F3-M6
On cible le Maroc.
Devoir ou délit
d’ingérence ?
Un péché
d’indigence !
Game of Thrones, tourne une nouvelle
saison au Maroc. Un autre choc des civilisations provient de l’espace
Schen-guns ! Media
battles of the throne, un
épisode marocain.
Intrusion coloniale des parangons
locaux et des colons instrumentalisés, éructations chaudes de jaloux
vindicatifs ou ruts des insoumis ?
Les apatrides exilés, par amour critique de leur
patrie, rancœur, haine ou jalousie, augmentent le flux des malheureux. Dont
ceux qui n'ont pas pu dépecer le Maroc makhzénien de vivo, ou les contemporains,
qui ne l’ont pas vu évoluer. Le vider de ses valeurs passives restantes, dont
le nationalisme. Ce pays phare que leurs parents ont plus ou moins quitté après
s’être longuement disputés, connait des replis d’amours mais aussi des retours
d’affection de toutes parts.
Incapables de prendre leur part du gâteau, snobs ou
orgueilleux, ils sont offusqués, refoulés de ne s’être pas assez courbés pour
réussir là où ils voulaient. Ils offrent leurs parts de névroses à ceux qui
veulent faire de cette oasis de paix, le Maroc, une offrande de luxe au grand
gâchis du proche Orient.
Sorti du Moyen-âge où il végétait, l’empire a affronté
les guerres d’invasions coloniales multiples et le dépeçage littéral de son
territoire ! Puis, après les
appétits féroces de ceux qui l’ont déchirés et éclaté, vinrent les guerres
mondiales. Et enfin le XXème siècle, ses extraordinaires progrès, ses batailles
de développement. Le Maroc offre ses prismes culturels et ses facettes
géopolitiques à toutes les critiques et convie spontanément toutes les
appétences, ne laissant nulle critique indifférente.
La déferlante médiatique a succédé aux intrusions
armées, aux ingérences martiales et aux contorsions
politico-diplomatiques ! Le Maroc est curieusement à l’affiche des médias
de son ancien protecteur et néanmoins végétatif et viscéral ami. Il est cette
francophile lubie d’entre un large sérail, ni pute ni soumise, un ‘’lustre’’
qui s’allume comme il veut pour éclairer d’autres bonnes compagnies…
Faute de guerre mondiale ouverte et tranchée, il y a
trop de chaos et des cases de guerres sur un échiquier de conflits ! Et
là, à ces intellos superbes aux identités suprêmes, forts de leurs obédiences à
leurs sinistres et confondus lobbies, ils percent et narguent ! Il leur
faut un centre de référence, face à toutes ces races infectes d’aborigènes
insoumis.
Un jeu d’intellectuels proprets est né, celui de
sorciers magouilleurs, de nécromanciens avides fauteurs de guerres. S’ils ne le
savent pas assez pour se le dire, ils le sont vraiment. Les nôtres, heureux
qu’on les sonde et qu’on les interpénètrent ou appelle, s’allient frontalement
aux mercenaires et aux escrocs ! Il y des écrivains et des journalistes à
deux pas de devenir des maîtres-chanteurs, des arnaqueurs et des escrocs.
Cette classe de donneurs de leçon, la plus
moralisante, qui plus est, se repaît des maux et des mots ! Oui, leur métier
est de chercher et d’écrire pour informer. Cette neutralité stérile aura bien
changé. Ils ne sont plus là pour expliquer ou renseigner mais pour façonner,
infléchir, influencer et façonner. Un QG. Il leur faut un repaire calme, dans leur zénith
éthique, un repère d’observations aussi saint qu’un mausolée. On ne critique
pas les hommes parfaits.
Un nid d’action ou de détectives-espions, une fenêtre
de snippers, une aire de repos, afin de rester objectifs et protégés, pour
profiter des chaos ethno-religieux et financier. Ils se sucrent ainsi en
changeant le monde à travers les opinions. Ils participent ainsi à sa
partition. En créant d’autres conflits dans les endroits, relativement,
pacifiques, se doivent-ils espérer. Le monde en ébullition, ça frappe leur
imaginaire et ça représente des lieux et des motifs de prospection voire
d’éminentes distinctions. Il en est ainsi qui ne cessent de briller, des
célébrités immenses du monde des médias. Des stars richissimes.
Sans y mettre le pied, pour se la jouer douce, en
intellectuels de salons, ces docteurs en séditions, ces architectes
es-révoltes, prometteurs de guerres, agissent au nom des libertés. Ce,afin de
sauver l’humanité, grâce aux révolutions impulsées de Paris et mijotées par
delà l’Atlantique ! Et seulement de façon pacifique, intellectuelle et licite,
la plume à la place des balles, des haches, des explosions et des flammes.
Admirez-ça !
