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20 juillet 2008

NOUR



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ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES


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APPEL DE REFORME POUR UNE EXONÉRATION DES TAXES SANS DISCRIMINATION ENTRE LES TARES



SANS DISCRIMINATION ENTRE LES TARES

APPEL DE REFORME FISCALE POUR UNE EXONÉRATION DES TAXES

SUR LES SOINS POUR TOUTES LES MALADIES




PRÉAMBULE



Ces dernières semaines on a vu fleurir bien des printemps de patients, excipant les maladies graves pour défendre ceux qui en sont électivement les porteurs. Des maladies qui coûtent très cher à supporter et trop cher à traiter. Ce n'est pas le malade qui décide du cours de ses jours ni de celui des drogues qui le tiennent en vie ! La recherche en chimie pharmaceutique coûte cher aux laboratoires industriels qui investissent dans les médicaments ! Par delà le travail scientifique, de sensibilisation et d'entraide des honorables Ligues, nous en appelons à l'action de l'OMS. Nous en appelons à l'endroit de tous les Laboratoires Internationaux connus : nous les adjurons d'abaisser le prix de leurs médicaments, à ce à titre humanitaire !



Parallèlement, les médias invités par ces ONG à encadrer leurs manifestations, adhèrent à ces thèses et justes causes. Les médias stimulent la société et les décideurs, qui font montre de compassion, et découvrent leur sensibilité spécifique à l'endroit des malades chroniques et graves. Nous avons remarqué que certains appels sollicitent pour eux l'exonération de la TVA. Sans plus et sensu stricto !?



Seulement, cette sensibilité univoque, mais hélas bridée et unilatérale des « avocats des malades chroniques », cette compassion compartimentée, provoque un glissement évacuateur des maladies dites « légères ». Ces affections sont littéralement minorées, au profit des seules maladies dramatiques, reconnues comme étant très « graves ». Ce point de vue logique ou logistique est indiscutable, si ce n'est que la logique des maladies défie les attentes des gestionnaires !



DONC, IL Y A UN HIC
!



Ne sachant pas jusqu'où elle va le mener, chaque malade est « hypothéqué » par sa propre maladie. Et cela, quelle que soit la gravité objective de celle-ci ! Le porteur de maladie, tient par nature, à être respecté pour celle-ci, quel que soit la pathologie et sa sanction, et à ne pas être évacué du minimum de compassion et de compréhension auxquelles il a droit !



Ainsi, cette disposition, louable à première lecture, des défenseurs des maladies graves, relègue le sort des maladies moins graves à subir tous les tords dont on veut libérer les maladies les plus graves ! Les pathologies légères devront-elles à expier leur sort sous le fardeau de l'iniquité ! Cela en terme de militance et de justice est synonyme de renonciation à un droit plus "général", en vue d'obtenir un privilège "particulier "!







Cette posture, équivaut donc à s'accommoder des exactions envers certaines pathologies, quitte à les minorer. Juste pour sauver les porteurs de maladies graves et leur extirper cette épine du pied qu'est la TVA ! Expédient unilatéral précautionneux, qui met en dérive et solde notre besoin de Réforme Générale des soins et des taxes. Grâce sollicitée de SM le ROI et requise sur TOUTES les formes de maladies !



Loin de nous de polémiquer avec les ONG médicales, bien en place et que nous épaulons ! Seulement de notre côté, le pragmatisme démocratique, qui nous astreint à l'écoute des malades, nous pousse à vouloir apporter au Législateur des précisions. Notre point de vue, notre requête est faite d'humeurs contrites face aux réglementations fiscales sur les maladies.



Nous ne voudrions pas que les actions citoyennes, sollicitées des plus hautes instances régaliennes du pays, soient conçues comme des privilèges ! Nous ne voudrions pas non plus que ces « bénéfices particuliers », requis à l'endroit de certaines classes de pathologies, privilégiées pour leur malheur, donnent leurs créances aux lois qui exploitent les douleurs et assignent au servage. Ces lois qui pénaliseront d'autres couches de malades, celles qui font le moins peur, et qui n'ont pas d'avocats bien placés pour dire leurs droits, sinon leurs souffrances !



