LES
FABLES DE MME STUDENT
MOSHE,
LE JUIF RESPLENDISSANT
DETENTE , CARICATURE ET PARODIE
MOSHE, LE JUIF
PERSIFFLEUR
Nous sommes
nombreux et rares ! Enfermés dans les kibboutzim de notre pureté et les mieux
répandus sur la terre ! Les plus riches, les plus pieux, les plus proches de
dieu, les plus modernes, les plus cultivés, les plus riches encore, les plus en
vue dans le monde des lettres, des arts et les médias, des banques et de la
politique, des Nobels et de la technologie, des arts, tous arts les plus riches
et plus influents. Du moins, c’est ce que nos jaloux pensent de nous et c’est
tant mieux, même si c’est outré et parfois inexact. Si nous n’avons pas ces
forces et ces valeurs, que nos adversaires nous imputent, qu’ils en tremblent !
Et qu’ils nous respectent et nous craignent !
Mystifications,
perversité, fourberies, on les connaît pour ça, les maîtres des injures. Depuis
l’antiquité, le serpent, la pomme et Caïn, Abraham, Joseph et Moïse, David et
Salomon, nous faisons l’histoire, mais c’est la haine que nous récoltons ! La
peur et la jalousie qui vous font hennir, jaser et jalouser, sont autant de
baumes pour nos cœurs !
JACTANCE
SCHIZOÏDE
Que Yahvé vous
emporte et qu’il nous gratifie en anéantissant les lâches qui nous entourent ! Ah
Moshé, ce que tu es cruel ! Le bon Yahvé n’est-il là que pour exaucer tes
imprécations de malheur ? Je lui demande ce dont j’ai besoin ! Mais qui
c’est qui me parle ? Les Palestimiens* m’ont ensorcelé ? Allez-vous-en ! Venons-en
au fait, messieurs ! Et les dames Moshé ? Je ne voulais pas vous
parler de nous, mais de vous ! Et de moi, frère Moshé !? Je n’ai pas de
frère ici, que je sache ! Non, je suis en toi. Va-t-en Satan ! Ça, c’est
difficile ! Tu es mon ombre ? Ou que serais schizophrène, alors ?
Moshé, à l’intérieur de chaque juif, il y a un palestinien qui veille !
Qu’il s’en aille, avec toi Démon ! Attend, c’est le phénomène de Hartmann.
Un Gazaoui qui râle, une conscience intarissable ! C’est son avatar lui parle
et lui conseille ce qu’il y a de mieux à penser. Et c’est combine pour les
heures sup, môsieur l’avare ? Rien ! C’est l’Amérique qui te paie ? Non !
Alors laisse-moi parler aux clients ! Va gazouiller chez les Gazaouis !
LA MOMIE DE
LOTH
Je reviens à
moi ! Pendant que vous, dans la lascivité du confort égoïste qui vous
complaît, vous vivez dans l’opulence du mépris et dans la paix, moi, Moshé, je souffre
! Ce n’est pas que j’aie peur, je suis lessivé, terrifié. Momifié comme une
statue de sel. Du sel dans les plaies, d’un enfant du désert, maudit de dieu,
qui attend le vent pour se pulvériser dans la tornade ! Mon souhait celui qui
me reste comme une âme en souffrance, est que ce vent malveillant vous touche
pour vous réveiller, sans vous nuire, parce que j’ai besoin de vous !
Et voici que
mon appréhension prophétique des justifie et se réalise. La peur cultivée en
moi, depuis des millénaires et que la terre existe, a eu raison de ma raison.
Je pense comme eux, je pense pour eux, et je parle pour eux. Ce sont eux qui m’ont
formaté et régi ainsi. Plus qu’un homme, je suis un vœu, un cri, un pleur et
une peur, la haine dans une pierre que je me dois de lancer ! Les hommes
partent et les missions restent. L’inquiétude a raison. La peur, plus que ça,
la déraison est bonne conseillère ! Voici que les terroristes nous attaquent.
De l’intérieur de leur sombre et sordide prison. Pourquoi me railler-vous au lieu
de me soutenir ? Moshé, tu parles comme le ferait un Palestinien de Gaza !
T’as volé aussi la souffrance des autres et les mots de vos prisonniers ?
Arrête de me taquiner, toi !
SCATOLOGIE
Mes enfants
sont loin, mais je tremble au bruit de l’explosion. L’entendez-vous ? Je me
réfugie aux toilettes, non, je fais caca ! C‘est physiologique, ce n’est ni
maladif ni sale ! Vous ne le savez pas ? C’est comme l’éjaculation du pendu,
qui vous laisse en cadeau ses ferments ! Vous ne le saviez pas ? Si la bombe me
tombe dessus et m’éclate, je ne sentirais plus rien ! Comme ces riens de
Gazaouis que l’on gaze pour le gaz ! Vous râlez que je les raille, vous êtes
antisémite ! Je le sens ! Je vous excommunie de l’humanité, la bien pensante !