Par médias interposés, voire indisposés, les intellos
moralisateurs, les va-t-en-guerres, depuis des siècles, siègent dans la
Capitale qui de toujours a servi de repaire, de tremplin, sinon de ban de tir à
bien des révolutions. Le nombre des agitateurs, leaders politiciens et
influents philosophes est fort important. Ils se ressourcent s’ils ne se
forment dans la patrie de la révolution.
Nouveauté. Les cris d’orfraies, en échos aux bruits
des canons résonnent sur la Toile ! Le Net aux multiples facettes frissonne
et le Web sert de champs de guerre et d’hallali. Et l’on sent d’ici, en PSD,
les écœurants effluves et les sanglantes voluptés des métrites ménopausées.
En guise de spectacle et de culture surfaites, de
copies-collées depuis des cernes, le Monde nous sert de dazibao. Ses illustres
pages bouleversent les consciences et les identités. A quelques excès près, il
est une école de frondeurs manifestes et bien fondés. Le Monde, comme ses
alter-égos, se déchaînent sur
les paraboles satellitaires. Le monde devient immonde pour certains. Et les
hooligans se déchaînent des latrines, ces
chaînes affolantes et aliénées. Ils exultent de certitudes et
d’erreurs encore. Ils giclent sur nos méninges leurs suffisances
surfaites, leurs excès futiles, comme leurs arrogances les plus fertiles. Ils
ont Descartes et Voltaire, la Révolution, Pascal et les prix Nobels.
Nous autres, on se doit de les copier docilement pour
faire des progrès et puis se taire. Pensent-ils sérieusement ainsi ?
N’ont-ils pas vu ces siècles qui nous séparent. Ne peut-on pas évoluer à notre
rythme, sans gâteux navrants ni ingérences ? Sans nous imposer des vues et
des critères, déplacés, désadaptés, belliqueux et peu amènes ! Ennemis, en
quelque sorte, qui viennent nous froisser dans notre orgueil, notre estime de
nous-mêmes et blesser nos valeurs suprêmes, notre drapeau notre territoire,
notre union, qui plus est notre symbole, notre roi !
Car nous affirmons nous, dans notre simplicité et
notre sérieux, que nous n’avons pas le sens gaulois de la moquerie maladive, ni
celui de la caricature impertinente, maladive et narquoise des gens. Les
critiques blasées, outrées, sont blessantes et outrageuses !
Alors ! Faut-il donc que ces nantis, éculés ou
évolués, qu’ils ne fassent des affaires, qu’en nous poussant à nous faire des
guerres ? Civiles, régionales, religieuses ou entre cousins et
frères ? Peu importe si on les paie en destructions d’infrastructures, en
fractures sociales immondes, en pétrole, en douleurs et de par notre chair et
nos vies !
Nos journalistes, ont des regrets. Comme à la bonne
époque, qu'ils facilitaient prolongeaient ou décriaient, c’est selon, ou qu’ils
regrettent amèrement pour vouloir la rééditer, ils en veulent du
marocain !
De la caricature à la médisance, des conseils droits-de-l’hommiste
et des interférences de ces parrains, dans les identités des pays et dans
celles des nations, on les voit utiliser une stratégie univoque ! Une
recette standardisée. Celle qui humilie pour infâmer et diffamer les chefs
étrangers. Un procédé imparable, un moyen de les contraindre et de les
posséder. Et s’ils renâclent ou osent changer de protecteurs et de mentors, les
jaloux leur suscitent des oppositions, des rebellions, des mutineries, pour les
plonger dans de sombres et meurtrières révoltes.
Cette école a ses fans et cette dialectique ses
disciples et ses commanditaires. On ne fait ce genre de film et de
documentaires pour rien, car il n’y a pas de charité en politique. Et puis les
medias, c’est un autre grand et immense pouvoir, aussi important que les armées
et la défense, mais que les nôtres ignorent lamentablement.
La méthodologie de ces maestros de la caméra, leur
stratégie est banale. Comme dans un stade de foot, entre supporters et
fans enragés, on passe vite aux crises de nerfs ! Les excès des uns,
leurs emportements, les amis, les zélotes subjugués et l’effet grégaire.
La foule devient folle et la rue assassine. Et, ça fait couver des
manifestations, soulever des émeutes et provoquer des insurrections contre le
pouvoir.
Les médias forment et déforment, irritent et soulèvent
les insoumis et les refuzniks. Ils les encadrent et les préparent en
multipliant les tirs de snippers journaleux sur ces états zombis ! Ils les
déstabilisent pour les faire éclater. Adieu les urnes adieu, les élections, les
partis, les parlements et les formalités des démocraties. Ils améliorent en
changeant les gouvernants et les élites en opérant des guerres. Ces deux
décades nous l’ont assez démontré.