NOTRE APPEL ET NOTRE CREDO



En matière de santé nous dénonçons l'usage de la Taxe de Douane et l'application de la TVA comme des résurgences passéistes de la dîme et de la gabelle. Nous les décrions et réclamons leur exonération totale et générale, à l'avantage de tous les malades. Nous les accusons comme autant de fiscalisations prédatrices des précarités qu'il faut abolir ! Nous les indexons comme autant de forfaits à abjurer et de taxes sournoises à reléguer. Nous les sentons en tant que malades et prescripteurs, comme des exactions, insensibles et inconscientes : des réglementations infâmes sur les débilités, spécifiques des afflictions !



Notre silence, le résultat de cet effacement complaisant, reviendrait à avaliser les réglementations qui légitiment l'exploitation des souffrances et des gens. Spécialement quand ces maladies ne sentent pas le drame du cancer, du sida ou de l'hépatique, mais l'espoir, qui leur permet, sous traitement de s'amender et de guérir, d'aider son prochain, à celui de la vie, de bénéficier des progrès et du développement humain.



Ces lois archaïques et reptiliennes, donc, nous les dénonçons avec vigueur ! Nous ne renoncerons ni à notre militance passée, ni à notre engament tenace qui, sans fléchir, veut expliquer respectueusement au Gouvernement, le non-sens de ces prélèvements ponctionnés sur le dos des malades. Qu'ils soient chroniques ou aigus !



NOUS SOLLICITONS UNE GRACE ROYALE SANS DISCRIMINATION ENTRE LES TARES





Nous demandons l'exonération des médicaments et des soins. Nous réclamons la « défiscalisation des douleurs et des fièvres ». Une détaxe sur toutes les douleurs, sur toutes les fièvres, une grâce, sans exceptions ! Quelles que soient les causes des malheurs de santé et quelles que soient leurs issues ! Nous nous répétons par pédagogie, pour nous assurer que notre requête respectueuse, soit claire et que nos appels soient entendus !



Beaucoup de pays instituent la taxe de Douane et de TVA sur les intrants des médicaments, le matériel et les réactifs nécessaires aux soins. Pas seulement le Maroc ! Cependant, quand tout le monde est sécurisé social, cela passe inaperçu : le malade est remboursé de toutes façon ! Quand le pays produit des médicaments (Je ne parle pas de mise en boîte) ces impôts passent encore !



Mais quand c'est le contraire qui a lieu, c'est là où le bas blesse et que les taxes deviennent un fléau ! Cela signifie pour le pays qui ne crée ni molécules ni matériel de pointe, que l'on fiscalise les douleurs et les fièvres. Et qu'on n'exploite que les seuls malades ! Les seuls en fait qui paient finalement ces taxes indirectes. Ce qui se traduit par 24 % de plus value et d'entraves sur le cursus et les étapes des soins !



Notre appel veut faire noter aux responsables de l'INDH que ces impôts indirects sur la maladie n'affectent point les non-malades. Les personnes riches de leur bonne santé et qui disposent d'une santé florissante, sont dispensées de taxes sur leur état ! Cette façon de voir, montre clairement qu'on ne pénalise que ceux qui sont malades ? Où est alors l'équité entre les gens ? Où est la Justice ?



GRAVES OU AMBULATOIRES, SUS AUX TAXES SCÉLÉRATES SUR LES MALADIES



Parallèlement aux affres que vivent les malades cancéreux , durant leurs diagnostics , leurs soins, conscients des angoisses cruelles qu'ils vivent et des insuffisances qu'ils rencontrent et que nous déplorons , d'illustres consciences médicales , Neo VI House et La Ligue princière, se lèvent pour apporter un peu d'humanité et des techniques améliorées. Mais tout reste cher, sinon accessible pour la "masse", qui n'est même pas sécurisée sociale !



On a vu le " Printemps des Patients" et les journalistes invités à encadrer cette manifestation, faire montre de compassion à l'endroit des malades chroniques et demander pour eux l'exonération de la TVA. C'est un plus merveilleux et un enthousiasme sans pair !



Seulement, cette sensibilité univoque, provoque un glissement évacuateur des maladies dites « légères », ou mineures, au profit des seules maladies reconnues comme « graves ». Encore que les ménages mutualistes ne sentent pas ces taxes, quand les frais sont correctement remboursés ...Mais pour les autres ?!



