POUR UNE UNIVERSITÉ ŒCUMÉNIQUE DES
RELIGIONS
« La guerre par, définition, est
inhumaine. La guerre ne me suggère pas la moindre idée digne d'être exprimée. »
Kafka
POUR UN TEMPLE DES RELIGIONS AU MAROC,
DÉDIE A LA CAUSE D'ALQODS, AFIN QUE L'ISLAM NE SOIT PAS EXCLU DE JÉRUSALEM, ET
QUE LA TOLÉRANCE, CONVICTION DE LA NATION MAROCAINE, MAGNIFIÉE A TRAVERS LES
PEUPLES, PUISSE DESSERVIR LA CAUSE DE LA PAIX ET LE DÉVELOPPEMENT DES PAYS DE LA
RÉGION.
Chers lecteurs,
Sénateurs, députés, ambassadeurs, cadres
et ministres et vous autres leurs électeurs,
A l'occasion des assises, dont vous
gérez avec brio et succès le développement, je voudrais reprendre avec vous, si
vous permettez et vous vous en souvenez, cette idée qui m'est restée chère.
Celle du Temple des religions
monothéistes.
UNE UNIVERSITÉ INTERNATIONALE
Laquelle idée, cadre bien avec la
politique bénie de Sidna. Il existe un frein apparemment à cette œuvre
œcuménique, quels que soient le travail de sape et les résultats néfastes et
dilatoires de l'actuelle équipe au pouvoir en Israël ! L'idée de cette
université pan-religieuse, et sa réalisation internationale, ne pouvait naître
qu'au Maroc.
L'amour de nos Rois et de notre Peuple
pour la paix n'a d'égal que celui de la haute culture que font les marocains de
la Tolérance Que ce soit dans Sa défense de la Palestine depuis le début de son
drame, que d'Al Qods Echaarif, dont il est l'un des flambeaux les plus brillant
et l'un des conseillers les mieux écoutés. Ce qui nous honore tous. L'amour de
S.M. pour la paix et sa philosophie du dialogue, empruntes de pragmatisme, sa
grande culture et son sens aigu de la coopération nord-sud, sont la base de la
politique que mène le Royaume. Sidna, a rendu notre pays grand devant les
nations. Prestige acquis grâce aux efforts personnels et particuliers que mène
notre Souverain bien aimé, que Dieu le protège ! Cette ouverture, cette
intelligence de l'évolution que connaît le monde conforte L'esprit du Maroc qui
s'est ouvert inéluctablement au libre échange et a la mondialisation.
Cette lumineuse clarté a permis au Maroc
PACIFISTE d'acquérir un statut de fierté et de respect, que son seul poids
spécifique ou ses richesses ne lui auraient pas donné. Dans cette la
démonstration qui va suivre et que je vous souhaite non fastidieuse, j'avertis
que je nulle animosité envers les juifs, parmi lesquels je compte de véritables
amis. Je ne montrerai nulle animosité, mais j'userais d'un verbe franc, pensant
avec bonheur libre de le faire. Par ailleurs, fier d'une francophonie héritée,
que l'on a comparé à un tribut de l'ère coloniale, mais que je qualifie de
trophée d'une bataille culturelle. Ce sont les racines les plus vivaces qui
remportent la gloire pour fleurir les troncs les plus puissants.
La culture arabe et la langue islamique
sont stimulées et se dépassent grâce à la greffe et au ferment qu'une juste
jalousie lance dans la concurrence des langues coloniales pour s'épanouir sur
de plus larges horizons. Non dénués de complexes, ces sphères aux interférences
engrenées, se trouvent aujourd'hui confrontés, elles ne le font pas sans
fractures. Le revers de la médaille est qu'une vindicte non bue, exaspérée par
la culture des différences raciales, colporte encore la haine des croisades aux
générations actuelles. Quinze siècles après le siège des lieux sacré !
