Archives du blog

23 avril 2016

Déments et démons. On se fraie une suite d’orfraie pour Kamal et Onfray

  Déments et démons. On se fraie une suite d’orfraie pour Kamal et Onfray


On se fraie une suite d’orfraie pour Kamal et Onfray  

DIOGÈNE 
  
  


Comme suite à ‘’ l’absurdité d’Onfray’’, j’ai lu sur votre édito, Ssi Naïm Kamal, ceci. « Au point d’oser dire (dans son livre ‘’Penser l’Islam’’ que :  « certes la création de l’Etat d’Israël n’est pas allée sans d’incontestables expropriations infligées au peuple palestinien, mais ce peuple payait, hélas [quelle compassion], la politique de collaboration avec Hitler menée par le Grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amin Al-Husseini ».
  
Voici un exemple de sentence, administrée telle une vérité supra divine par un grand ponte ! Un nouveau genre de mufti, plus imprécateur et endoctrinant que les futiles messianiques d’hier, dont le labile militant anticolonialiste qu’il stigmatise, sur son ‘’penser l’islam’’ dans ce que rapporte votre édito ! 
  
Une falsification péremptoire des causes, des raisons et des effets telluriques qui ont bouleversé le Moyen-Orient poussant le tsunami vers le reste du monde. Voici une perfidie de plus, celle d'un vrai et admirable intellectuel, pourtant ! Un pensum qui sera écouté, puis suivi par psittacisme et qui fera école parmi les zélotes ! Une dérive qui veut créer la légitimité, mais en plongeant dans la fourberie la plus abjecte ! Une raison falsificatrice de l'histoire, certes, un endoctrinement qui sera instrumentalisé comme une raison historique et un droit de fait ! Celui des vainqueurs ! Celui d’envahir un pays et de le voler et prendre comme réparation de simples dires de l’une des autorités ! Casus belli d’un colonisé ! Cette assertion est un fait d’une rare hypocrisie qui a pour but de défendre la permissivité du fait accompli. Celui de légaliser le vol et la barbarie des maîtres du destin sur les autres assujettis. 
  
Mais enfin, Hitler, avait-il besoin des services d'un petit opposant arabe, issu d'une colonie a fortiori, pour commettre l'indicible sur les innocents Sémites d'Allemagne ? Non ! L'amalgame sent de là ! La dépossession programmée des Palestiniens de leur patrie palestinienne, par les Alliés, avait-elle besoin, de cette virgule de mufti, de sa raison d'être ou d'avoir vu Hitler, pour commettre à leur tour un ethnocide ? Voire de le justifier ou le tolérer, en créant une patrie nouvelle aux Israéliens, là sur les tombes des Palestiniens et les ruines de leurs villages anciens ! 
  
Qui expliquera leurs limites et leurs droits à nos frères et autres cousins sémites ? Quels que soient leurs suppôts, leurs couleurs, leurs dieux et leurs races, leurs dérives matérialistes égocentriques si outrées qu’elles demeurent ? Entre les visions prétentieuses et vindicatives, légendaires et suffisantes des tribus divinisées, celles des nations civilisées et puis les simples dols des gens en quête d’humanité, n’y a-t-il pas un juste milieu ? Une voie, afin que les peuples, dépassant leurs puissances et leurs identités superfétatoires, puissent vivre réellement en paix. ? Sans peurs ni haine ou exclusion les uns les autres. Ce n’est pas une conclusion, c’est un rêve que l’Humanité se doit de réaliser, plutôt que de hâter l’Apocalypse et dénaturer le terme qui nous qualifie, d’humains ! 
  
  
Ces Grandes Puissances, qui fourbues par les guerres mondiales qu’elles ont remportées, voulurent installer les victimes juives de l’Holocaustes SS dans une nouvelle patrie, un état bien à eux. Une revanche historique, une compensation, une justice pour les israélites qu’ils allaient taillader sur un peuple opprimé innocent. C’est la forclusion historique de la GB et sa compromission qui va être à l’origine de tant d’injustices, de meurtres et de guerres ! 
  
Voici des états avancés, des parangons, des donneurs de leçon ostentatoires, doublés de concurrents virulents les uns contre les autres affirmés, les colonisateurs invétérés de ces autres peuples, et bien, dans leur qui vont profiter des états affaiblis et arriérés, dominé pour plus exploiter et se les accaparer ! De la domestication esclavagiste de fait, ils vont aller jusqu’à les effacer simplement. Et cela pour faire payer des innocents des exactions et des meurtres causés par l'hitlérisme et tels que subis par la fraction juive allemande. 
  
Il eût pu être plus logique, de pousser la vengeance, de façon plus biblique. Appliquer la Loi du Talion et installer le Grand Israël dans l’espace de cette coupable Allemagne, une fois vaincue, en lui prenant une partie de son aire. Ce n’est pas la Palestine des descendants des Philistins qui est coupable. C’est bien ce pays-là, l’Allemagne de Hitler, qui l’avait le plus fait souffrir. Ce ne sont pas les Arabes qui ont mortifié les centaines de milliers de juifs en Europe ! N’avaient-ils pas souffert précédemment et durant des lustres, en France et en Russie déjà ? 
  
Certes, la création de l’Etat d’Israël n’est pas innocente de l’ethnocide provoqué sur ce peuple de résistants. Certes les juifs méritent de vivre où ils veulent. Mais il y a eu des terres spoliées, usurpées, volés et des gens tués, chassés, emprisonnés et exilés. La paix du monde, les terreurs dans la région ne sont que les conséquences des dépassements juifs, de ce mépris terroriste, dont naissent toutes les haines et les revendications ! 
  
Les incontestables expropriations et les spoliations infligées au peuple palestinien, étaient doublées par la chasse et l’exil des palestiniens, de meurtres ou d’emprisonnements dans les meilleurs cas ! 
  
Mais si ce peuple paye, ce sont tous les Arabes et les Musulmans, comme toutes les personnes laïques, sensées, éprises de justice et de paix, qui crient à l’injustice et à l’ethnocide, franchement et face à Israël qui se place au-dessus de toutes les recommandations et qui fait fi des condamnations mondiales. 
  
Cette plausible et peuchère inflexion du Mufti de Jérusalem, n’a pas à servir de facteur facilitateur ni de causalité de revanche, sachant que ce peuple était colonisé et que son mufti ne représentait pas tout le peuple dominé ! On sait que dans son effarement un noyé en détresse s’accroche à n’importe quel fétu de paille. 
  