Cette disposition, louable à première lecture, est synonyme de renonciation à un droit plus "général" en vue d'obtenir un privilège "particulier "! Posture qui équivaut à s'accommoder des exactions envers certaines pathologies, et à les minorer. Pire, à donner leurs créances aux lois du servage. Un droit à proroger ces arnaques, un OK à ces résurgences de la dîme et de la gabelle. Autant de fiscalisations prédatrices des débilités et des afflictions.



Le résultat de cet effacement complaisant reviendrait à avaliser les règlementations qui légitiment l'exploitation des souffrances et des gens. Cette posture n'est ni socialiste, ni musulmane, encore moins libérale !



Ces lois, nous les dénonçons avec vigueur. Nous ne renoncerons pas à notre militance et à notre engament qui expliquent respectueusement au Gouvernement le non-sens de ces prélèvements ponctionnés sur le dos des malades. Chroniques ou aigus !



Nous réclamons l'exonération des médicaments et des soins, la « défiscalisation des douleurs et des fièvres » ! Quelles que soient leurs causes !



Notre requête implique de généraliser la Réforme Fiscale sollicitée des Hauts Lieux, à toutes les maladies, à toutes les tranches de la population, au matériel, aux réactifs, aux laboratoires, afin de produire un impact efficient sur tout le circuit des soins… Et favoriser par là l'INDH !



Beaucoup de pays institueraient la taxe de Douane et de TVA sur les intrants des médicaments, le matériel et les réactifs nécessaires aux soins. Pas seulement le Maroc ! Quand tout le monde est sécurisé social, cela passe inaperçu, le malade est remboursé ! Quand le pays produit des médicaments (Je ne parle pas de mises en boîte), ça passe encore !



Mais, quand c'est le contraire qui a lieu, comme dans notre pays, c'est là où le bas blesse ! Ça signifie que l'on fiscalise les douleurs et les fièvres. Et qu'on exploite les seuls malades…Les seuls en fait qui paient finalement ces taxes indirectes - 24 % que ne paient pas les personnes en bonne santé !



Où est alors l'équité entre les gens ? Et dans cette façon de pénaliser seulement ceux qui sont malades, où est l'éthique ?



TOUCHE PAS A MES DOULEURS !



Attention à la discrimination négative en ce qui concerne l'exonération des taxes indirectes sur les soins ! Messieurs les professeurs et parrains des associations de malades de Casablanca et vous les universitaires et gentes dames des Ligues de Rabat, vous commettriez un impair en minimisant les maladies ambulatoires et leurs désastreuses conséquences, quand elles sont sous estimées, négligées et leurs porteurs marginalisés, pour devoir à eux seuls supporter des taxes, dont vous voudriez qu'on dispense les seuls porteurs des maladies de longues durées.



Nous déclarons que les maladies graves, poids énorme de drames, insurmontables pour la collectivité, doivent bénéficier de notre solidarité à tous. Mais qu'en rien, les maladies dites légères, ne doivent supporter les conséquences de leur empêtrement suranné dans des taxes archaïques ! Nous répétons que les taxes de Douanes et de TVA sont des escroqueries ! Hélas encore légalisées. Nous répétons que ces taxes infâmes sont héritées, dans leur esprit, des années sombres d'ignorance et de mépris coloniaux ! Les garder, peu ou prou, ou sur certaines pathologies et pas sur d'autres, c'est admettre pour ce pays, que les assujettis aux maladies relativement bénignes soient écrasés sous le joug prédateur des lois scélérates ! C'est accepter que le Législateur, conscient des règlementations qu'il est amené à projeter, puisse laisser délibérément certaines maladies sous le joug de taxes sadiques et que sa grâce ne devrait libérer que certaines aux profit d'autres !



Ces taxes de Douane et de TVA sur les soins, sont réellement pathologiques ! Toutes sont des saletés, certaines plus que d'autres ! Dès lors, toute récrimination des gestionnaires, tout calcul des fiscalistes, toute économie aux dépens et sur une variété ou une partie des soins, implique pour les maladies concernées qu'elles vont continuer seules à supporter les affres et les frais ! C'est-à-dire en vrac et en vrai des pénalités sur les douleurs et les fièvres ! Les grippes, les typhoïdes, les méningites, les colites, les angines…! Et là ce n'est ni du socialisme, ni du libéralisme, ni de l'islam ! Ni de la pitié, ni de la justice, encore moins de la raison ! Si certaines affections dramatiques bénéficient du respect, de l'entrisme, de la crainte ou de la complaisance envers les puissants gestionnaires des Ligues, pourquoi faut-il sacrifier les porteurs des maladies dites ambulatoires ? Quelles raisons opposer à leur dénigrement ?