Aujourd'hui encore, cette néfaste animosité, au départ religieuse, corrompt les
relations commerciales, inhibe les échanges culturels et restreint la saine
circulation des hommes bien au delà des frontières des différences. Dans le
raisonnement qui va suivre, je ne soulèverai donc pas le pan chrétien.
Du simple fait que la session des
académies et parlements se seraient depuis des années penchées sur Al Qods tout
particulièrement. Si, pour éviter des longueurs, et à priori j'exclus le tiers
des participants, C'est que je pense que les responsables du Vatican, fervents
adeptes du dialogue entre les religions, parce qu'ils l'empruntent souvent,
seront vite intéressés par cette idée d'un temple des religions et d'une cité
d'études théologiques
Mon très cher maître,
Permettez-moi de commencer cette lettre
par un avertissement préliminaire : Je ne parle pas des juifs ! Lesquels, pris en
dehors des complexes communs à nous tous , sont un à un, et à l'intérieur des
vielles communautés, des plus courtois et des plus intelligents que l'on puisse
connaître.
Je parle du racisme, quelle que soient
sa couleur et son discours politique ! Le thème des discussions de cette
session sur Al-Qods, retenu pour ce semestre par votre admirable collège, se
voit rehaussé dans son impact par la présence politique des parlementaires
islamiques.
La réflexion des académiciens donne le
pas au dialogue politique pour continuer à s'activer et à œuvrer avec sagesse
afin de recouvrer les biens et les droits sacrés du monde arabo islamique.
Cette disponibilité pacifiste, de lutter avec sérénité et constance, contre un
adversaire des plus retors est à saluer comme l'unique recours, enfin compris.
La force de la paix, armée du seul droit historique, devrait convaincre à la
longue l'adversaire manœuvrier et belliciste, ainsi que ses puissants et
inconditionnels partisans. Le monde abusé par les multiples tergiversations, et
leurré par les sempiternels cris de souffrance juive, ne doit pas occulter et
obvier les souffrances faites à tous les peuples, esclavagisés*, colonisés et
asservis, avant et après la crise du pétrole. Les retards accusés par les pays
arabo-islamiques, confinés dans la gestion de cette affaire d'honneur
sacralisé, sont dus expressément à cette guerre larvée qui leur est faite.
Finalement, nous payons tous, les décours du racisme ethno religieux, fossile
mais résurgent, réduit à une haine simple de la civilisation passée sur le vu
d'artificiels accoutrements pas plus ridicules que ceux qui font prospérer la
mode. Le monde devient Un, avec des ouvertures pour les uns et des fosses
communes pour les autres.
Nous avons affaire donc, comme l'on se
plait à galvauder, COMME à un énième état des U.S. qui ne diffère en rien des
autres, que par le port d'une branche de plus sur son étoile. Libre à lui ,
mais, face à la mainmise de ce fascisme international monolithique , tel qu'il
s'est développé pour son unique profit et celui de l'hégémonie suprême
israélienne dans bien des secteurs, face au capital et aux médias dont ses
ressortissants disposent avec une incroyable intelligence, face aux puissances
qui l'arment avec démesure, Israël s'exacerbe dans l'entêtement et redouble
d'extrémisme politique. Israël dépasse dans la démesure le monstre qui l'a fait
souffrir. Israël affiche, comme une obligation pour tous, le respect de sa
religiosité péremptoire et sur-politisée. Israël vit et se développe comme une
puissance coloniale sous-traitante d'un impérialisme dont la superbe ne cache
plus son véritable nom !
Dans un monde malade, le terrorisme des
états fricote avec celui des gangs et des guerres sécessionnistes dont les
soulèvements sont commandités de l'extérieur. Face aux retards des uns et à
leur morosité la morgue des progrès incommensurables des autres s'affiche comme
un frein à leur idéal de paix et de développement. Le monde, qu'il est devenu
banal de comparer à une jungle, perd ses valeurs et ses repères. L'homme marqué
par l'individualisme et par la corruption de ses mœurs est confronté à un monde
frappé par le doute, le manque de principes, d'éthique et l'absence de credo.