  
  
  
  
L’époque était une conséquence des guerres et des rivalités nées des appétits égoïstes des divers et opposés colonisateurs. 
  
Les Allemands, n’ont-ils pas armé, ne serait-ce que partiellement, les révoltés d’Abdelkrim El Khettabi, cet âlem et fils de âlem qui avaient tous deux étudié à la Qaraouiyne de Fès. Lui, l’Emir local, a failli libérer le Rif et le Nord des Espagnols, si ce n’était le secours des colons français et l’usage des gaz toxiques et de leur aviation militaire ? 
  
Depuis le début du 20 ème siècle, des penseurs juifs anglais, rêvaient ou planifiaient d’installer leurs coreligionnaires Juifs du monde entier dans cet état et de les faire revenir de leur exil et migrations millénaires, en Palestine ! Dans le but de recréer de novo l’antique royaume et la légendaire cité du roi Salomon. Une région déjà ravagée par les Romains avant l’épisode de Jésus ! Les Arabes colonisés par les Anglais, allaient payer la facture de l’histoire.  
  
Tout ce qui se passe depuis comme réactions tragiques existentielles, comme terrorisme et conneries meurtrières ou réflexes barbares, sont les conséquences et les dérives, où les grandes puissances furent les responsables de ce dramatique bazar. Avec leur poids, géopolitique, financier et militaire, leurs dits plannings de découpage des pays de la région, les tragédies, les réfugiés, les destructions des pays et les nombreuses centaines de milliers de tués, ne sont que les lamentables conséquences de leurs partis pris. Celui de surprotecteurs injustes, commis aux dépens des droits des gens évincés et de leurs libertés, opprimés par des usurpateurs, fiers de montrer leur goûts éclectiques et leur défense de la vie, dans le cadre d’une ubuesque démocratie. 
  
Qui oserait supporter Daech ou n’importe quel état barbare ou islamiste ? Qui oserait défendre les terroristes, d’où qu’ils sortent et quoi qu’ils disent avant de s’éclater ? Qui oserait promotionner la guerre au lieu de la diplomatie, avec ses pires adversaires ou ennemis ? Qui expliquera leurs limites et leurs droits à nos frères et autres cousins sémites ? Quels que soient leurs suppôts, leurs couleurs, leurs dieux et leurs races, leurs dérives matérialistes égocentriques si outrées qu’elles demeurent ? Entre les visions prétentieuses et vindicatives, légendaires et suffisantes des tribus divinisées, celles des nations civilisées et puis les simples dols des gens en quête d’humanité, n’y a-t-il pas un juste milieu ? Une voie, afin que les peuples, dépassant leurs puissances et leurs identités superfétatoires, puissent vivre réellement en paix. ? Sans peurs ni haine ou exclusion les uns les autres. Ce n’est pas une conclusion, c’est un rêve que l’Humanité se doit de réaliser, plutôt que de hâter l’Apocalypse et dénaturer le terme qui nous qualifie, d’humains ! 

http://www.quid.ma/billet/labsurdite-donfray/ 
http://www.quid.ma/a-la-une/il-en-faut-un-peu-plus-pour-penser-lislam/ 

Dr Idrissi My Ahmed, le 23 Avril 2016  

_________________
DR IDRISSI MY AHMED

15 avril 2016

LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA Conjectures de paix et conjonctions de coordination.

 LETTRE AU PRESIDENT BOUTEFLIKA
Conjectures de paix et conjonctions de coordination.












Je connais un grand bienfaiteur qui est dit-on à l’article de la mort. Beaucoup vivent grâce à ce self-made-man. Je connais des académiciens qui manquent de politesse, des parlementaires et des conseillers qui gâchentleur temps épistolaire enne cultivant point la politesse envers le bas peuple. Celui-là même qu’ils n’interpellent que pour emplir leurs urnes vides. La suffisance des personnages illustres de l’Etat révèle parfois leur absence époustouflante de vocabulaire, de politesse et d’éthique. Ils devraient s’inspirer de la simplicité auguste de Sa Majesté le Roi Sidi Mohammed, qui ne recule point devant les pauvres ni ses fans issus du petit peuple.

Que de Pharaons et de tsars ont quitté pour toujours leurspalais ! Que de prophètes se sont éteints, nous laissant les religions du Seigneur en messages afin d’exalter nos âmes,guider nos esprits vers la morale et répandre la paix entre les gens.
Monsieur le Président, Si Abdelaziz Bouteflika,depuis jeune, je vous admire pour votre bagout et brillantissime savoir parler. Par devoir, je vous estimecomme une partie de mon patrimoine. De ce fait je ne veux pas qu’on ait pitié de vous.

Je déteste que l’on vous montre sous des aspects péjoratifs ou infamants monsieur le Président. Les images de souffrances, partout mises en scène, sans pudeur,sont autant de bavuresquede tristes et pales communications. Je le reproche avec amertume à ceux qui les ont générées et rapportées. Ce sont des insultes à la bonne politique qui éclaboussent un président aussi charismatique qu’important. Ces malversations déshonorent la grande Algérie, celle que nous admirons.Cette pénible exubérance, ces mises en scène ignominieuses et dérisoires à la fois, sont une insulte pour l’Algérie sœur et l’intelligence des siens, ce devant un monde, ahuri par tant d’incongrue irrévérence. Au total, on se gausse en Europe, du président fatigué, pour se moquer in fine des Algériens, d’Alger et par la même de la dérive de leur sémillante démocratie.