DES VALEURS CITOYENNES



Ces personnalités prestigieuses attirent sur leurs Ligues toutes les passions, bien des sympathies et des mécènes. Mais, leurs aimables inclinations ne devraient pas créer de schisme entre les maladies. Dans leur sollicitude, dans la solidarité et l'empathie des cœurs qu'ils arrivent à mobiliser à l'endroit des leurs, ils ne doivent pas laisser le fisc s'attaquer aux maladies sans défenseurs attitrés ! C'est-à-dire toutes les autres maladies ! Et pourtant ce ne sont pas des maladies rares ou orphelines, celles que nous défendons ! Ce sont tous les citoyens marocains, sans favoritisme ni discrimination !



Ce sont toutes les taxes de Douane 17 % et de TVA 7%, en général, qui dans leur principe même, que nous stigmatisons, et, que nous ne cessons de décrier depuis cinq ans ! Ce sont des formes d'exploitations des faiblesses et des incapacités, que nous accusons ! Ce sont des entraves sur les soins, sur le matériel, les réactifs et pas seulement sur les médicaments. Un carcan et un boulet sur chaque malade ! La dîme et la gabelle moyenâgeuse en pleine démocratie et en terre d'islam ! Des Impôts indirects pernicieux et pervers dans tous les secteurs de soins ! C'est un blocage des diagnostics, de la santé, de la vie et du développement des patients, alors que SM le roi ne cesse de baliser le terrain des pauvres et des handicapés par Sa grâce !






Le Gouvernement doit suivre les pas prometteurs et les actes magnanimes de SM le Roi dans cet autre chantier de l'INDH, qu'est la santé ! Car il ne saurait y avoir de développement humain sans la santé ! Toute la santé, sans exclusive et sans privilèges des maladies graves sur les plus aiguës, sans prérogatives des plus longues sur les plus cruciales ! La santé est une notion entière qu'on ne doit pas voir sur le prisme déformant des plus tragiques des maladies, en oubliant volontairement ou par contournement tacticien, celles qui demeurent les plus nombreuses, les plus fréquentes ! Ces poisons de tous les jours, qui pour certains patients, ne sont pas des formes de rentes ni des expressions de bonheur taxables ou punissables par des impôts, qui resteront demain collés sur leurs ordonnances ! Ces pathologies dites ambulatoires, restent dramatiques et coûteuses, pour leurs bilans qu'il faut dégrever des taxes!



Nonobstant la gravité des affections lourdes, c'est une injustice de privilégier, devant le législateur, les affections gravissimes aux dépens de celles qui permettent au patient d'espérer encore ! La clinique quotidienne est encombrée par toutes ces formes de fièvres, de douleurs, de vomissement, de diarrhées, de pneumopathies sévères, d'angines et d'infections contagieuses qu'il faut stopper ou éradiquer des cercles familiaux et communautaires ! C'est un non sens d'oublier la prophylaxie et la prévention et d'oublier par nos professeurs, que ce sont les affections bénignes, qui négligées, servent de lits au affections coûteuses et chroniques !



ÉQUATION ET INÉGALITÉS



C'est le début de la médecine, son b, a, ba, que de penser à l'hygiène et aux vaccins ! C'est un non-sens tactique que de saper les bases de la médecine et du combat commun et de vouloir s'accrocher aux seules affections les plus terribles et sacrifier le sort des plus nombreuses ou des plus légères à la curée fiscale ! C'est une erreur de prévention, une discourtoisie envers tous ceux qui souffrent de les marginaliser et de leur refuser les bénéfices escomptés de nos engagements !



C'est une erreur dialectique, une méprise pédagogique, quand on sait que ce sont les pathologies dites légères qui servent de lits aux plus tragiques et aux plus lourdes des affections ! Lesquelles, il faut bien, commencent par quelque chose ! Dénigrées pour leurs petitesses, par les défauts de couverture sanitaire, par les insuffisances ou les failles des examens préliminaires, ces maladies bénignes servent de berceau aux plus dramatiques des maladies quand elles ne s'aggravent pas pour leur propres comptes !