Vous êtes des renégats, des escrocs, des terroristes ! Je me plaindrais à
Nathan Yahoo, à Bush à Clinton, à la mère Michelle du sombre Obama !
LA PARABOLE DU
CAFARD
Par vos pensées
insidieuses, que je perçois, vous avez dérangé ma raison et mon dérangement.
Fichu en l’air mon exposé et cette explosion, que je vis là, non loin de moi !
J’ai vomi, mais pas chié, heureusement ! Je me contrôle, à l’intérieur de ma
peur ! Moshé, tes mots sentent mal, ménage les lecteurs ! La main sous le
menton, je pensais, comme le penseur de Robin des Bois ! Non, comme le
penseur du sculpteur Rodin ! Bref, mais pendant longtemps je pensais à la
mort, je pensais à Israël, au destin, au paradis, à Yahvé…Quand subitement, je
perçois sur le mur un cafard ! Un marron, avec des ailes, des airs de noir menaçant
! Il m’intimide par son silence que je ne comprends pas. Il actionne ses
horribles antennes, sans bouger d’une griffe ! Sans réfléchir, parce que je
cesse jamais de réfléchir, sans fléchir et lestement, comme au cinéma, je
prends ma pantoufle et je lui donne une gifle ! Haïe ! Je l’assomme, comme
vous maintenant. Chacun sa guerre, chacun une proie à sa mesure ! C’est la
démocratie, bien pensée de nos traditions !
La force est
dans la prudence ou dans la surprise ! Oser quand on peut et se calmer le temps
de pouvoir s’armer sérieusement ! Pas comme ces bougnoules de Gaza ! Vous êtes
responsable des mots que je prononce ce n’est pas moi qui ai inventé votre
langue !
Bref revenons
au sujet de mes malheurs, le cafard ! Je suis pâle et en sueur! Je vois le
cancre-là, inerte, comme je vous vois ! Il ne bouge plus, comme je le souhaite
à mes ennemis naturels ! Le cancrelat vaincu aura vécu. Il ne râlera plus
jamais. Il a compris. Il est passé de vie à trépas ! La sueur rend opaques mes
verres. La peur trompe la vision, même de jour. Les bombes tonnent. Je les
entends à côté, à la télé. C’est pratiquement un reportage on life ! Enfin in
vivo, en post mortem ! Parce qu’on les voit souffrir, eux et leurs enfants ! Ça
me donne satisfaction et espoir. Ça me renforce mes convictions et mes droits.
Ce n’est pas loin et je les entends comme si je les vois. Vous aussi ? Vous
êtes avec nous ! N’est-ce pas ?
Le maudit qui
me narguait, à l’instant, est là, près de la porte de sortie. A-t-il vu la
savate avant de la sentir ? Il aurait pu l’esquiver comme Bush, Clinton ou
Nicolas ! Ce n’est pas l’effet du souffle de la babouche ni celui des pétards
du Hamas qui est tombé à l’instant, à 10 km près de là ! Il ne bouge pas le
cafard arabe. Il se tient définitivement coit. Comme tous les Mochlems qui se
battent à merveille entre eux, tuant plus de renégats et de soldats, chaque
jour, que de Tsahaliotes en dix ans ! Il y a des races qui ne valent rien. La
quantité déteint sur la valeur des choses et des individus ! Un des nôtres vaut
mille d’entre eux, foi de boursicoteur. Les bourreaux et les matons, les
échangistes de prisonniers contre les otages, vous le diront. Enfin, je vous
ces choses, pour comprendre nos valeurs marchandes et notre identité pure et
notre race unique et supérieure.
J’exagère un peu, mais c’est plus compréhensible ainsi-dit et plus
vraisemblable!
Ces bêtes
vivent sur nos murs au lieu de rester dans leurs égouts. Il ne bouge plus, le
cafard ! Il n’a pas d’âme, comme toutes les vermines de son espèce.
TERRA NOSTRUM
Vous alliez me
rétorquer que ces bêtes vivaient avant nous sur cette terre-là ! Avant que
Yahvé ne nous la donne, avant que l’on y revienne, avant nous y renvoie !
Révisez votre, histoire, nôtre Bible évidemment ! David, le jeune berger juif,
n’a-t-il pas esquinté d’un coup de pierre, Goliath, le géant palestinien ?