Pourtant la fausseté religieuse d'une morale perverse se lit dans les visions
pseudo-prophétiques des extrémistes sionistes et dans les bavures terroristes
des orthodoxes.
Si ces visées se révèlent à la réflexion
comme d'éhontées manipulations, toutes les sphères du monde développé, ne les
ont pas perçues comme ce qu'elles sont en fait, de sordides supercheries ! Bien
des intellectuels de par le monde et combien de bonnes volontés, attachés
pourtant à l'idéal d'équité et à la modernité, ne perçoivent pas à leur juste
dimension ces leurres exécrables. Dès lors, leur analyse permet de leur montrer
et démontrer les limites suspectes. Les thèses israéliennes, saugrenues et
entachée de xénophobie génésique, se révèlent être comme des mythes fallacieux,
appartenant à un autre âge qu'on voudrait avec eux oublier. Pourtant ces thèses
hypocrites dévoilent leur attardement et ne doivent engager que leurs
promoteurs.
Aussi, sans haine aucune, sans faire
montre de révisionnisme, sans renier les souffrances injustifiées des juifs,
dans certains pays autres que les nôtres, il faut enseigner et faire connaître
l'histoire de nos rivaux pour les comprendre s'il le faut, ou, les dénoncer
quand il le faut. Scientifiquement toujours et sans dénigrement aucun ! Leur
histoire doit être clarifiée pour servir de base au jugement de leurs parrains,
souvent abusés. Le but est de rétablir la vérité et de collaborer dans la paix
et l'équité. Cependant, Ça ne sert à rien de faire la guerre, si on ne peut pas
crier la vérité Ignorer ses adversaires n'instruit pas non plus sur les
méthodes à prendre pour les confondre ! Il faut les faire faire mieux connaître
au monde, pour séparer les fables et les légendes colportées à leur avantage.
Faire découvrir les supercheries et stopper les allégations. Mais s'ils sont
instrumentalisés, diriez-vous, et qu'ils le savent ! On peut alors dès qu'on se
pose cette question, admettre avec un donc, que les maîtres du monde
connaissent la réalité.
Des lors, rien ne servirait de faire la
quête, à l'échelle internationale, pour construire, au
Maroc-terre-de-paix-et-de-dialogue, ce Temple des Religions Monothéistes, dont
l'idée serait combattue sans pitié, parce que émanant d'un pays, encore à la
recherche de lui même inclus dans une zone sous-développée. Or, c'est le
contraire qu'il faut soutenir. Chez-nous, c'est tout indiqué de créer un Organe
de paix , étant nous mêmes menacés par des intégrismes multiples dont on
représente le rempart. Cette vérité est à enseigner avec clarté et intelligence
aux électeurs de nos détracteurs, dans leurs différents pays ! Bien sûr qu'il s'agit
là d'un travail de longue haleine, sur plusieurs générations. Une tâche
exaltante pour l'ISESCO, qui devra disposer d'énormes moyens. Une tâche
nouvelle pour tous les organes de nos diverses diplomaties arabo-islamiques.
Tous sont victimes du préjugé millénaire qu’ils doivent combattre par le verbe,
la science et les médias.
Dans cette Université des Religions, le
but ne sera pas la critique stérile des dogmes, (ça se fait hélas sans grandes
cultures), mais leur étude. L'idéal sera de préparer de nouvelles générations
de penseurs pour la cité-Terre, globalisée. Lesquels, et c'est leur finalité,
devront chasser et dénoncer le racisme cultuel et les privilèges politiques
dont il se nourrit ! Ces études, assurées par les pays émetteurs qui y auront compris
la mission et collaboré, se feront dans l'intelligence et la bonne concorde.