Vouloir se fixer des horizons sténopéïques, des créneaux de grâce privilégiée et sur mesure, en bridant les élans de ceux qui servent les maladies les moins graves, ne sert ni la grandeur de la Médecine ni les visées de la Santé publique. La solidarité doit être entière et générale ! La pitié, loyale à l'endroit des malades graves, ne doit se solder par la suffisance, narguer et négliger les autres affections, pour montrer le sérieux de ces affections ! Sinon ce serait une marque de partialité et de cruauté envers les autres souffrances !



Faute d'inspirer l'appui et la force des grands cœurs, de leur logique élargie, faut-il demander au fisc d'appliquer une politique perverse à l'endroit des affections les plus courantes ?On ne doit pas montrer au réformateur sollicité, une rigidité sadique envers les porteurs d'afflictions les moins funestes ! Si par exaltation passionnelle, par spécificité professionnelle, par isolement dans le combat civique, on ne statue que sur la seule défense monolithique des patients chroniques, c'est que l'on veut permettre à l'Etat d'exploiter les autres souffrances et de fiscaliser les autres peines ! Si l'on est emporté par l'intérêt des seules tranches de malades les plus affectées, c'est une schizophrénie que d'oublier de rendre leurs droits aux autres. Et cette forme d'engagement partielle, devient partiale. Elle se réconforte en promotionnant, pour ses seules fins, l'injustice et l'iniquité. En cherchant l'adhésion des politiques, on ne doit pas minimiser le sort ni les droits de ceux qui portent des maladies ambulatoires.



On ne doit pas non plus, abandonner par calcul ou par reddition anticipée, accepter que ces affections incertaines, taxées d'ambulatoires, soient négligées à l'instar des exclusions que pratique la Caisse CNSS. Une conscience vraie de ces dols, doit inciter les pouvoirs politiques à entreprendre une réforme générale courageuse et totale, susceptible de répondre à toutes les formes d'injustice sanitaire. Sans se calfeutrer, pour les nouveaux et sémillants défenseurs, dans de complaisantes et fallacieuses considérations financières, qui feraient leurs économies sur l'exploitation des malades ambulatoires !



REGARDER L'AVENIR TANT AVEC LA RAISON DES CADRES QUE LE COEUR DES MALADES



La Réforme demandée doit toucher globalement tous les secteurs de santé, civils militaires, publics et privés. La grâce royale sollicitée directement à SM que Dieu Le garde ou par l'intermédiaire des Conseillers et des Ministres doit toucher autant l'enfant porteur d'affections turbulentes, qui affolent les parents, que les vieillards, porteurs de nombreuses maladies inter-pénétrantes, subintrantes, toutes finalement coûteuses ! Pour être efficace et pertinent, le dégrèvement fiscal des taxes de Douane et de TVA, doit être fait d'un seul tenant, sur tout ce qui touche les malades et leur santé ! C'est là notre souhait et notre sens de la grâce royale et de l'efficience ! Pour être opérante, la défiscalisation doit être envisagée sur tous les médicaments, d'une part et d'autre part, (c'est notre thèse depuis cinq ans), sur les examens de laboratoire et de radiologie. Le calcul, l'impact économique, la liberté d'accès aux soins sont à ce prix ! Quand on sait le coût des intrants qui composent les médicaments grevés, quand on sait le prix des analyses, dont les réactifs et les robots sont si onéreux et leur cruciale nécessité pour asseoir des diagnostics rigoureux, on ne peut que requérir et supplier pour une réforme complète !



Résumons notre requête. Ces infamies éculées et anti-humanitaires, ces taxes iniques et antisociales, sont nuisibles, quels que soient les symptômes, et leur gravité. Elles freinent les soins et retentissent négativement sur la santé en la bridant. Ne s'attaquant électivement qu'aux malades, ce sont des exploitations prédatrices et sordides dans leur essence et leur manque de philosophie ! Des formes de vampirisme sur les maladies, qu'elles sucent, que celles-ci soient violentes, aigues, ambulatoires, graves ou chroniques.



