et qu’on laisse se détruire les handicapés ? Les plus faibles de nature, de parmi les humains, qui n’ont pu ni tenir le pari, ni honorer son côté divin. Auxquels il échoit de combattre l’invisible Satan. L’invincible démon lui et ses diaboliques enfants. Quelle est leur part, leur pénétrance dans notre conscience, nos actes et notre comportement ? Quelle est leur part dans nos instincts, notre moi, et notre conduite et notre cervelle ? Quelle est la part du sexe, de cette queue du diable, vécue comme un handicap, une épreuve, dans le devenir de l’homme, l’organique, l’animal et le mammifère ? Que lui reste-t-il alors comme moyens et liberté d’action sur son évolution purificatrice pour élever son âme, invisible, insensible vers une lumière plus spirituelle ?



*. L’islam a découvert la guerre existentielle, familiale, intertribale, de développent et d’extension à l’instar des autres civilisations. Une résilience s’est imposée face aux défis de l’histoire. Face au reste du colonialisme romain puis lors de ses phases d’extension, à l’instar des cultures bibliques précédentes. Ce, avant de devenir un système des potentats fascistes, qui utilisaient l’islam comme ciment et prétexte, puis comme opium et barrières ou encore comme arme, en guise de moyens défensifs des valeurs. Cette fougue, argument de conquête du pouvoir, leur permit d’étendre leur puissance et de fixer leurs dynasties sur la nation et sur les états voisins. Les Césars avaient procédé ainsi auparavant pour s’étendre par-delà la méditerranée ! Jusqu’aux Croisades donc et à la chasse des musulmans d’Espagne. Les crimes qui ont succédé au prophète, les clivages, au nom du pouvoir et des familles influentes, ont créé des chiismes. Et l’on assiste, avec honte, aux guerres inter religieuses, que les ennemis de l’Islam ne peuvent qu’applaudir. Sinon de les stimuler, afin de briser leur image, au lieu de les laisser s’apaiser. Pire de provoquer le plus souvent ces fractures faites autour d’eux et dans leur voisinage, afin de les affaiblir et de déchirer ce qui reste de ladite nation. Procédés usités par bien des empires, d’Alexandre le Grand aux Césars, puis par les pays occidentaux. Le prestige des cultures inoculées cache leurs tares éradicatrices. Et de nouvelles normes, modernes culturelles, techniques et technologiques avancées, se cumulent dans le cadre de la modernité pour faire oublier les langues et les us traditionnels des contrées conquises ! Selon le degré de résistance ou d’assimilation de leurs proies, devenues amis ou restées au stade de victimes.



*. Il est des évènements insignifiants, mais infinis dans leur nombre, entre les éléments de tous les genres, d’ici sur terre et d’ailleurs, on le suppose si l’on ne le perçoit pas. Ce sont des événements infimes, relatifs aux microorganismes, aux végétaux et aux animaux, entre les variations atmosphériques et les mouvements telluriques, magnétiques, que supportent les minéraux et les êtres vivants de tous les genres et de tous les milieux. Ils n’intéressent et n’impressionnent, ni les petites personnes, ni encore les princes ou les prédateurs. Sont-ils relevés et notés, ces microphénomènes, ou n’intéressent-ils que nos notaires attitrés et autres auditeurs de parmi les anges. Ces compagnons invisibles, qui nous accompagnent et nous collent, selon les crédos, et ce dans l’absolue ignorance et discrétion toute personne. Qui lit les formes des nuages qui se déchirent et leurs images laiteuses sur le café ?



*. Tel le sillage d’une feuille de bambou qui tremble sous le vent et qui ne laisse nulle empreinte dans l’air. Il en est des milliards de milliards d’autres, feuilles fières, qui jonchent le sol pour servir aux troncs de boues et de nutriments. Et le cycle de la vie continue jusqu’à voir l’essence de ces feuilles et leur substance nourrir des lierres qui iront conquérir l’espace en serpentant sur les troncs pour se griser sur les branches et les fleurir de volvulus bleus éclatants. Mais qui regarde ces faunes et ces flores, leurs infimes mouvements et leurs pulsations futiles, mais grandioses par leur nombres et leurs enchevêtrements ? Sont-ils utiles ces respirations, ces ombres, ces mouvements et ces couleurs ? A qui et à quoi ?



*. Sommes-nous utiles à Dieu ici, enfin ? Que récolte-t-il ? Nous ne sommes ni intéressants ni suffisamment dignes pour son regard. Et puis si la vie est si fade pour certains, là sur Terre, depuis que les hommes y existent, ils en espèrent mieux dans l’Au-delà…Il en est qui sont déjà au fait, au summum des Paradis sur terre. Au point qu’ils se refusent de mourir et vitupèrent que ce soit pour eux aussi le mot terme et fin. Ils déplorent que la durée de la vie soit si courte pour en profiter…On les comprend.