Les dogmes en eux-mêmes sont à respecter comme les credo qui les soutiennent.
Sans toutefois oublier de les apurer des archaïsmes de leurs traditions,
manipulées depuis cinq mille ans, qui méritent d'être revisitées par les
scientifiques modernes. Seulement du fait qu'ils s'entêtent, avec racisme à se
croire pour certains le centre du monde, ou membres de la Nation Elue de Dieu.
Inclusion fantaisiste ou inoculation de la déité, elle-même, dans un fond de
commerce tout à fait séculier. Une forme suprême d'apostasie et de
prévarication sur le dos du Seigneur !
La médiatisation, le Temple Œcuménique,
sont les seules voix, la juste façon de combattre ces errements et de dénoncer
la supercherie des colportages qui forcent la pitié de nobles donateurs et qui
fait toujours chanter les coupables et anciens éradicateurs. Ces aides
abondantes et incalculables renforcent Israël dans son entêtement. A contrario,
elles ouvrent la voie à l'injustice permettant de se venger d'un passé ! Sauf
que les musulmans sont, strictement et historiquement, innocents ! Le prophète
Sidna Mohammed, paix sur lui, préconisait de respecter le gens du Livre ! Si
l'insurrection des jeteurs de pierre est insuffisante pour exorciser le
grand-démon qui possède la région, et la veut seul, dominer. La seule arme,
l'ultime lutte est dès lors informative et culturelle. Oui je parle de luttes
culturelles. Où le culte, au lieu d'être l'objet de discordes, servirait de but
au dialogue et de lien à l'amitié. On ne devrait plus dire, les visées
sionistes ou les visions du grand Israël, mais la mainmise expansive, patente,
coloniale, antihistorique et anachronique d'Israël !
Cette politique faussaire, aux prétextes
activistes et fanatiques certains, est criarde de religiosité. Cette
supercherie doit être vilipendée avec rigueur et défendue à travers toutes les
scènes du monde, à toutes les occasions. Une véritable croisade culturelle
pourrait ou devrait être menée non seulement par le Comité al Qods, mais,
pacifiquement par tous les pays islamiques, et chrétiens. Nous les prenons à
témoins ! Ce déni de justice, ce vol territorial, cet empoisonnement constant
de la vie et de la région, cette occupation armée, ostentatoire est hargneuse
et belliciste du fait qu'elle met la région et le monde en situation constante
de guerre. Ces vues dangereuses et étriquées, doivent être exhibées à la face
du monde pour être dénoncées comme des mensonges historiques. Le dieu d'Israël
n'est pas un liquidateur des autres sémites. Le dieu d'Israël se devant d'être
unique, est le même que celui des autres religions. Et avec les temps qui
courent, rares sont les courants de pensées polythéistes. C'est déjà trop bien
de trouver des gens qui croient en un seul dieu ! De ce fait Israël n'a aucun
mérite, aucune vertu à vouloir paraître comme le peuple élu.
Fantasme populiste, cultivé pendant des
millénaires, qui n'est somme toutes qu'un mythe. Un concept fédérateur et
libérateur, certes ! Devenu racisme, cette exacerbation du tribalisme sioniste,
est un anachronisme. Il provoque la résurgence des guerres de religions. Et
l'on sait que les marchands de canons en raffolent. Israël, tribu des juges et
des religieux, est devenu une principauté de prédateurs. De plus, Israël, se
veut être ou demeurer cette (maxi) tribu réfractaire à toute ouverture de sa
propre religion sur les autres humains. Même convaincu par la religion judéo
hébraïque, vous ne pourriez jamais devenir l'un des leurs, ni un adepte de leur
religion ! C'est la seule religion qui n'a pas de budget de propagande*. Le
judaïsme s'est développé comme si la religion musulmane ne devait comporter que
des arabes sémitiquement* purs ou que le christianisme ne devait être que
blanc, réservé aux seuls autochtones de Judée. Les autres, inaptes génésiques,
ne peuvent être candidats au judaïsme. Les trans-religieux, les éventuels
néophytes demeurent persona non grata.