Le juste idéal n’est pas de cacher nos tares mais de respecter les plus faibles. Non pas qu’il faille enterrer les handicapés et les emmurer dans leurs calvaires, mais il est fondamental pour toute morale, il indispensable et obligatoirepour toute conduite humanitaire, de leur garder toute leur respectabilité. Entière et dans la discrétionnécessaire, afin deleur conserver leur courage de malades, leur dignité face à la perversité des maladies et face aux tourments des amoindrissements que les maladies et le grand âgeprovoquent.
Aucun être humain ne peut éviter sa déchéance finale. Cette pénible étape, fut-elle celle d’une simple personne, ou à fortiori celle du leader historique de la grande Algérie, laisse hagards et pantois. Pourquoi l’a-t-on laissé réduire et s’exposer, passivement, dans cet état ? En tout état de cause,cet aspect pousse à la révolte. On ne peut pas tolérer, que par obédience à toutes les caricatures libertaires et infâmes, la patrie des droits de l’homme laisse triturer ainsi la personnalité de ce grand homme ! Cette image débilitée d’une icône pour les siens, débitée en France et ailleurs, aura fait l’objet de moqueries immondeset de sarcasmes débiles. Et c’est une ignominie que de l’avoir laissé faire, messieurs les ministres responsables de ce morbide état de fait ! C’est une ligne rouge de honte, une tache abjecte pour ces gens, dit civilisés, qui ont poussé le sarcasme et la forfanterie jusqu’à se moquer en public, de ce Bouteflika, pour amuser les foules avec condescendance et flatter de façon aussi nauséabonde leurs audimats et pervers égos. C’est de la délinquance diplomatique envers laquelle il faut unir nos forces maghrébines pour que cessent ces gausseries sarcastiques démentielles et pathologiques.

Autocritique désinhibée. Pourquoi et à qui est-ce que je m’adresse ? Disons que c’est une lettre dans une bouteille jetée à la mer des amertumes !
C’est un médecin, respectueux des malades, qui vous parle avec pudeur et respect.C’est un aspect de la dignité due aux malades et aux handicapés que je ne peux pas taire en tant que responsable d’une association de malades neuro-myopathes.
J’ai 72 ans,à peinequelques bergesde moins que Si Abdelaziz Bouteflikaqui a du faire les mêmes écoles que les miennes. Dans unevillepareillement ouverte à la civilisation,unfleuron de la grande nation musulmane. Ceberceau millénaire depuis des générations, celui de My Idriss et de la Qaraouiyne a logé dans ses rues et ses écoles maints ministres et familles algériennes.Cette ville, à l’instar d’Oujda, a vu des centaines de familles réfugiées, y venir en exil et y travailler dans l’honneur et la fraternité, dans l’estime et l’égalité tout autant que les marocains. Eux-mêmes des indigènes colonisés à l’époque et dont la fibre patriotique a été éveillée par lemême levain nationaliste, allumé d’Orient.

C’est en médecin, fier d’avoirétudié avecdes Juifs, desFrançais, des Espagnols et desAlgériensque jeme révolte et que je le crie de manière existentielle contre cette insane forclusion doublée de moqueuses forfanteries. Vous vous êtes rendus coupables de laisser péricliter et moisir le Président dans une fonction aussi haute en importance. Un magistère qui exige force, maîtrise des mots, élocution et respectabilité. Hélas, diriez-vous, c’était maktoub !

J’ai fait la grève avec les Algériens, entre 1953 et 1954. J’ai grilléune année scolaire, qui m’en a causé bien plus en cascades, ce en solidarité avec les Algériensquand a éclaté laguerre de libérationde l’Algérie.J’ai participéà leursmanifs, à leurs chants. ‘’Mine jibalinatalaâasawtou al ahrareyounadinaalilistiqlal, listiqlal li watnina !’’ J’ai participé de près à leurs activités de scouts algériens à Fès. Une fois leur indépendance arrachée, j’ai accompagnéde mes amis et camarades, dans cette Algérie libérée. De ZoujBghal à Tlemcen, deBel Abbes à Oran,puis d’Alger àTizi Ouzou. J’ai aidé des confrères médecins venus de Ghardaïa et soutenus mes alliés de Constantinecomme ceux qui sont partis pour Paris.
Tout ceci pour dire mon déchirement, brûlant et explosif, à la vue des photos de la déchéance de ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika. Celui qui, nonobstant le deal Sahraoui où est tombé Alger,est venu rejoindre des dizainesde chefs d’états et de leadersqui avaient accompagné, avec sympathie et déférencele cortège funèbre de feu Hassan II. C’est un souvenir, une reconnaissance mondiale de la grandeur de notre roi, qui me touche et qui honore les Marocains. Et c’est dire l’estime dont lequel le président Abdelaziz Bouteflika tenait SM Hassan II

J’ai été ulcérépar la conduitedes Libyens après le coup d’état qui a renversé le Roi Idriss Senoussi. J’ai été remué, déçu en voyant les frères Algériens se liguer avec Kadhafi contrele remembrement de nos provinces sahraouies. Eux, nos frères algériens, qui avaient reçu en guise de dote de séparation de la France, un territoire sahraoui immenseetinattendu, vaste comme la France ! Un espace qui inclue des terres qui nous appartinrent dans le passé, avant d’être englouties par les expéditions françaises et administrées dans le cadre de leur dit-département français d’Algérie !

C’est ce que m’ont appris mes profs français de l’époque.C’est ce croient depuis des générations les Marocains, ces héritiers des Maures, qui vécurent dans cette région bien avant l’incursion des Romains dans notre Afrique du Nord. Par-delà le prismemonophtalme étroit ou polyphonique, les frèresAlgériens liront mes convictions, devant-eux, je maintiens et je réitère ces vérités historiques.

Je leur dis que j’ai étéulcéré et malade de voir Si Bouteflika dans cette état stuporeux ! J’en veux à tous ceux qui l’ont montré dans cet état déficitaire, devant Valls et ses prédécesseurs ! Une exhibition morbide, au lieu de le vénérer et de garder entière sa dignité et celle de l’Etat algérien ! Moi qui ai crééuneassociationde neuro-myopathes, des malades, je ne supporte pas cette dérision ! Les Algériens sont-ils à court de grands hommes ? Je ne le pense point.

L’AAMM, cette association que je dirige depuis 15 ans,aide desAlgériensen leur fournissant,lors des manques en médicaments, de quoi soulager ceux qui le demandent,afin de les sauver des crises demyasthénie grave. Je suis ulcéré, malade en constatant qu’après des décades nos frères ne sont pas parvenus à la paix maghrébine. J’ai envie de vomir devant cet échec des nôtres. Notre passé, ses décades dans le doute et les échecs au lieu de jouir, de notre vivant de notre Maghrébité et de participer à construire la paix universelle.

Jevoulaisécrireunelettre aupremier PrésidentBen Bella, que j’avais vu en compagnie de Josip Broz Tito, lui qui dit-on est de mère marocaine…Hélas…J’étais heureux de la rencontre de feu Hassan II et de Houari Boumediene. Peine perdue ! Et puis vint un fidèle de Kénitra si Mohamed Boudiaf…Hélas, il emporta nos espérances au paradis des martyrs.