Exonération générale. Il s'agit de demander à Sa Majesté, Sidi Mohamed VI, que Dieu Le garde , de les enlever en bloc et de défiscaliser de la honte inique tous les soins de TVA et de Douane, en agissant à leur importation sur tout ce qui touche à la santé ! Faire une Réforme fiscale et non laisser aux "politiciens" le soin d'user de palliatifs, de placébos administratifs, sur certaines pathologies aux dépens d'autres, plus insidieuses et bien plus fréquentes.

Vue l'importance de cet appel, tout en adhérant au ''principe de gravité'', il s'agit de ne pas exclure les affections bénignes ni de marginaliser leurs problèmes, pour contribuer à l'appel initial de détaxe générale et insister, avec le souci d'un regard nouveau et logique, sur la globalité de la réforme d'exonération. Non pas sur les seules maladies graves ou chroniques, nous nous répétons, mais sur toutes les souffrances, sans exception ! Nulle maladie, n'est un luxe ni un plaisir, pour devoir être taxée !



Loyalement, il faut faire face et en rang, toutes associations et ligues comprises, contre toutes les exploitations de la Douane et de TVA, pour immuniser contre l'exploitation, toutes les douleurs, toutes les fièvres, légères ou graves, sans aucune ségrégation !



PAS DE SÉGRÉGATIONS ENTRE LES MALADES



Le parti pris sur les maladies chroniques, philosophie économique ou compassionnel est une paresse arithmétique et politique. Une absurdité ! C'est une castration de notre dossier pionnier et initiateur. Moitié du dossier, ce subterfuge tactique, qui veut apitoyer la fibre sensible du Législateur sur les maladies chroniques, laisse un vide et dénie aux autres porteurs de maladies leur droit ! Il laisse un trou non pas dans la Sécu mais dans le concept du droit des malades à ne pas être exploités. Cette optique partiale, inique, laisserait un crime fiscal prospecter et prospérer, et admettrait qu'il soit perpétré sur le dos des seules maladies ambulatoires ! Cette vision au grand cœur, mais parcellaire, cultive la négligence populaire sur celles-ci. Elle exclue le travail des pharmaciens et des généralistes, en confortant l'incivisme de certains administrateurs pour le moins cauteleux et absurdes.



CONCLUSIONS ET ESPOIR



Cette myopie qui délaisse les très nombreuses autres maladies leur permet objectivement de s'aggraver, au su et au vu des médecins, par négligence, par ignorance et par culture chez les '' Caisses de remboursement'' du laisser aller !



Ne cédons pas au crime d'ignorance ou à l'arnaque passive, qu'est la fiscalisation des maladies ! De toutes les maladies, sans frustrations ni dénie ! C'est pour toutes les maladies et envers toutes les maladies que ces taxes, sont des exploitations abjectes et illégitimes. Sus donc, aux taxes scélérates, et que vivent les impôts « civiques », transparents et citoyens !



Notre requête implique de généraliser la Réforme Fiscale sollicitée des Hauts Lieux, à toutes les maladies, à toutes les tranches de la population, au matériel, aux réactifs, aux laboratoires, afin de produire un impact efficient sur tout le circuit des soins. Une dispense capable de représenter une réelle économie et un encouragement à aller se faire soigner ! Une réforme qui fasse honneur à Sa Majesté le Roi et à son honorable Gouvernement





Dr Idrissi My Ahmed, Président de l'AAMM




Kénitra, le 19 JUILLET 2008

25 février 2008

http://idrissi.blogspot.com/

23 janvier 2008





MÉDICAMENTS ET TAXES, LE DEVOIR DU GOUVERNEMENT, EN MATIÈRE DE SANTÉ


Nous sommes au chevet d'une médecine trahie, dont le côté humanitaire est obvié par des réglementations fiscales injustes et arriérées, qui font payer des taxes de Douane et de TVA iniques aux seuls malades qui ont besoin de la solidarité de tous, au moment où ils sont malades ! Il y a un traitement à chercher après eu diagnostic de cette tare insidieuse et fourbe qui éclate maintenant aux yeux ! Il semble de par son importance décisionnelle entre les mains, seules, du Roi Mohamed VI. On sait Sa passion pour le social et le développement. Nous espérons que notre Souverain-Citoyen, nous écoutera et qu'Il graciera Son Peuple des impôts iniques et des charges usuraires qui ne frappent que les malades !