C'est dire le poids de certaines
traditions et la force du vase clos dans l'apparition des… tares ! Le seul qui
n'a pas besoin de messianisme pour se répandre. Mais qui demeure redevable des
siens pour perfectionner une tradition de haine des étrangers afin de garantir
la pureté raciale et les préjugés historiques. Et ce malgré le mal et les
souffrances horribles subies lors de cette horreur unique, la Shoah ! S'il le
fallait le démontrer encore, je viens de soutenir, que, Israël est une tribu
raciste, nonobstant ses allégations. Je ne parle pas des juifs ! Lesquels pris
un à un, sont des plus courtois et des plus intelligents que l'on puisse
connaître. Ceci, paradoxalement, va à l'encontre d'une juste et égalitaire
mondialisation, dont l'immense capital juif est et sera le premier
bénéficiaire. Israël, qui signifie étymologiquement la famille de Dieu, se
targue d'être littéralement la tribu préférée de Dieu. Le Dieu Yahvé d'Israël
aurait créé des sous races de sous-hommes, pour remplir le monde, et ce afin
qu'elles soient asservies par la Sienne ! Isra Ael. Ousrat Ael ou Ousrat El
Ilah ! Justice divine ! Entendu ainsi, cela émet des doutes réels et
spécifiques sur son unicité, ce bon dieu traité à la sauce des traditions
orthodoxes et extrémistes juives !
Cependant le Dieu Chrétien, est par
exemple, on ne peut plus ouvert. A voir comment les africains on accueilli et
adhéré aux préceptes chrétiens, et, comment avec certains américains et
asiatiques, ils représentent le plus grand apport de fidèles à cette belle
religion ! Amour, quand tu nous tiens ! La race supérieure, la nation d'essence
divine, s'est américanisée et européanisée pour se fondre dans la société,
comme poisson dans l'eau. (Voir les thèses opportunes et permissives du grand
penseur Maimonide, qui permirent aux plus riches bourgeois ibéro hébraïques, de
ne pas être extradés de l'Andalousie catholique, et sans renier au fond
d'eux-mêmes, la religion de Yahvé, de porter l'étiquette religieuse qui sauvait
leur peau ! Tandis que les plus démunis, auront étés largués sur les côtes
hospitalières du Maroc ! Cette erreur de l'Espagne est le plus beau compliment
fait au Maroc. Le Maroc musulman y aura gagné en maturité pendant que les
autres s'enfermaient en Europe dans la xénophobie. Et, la vie sauve comme la
prospérité des Juifs, nouveaux venus, furent assurée, dans ce vieux Maroc, dont
on peut être fier de son ouverture !
Les Juifs, quelles que soient leurs
nationalités doubles qu'ils empruntent, pour commercer et voter à travers le
monde, vivent de traditions cultuelles qui se centralisent autour d'un leurre
qualifié, colporté à travers les âges. Celui du Dieu commun qui se serait fait
le Leur. Vengeur et protecteur, pour assurer leur suprématie sur les autres
tribus qui peuplaient la terre. Le peuple d'Israël est victime d'un mythe
fédérateur celui du surhomme. Ils l'auront partagé avec Hitler, à leurs dépens
! Et c'est dommage, car si Israël, victime certaine, a investi la Palestine,
c'est surtout à Hitler, indirectement, qu'ils doivent cette compensation
posthume. Les Palestiniens continuent quant à eux d être les victimes de
l'hitlérisme ! Victimes propitiatoires ! Cette vieille xénophobie, ce
sectarisme ségrégatif, doit être dénoncé sur le plan culturel : Le comportement
d'Israël en Palestine, est le cousin germain du nazisme ! Crime contre
l'humanité qui aura été le seul mouvement historique à avoir causé le plus
horrible des nettoyages ethniques en s'appuyant, là aussi, sur des foutaises
ethniques !