Lance-pierre divin, ou hasard du destin ? Nous sommes là pour amasser nos
pierres, élever nos murs et nous planter éternellement, là ! N’allez plus
croire que nous la colonisons. Elle est à nous depuis si longtemps déjà ! Les
millénaires sont nos témoins…Si des fois nous nous en sommes sortis c’est pour
aller pisser, pour faire un petit tour, civiliser et les environs. Tout ce qui
y est recelé nous appartient, hommes et biens ! Ce n’est ni un vol ni une
colonisation. Nous sommes les enfants de ce Proche-Orient. Ignorez-vous,
qu’Abraham venait d’Ur et que de ce fait nous sommes les descendants directs de
cette Mésopotamie et de ce prophète, ami de Dieu et néanmoins, Irakien ! Ce ne
sont pas des blagues, c’est l’histoire. Nous en sommes les fiers acteurs et les
premiers bénéficiaires !
A six pattes,
ces cafards nuisibles et sans âmes, ne sont pas pires que ceux qui n’en ont que
deux ! S’ils ont des ailes ce ne sont
pas pour autant des anges ! Et si ces prédateurs, ces troglodytes, ne sont pas
encore des fossiles, s’ils datent d’avant l’ère des dinosaures et des dragons,
ils ne vont pas tarder de voir leurs espèces disparaître de la surface de la
terre et du nombre des survivants.
PARALLELES
Qu’ont-elles
ces blattes que l’on écrase de pire que ces sous-hommes ? Tu parles ainsi
Moshé, de tes cousins ? Seigneur, je ne vais m’embarrasser d’une morale
d’hypocrite, ni de zénétude de végétariens, quand j’utilise des insecticides ou
que je me prépare de la kefta et des steaks de veau kascher !
Alors que je
suis encore effrayé, malgré ma douleur de poignet, ma raison demeure et je
scrute ce qu’il y a au-delà ! Rien n’est sorti comme âme crédible de ce corps
déchiqueté du cancrelat ! L’esprit, ce cafard, il ne le connait pas ! Toi
Moshé, tu vois tons âme déjà ! Ne m’interrompt pas, toi ! Cette blatte puante
va pourrir là. Les fourmis vont venir la dépecer. Mais point de sentiments.
Vite un hygiénique comme linceul et plouf dans le caca ! Les toilettes, si ce
mot courant vous était choquant ! Je ne vais pas m’embarrasser de pudeur, alors
que la mort me tourne autour ! Vous comprenez les amis ? Oui, vaguement, des
fois!
Que les siens
aillent la repêcher de là, pour la réanimer, leur blatte, devant la télévision.
Elle ira grossir le nombre de leurs martyrs de cinéma ! Des pouilleux qui se
prennent pour les champions du tiers-monde en défiant Israël et Sion, par leurs
pétards humides et leur révolution ! Ces sont des sarrasins ! Des terroristes à
la petite semaine qui se prennent pour des militants, avant qu’on ne pilonne
leurs De Gaule de meneurs et leurs subversifs charlatans. Moshé, arrête ! Tu
exagères, Moshé, il y a des gens, honnêtes et clairvoyants, qui nous voient. On
n‘arrête pas les vainqueurs, on les admire, mon avatar de pote. Ils ont le
droit de rester audacieux, brillants, éloquents et sincères, des Juifs, unis de
par le monde, fiers de leur terre, de leur union et de leur foi...
Ils vont me
demander pardon après ça et mendier une trêve de longue durée…Pour leur
permettre d’acheminer la bouffe, le ciment et les médicaments…La charité, elle
a un nom : Israël. Notre esprit chevaleresque, notre éthique ne sont pas en
deçà de ce que les nations intelligentes connaissent ! On va leur ouvrir le
robinet…et y mettre du poison ! Attention Moshé, tu vas donner des idées
graves à tes soldats !
MOSHE, LE
SEMILLANT SEMITE
Hay ! Je
parlais de nos insectes. Tu voies ! Quand nos bombes par mille explosions,
(exploits précis de techniques américaines et d’éthique avancée), tentent de
les élever au ciel, où ils espèrent leurs paradis de terroristes fanatisés, ils
retombent sur terre. Jambes et bras méconnaissables, têtes éclatées, cervelles
en bouillies. Des microbes bons pour être
recyclés !
Ils aiment ça
les cons et se les montrent sur les forums sociétaux et les écrans ! Quelles
horreurs immondes que ces bêtes amputées, ces enfants décérébrés, ces chairs
calcinées et ces os carbonisées. Quels prestiges récoltent-ils à monter ces
immeubles affaissés, les leurs, après nos exploits habituels, ces mosquées qui
prient, ces écoles effondrées et ces boyaux de tunnels éventrés ?