*. Demandez à Ssi Trump et aux milliardaires d’Europe, du M-O, d’Amérique, des Indes et d’Afrique ! Ils craignent et ils risquent de perdre ces privilèges là-Haut ! Ce n’est qu’un mythe pour eux ! Ou pire, ils vont s’y ennuyer à mourir, durant toute l’éternité promise à tous, une fois réincarnés, en enfer ou au paradis. Il n’y pas plus choix…Des étages peut-être ? Selon les mérites et les traditions cultuelles. Dieu est juste et surtout, clément et miséricordieux. Il ne risque pas de jouir et d’être heureux, (qu’il me pardonne), en punissant sévèrement ou éternellement ceux qui auront, durant cette vie sur terre, commis de petites délinquances ou de grands délits. Il sait absoudre et gracier. Il est plus grand que les procureurs, les juges et les avocats à la fois. Par contre, devra-t-il réveiller, réincarner les salauds, les escrocs, les assassins et les truands ? Ou les laisser à jamais là où l’on met en cendres et l’on enterre !



*. Des milliards d’êtres, des milliers d’espèces se sont épuisées, effacées de la terre, que nous reste-t-il de nos ancêtres post adamiques ou reptiliens ? Des mythes, des crédos, des fossiles, des certitudes, des reliques. Théories et religions se partagent les convictions entre hypothèses et logiques. Croyances et peurs, foi, faux semblants et persécutions, s’alternent pour séparer les hommes en mortelles factions. A quoi sommes-nous utiles, nous qui sommes aussi évanescents qu’une simulation lors d’un acte d’amour ! Y a-t-il une raison, un but à ces vies à cette existence à ces humains, qui s’entredéchirent et se tuent…Quelles conviction, un chef, un homme simple, a-t-il de son utilité, de son rôle et finalement de sa vie ? Que garde-t-il en partant ? Utilité zéro, actes nuls, vies ratées ? Ou célébrité et médailles ? Fortune aux descendants ! Par-delà les guerres et les meurtres, les droits et les injustices, par-delà les cultes et les civilisations, où en sommes-nous ? Qui doit faire l’audit et le point, évaluer notre état humanitaire, nos avancées humaines, notre présent animal et notre futur incertain ?



*. Oui, certaines élites, profs et chefs, sages et religieux de tous les bords, continuent de nous guider et de nous faire penser et réfléchir, persévérant même après leur mort à nous faire faire des progrès dans tous les sens, et c’est indéniable. En disant aux riches dépensiers, n’abusez pas, je dis à nos maître encore, un simple merci. Je ne vous oublie pas.



Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 16 Avril 2017 

8 avril 2017

LES CHRONIQUE DIFFÉRÉES DE MME STUDENT ACTE 62 La lubie s’est réincarnée pour nous sauver. ‘’ Délires et fiction ‘’

 LES CHRONIQUE DIFFEREES DE MME STUDENT ACTE 62

Mme Student s’est réincarnée pour nous sauver.  ‘’ Délires et fiction ‘’