On indexe, on stigmatise, on attise, on interpelle, on
diffame, je l’ai dit, on démontre les erreurs et les égarements, on montre les
déboires, on grossit les erreurs et les excès. Mais, messieurs les tuteurs,
quel pays n’en a pas ? De l’Amérique chef d’orchestre, celle des Busch à
celle de Barak, Kerry-Kennedy, Ban Ki-mono, à Paris qui peine ! Que
d’erreurs que de crimes humanitaires. Des nations et des pays écrasés,
liquidés, annihilés, des millions de morts et trois fois plus de migrants réfugiés et
exilés. Que de milliards de dollars envolés depuis l’Afghanistan et la guerre
entre l’Irak et l’Iran ! Maudit soit le pétrole et maudite la
mainmise des grandes puissances sur les pays d’autrui !
On exhibe les insanités et les incapacités, les
simples particularités des cibles insoumises ! Quels que soient leurs
statuts. On excipe les déceptions, on compare les différences devant
d’illustres parterres d’asservis. Les téloches sont faites pour ça, comme les
congrès étrangers, que les futures victimes fuient. Sinon, c’est leurs avions
que l’on tire et leurs cadavres calcinés…Manipulés comme des pantins, l’Afrique
et ses chefs, auront souvent payé.
Si le parrain américain, cet autre parasol ne fait que
commencer ses chicanes, le ‘’ monde éthique’’ français, par delà la
civilisation et la culture des libertés, dont il profite en en privant les
autres, frappe l’imaginaire des indigènes pour corriger les nantis. Les
despotes et les tyrans qu’ils ont souvent placés et qu’ils ne se gênent pas de
chasser ou de déplacer, tremblent de tout leur être devant les arrêts de ces
empereurs du monde ! Après avoir laissé faire certains ou nommé carrément
d’autres, ça et là de par le monde, les petits chefs tremblent de tout leur
être. Des bouffons et des mâtons, des dictateurs, comme alliés et chefs
d’états, fussent-ils des dinosaures !
Les demi-dieux de la métropole et leurs amis,
indigènes survoltés, s'inquiètent des aborigènes et placides autochtones que
nous sommes. Est-ce, juste par esprit de revanche que nos héros de la presse
ont vendu le match ? Mais qui finance toutes ces gesticulations des Titans
de la presse de Paris ? Et dans quel but vraiment ? Pour l’amour de Dieu
et celle connexe de humanité ?
Est-ce que les leaders, faquins et narquois, moteurs
de ces inquisitions font de ces actes ‘’ bénévoles’’ ou des actions
libératrices des pays, ou de justice universelle! Est-ce que leurs opinions ‘’
démocratiques’’, leurs actions humanistes et humanitaires, sont à ce point
libres et gratuites ? De l’art pour l’art, des mécènes
prophétiques ! Étonnez-moi,
dites non à mes hypothèses saugrenues ! Sont-ils, ces maîtres des
écrits et des films, si objectifs dans leurs vulgarisations médiatiques et si
autonomes qu’ils peuvent le prétendre et le jurer, en tant que journalistes
éprouvés ? Qui croire ?
Il y a comme une tendance morbide, post colonialiste,
celle des médias de la matrone métropole, de se prendre pour la voix tutrice du
Quai d'Orsay, le verbe indexateur de Matignon et les échos ténébreux du Zeus de
l’Elysée.
Hommes de presse parisiens, on veut se rendre, rester
ou persister comme les chefs indiscutables et imparables ad vitam des
indigènes ! Leurs héritiers, leurs parrains, ceux des replantés. Les avocats
des responsables des troubles et les comptables de tous les dols.
Aveugles, ils resteront, lâchement muets et asservis,
sur les conflits qu’ils ont laissé se produire. Peu soucieux des problèmes
hérités du passé et/ou délaissés par les colons. Telles ces dettes contractées,
les déficits organiques et les maux bellicistes des frontières mal
tracées !
On veut rendre nos chefs actuels, responsables de tous
les passifs et fautifs quant aux retards cumulés depuis des siècles ! Ceux du
poids des dettes et des manques face aux besoins en tant de choses des gens.
Responsables du présent et coupables du passif établi, ce dès leurs prises de
fonctions, en leur collant les héritages négatifs complexes.
Si les biens matériels appartiennent au vieil empire
du Maroc et aux sultans qui les ont gérés depuis des siècles, la patrie leur
garantit à ces rois des avoirs. Une liste civile, qu’ils sont libres
d’utiliser, et le privilège d’être parmi les premiers à faire prospérer ces
richesses ! Comme moteurs essentiels de l’économie, du travail, du progrès
des gens et de l’évolution du pays.
Les suites de cette histoire de conquêtes et de
colonisations, les guerres entre puissances pour établir leurs camps et leurs
bases militaires, se sont suivis, même si la guerre froide semble dépassée.
Mais nos objecteurs de conscience et leurs parrains, pour créer le buzz, vont
en oublier les causes et les péripéties. La guerre des trônes, n’aura pas lieu.
Est-ce apostasier que de dire que cette époque et ses
timides et respectueuses pudeurs, est morte ? Et morte la bête, plus rien
ne meurt ! Ou que cette presse va nous rester collée au cul à
jamais ? Quelles concessions ou ventes
faut-il encore accepter au Maroc , pour perdurer ?
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 26 mai
2016