Lourd héritage que sont les traditions !
Israël n'en sortirait qu'agrandi et allégé, s'il arrivait à oublier les horreurs
de son passé et dépasser celles du vingtième siècle, qu'il n'est pourtant pas
le seul à comptabiliser ! En tant que musulmans, pensant que Dieu n'est ni mort
ni qu'il ait pu être tué, ( ce qui fait la force de notre monothéisme ), nous
n'imputerons pas à Israël, l'actuel colon de Palestine, d'avoir été un déicide
sur la personne de Jésus, le Dieu Christ des chrétiens. Cette querelle n'est
pas la nôtre comme elle n'a plus cours, depuis ! Alors oublions nous aussi,
leurs querelles. Chrétiens et juifs, quelle que soit la part des uns et des
autres dans les pogroms et autres terreurs subies par les minorités juives,
sont devenus des amis, qu'il est impensable de séparer mais d'acclamer pour ce
dépassement.
Très cher Maître,
Nous croyions, par un souverain esprit
de syncrétisme, aux missions prophétiques de leurs différents messagers. Malgré
leur animosité soutenue par la forte duplicité de leurs puissants souteneurs,
par delà la culture excipée de tout prosélytisme, j'ai imaginé, que la sagesse
devrait dépasser la diatribe et les guerres. Pour contribuer au dialogue des
religions j'ai souhaité le choix du cadre au Maroc pour placer et édifier une
cité culturelle théologique. Bien sur, le dialogue garde à sa base les credo,
mais par delà les miracles et les croyances, le dialogue est d'abord bienséance
avant d'être raison. Sans se départir de franchise ! Sans haine pour autrui ni
pour ses différences ! Nos critiques n'échappent à personne. Le franc parler de
ma lettre n'est pas preuve de manquement à la courtoisie ni à la diplomatie,
mais il est preuve de tolérance respectueuse et libérée.
Pourtant tout le projet est politique et
se veut concilier les gens par le dialogue étant entendu, qu'il s'agit de créer
une faculté théologique sur un même site. J'ai proposé le Gharb, quelque part
dans la forêt de Maamora, entre Salé et Kenitra, non loin des universités et
des sites culturels de la capitale. A moins que ce ne soit à Fès, là où le
milieu historico-religieux dicte son droit de préhension ! L'idée princeps a
été de créer un temple des trois religions. Dans le même élan, on peut y caser
les autres ! Avec une salle de cérémonie commune et centrale. Des conférences,
groupant tous les séminaristes y seront célébrées. Le projet ne s'arrête pas
là. Il sera le fruit d'une collaboration internationale. Chaque religion aurait
sa faculté, son internat, ses bibliothèques, ses terrains de plaisance, etc. !
Des groupes de réflexion communs devront être provoqués. Des échanges seront
programmés à l'intérieur du campus. L'été, le centre international s'ouvrirait
par ses séminaires à l'extérieur et sur le tourisme culturo-cultuel. Les gens y
viendraient de toutes les parties du monde, quelles que soient leurs religions
pour se ressourcer. Pour le construire notre pays donnera le terrain et l'idée,
étant promoteur de ce qui sera un élément, un organe de paix, une force de
compréhension entre les bonnes consciences.
Une contribution devra être proposée à
l'ensemble des pays concernés, conscients du nécessaire dépassement des visions
étriquées. Quelles que soient les principes religieux qui les sous-tendent et
les idiosyncrasies politiques. Sans s'écarter pourtant du libre choix et de la
capacité même pour des religieux de donner leurs opinions même en matière de
politique ! C'est dire que l'affection pour une politique ne stérilise pas du
sens religieux et vice versa. Et c'est justement pour cela qu'on confrontera
les étudiants lors de leur formation, sans stériliser en eux les paramètres
politiques, politiques afin de laisser la courtoisie dominer en eux les
principes les plus sacrés.