DIALOGUE ENTRE MME LAURE STUDENT ET MAIDOC

_ Vous m’avez dit que David-Salomon VIème   incluaient (Je le mets au pluriel en hommages à Sa Seigneurie) le service de nuit et qu’il ne touchait seulement le smig princier. Israël est un état démocratique ! …Sic
_ Docteur, Dieu, à qui m’adresser enfin pour avoir gain de cause dans mes prières ? Aux anges, aux rois, aux présidents, et de quels pays ? Ce ne sont des prières inutiles, c’est matérialiste, individuel,…
_ C’est sexuel alors ! 
_ Pardon ?
_ Je ne  veux que la paix. Tu sais. Mais voilà que mes marâtres, si elles ne se marient pas devant mes yeux, qu’elles excellent dans le n’guire, les râles, la grogne, les récriminations, les réflexions, les plus pervers !
_ De qui parles-tu ?
_ Ce sont de simples alternatives…
_ Docteur, vous ne m’avez pas dit que la MG qui ne touchait que les muscles affectait aussi le sexe, Docteur ! J’ai laissé fondre mes muscles, mais mon cerveau et celui-là, je m’y oppose.
_ Vous savez que ça touche l’œsophage et la mastication. Il y a comme un blocage et des difficultés d’avaler après avoir perdu la force de mâcher. Tous mes muscles ont fondu. Je n’ai que des traces des jambes et des fils à la place des bras. Ma vue baisse et je vois double de chaque œil quand j’arrive à ouvrir les 2 yeux à la fois. Ma voix est devenue roque, je vois double. Je n’ai plus de fesses, je ne me sens pas en train de pisser et le bout de chair inutile a fondu au point que je ne le tiens pas.
_ Comment ?
_ Mais psychologiquement, je m’y oppose, au point de vouloir le réanimer. J’ai beau le secouer, il ne se lève ni pour les prières de l’aube ni pour actes du matin. J’avais beau lui donner du Selfis et lui faire des promesses, par la pensée, il ne barrit plus alors qu’avant, il barétait.
_ Ecriture ou souffrance, mon pote ?
_ Comment faire Student pour te satisfaire et écrire avec un crayon, que je ne peux plus tenir des doigts ? Ô non pas du fait des crampes ni des forces qui les lâchent...Comment transcrire ce plaisir, ce que ma mémoire ne peut retenir immédiatement ? Ces idées furtives qui surviennent inopinément. Connais-tu une kinésie ? Un mage pour me désenvouter ? Une sorcière sympa, blonde aux yeux verts, ou brune aux cheveux longs, qui roule en voiture et non de ces verruqueuses de la face qui enfourchent un balai pour rouler contre les vents ?
_ C’est ta dernière complice, une fausse-toubib, qui t’a jeté un sort. Et je viens te sauver.
_ Elle en eu marre, comme moi et toutes les autres, de leurs compères !0
_ Tu ne savais pas lui plaire ? C’est la morale, les moralistes du Mur qui l’ont dissuadé de continuer avec toi ? N’est-ce pas ?
_ Qu’à Dieu ne plaise ! Elle n’était pas politisée. Elle était satisfaite et souvent heureuse !
_ Elle s’est mariée pour refaire sa vie, avec un richard ou un saint ? Ou que c’est pour t’oublier qu’elle s’est remariée ?
_ Elle a quitté la cité et le pays pour aller travailler aux Bahamas, avec son fiancé?
_ Je croyais qu’elle devait aller en pèlerinage aux trois lieux saints, après avoir commencé à apprendre le Coran !
_ C’est en Afrique avec son sportif de brun, pour faire un safari, sur le chemin du roi ?
_ Ah, c’est donc de ces pays exotiques, férus de fantasmes qu’elle t’a envouté !
_ Ce n’est qu’ici, dans les environs. Les dimanches, qu’elle a tracé son chemin, en acceptant de Jules le chauve, qui l’injuriait chaque matin, et qui lui faisait ingurgiter, les pires insultes le soir au phone en plus des vexations…Et puis pour faire la paix et parler avenir, ils allaient régulièrement en sorties pour manger des brochettes qui sentent le poisson…
_ Dans des snacks à deux sous ?!
_ J’e n’en sais rien.
_ Ce sont des confidences de patients que tu divulgues ?
_ Mais non ! Faute de jeter des sorts à tort et à travers, c’est avec lui qu’elle a dévolu son sort !
_ Une suite…d’aventures… pour deux ?
_ Il l’avait désirée et lors de leurs périples, question de l’attendrir et d’en user ou de se connaître pour sa part à elle, il lui disait qu’il en a marre de l’alcool et des filles inconnues. Il voulait se ranger et il l’a trouvée sur son chemin. Ce n’est pas de son statut social de continuer sur la  voie des poufs et des bars.
_ Ah bon…C’est intéressant ! La vie des gens, c’est tout un enseignement ! Et puis ?