Il nous reste un autre algérien d’Oujda. Le fils du FLN, le chatoyant diplomate. Je voulais lui dire de faire la paix de son vivant. Pouvez-vous, lecteur ou conseiller du président à la Mouradia, le lui dire ? De comprendre, tous, que le mur de Berlin est tombé et que Poutine n’est pas notre ennemi ! Monsieur Bouteflika, vous devez être capable de me lire et de donner vos ordres à votre respectable armée et à votre Parlement.

Lesfrontièresdoivent être levées et surveillés. Il faut clorele dossier du Saharasans ténesmes etouvrir celui du Grand Maghreb. Que voulez-vous laisser comme dégâts à vos enfants et comme haines éternelles à nos futures générations? Phosphates et pétrole tariront un jour. Les chefs actuels, leurs ministres partiront. Voulez-vous dévaster le Maghreb, comme l’a été le Moyen Orient dans ses déchirements ? Toute diplomatie, toute politique et accords ne sont point faitspour opposer les peuples les uns aux autres et lespousseraux instincts de meurtre, de haines et d’anéantissement. Je viens de voir Kerry visiter le mémorial d’Hiroshima ! Par-delà les décades, pensez-y un peu, je vous prie.

Qui suis-je pour oser parler au sérail du Président ? Un prix Nobel de parodie ? Un epsilon virtuel ? Aussi,demanderais-jeaux militaires quigèrent l’avenir algérien et qui protègentlepays, je demanderaisà ses cadres et je demande encore à sonfrère cadet, de toutfaire pour lancer et édifier la paix des braves. Enfinune victoire du vivant de Bouteflika, en son honneur surtout, une paix des peuples. Un chantier de travail complémentaire, entreles frères. Ce au momentoùl’Europe s’est unie, malgré ses innombrables guerres antérieures ! Celles qui nous valurent la création d’Israël, voire l’incendie et l’éclatement des pays du Moyen-Orient ! Pensez-y ! Les pays arabes brûlent, ceux des musulmans aussi. Est-ce l’incendie qui présage l’Apocalypse ? Nous devons démontrer nos compétences aux médias, cesser cette incapacité de briller, honorer fièrement nos Pays et non leur montrer nos faiblesses. Ou pis encore cette laide décrépitude, naturelle certes, où l’on se complait à exhiber unpatient trop fatigué, en la personne de l’un nos meilleurs dirigeants.

Prièrede former et de vouloir lancer d’urgenceun comité des sages, un conseil de gérance et de régence,pour laisser notre grand et cher frère se reposer loin de la moquerie des médias étrangers. Ils ne nous veulent pas que du bien. Ces veules et hypocrites parangons qui instillent les haines, les peurs, les sarcasmes, les guerres et les fractionnements. Lamoquerie desmédias quinous épient, qui nous snobent ou qui nous font hontepourprospérer, doit cesser grâce à notre union, au lei d’en être les facteurs de dissension !

Que nous ont laissé nos ancêtres communs ? N’avons-nous pas un minimum de fraternité et de civilisation ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 13 Avril 2016

8 avril 2016

:: Le Matin :: L’art au service du rapprochement culturel

:: Le Matin :: L’art au service du rapprochement culturel

http://new.blogger.com/blog.pyra?blogID=6149418



Symposium international des arts plastiques de Kénitra

L’art au service du rapprochement culturel

Driss Lyakoubi,LE MATIN
 
 07 April 2016 - 17:22
 
 87
  Google +
Lart-au-service-du-rapprochement-culturel-.jpg
En ce début de saison printanière, la Fondation Mohammed El Boukili : création et communication et la capitale du Gharb ont vécu au rythme de la cinquième édition du Symposium international des arts plastiques. Un rendez-vous culturel et artistique organisé avec le soutien de la province de Kénitra et qui vise à contribuer au rayonnement culturel de la cité des marguerites sur les plans national et international.
Organisée par la Fondation Mohammed El Boukili : création et communication, cette manifestation artistique constitue désormais un rendez-vous incontournable dans l’agenda culturel d’une ville qui aspire à un développement multidimensionnel. Elle a réuni cette année une trentaine d’artistes-peintres et sculpteurs appartenant à divers écoles et courants picturaux, venus de sept pays arabes et étrangers en plus du pays hôte : Arabie saoudite, Soudan, Irak, Palestine, Jordanie, Espagne, Italie et Maroc. Durant quatre jours, les plasticiens ont laissé libre cours à leur imagination pour réaliser de belles œuvres. Des tableaux et des sculptures qui ont été exposés, lors de la cérémonie de clôture, à la grande salle du Conseil régional à Kénitra.
Tenue sous le thème «L’art plastique marocain : réflexions sur son processus de modernisation», cette cinquième édition a été dédiée au fondateur de l’École des beaux-arts de Tétouan, l’artiste-peintre espagnol Mariano Bertuchi, né à Grenade (Espagne) en 1884.
Selon Mohamed El Boukili, président de la Fondation, le choix du thème de cette rencontre traduit la volonté de la Fondation d’encourager les valeurs esthétiques et la promotion de la culture et des arts plastiques du Maroc par l’ouverture sur les expériences d’artistes et de créateurs célèbres à travers le monde. Cette édition s’est, en outre, illustrée par des visites à des sites culturels, historiques et archéologiques de Rabat, Mehdia et Banasa (cercle de Mechraa Belksiri). Les artistes-peintres n’ont pas manqué d’exprimer leur émerveillement devant la richesse historique et culturelle du Royaume, ainsi que la beauté de ses paysages. La cérémonie de clôture s’est illustrée par la remise de trophées et d’attestations de participation aux artistes-peintres, ainsi que par la création d’un collectif d’associations d’arts plastiques, parmi lesquelles l’Association portant le nom de Mekki Morsia, une figure emblématique de l’art pictural national et dont le siège est à Madrid, en Espagne. Cet événement aux dimensions festives a été couronné par l’hommage rendu à deux grandes figures de l'art plastique marocain, les peintres Mohamed Saoud et Chafik Zougari, pour leur rôle pionnier dans la promotion des arts plastiques et leur contribution à l’enrichissement de l’art pictural national.
Le rideau est tombé sur la cinquième édition du Symposium arabe des arts plastiques de Kénitra, laissant de beaux souvenirs et des moments de grande émotion, qui resteront gravés dans la mémoire des artistes venus du Machrek et de l'Europe. Une chose est sûre, le Maroc est une source intarissable d’inspiration pour les créateurs. 
- See more at: http://lematin.ma/journal/2016/l-art-au-service-du-rapprochement-culturel/245023.html#sthash.jnrQcqmb.dpuf

7 avril 2016

Incantations et talismans Sentences cyniques, Errances et délires, Réflexions verticales a-poétiques et humeurs de chiens

Incantations et talismans 


Sentences cyniques, 

Errances et délires,
Réflexions verticales a-poétiques 
et humeurs de chiens


A PROXIMITÉ
  • Le Hasard et la liberté ou le destin et la responsabilité
  • Conte simiesque de Syrie :
  • Remugles et pyrosis, prurits nocturnes et contes pervers.