Et c'est là qu'on innovera. Les
étudiants, ayant faits leurs classes dans la tolérance et dans un cadre de
collaboration internationale, seront plus à même que certains de délivrer des
avis tempérés et tolérants leurs à leurs ouailles. Ce qu'on recherchera à
développer, a priori, en les formant. Ceci bien sûr, sans volonté de dénaturer
les religions enseignées par un œcuménisme stérilisateur. Des confusions de ce
type pourraient faire écarter ces cadres, devenus suspects pour leurs propres.
On les incriminera d'intelligence avec les adversaires pour les exclure des
coulisses du pouvoir ou du clergé. Là où l'on voudrait qu'ils agissent pour
faire évoluer l'homme du troisième millénaire.
Le but est de faire penser et faire agir
pour le bien de l'humanité. Voici donc le propos que je vous demanderais, mon
très cher maître de souffler à qui de droit. Avec le doigté d'un bon clinicien
afin de continuer comme vous faites de servir la quête de la paix, de la
justice et de la tolérance. Éclectique mission dont vous a honoré Sa Majesté,
que Dieu le garde.
Avec mes sentiments soutenus
d'admiration, pour votre personne et de respect immense à nos chefs et
Souverain.
Avec ma reconnaissance, très chers
lecteurs, députés, ministres, décideurs et maîtres, de tout ce que vous
continuez à faire de prestigieux pour la médecine le droit l'économie la presse
ou les autres secteurs, comme pour le prestige ajouté des nôtres à notre pays
et à sa culture, ouverte sur le monde et le civisme universel, stimulé en cela
par l'aura resplendissante de notre grand Roi et de son Sémillant héritier Sidi
Mohammed VI , Emblème du Renouveau.
Un seul lieu de culte pour trois
religions
Gilles Devers Lundi 23 Juin 2014
Alors que l’heure est au repli sur soi
et au confort des divisions, voici une initiative à contre-courant : l’unité,
en assumant les différences,… avec pour très beau projet, la construction à
Berlin d’un lieu de culte commun aux chrétiens, aux juifs et aux musulmans.
Le projet a déjà un nom « La Maison de
l’Un ». Il trouve son origine en 2009, quand des archéologues ont retrouvé au
cœur de Berlin, sur la Place Saint Pierre «Petriplatz » les vestiges de la plus
ancienne église de la ville, la « Petrikirche », édifiée au XIIIe siècle et
détruite pendant la 2° Guerre Mondiale.
Ce terrain appartenait au culte
protestant, et Gregor Hohberg, le pasteur qui est à l’initiative du projet
explique : « Nous avons voulu ressusciter ce lieu, pas en construisant à
nouveau une église, mais en construisant un lieu qui dise quelque chose de la
vie des religions aujourd’hui à Berlin. Berlin est une ville dont les habitants
viennent des quatre coins du monde et nous voulons donner un exemple de
cohésion ».
Gregor Hohberg travaille avec un rabbin,
Tovia Ben Chorin, et un imam, Kadir Sanci, et ça phosphore. Le bâtiment sera dédié à « la prière, la
contemplation et ouvert à tous, croyants comme athées ». Chaque culte se verra
doté d’espaces identiques, et une grande salle commune desservira la mosquée,
l’église et la synagogue. Chaque religion aurait ensuite un espace de taille
égale.
L’architecte Wilfried Kuehn a dessiné
les plans, et le cout est estimé à 43,5 millions, à réunir par dons. Les trois
responsables religieux ont posé la première pierre ce début juin, et ils
envisagent le début du chantier en 2016, pour une première prière en 2018.
http://lesactualitesdudroit.com/2014/06/23/un-seul-lieu-de-culte-pour-trois-religions
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Lundi 23 Juin 2014a