_ Sa femme étant morte, s’il aimait boire, il n’aimait pas cette situation. Et s’il la sortait, elle l’empêchait assure-t-elle qu’il lui touche…même les mains !
_ A d’autres !
_ Ce qui l’enrageait et le  poussait, le Brunot, même après les affreuses et sordides querelles et les mauvais mots, de se la remettre en chemin en allant la chercher du boulot pour la sortir et voyager avec elle le dimanche suivant.
_ Pour se fâcher sur le chemin du retour. ..
_ Comment tu as deviné leur histoire ? Tu lis dans mes pensées ? Oui ses nombreux problèmes à elle pouvaient trouver dans le mariage une solution. Pour dépasser les problèmes de subsistance et de piaule, ceux de sa mère envers elle.
_ Puis ceux de ses relations, monnayées ou gratuites, peut-être nombreuses ou fastueuses, qui appartiennent au passé ou au passif de chacune de nos victimes sociales.
_ Je n’ai pas dis ça !
_ Les romans et les racontars ne vous obligent pas de les croire.
_ Franche mais pas très claire, elle raconte sa vie, elle le jurerait. Elle qui prie et qui jeune. Mais elle reste, comme sous sa tutelle envahissante, lui qui la menace de tout faire éclater, si elle le quitte alors qu’elle ne lui appartient pas ! Ni sexuellement ni socialement, seulement parce qu’il la désire fortement et qu’il a perdu six mois de son temps !
_ Six mois à la sortir, sans dépenses autres, que le casse-croûte, à deux ? Pa un avant goût, un petit test ?
_ Et elle le jurerait à son gynéco, lors de sa consultation confidentielle ? Elle est restée hermétique et pure !
_ Et le bonheur ?
_ Elle pouvait le trouver ailleurs pour rien. Le bonheur salvateur et apaisant du jeûne, celui des longues prières, en attendant d’aller en pèlerinage à la Mecque donc, pour ‘’laver ses os‘’ de ses erreurs d’adolescente.
_ Mais elle aime la vie ! Elle l’aime encore, son dernier copain ?  C’est ça ?
_ Juste par respect et pour le reliquat !
_ Assurément qu’elle tient encore à lui comme copain et toi comme un tuteur ou un parent. Toi qui l’aide de quelques conseils ou de petites subventions pour dépasser le cap. Mais voici, si je comprends, qu’elle te lâche après cette surprise, manant ! Sinon son mulâtre va douter d’elle, casser le projet ou lui casser la gueule !
_ Le sacrifice est peut-être raisonnable ! Pour un cadre de vie plus logique, moins stressant avec moins de peur. Une vie protégée dans un foyer, un cadre, une famille, un homme plus adéquat
_ Oui c’est un reclassement, un ‘’casement’’ matérialiste et non sentimental. Un essai ! Qui sait ?
_ Dans le cadre du mariage, avec un homme relativement plus jeune et plus sûr, un noir bien bandant de surcroit…Oui, c’est un essai et un refuge, un test légal !
_ OK, si c’est un homme prêt à tout faire pour elle. Ne plus injurier ni se fâcher, ne plus sortir avec les hommes pour boire.
_ Parce qu’il en marre des femmes, il en veut une totalement à lui !
_ Une  plus ? Une de garanties ? Pour la satisfaire, il lui promet de tout lâcher…
_ Les filles et la boisson ?!
_ Mais surtout pour la prendre dans sa maison, dans son appartement. Il va lui assurer plus de sérénité et de temps. Mieux que les ratages d’un vieux chnoque ou les espoirs payants d’un ouvrier ou furtifs et gratuit, d’un jeune garçon ?
_ Mme Student, Ces gâteries cueillies, çà et là, par moment ou qui sait souvent, et qui sont peut-être plus galvanisants ?
_ Toutes ces supposées tentatives de se ranger, sont restées sans lendemains, Mais qui ont duré depuis des années, déjà !
_ Pouvait-elle trouver mieux que ce technicien qui voulait d’elle des enfants et qui a patienté durant douze ans, sans résultat ? Ou que cet avocat qui l’a prîse comme honoraires ou comme une rançon, après l’avoir assistée pour son divorce du précédent mari ?
_ Ils sont tous comme ça, les liberos !
_ Toujours en cachette et à la sauvette, comme des garnements, dans des piaules ! Jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre par l’hôtelier, le concierge ingrat ou la maîtresse des lieux…Et tous ces médecins qui la soignèrent, d’une manière ou d’une autre ! Hélas, elle n’a pas pu avoir d’enfants !
_ Les grandes ablutions et le jeune avant le mariage ! Un vœu de piété est un stimulant pour donner du courage et affronter une nouvelle vie…Une aventure avec un étranger !