RIEN DE CE QU'ON PREND NE NOUS APPARTIENT, 

TOUT EST SACRIFIÉ SUR L'AUTEL DES DENTS : 
MAIS QUE FAIRE ? LE RESTITUER UN JOUR




A L'AME DE ZAHRA, 



Bulles sur le thé, chaleurs dans le verre ! 

A ta mémoire Zahra, à ton nom de fleur. 
Tu hissais la théière, fantasia à ta manière, 
Pour exprimer l’hospitalité, toute fière. 



La mousse, l’écume, c'est la mer océane, 

Qu'affronte Najjout sur un pari de Slim, le soir. 
La mer, c'est l'or du couchant qui se profile, 
Sur le front des nuages, rougis d'espoirs. 




Par delà le vitrail où bouillonne la lumière, 

Les vapeurs de menthe embaument l'air. 
Les fleurettes du vase aux milles couleurs, 
Irisent de rets fuchsia, l'arc-en-ciel. 



Cette coupe, cette bouilloire, ce soleil 

Cuivres ciselés, limon du Sebou et du Nil, 
Ne brilleront plus pour les mêmes vies 
La mémoire se brise, l'homme s’efface. 



Plus de plume pour raconter aux pierres 

Le dernier vol des cigognes, avant l’exil, 
Plus de traces de pieds sur le sable, 
Ni de silhouettes d’anges sur la mer. 



Plus de vents, pour cajoler les feuilles, 

Ni de branches pour la valse des arbres : 
Les oiseaux se sont tus, sans ailes. 



Perdu, l’œil aveugle dans le noir, 

Immense et froid, le soleil est pâle. 
Telle une ombre fanée, la terre, 
Molécule de Dieu dans l’univers, 
Hante les charniers pour veiller les corps. 



Tables et verres, jetés aux cimetières, 

La fange se confond avec l'emballage. 
Vidé le corps, jette sa chemise à terre, 
Faute de persister en l’Eden, errent 
Egarées les âmes se casent en enfer. 



Comme cette chair de veau sur broche enfilée, 

Cette salade de tomate au gros sel, vinaigrée, 
D’où viennent-elles ? Où vont-elles ? Sur terre ? 
Nous sommes faits d’un tas de débris mâchés ! 



Nul ne persiste, tout s'en va, sans retour. 

Banalités nullement poétiques, mais encore ! 
Je vois entre les grains de lentilles, la sauce, 
La fécule, la cellulose, les vitamines et le fer : 
Le contenu des viscères ne fait pas honneur 



Germes de vie, vous m’avez compris, 

C’est ce vous-même, qui volé aux autres vies 
Tel un recel carnassier, fait très peur. 



Rien de ce qu'on prend ne nous appartient, 

Tout est sacrifié sur l'autel des dents : 
Mais que faire ? Le restituer un jour ! 



Chair blanche, chair rouge, verte ou pâle, 

Rondeurs de soies, ondes de velours, 
Nues comme toi, nues comme ta chair, 
Desseins secrets de notre imaginaire. 



La langue, lape et lèche la vie, 

La croque en cajolant tes sphères. 
Taies de couleurs sur l’autel des mots, 
Peintures en touches de gloire, 
Leurs vagues ondulant sur tes contours, 
Se sont assoupies en humant ton odeur. 



Fantasmes interdits, effluves de luxures 

Que reste-t-il, ô pêchés, des parfums exquis ? 
Le flou du rêve ou la volupté des chimères ? 



Les joies réelles et tout le bonheur, 

Aussi longs soient-ils, furtifs et fugaces, 
Ou secrets et imparfaits, se perdent. 
Avec leurs auteurs dans le temps et les airs, 
Avec les verbes têtus qui les ont accomplis. 



Civilisations perfides, leurres invalides, 

Refrains aphones et utopies artificielles, 
O sinistres mères, je vous ai quitté ! 



Tempêtes délires, mirages et hantises, 

Illusions de culture, duperies de faussaire, 
Insultes tragiques et chimères, 
O sinistres mères, je vous ai quitté ! 



Instincts factices et visions tutélaires, 

Conduites reflexes, besoins trahis 
Cyniquement induits chez le débiteur, 
O sinistres mères, je vous ai quitté ! 




ERRANCES BIO POUR GEA 



Idées, goûts, saveurs de rêves et souvenirs, 

Poussent l'impénitent, l'incrédule, l'égaré, 
A chanter, à bénir la gloire, à louer le dieu 
Des parrains, des chefs et des tuteurs 
Qui nous ont conquis et frelatés 



Sauces de télé, cuisines de table, 

Empestées de meurtres acceptés, 
Vont pénétrer en moi et construire mon corps 
Et meubler égo de recettes et slogans ! 
Je suis l’effet de ce que j'ai mangé et bu. 



Destins, héritages ou fruits du hasard, 

Conduites dopées ou libertés précaires, 
Ce n'est pas glorieux, ô mon âme ! 
Car en moi, je sens l'odeur infecte 
Du sang et des crimes que j’ai commis. 



Entre les gènes, nos fabriques charnelles, 

Et l’univers, si vaste et grouillant, que de vies ! 
L’un dans l’autre, parents, proies et victuailles, 
S’engendrent, se copient, s’échangent, 
Se fondent en se mangeant. 



L'ADN palpite, le cerveau bouillonne, 

Ces pièces étrangères me deviennent intimes, 
Elles sont mon corps, mon esprit, moi-même ! 
Mon ego, ce moi jaloux de son être, 
Cet objet du destin est le pilote du robot 
Et non pas le maître ! 