CE QU’ATTENDENT LES CITOYENS DES CADRES HAUT PLACES

Exposé du problème : Solidarité et citoyenneté

Dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flatte du travail des Partis et demande aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les médicaments et le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche, persuadés que le secteur social est la base de toute citoyenneté agissante et de tout développement humanitaire ! N’est-ce pas le ciment qui relie toutes les communautés entre elles ? N’est-ce pas la base de toute gouvernance réfléchie voire le but ultime des protections et des allégeances et de toute culture civilisée?

Qu’attendent les électeurs des Parlementaires et des Partis, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ? Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est un meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies ! Ce n’est pas une affaire de professionnels, mais de réglementations indélicates et de lois voraces ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades.
Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Elles représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience ! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y a voir de développement humain, sans la santé ! Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les handicapés, les malades, puissent sortir de l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, et de l’humiliation, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité.


LETTRE A CELUI QUI SAURA LE MIEUX AGIR POUR SAUVER LES MALADES

Le constat social

A l’heure où nous attendons des élections parlementaires passées et du nouveau gouvernement au Maroc, serait-il utile aux militants des Partis, à tous les Cadres responsables du royaume, aux Conseillers du Roi, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiciens, électoraux et temporels, de se pencher aussi, sur cette autre infortune, que sont les maladies ? Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé envers les malades ? Un regard humanitaire nouveau, sur les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une réforme ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés ! Doit-on importer les réformes sous forme de diktats et de procédures ? Ou produire les nôtres qui conviennent le mieux à notre peuple et de ce fait les inventer ?!

Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? La Santé ! Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentant, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désafection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ?

La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins ! Et ces mots ont été écrits avant la dernière défection de ceux qui votent par leurs silences, mais qui expriment une déception certaine, envers et à l’encontre de tous ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ? Faut-il négliger leurs voix et leur sort ? Ou remplir à leur place les urnes, pour se leurrer d’une apparence de bons scores démocratiques, en attendant qu’ils emplissent leurs tombes de la citoyenneté ?

Appel des familles, appel du Peuple

Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils les lavent de la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges ! Des tags, les contrats effrités de fausses promesses et d’une trompeuse allégeance !
Seulement les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation ! Celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.


La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,


Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du coût prohibitif des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’état dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement dynamique et de votre affable soutien, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé et des modes légalisés. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublés d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !

Reformater les taxes, une priorité du nouveau gouvernement

La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le Législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !

Un leitmotiv libératoire s’entend ! IL faut reformater les Taxes de Douane et de TVA ! Ces contraintes contraires, que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, comme autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne du Ministre des finances, aux références socialistes, Si Oualaâlou, qui donna en son temps, des cours de droit au Roi ! Indigne de son successeur récent et démocrate, M Salaheddine Mezouar ! Indigne de cet Islam si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. Car ils méritent qu’on ne les exploite point durant leurs tristes calvaires !

L’exemple brillantissime du Roi-Citoyen

En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre dynamique Roi-Citoyen, Mohamed VI, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.

Un besoin de réformes humanitaires

Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, et sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme. « A la santé des malades », tel en pourrait être le slogan de ces 20 centimes de plus, pour le partage avec les malades ! Afin de ne pas amoindrir les ressources des finances ! Sans gêner leurs aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront des taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir ! Mais, au Ministre concerné, maintenant, SI MEZOUAR, il faut avoir la permission et être dopé par « le turbo du ROI » pour opérer cette révolution fiscale ! Nous faisons nôtre ce pari, que nous doublons de nos espérances !

Un besoin d’évolution démocratique

Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.

En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !

Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et du lait qu’on importe pour le mois de Ramadan, en abondance !

Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.

Des lois socialement plus justes !

En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.

Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM le Roi. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration de tous et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.

Ce sont des lois honnies et contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul, n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante.

Appel à Celui qui nous écoute !


En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades. Et que sa solution est simple et à portée de main du ROI, si vous jugez utile de transmettre à M6, notre amour !

Une preuve d’amour émanant du Roi

Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices publics et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de certains dénégateurs ! Tel qu’il est exacerbé journellement pour écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hyper sensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH, telle qu’el a été magnifiquement mise en chantier par le Roi et les jeunes cadras du gouvernement.

Kénitra, le 22janvier 2008
Dr Idrissi M. Ahmed, Président de l'AAMM


ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC

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