_ Sinon, lors de son pèlerinage, elle a dû réciter des sourates pour se repentir de ses simples moments de défoulement. Un mea culpa au Hadj pour oublier ses erreurs, pour se débarrasser des péchés de ses ancêtres, de son éducation et des siens propres. Une bénédiction et un lavage de l’esprit, pour laver les interdits, enterrer et oublier les erreurs du passé, afin de rependre, sans équivoque ni duplicité, un chemin moral  moins critiquable. Enfin, une vie moins dangereuse pour sa réputation, son corps, sa santé mentale et son petit boulot.
_ Mais, elle l’aime encore son copain ? Malgré son mariage, son nouveau boulot, et son travail dans un autre pays. On dirait qu’elle s’est exilée juste pour ne plus le voir ni se rappeler ses erreurs.
_ Toutes les suppositions ne sont que des théories, des supputations, bonnes pour diffamer et enrichir le débat des concierges. Le problème n’est pas là. C’est la résurgence de la bonne éducation locale, non libertaire ou entravée par la religiosité et la morale et les droits de l’homme, ses libertés bafoués…
_ Hé, hé !
_ Hi han !
_ Arrête ton cirque et tes paradoxes ! Ce n’est pas un journal politique ni un bréviaire syndical de putes ou de carabins…redoublants et roublards !
_ Sauf ton respect ! Je, nous parlions, des instincts ! De la morale pétrifiée, des libertés conquises ailleurs mais spoliées ici, des mœurs fossiles…Ici on a de la morale mais pas de liberté.
_ Ça dépend des couches sociales et des strates de schizophrénies, de nos montages de caractères paradoxaux, de nos montagnes de contradictions. On n’assume rien, on vit plusieurs caractères à la fois.
_ C’est déchirant, mon pote ! Je ne comprends pas que l’on gaspille des rapports libres et que l’on consent de subir des rapports obligés conjugaux, aussi légaux soient-ils, il y a un jeu de complaisance et d’obligation de meurtrissures psychologiques et de simulation, pour s’assurer une rente, un toit, un avenir. Voir une famille où le ciment enfants, c’est du niet où pas certain !
_ Ça vaut mieux que la prostitution même si tu lui colles le label d’indépendance, d’évolution, de libertés et de choix, de plaisirs…Médicalement surveillés ou pas !
_ Mais pourquoi pare tu ainsi de prostitution dès qu’une fille, sort pour se détendre et pour partager un quelconque plaisir ? Je te laisse, à plus !
_ On n’a pas fini avec le sujet et tu n’as pas répondu. Alors je me casse.
_ Attention à tes vieux os…Je te réponds. Je ne suis pas libre de mes idées, j’ai peur de te blesser, car j’ai honte de m’accorder avec les tiennes d’idées. Voilà ! Même si ça me tente et que ça excite mes instincts ou mes horizons bornés !
_ A la bonne heure !
_ Toi Student, tu sais bien des choses. J’ai un regard à partager avec toi, pourtant. Tu m’irrites et tu m’excites. Et puis je bloque, je me bloque, je me retiens…J’ai envie de te dire que …J’ai envie de toi ! Mais, je sais que tu n’es qu’un spectre. Une idée, une âme en voyage de retour et que charnellement, ce n’est pas comme ça !
_ Non, pas ça, Mondoc ! Tu es pire que les vampires, tu fais la cour à une Fantôme ! Tu es un nécrophage ! Je suis une ombre que tu es le seul à voir. Et je viens pour une mission, rappelle-toi, je viens de l’Au-delà !
_ Qui va te croire, une mystic-fiction ! Je voulais te dire néanmoins, que lorsque j’ai vu cette cigogne planer très haut, je me suis dit qu’elle devait être en prière, en admiration pour la nature, Dieu. Des circonstances inconnues, la vie et une aisance qui inspire la légèreté et la liberté.
_ Ce n’est pas ton cas ! Et puis ?
_ Et puis cet astronef grand comme un doigt et qui traine des kilomètres de fumées blanches dans le ciel.
_ Des gaz ! De quoi faire monter au ciel notre belle et vultueuse ministre de l’écologie. Ça pollue et ça fait des allergies qui font éternuer les anges, ce qui amène des vents…et puis des pluies.
_ Laisse ça ! Je te dis que l’avion est immense, mais qu’il apparait si petit. Si petit. Un avion que je suis incapable de connaître, de conduire, de fabriquer, de posséder ou de comprendre…J’admire la science, les maths, la physique, la technologie. Et puis, plus haut et plus haut encore …Le cosmos, la galaxie, la Voie Lactée, Les autres univers. Il n’y a pas dû y avoir qu’un seul bigbang. Imaginons d’autres cosmos ! En vérité, je suis bloqué, par ma futile petitesse. J’ai le vertige ! Je suis ‘’ rien’’ !
_ Ah bon ! Hé bien descend ! Ne t’occupe pas ! Regarde un plus vers le bas.