Et puis être moi, pour aller hors des yeux, 

Afin d’aller là, où je ne saurais encore être 
Que d’espoirs dans l’âme pour une autre vie, 
L’univers sans limites et la perception du Maître. 



Astreint à la physique et au nucléaire, 

Dieu n’a-t-il créé que ces lois et cet univers ? 
Qui ne cesse de se répandre et s’étaler ! 



N’a pas du faire que cette chimie, 

Ces hormones mâles et ces moles femelles, 
Ces êtres de lumières et de feu seulement, 
Pour cesser de créer 
Et s’arrêter juste, là ! 



Minéraux et protides, Gaïa est en nous ! 

En ses êtres et ses hôtes qui s’interpénètrent, 
En ses chairs et câlins, que nous prodiguent 
Hommes, femmes et bêtes ! 



La Terre et les dents, la ronde des sérails, 

Cuisines, manèges, vertiges et caravansérails 
Tournent et montent pour devenir des âmes. 



Des enfants, des vieux, des filles et des femmes, 

Des lions, des serpents, des loups, des hyènes, 
Des insectes, des vers et des papillons de flammes, 
Cyclones bruissant et dansant dans le cosmos. 



Qui a lâché ses plumes pour cesser de voler ? 

Qui coule le sang en orgies et en crimes, 
Qui pulvérisé, qui bouilli qui écrasé ou cuit ? 



Qui les cortèges funèbres canarde, 

Qui les cimetières canonne ! 
Tire enfants, malades et lieux de prières. 



Qui sur nos routes assassines, nos berceaux, 

Nos écoles, nos palais, nos matrices, 
Nous nuit, nous tue ou nous aliène… 




LA PARTIE DE L'AILE D'ORIENT 



Qui en guerre en Syrie, guerres en séries 

Qu’impose l’empire des tyrans pour régner ! 
Qui les tsunamis ou sous les feux d'Hitler, 
Qui l’holocauste et les fosses communes, 
Juste hier, sans rappeler le passé ! 



Qui pour ôter les libertés et voler le pétrole, 

Fomente des guerres civiles et de religions… 
Qui pilonne les camps, les bombarde et les torpille, 
Tuant par milliers civils et élèves ? 



Qui menace d’anéantir l’humanité entière, 

Et les voisins, agitant les bombes de la haine, 
Et leurs deux cents têtes nucléaires, 
Livrées par l’empire ou dit-on volées ? 



Qui au Rif, du temps d’Abdelkrim, 

Les gaz lâchés par cinq cent trente avions, 
Par trois puissances, face à la milice locale, 
Du clan qui fit honneur aux nations ! 



Marées humaines séchées sur les monts, 

Ou flottant dans les eaux des barrages … 
L’humanité s’embrase dans le sang 
Dans la démence qui devient religion. 



Et l’ambassadeur, victime de la bêtise infâme, 

Qui réplique à l'insulte du prophète de l’islam, 
Mahomet et ses caricatures immondes ! 



Erreur fanatique face au terrorisme suprême 

De pseudo acteurs et auteurs de crimes, 
Des répliques fâcheuses aux stars libertaires, 
A leurs stupides desseins et propos véreux 
Que la haine raciale change en mercenaires ! 



Qui le Coran souillé, le film idiot et les caricatures 

Manipulent, blasphèment et discriminent à la fois ? 
Ressuscitant des religions, les guerres funestes, 
Ils les exportent là où elles n’ont jamais été. 



Dans la morgue, la-leur, ils s’arrogent le droit 

Haineux d’insulter et l’arrogance de blesser. 
La finesse de se moquer des crédos alternes, 
La liberté d’insulter et les cultes et les races, 
Sont un sport culturel, pour eux, une passion. 



Un style de liberté, l’esprit d’une nation. 

Ils ont le droit laïc, l'outrage véhément, 
De honnir, d’agonir, de flétrir et de médire 
Et de dénigrer en maugréant et de maudire ! 
N’est-ce pas un privilège, un devoir, un dû 
Inscrit dans leur identitaire constitution ? 



La force de création des impérialistes 

Suscitent les révoltes dans les pays différents 
Et leur juste colère face aux crimes abjects. 



L'humiliation, la vindicte atavique et l'outrage 

Armes lourdes, de destructions massives, 
Jetées sciemment à la face des Sarrasins 



Qui simples quidams que l’histoire taira, 

Leur vie entière pas plus lourde qu’une feuille 
D’automne sur un tronc calciné... 



Qui sans mémoire, dans un corps qui s'oublie, 

Tremblant, déchiré de douleurs, solitaire… 
Qui oublieux, incompris de ceux qu'il aime, 
Parkinson, Alzheimer, inutiles trépassés… 



Tous sur la liste de ceux qui vont être jugés, 

Sans raison et sans que la vie ait un sens clair, 
Naîtront pour partir, tel un fétu de paille, 
Que soulève le souffle coléreux du vent. 



Tous vivront, sans importance et sans avoir vécu 

Et se réincarneront encore pour mieux durer ! 
Pour profiter de l'enfer ou s'éterniser au paradis. 



Et pour quels plaisirs encore, en dehors de paître ? 

De tuer, de voler, de mourir ou d'être dévoré ? 


J’ai écris ces mots sans connaissance des crimes 

Qui allaient être commis en temps de paix. 
La pharmacienne du Doum et son coup de fusil, 
La tête du jaloux séparé du corps sur les rails, 
Ces trois cent cinquante tués en la Syrie d’Assad, 
Rien que pour la récolte d’aujourd’hui, 
Ils seront quarante mille dans un instant. 



LA FRAGILE FUTILITÉ 



Décrire l'imperceptible, 

Voir l'indicible et le prononcer ? 
Faire quelques exercices vaseux 
De mystique philosophie ? 



Voir sans les yeux, 

Ce qu'on n'a pas, sur terre, bien compris ? 
Savoir l'immatériel 
Et ce qui n'a pas encore été crée ? 



Saisir à travers les feux 

Des flammes, les atomes, 
Sentir l'infiniment petit 
Et l'épaisseur des âmes ? 



S'exalter à courir l'espace, 

Les astres et l'univers de nuit, 
Atteindre, sans se quitter 
Les dimensions ultimes, 
Percevoir plus que les organes 
Des sens ne peuvent le faire… 
Naître sans demander de vivre, 
Et en apprécier sans lassitude le sort, 
Parce qu'on a fini, pour de vrai 
Et réellement, par exister ! 