Mais qui
fabrique et façonne ces écrans, ces ordinateurs, ces armes, ces téléphones qui
les surveillent et les indiquent, qui les tracent, eux et leurs dérives
épanouies ? Ne savent-ils pas qu’Israël et ses amis, les écoutent longuement
avant de les éliminer ? Eux, leurs projets morbides et leurs complices, avant
d’être pulvérisés et de servir d’icônes et de martyrs à leurs plèbes de
prisonniers ! Vous allez me dire que les blattes sont plus intelligentes que
ces ordures ?! Je n’irais pas jusque-là, mais les blattes, elles sont
adaptées à leurs conditions et elles sont évoluées depuis des millions
d’années. Elles agissent en conséquence et évoluent peu en surface, face aux
hommes…Ils vivent de nos ordures, là où ils se terrent. Ah Moshé, tu me
terrifies avec ton militarisme insecticide et ta nonchalance philosophique.
UN SPECIMEN DE
LA RACE SUPERIEURE
Qu’avons-nous
de commun avec ces arabes ? Ne sommes-nous pas plus proches des blattes ? Je ne
parle pas du génome, hélas qui nous relie à ces homos ! Mais, du génie des vrais
hommes que nous sommes, de leur savoir-faire et de leur résistance, de leurs
souffrances, de leur résistance de leur capacité d’évolution. La nôtre ! Tu
parles Moshé !
Je suis lucide
ce ne sont ni la haine ni la peur, ni la victoire ou l’arrogance encore, qui me
font délirer. Je n’ai pas honte à défendre cette terre qui de toujours a été la
mienne ! Ces étrangers qui y collent n’ont rien à faire chez-nous. Ils n’ont
qu’à repartir à leur Sahara et leurs déserts ! Ou une fois pour toujours, sous
les éclats lumineux et propres de nos bombes au phosphore. Et si ce n’était,
haméche*, religieusement interdit, si leurs hameaux et leurs cabanes n’étaient
pas trop proches des nôtres, j’aurais demandé à l’armée de Tessahle, qu’elle
utilise les centaines bombes nucléaires ! Celles qu’a développées mon
pays, afin d’aseptiser ces terres ! Attention Moshé ! Ce sera une belle
aventure pour les traiter en un seul un jour ! Et de faire plaisir aux
Chrétiens qui attendent le retour de leur dieu, Isa le Messie et ses quatre
Cavaliers de l’Apocalypse. Enfin délirons bien mais ne rêvons pas trop !
Qu’est-ce qu’on
faire de leurs corps radioactifs ? Ils vont polluer l’atmosphère, l’Orient
et le néant, plus qu’ils ne le font, déjà !
Notre terre des
prophètes va être grillée par les actes artisanaux et à la petite semaine des
terroristes maléfiques et des fanatiques non assujettis. Moshé, on dit
‘’assagis’’. Non, je dis bien assujettis, faute de les voir annihilés, parce
que je ne veux pas voir cette terre bénie, fermentée par leurs restes !
BELLICISME
MORALISTE
Nous ne sommes
pas plus inhumains ni plus féroces que les Nazis ! Encore, cette divagation ?
Non pas toi ! Pas d’antisémitisme avec moi ni de révisionnisme, ça va chuinter
chez les autres ! Je te sais intelligent. 6 millions des nôtres ! Non Moshé, 3
! Peu importe ! Nous commerçons les sentiments. Ce sont aussi des valeurs
immatérielles. Nous exploitons les regrets et les peurs, les culpabilités et
les offenses faites aux nôtres ! Nous haïssons la haine et nous avons peur des
peurs. Nous les offrons, pardon, nous les vendons aux demandeurs ! Aux ennemies
et aux querelleurs, les individus et les Etats ! Les Décideurs et les bougnoules
!
Si nos armées
et nos leaders…Dealers, Moshé ! Si nos armées et nos leaders sont impitoyables
et qu’ils inspirent la peur, c’est ce que recherche avec dignité toute force
tranquille, la nôtre ! Le professionnalisme, la dissuasion et le respect, en
somme !
Vous craignez
que l’armée fasse mal et qu’elle ne tue point. Nous sommes en ennemis,
installés face à des adversaires, hérités depuis des siècles par nos ancêtres,
nos frères d’armes, nos enfants et nos pères ! Impitoyable Moshé, mon
dissemblable héréditaire !
Allez dire ça à
vos moutons, à vos porcs de cafards et à vos compères ! Regardez leur Daech,
leurs guerres tribales et fratricides, entre sunnites et chiites ! Oh Yahvé,
j’ai peur de leurs musulmâneries !
Mais ça te fait
plaisir Moshé, on dirait ? Que non ! Ils ne s’exterminent pas assez, à leur
tâche ! Aie, Moshé ! Quoi, qu’est-ce que j’ai dit que ne dirait pas un
Gazaoui, pur et dur ? La preuve par la kefta kacher de cafards, Kahhane Moshé !
Ah, ça, c’est ma cuisine interne ! Et ces hectares que viennent de leur
voler encore ton pacifique, somptueux, sympathique et magnifique Etat ? Qu’ils
sachent que la raison du plus fort est toujours la meilleure à Sion. ! Hein,
Moshé ? Tu l’as dit, Avatar de Student !