_ Mes basques ou mes travers ? Mes chaussures en cuir de mouton avec leurs semelles en peau de vache ! Des animaux vivants et des pieds qui furent beaux.
_ Oui, avec à intérieur des os, des ligaments, des muscles, des artères, des veines, des lymphatiques. Des atomes, des molécules, des chromosomes et des gènes que je partage avec des hommes. De toutes les races, mais aussi d’honorables et bonnes bêtes.
_ Je crois que tu devrais sauter ce paragraphe. Et parler d’autres choses.
_ Des choses du genre qu’on souhaite admirer chez des filles ?
_ De celles qui sont parties ?
_ Tu devrais aller dare dare chez les psychiatres…Parce qu’un seul tu vas lui donner le vertige et lui faire changer de métier.
_ Pas besoin ! Je connais un tas de coachs. Je suis sous gym-song ! Et je prends des médicaments.
_ Du Sildénafil ou des cornes de rhino ou d’éléphants ? Tu en as les moyens d’en acheter…!
_ Ne pleure pas alors celles qui sont parties ni leurs Partis compromis ou leurs Chefs annihilés !
_ Ceux-là sont adultes…Et puis question de stimulants ou de cornes, je suis au fait ! J’en ai vu porter…
_ Raconte ça à d’autres ! Même les ados en achètent aux épiceries ! Et tu n’as pas besoin de courir les trottoirs. Pour chercher des clientes à réanimer. Ce sont elles qui courent vers toi pour mieux respirer! T’as qu’à oublier les honoraires pour leur plaire. Un acquis de la profession !
_ Tilt ! Arrête, la hussarde ou je te pourfends comme une poule farcie.
_ Tu arriverais, prétentieux pacifiste ? Avec ce qui se passe en Suède, après la Russie, la France ou l’Allemagne ! Ces gaz qui suffoquent les enfants et ces bombes américaines sur les Syriens ! Alors que les Russes les protègent et les aident militairement et ostensiblement. Non, je ne te connais pas violent !
_ Si, peut-être bien que oui ! Car tu me brûles de derrière les barreaux ! Maintenant que l’on sait qui a créé ces armées d’extrêmes barbares, qui va les ternir et les anéantir ? Qui va  réduire ses émules piégées ! Le monde est terrifié par les ignobles barbares et les contrées terrifiées, éclatées, brûlées, sont anéanties totalement !
_ Le chaos ne compte pas si c’est pour arriver au néant.
_ Ta sentence me plait. Mais tu m’agaces avec ton néant ! Je parlais en fait...
_ On fête quoi ? Tes noces ?
_ Je parlais en fait de tes instincts libidineux. Les bassement basiques !
_ Moi, des instincts ? Ah, il fut un temps où je t’en aurais fait voir !
_ Ah, alors ; je revis, je suis sauvé !
_ Seulement, je suis en colère et c’est sordide ce que tu avances-là ! C’est éructé je ne sais d’où et érigé, sans grâce ni vérité, ma sauvage et suave, Chérie !
_ Veille un peu moins sur l’écran sur lequel tu t’endors épuisé ! Pour rien ! Va en boîte de nuit, tu les verras les chéries, les formes suaves, et cela pour de vrai ! Sors, vas-y !
_ Les boîtes, c’est sale ! Et je suis claustrophobe…
_ C’est à côté des lycées, où je fus maîtresse. C’est spacieux et aéré. Confidence pour confidence, c’est indécent ! C’est vrai ! Et puis, ce n’est plus de mode ! Les jeunesses connaissent tout et faute de faire dans les urnes, où ça trafique, ça fait dans les impasses. C’est marrant, c’est adulte, c’est fréquent et bien plus payant. Elles fendent sur les bourses dans les rues !
_ Les ruts ? Coquine, va !
_ Les ruelles ! Tout est devenu facile et licite, pas comme de notre temps…
_ Mais, Mme Student, tu rêves.
_ Il n’y rien de ça !
_ Ou que tu ne rêves, même morte, que de ça ?
_ Les mortes ne rêvent plus !
_ Tu inventes, tu fantasmes. Elles sont toutes comme ça les revenantes ? Je n’en reviens pas !
_ Même les rêves ont une fin. Et là-bas, c’est neutre, comme un zéro. Tous, on est comme ça ! Alors, tant que tu vis, bonhomme, riche comme Crésus ou un roi, milliardaire en dollars ou simple manant, attaque !
_ Quoi ? Tu me prends pour qui, enfin ? Je suis un type bien moi ! Et bien rangé de surcroit,
_ Rongé jusqu’aux ongles. Plein de ratés et de timides regrets. Oui, ça se voit ! Au fond de tu ne songes qu’à ça et tu ne parles que de ça.
_ Je voulais réfléchir tout seul, au monde, à l’existence, à la politique locale aux manants et aux rois ! Et tu me pousses à parler à voix haute et ce pour dialoguer avec toi. Et puis, tu entres dans ma tête pour me faire sortir de moi !
_ A la bonne heure, on est deux maintenant ! Je suis vivante, de nouveau, et à part entière, en face devant toi ! Alors parle !