Jouer le jeu et s'y plaire, 

Vouloir en jouir pour plus de durée, 
Refuser de finir, comme ont fini les autres. 



Partir sans raison, 

Sans décider de le faire. 
Naître sans savoir ce que c'est que vivre, 
Ni le but d’être venus ici ? 



Quand je pense à ces milliards d'êtres immolés 

Qui ont parcouru le sol avant d'y sombrer, enterrés… 
A ces rois, assujettis comme de pauvres hères, 
Prisonniers qu'ils sont des terres et des chairs, 
Assujettis au néant, malgré leur arrogante fierté 
Qui subissent le courroux d'un hasardeux destin ! 



Quand avoir pour l'un, c'est tout prendre aux autres, 

Sans projet ni plan, sans programme ni prospectus, 
Mourir, quoi qu'on fasse pour prolonger la durée, 
Sans savoir pourquoi, c'est un devoir de mourir ! 



J'ai vu des guenons, futées, ressembler aux dames, 

Et des porcs, des ours, plus durs que des hommes 
Des lions en leurs genres, éviscérés sous les crocs, 
Laissant leurs aires et leurs lionceaux en pleurs. 



Tels des hyènes humiliés, tirer leur révérence 

Et partir, la queue entre les pattes, la gueule à terre. 
D'autres plus sublimes, ont laissé des cendres, 
Une image, un livre, une invention, un nom ! 



J'avais des idoles dont j'étais fan, elles furent ! 

Comme le roi et ses pair, ses généraux, son père, 
Et leurs seigneuries, tous anéantis. 



Et la reine, ses valets courbés et ses saints flétris. 

Seules les stèles dominent, 
Les rumeurs comme les fortunes, 
Sont éphémères aussi ! 



Qui persécutés par le temps, qui vannés par des ans 

Ou la maladie. Qui la guerre des clans, avidité oblige ! 
Qui les félons, les conflits entre frères, 
Et les complots pour renverser les souverains ! 



Que reste-t-il des ruines, ô suprêmes voluptés ? 

Et vous silhouettes superbes, qui défiiez l'azur, 
Et ses traits du destin, par vos traits atterré ? 
Les voiles jetées, les libertés conquises, que reste-il 
De toi beauté des belles âmes à l'éthique avérée ? 




30 09 12 

AU MAITRE DE LA " SCIERIE " LA SYRIE 


Morale et libertés, santé, jeunesse, beauté, 

Droit au confort, au travail des fois, à la richesse, 
Au luxe, à l'amour toujours et la luxure aussi ! 



Que reste-t-il des joies, ô sombres voluptés ? 

Des vers, des rimes, des sentences, un nom ? 


C'est un lion de profil, un homme de face, 

Qui sur la même figure se joue de mes yeux, 
Et d'insultes et de mots me menace et me glace. 



Là, ces petits carreaux de la mosaïque des toilettes, 

C'est un lion de profil, un homme de face !! 


J'hallucine ou j'imagine, j'interprète voilà tout. 

Ce sont des ondes de joies, que le destin écrit 
Quand l'image délivre des sens multiples, 
Le cerveau sous pression en rehausse la vision. 



Le rythme des idées et leurs concepts exultent 

C'est la passion sincère, le passé hirsute, 
L'euphorie, les orgies, l'érection immense, 
D'un bâtard de lion qui casse ses jouets : 
Ses sujets, électeurs et citoyens asexués! 



Il souille les océans et la carte des tropiques 

La géo, la graphie, de ces grotesques grues. 
Il met les Goliath sous la plante du David 
Du moins leurs souches et leurs marmots 
C'est du lion que je parle, 
Mais c’est l'aigle qui sort. 



Tous sous l'aile impériale ou entre les serres ! 

Il interfère et guerroie, chamboule la terre. 
Les potentats, les despotes, les tyrans, les dictatures, 
Tous, sous la verge de l'OTAN et du lobby de Sion. 
Les rois sont devenus des satrapes et des martyrs ! 



Déchiré, le Peuple, sa vulve et ses vies et ses clans. 

Déchirée la Nation, ses us et ses rires antérieurs ! 
Aux chimères, ses crédos, son identité et ses langues! 
Faute de traditions vivaces, un projet impérial, un plan 
Comme force intérieure et souveraine peur ! 
Ses desseins vaseux aux sombres voluptés 
Souvenirs cramoisis, mais jamais égalés, Le Lion 
Fait face aux ennemis féroces et leurs grands périls 
Assad, le souverain de la république s'impose ! 



Il est l'inébranlable garant, 

L'emblème, le propriétaire. 
Le Lion est repoussé par les ogres 
Jusqu'aux ultimes ressorts 
Face aux démons des airs 
Et leurs forces obscures. 



Chaque pays a le sien de Bush, Bonaparte ou Hitler. 

Le Lion ne sait que saigner les siens pour mieux rugir. 
Saisir, éliminer, effacer à jamais, anéantir pour régir, 
Régner, commander en maître de l'épouvante, 
Maître des créatures de la terre, de l'Apocalypse 
Etre, le cavalier seul afin de semer la terreur ! 



Prendre le plaisir de juger à la place de Dieu. 

Des causes perdues, élever le peuple en martyr, 
Les pays en temple des fosses et musée des horreurs, 
C'est la volonté de l'Empire, d'aliéner les rois. 



Face à la détresse, au lieu de se rendre, Assad 

Ne peut que détruire et boire le sang des siens. 
Charnel plaisir de l'Ouroboros en crise de sagesse, 
Rester digne en avalant sa queue, pour s'occire ! 



Non pas pour le plaisir ingrat et solitaire, 

Ni celui bienséant, de fuir en lâche et de partir! 
Qui en fosse qui en trou, qui en pèlerinage à vomir ! 



Mais, c'est pour empêcher que Satan ne le pende ! 

Ou que le Diable d'Obama, ne le jette en mer 
Dans un coffre, de béton armé, en un lieu secret 
Dont il ne peut ressusciter de sa sordide mort. 



Ou qu'on le juge coupable et qu'on le fasse périr, 

Veuf, amputé de son organe des plaisirs, la queue ! 
La queue des lions qui sert à fouetter ses serfs, 
Comme ses séides qui l’empêchent de se rendre 
Et qui le tueraient s’il venait de céder au plus fort. 