Donner du pain  aux oiseaux indigents
Suite de dialogue entre Mme Student et Mondoc

_ Je ne peux divulguer ni mes infirmités ni mes passions ! Si tu veux me faire parler ou me pousser à écrire, parlons d’autrui pour intéresser les autres. Pas de toi, ni de moi, car ces propos ne leur apportent rien !
_ Berceau de paille et chambre en l’air !
_ Quoi ?
_ Pas de frayeur ce sont des titres. Je t’en cite. Tu en fais ce que tu veux. Tel ce figuier sur les tuiles rouges…Ça pousse aussi comme les mûriers, les mimosas ou les faux-poivriers ! Les semences des oiseaux apportent des graines qui poussent là où tu ne saurais y penser. Là, sur les vieilles fientes qu’ils déposent. Et ça fait des bois et des forêts. J’offre du vent aux cimes des bambous vierges. Crânes poubelles et caleçons souillés !
 _ A ce point ? Tu le crois ?
_ Enfin des idées aux vents et aux personnes qui n’en veulent pas. Ou qui ne les comprennent pas, parce qu’ils ne veulent pas y réfléchir.
_ Et puis cette stance: Diffamer, humilier, affaiblir, envahir, asservir, appauvrir, ruiner, puis éliminer avant d’anéantir.
_ C’est quoi ces verbes ignobles et ces actes barbares ?
_ Ça c’est clair ! C’est ce qu’on voit faire depuis les cours d’histoires. C’est le b,a, ba des actes coloniaux et impérialistes.
_ Et cette déclaration sublime, c’est pourquoi faire ?
_ Pour informer les amis, pour leur faire éviter de donner aux ennemis l’occasion de leur faire subir des guerres. Ou des révoltes, des révolutions, des renversements brutaux de leurs gouvernants, du fait des félons, des vendus soulevés de l’extérieur, des frondes tribales armées…
_ Mais enfin, ce sont des banalités ! Si tu as compris ne nous embête pas ! Ce ne sont pas ces points, ni ces virgules qui t’amèneront au paradis.
_ Les victimes, si ! Si ces grandes choses ne t’intéressent pas, moi, la Student, je traîne une virgule entre les pieds qui me fait trébucher.
_ C’est terrible pour un homme, une pareille ponctuation qui se retourne contre soi ! Et c’est quoi cette symboliques encore ?
_ C’est un point d’interrogation tellement recourbé, qu’il fait penser à Ouroboros, ce serpent-dragon qui se mord la queue pour philosopher.
_ Ne me dit pas qu’il t’arrive au sigmoïde !
_ Pitié pour mes viscères, toi la revenante, tu n’en a pas ! Même pas de quoi pécher et espérer te faire pardonner. Tu es vide d’organes et tu le sais.
_ T’as pas besoin de le mordre, ton bout d’Ouroboros, t’es déjà assez empoisonnant comme ça ! Et le pire est que c’est tellement court, que tu peux te casser les vertèbres, et te paralyser sans pouvoir l’atteindre ni le caresser. Je me censure ! Par pudeur, je n’ai rien dit.
_ C’est fantastique ! Comment sais-tu tout ça de moi ? Et ma taille de chaussures, tu la connais aussi sûrement ?
_ Non rien de ça, ce sont des supputations ! Mais, je te sais résolument réservé ! Respectueux, pudique, timide et quasi timoré sur ces questions. Je vois que ça t’affecte le moral. Et qu’hésites à parler de tout ça ! Alors, où est cette liberté d’expression que tu nous chantes ?
_ Mais, c’est lui le moral, l’étique* personnage ? Le chef d’orchestre, l’esprit et le corps de chacun ? L’axe du monde qui fait que, hommes et femmes, en sont obnubilés !
_ C’est décevant pour un poète. Mince, qui va-t-il chanter comme grande dame pour ça ? Tu as essayé toi le vieux-gars ?
_ Je ne fais pas de pub dans mes causeries !
_ J’oubliais, Mondoc, tu as peur de communiquer tes recettes aux clients, pour ne pas les chasser !
_ Ils sont déjà chassés et pourchassés ! Ou déjà sains et sauvegardés.
_ Rien ne reste dans ton clapier, pour peupler ton zoo !
_ Pardon ?
_ Re-pardon ? Je veux dire comme clientes utiles et agréables ! Tu vois où je veux en venir…
_ Non reste où tu es ! Jalouse ! J’ai des patients et des patientes.
_ Des pas chiantes !
_ Oooh ! Toutes ne sont pas comme toi.
_ J’espère que tu as des usagères pas trop malades et qui peuvent servir ? Tu vois avec les MST cachées, il faut faire gaffe ! Le sida, par exemple, ça peut se présenter comme n’importe quelle maladie !
_ Au risque de te décevoir, je ne veux pas confondre le travail avec la détente ou le commerce. Et il est interdit d’utiliser, les personnes et d’en user en situation de faiblesse relative, ou d’inégalité…
_ Raconte ça à d’autres ! Ces interdits sont des mirages ! Moi, femme, que je suis, …
_ Que tu fus ! Maintenant, tu es une revenante en mission.
_ Moi, femme, que je fus et que je reste, je sais que les égards ne sont pas une exploitation, mais un partage ! Et que tu peux réveiller les jeunesses avec brio.
_ Tes propos, ma  vieille, sont quadruplement honteux. Quand tu dis, que pour moi, qu’il faut m’essayer avec des inconnues, si j’ai des ratées…Ce n’est pas des maths, mais des matches, douteux ! Pire, tu dis que ça risque de fondre entre leurs mains et de casser comme verre au moment de boire !
_ Fichtre ! Mais, je me reprends, c’est ton point d’exclamation qui doit donner du sens à ta phase’’ !
_ Je ne t’ai pas dit qu’il est molasse mais qu’il ne veut rien tenter comme kinésie avec uen inconnue !
_ Tu préfères t’acoquiner avec les célébrités ?
_ Et pas les malades ! 
_ Moi, je pense que tu penses éviter de faire des dépenses et que la cliente est supposée te donner des honoraires et non de sortir avec de l’argent ou du dépit.
_ Je ne délivre ni dépit ni délit sur ordonnance !
_ A moins qu’elle n’aille publier ça, pour se marrer, sur Facebook ou te faire chanter, sciemment !
_ Qu’elle s’affiche avec Fakebook ! Je m’en fous ! Une confidence, ou une info please !
_ Va !
_ Vous n’avez pas Facebook ni Whatsapp dans l’Au-delà ?
_ Non pas, tu plaisantes ! C’est d’une apostasie ! On sent, on comprend, on voit, en instantané tout et l’ensemble du cosmos, grands et infra microscopique, à la fois…
_ C’est douteux, c’est de la fiction même pour les archanges ! Et avec tout ça, tu s’emmerdais là-bas et c’est pour ça que tu es venue m’enquiquiner par ici !
_ Oh ! Mais, ils vont te ramasser pour tes impudences !
_ Oh ! Tu vas me dénoncer aux gardiens du temple ! Aux chiites, aux sunnites, aux chrétiens, aux hébreux, aux bouddhistes ou aux wahhabites ?
_ Ça ce pourrait, autrement, mon mutisme sera considéré comme une complicité ! Sortons du sujet ! Tu es ensorcelé ou que tu te crois ensorcelé ? Tu as vieilli et il a dépéri. Ou que tu penses que ton bidule a maigri et que tu le regrettes ouvertement, en le criant sur tous les toits. Tu déprimes en réaction et tu divagues pour compléter de déraisonner !
_ Merci pour le diagnostic et ce sera toi mon traitement. Je suis un homme, femme, quoique tu penses !
_ Enfin ce qui reste ! Et la virilité n’est pas la masculinité.
_ Je suis une personne de sexe masculin, tu en douterais ?
_ Pas en qualité, en quantité ! J’attends la suite de tes aveux.
_ Je suis un gars fini qui n’accepte pas d’être fini et qui s’accroche, qui ambitionne et défie sa propre entité et qui persévère (un mot qu’on m’a décerné au lycée) ! Et je continue malgré les douleurs et les infirmités.
_ Pauvres muscles, pauvre peau des fesses ! Pauvre cervelle ! Que de prétentions !
_ Oui tu peux le déclamer et en rire. Un fassi qui n’a plus de fesses ! Un penseur qui n’a plus de tête !
_ C’est aux antipodes de la réalité. Il te faut une kinésithérapie cérébrale ou une prothèse, une greffe par pitié.  Te réinjecter de la moelle par charité.
_ A quoi te sert-il d’écrire de la musique ou de chanter des poèmes si tu ne les apprécies guère et que tu les enfermes sans les partager ? A quoi serviraient les arts si tu évites d’y louer la beauté, l’intelligence, la nature, les plaisirs.
_ Les érotique aussi ?
_ Certes! Faut-il devenir moine et  s’enfermer tous dans la négation d’autrui par religiosité ?
_ A quoi sert-il de prier avec des mots qu’on ignore ? Ou de prier une déesse ou une reine qui t’ignore et pour laquelle tu n’as nul moyen pas d’accès. A quoi te sert-il de butiner des fleurs sans parfum ni couleur ou pollen encore ? A quoi te sert-il de prier Dieu si tu caches à Dieu de vouloir la vie, la santé et le bonheur ? Tous les bonheurs, même ceux innommables, qui ne sortent pas dans les prières, par pudeur et timidité ! Et de solliciter les moyens de leur réalisation pour y accéder.
_ Tu as exagères, Mondoc ! Les anges vont retenir ces diffamations contre toi !
 _ Tu dis ça pour te dédouaner, Mamy Student !
_ Tiens, je te dis par exemple. Je vois si peu, si mal, je vois double et du bleu sur les lignes d’encre noire à la fois. Je ne sais rien. Je ne comprends rien à mes appareils ni  à mes yeux !
_ Va voir l’ophtalmo, il te fera un prix !
_. Mon corps qui fonctionne, mon cœur qui bat, sans attendre mes ordres, ma cervelle si complexe…
_ Si compliquée, oui !
_ Ne m’interrompe pas ! Mon cerveau qui rêve pour veiller et qui me réveille après. Ce corps qui se répare seul et qui malgré ses miracles chimiques intrinsèques finit par faiblir et se laisser emporter.
_ Et tu admires tellement la vie…
_ Oui, si tu regardes voleter par exemple les papillons blancs ou ceux plus beaux encore, ne te plaint pas si les chenilles, qui sortent de leurs œufs, dévorent les plantes que tu as achetées à grands frais !
_ Oui, c’est ça ! Vivre en ignorant et partir sans savoir où et pour combien, ni comprendre comment ! Allez viens, je t’emporte !
_ Pas pour le moment ! A un autre épisode, ma chère fantomatique Laure Student

Dr Idrissi My Ahmed , le 08 Avril  2017