Renaître sans queue, c'est ressusciter sans vie, 

Pour un trône vide, sans pieds ni guerriers. 
Pour qui hante les palais et les voûtes célestes. 
C'est un pays nu, désert, une contrée sauvage 
Je parle du plaisir des dieux, par delà les nuages, 
Tout le reste n'est que fumées stériles et bavardages. 



Ce sont les danses des femmes lionnes du Niger 

Je vois leurs seins, couleur de sienne, se soulever 
Encore, au rythme haletant des colliers du cou 
Et des sons obsédants des tambours, 
Qui ont trembler mes pieds à ce jour. 



Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro, 

Les montagnes rocheuses, ses nuages rares, 
Qui se mêlent aux messages de fumées, 
Que lancent en SOS, les Apaches et les Sioux, 
Les indiens que l’on supplante sur leurs terres. 



Images familières des hommes policés, 

Et des races aux civilisations supérieures, 
L'homme blanc a besoin de grands espaces 
Pour installer ses églises, ses écuries et ses bars 
Pour civiliser les colonies et leurs protégés ! 



NOSTALGIES 



Nous voyons les films avec nostalgie en retenant les images, 

Les mots, les passages marquants, les expressions du corps. 
Nous veillons tard jusqu'à la fin du suspense, 
De la curiosité ou des peurs, de crainte de perdre le fil, 
De rater une séquence, un minois, une danse, 
Un baiser, une musique. 



Je vois encore les seins, couleur de sienne, 

Au rythme des colliers du cou, se soulever 
Et des sons des tambours ensorcelants 
Lever les jambes félines, ondoyantes 



Ce sont les danses des femmes lions du Nigéria. 

Je vois encore les neiges sur le Kilimandjaro, 
Les montagnes rocheuses, leurs rares nuages 
Se mêler aux messages de fumées, 
Que lancent en SOS inquiets, les indiens 
Qu'on élimine pour voler sur leurs terres. 



Image familière des civilisateurs et des protégés. 

L'homme blanc a besoin de grands espaces, 
Pour installer ses églises, ses mines, ses fermages, 
Ses bars, ses bordels et ses colonies civilisées 



Et là, pour enterrer les victimes des avalanches, 

Des glaciers et des cataclysmes. 


J'ai vécu sous César, 

Quand ses phalanges occupaient la Gaule. 
J'ai vécu sous Napoléon et Joséphine 
Avant les Basri, les Filali, les princes et leurs exils. 
J'ai vu Moïse, la Bible à la main, défier Pharaon 
De son bâton-Serpent et insulter Hitler. 
J'ai vu Tarzan nager à l'époque de Weissmuller. 
J'ai vu Hercule nettoyant les écuries d'Augias, 
Oublieux de nos villes et vilains terreaux. 



Je suis toujours sous le coup de foudre de Liz, 

De Greta Garbo et d'Ava Gardner. 
Je vois avec les yeux de Robert Ryan 
Et je regarde se déhancher la croupe 
Du cheval de Burt Lancaster. 



La Princesse quand à elle a soldé son haras. 

Elle est partie comme les saints et les rois, 
L’Eden où s’en vont de Dieu, les amants. 



L'ombre du cheval s'éloigne, le justicier 

Poor lonesome cowboy est au firmament. 
La laisse au cou, la crinière sur les yeux, 
Il masque le visage tourné du héros en émois 
Et de la dulcinée, en pleurs reste éperdue. 



Si Barak lançait ses avions et ses chars, 

Il aura gain de cause pour sa réélection, 
Contre Romney le richissime Mormon. 
Si le satanique Nathan, yahoo d'Israël 
Ne provoque l'Iran en profitant des faiblesses 
Du flanc d’lrak-Syrie et de l’Egypte-Liban. 



Pour l’instant il a fini de nettoyer Jérusalem 

Du quartier historique des Marocains ! 
Qui malgré leur place pudique à la tête 
Du comité Al Qods, restent très pacifique. 



Et à la tribune de l’ONU, sans concessions 

Il est en train de dégoupiller une bombe, 
Celle qu’il symbolise le nucléaire iranien. 



Une alarme qu’il agite, la peur et la terreur, 

Pour justifier sa volonté incongrue 
De détruire l’Iran dans l’œuf 
Par les armes de l’Otan et le bras américain ! 



Curieux comme cette bombe ressemble 

A celle qu’avait mise au Danemark 
L’odieux journal Jyllands-Posten 
Sur la caricature du prophète mahométan 



https://www.poeme-france.com/?ajout=poeme&sk=150294


POÉSIE ? 














La poésie est une humeur, une disposition de l’âme, 

A parler à chanter, à répéter pour s’en souvenir. 
Une sorte de parodie de l’existence et du monde,


*****


Sans Thème: Gouttes De Vie
Gouttes De Vie C’Est La Goutte Qui Fait Vibrer Les Feuilles , Le Trille Des (...)
0Patrie: La Banniere Étoilée
La Banniere Étoilée Ebènes Rutilants, Mâtinés D'ivoire, Encensés De (...)
0Vie: Lamento, Larmoiements Ou Lamentations 2/3
A Nous Tous . Les Douleurs Et Les Faiblesses Riment Avec Vieillesse Je N’Ai (...)
1Sans Thème: Spectres De Cauchemars
Spectres De Cauchemars Spectres Comme Un Esprit Qui Fait La Ronde Sur Le Donjon (...)
1Société: "incantations Et Talismans " : Humeurs Et Sentences
Incantations Et Talismans Sentences Cyniques, Errances Et Délires, Réflexions (...)
0Vie: Lamento, Larmoiements Ou Lamentations 3/3
. Chagrins Crus Et Nostalgiques . Nulle Pute Ne Vaut Le Fruit Des Viscères ! (...)
0Patrie: Les Rats Du Bateau
.../... Les Rats Du Bateau D’Autres Pensent Qu’Ils Sont Le Virus Inoculé, (...)
1Religion: A Ta Gloire
Gloire Dieu, Lit-Il Le Langage Des Feuilles ? Et Sans Quel Sens, S’Il A Des (...)
1Sans Thème: "kadhafi Supernova", Nostalgie Mystico-Politique
Archives Et Nostalgies " Kadhafi, Super Nova " Stances Mystico-Politiques, (...)
2Vie: Lamento, Larmoiements Ou Lamentations 1/3
. Paralysies . Je Ne Sens Plus. A Quoi Me Serviraient Les Parfums Et Les Roses, (...)

Avait Maidoc