Notes pour Mme Student 71
Rêveries et chagrins d’un citoyen loquace.
Le récent chapitres
des ‘’ Chroniques différées de Mme Laude Student ’’.
Un tour au jardin des pensées pour se recueillir auprès des
fleurs et arracher nos mauvaises herbes. Entre le coq et ses inlassables cocoricos nocturnes qui m’appellent, me hèlent et me
forcent au fajr, et ces moustiques, les vrais et ceux qui les singent et me
trompent en me sortant des yeux comme des mirages inattrapables, vous dites des
photophènes, Docteur ! Et puis ce bambou nouveau de l’allée, pareil à une
fusée en érection, qui cherche à se couper des farges* et des franges de la
terre de ce jardinet, afin de libérer le passage aux humains, vers d’autres
matrices et édens, sur d’autres planètes et cieux que la terre ! Puis ce rat de
balcon, impudent déambulateur de nuit, qui devenu imprudent, a fini par se
pincer le museau sur les dents de la souricière. Sans avaler le crouton de pain,
imbibé d’huile d’olives qui attire les siens. Ce sont des factions de fourmis
alléchées par le même bout de pain et attirées par la même huile, qui les premiers
sont venus roder autour de son corps immobile, en commençant par le pourtour
des yeux. Les cailles s’amusent à saute-moutons sur les rebords de terrasse de
la maison d’en face. On devine pourquoi ils cessent de chanter quand ils se mettent sens dessus-dessous ! Tandis
que des pies et des merles, posés sur les fils électriques, ajoutent leurs sifflets
aux cris des paons, ceux de la volière du voisin, qui me lancent des appels qui
m’interpellent. ‘’ Où est ta paonne maintenant ?’’ Oui je vais penser au coq
qui me vient de chez les voisins. Et un peu à vous, les plus petits oisillons.
Lancé du haut sur le bout de gazon, depuis hier soir, le paquet fermé attendait
les coups de bec de Coco le coq, pour voir sortir les morceaux de pain. Ses voisins,
petits et grands, les taupes et les souris, les tortues iront recycler les
bouts de miches, non pour fermenter de leurs engrais le jardin, mais pour
souiller ses abords ! J’entends déjà les mots désapprobateurs du patron de
maison qui entame sa scène, du fait que leurs saletés et leurs fientes
souillent les balcons. Cet espace, qui hier déjà fut noyé par les eaux qui giclaient
le soir d’un trou ignoré du tuyau d’arrosage.
Je vais vous raconter une histoire, pour la modique somme de
3 milliards de nos centimes
royaux seulement. Un hoax dont je rêve pour arrondir les faims de vie. Plus une
des belle voitures de collection, pas les intouchables, mais une commune, une
occase-presque-neuve, comme cadeau. Pour services rendus ! Les fées
n’existent pas mais les rois, si ! Pour vous faire avaler le texte, vous
aurez droit à un sortilège. Celui sans prétention, des idées pétries dans une
série de paragraphes. Pas forcément disparates, qui vous restent à
découvrir ! Faute de patience, pour vous qui me lisez, le sortilège des
mots sera gratuit et vous ne serez pas hypnotisés pour vous faire avaler
n’importe quoi, j’aurai besoin de votre logique et de votre sagacité pour
déchiffrer les symboles et les paraboles. Vous pouvez imprimer le texte pour ne pas vous
fatiguer afin de le lire dans une aire de repos et de réflexion. Attention au
papier rugueux imprimé en noir, il est tristement indigne pour le bel usage
direct sur votre personne ! En milieu du texte, que vous pourrez livre
gratuitement, jusqu’à la fin. Réfléchissez !
Pensez à l’intelligence et à la vie des plantes qui se reproduisent, sans cerveau
connu chez eux et sans harcèlements ni libertinages, sans crises sensuelles si
sexes exor-bitant et autres mariages et divorces trop coûtants. Pensez à votre
cœur et ce qu’il aurait dedans, une ou des amis, des parents, des enfants, un
esprit, une âme, un amant, une diablesse, un manant ? Mais surtout un
courant de sang qui vous maintient en vie tant qu’il circule, mais que vous ne commandez
pas. Vous le maladroit chauffeur de ce robot-corps, que vous croyiez et que
vous dites être vous, ou le vôtre ! Vous vous développez à partir de deux
bouts de cellules, animales, une vie dont tous nous ignorons les manipulations
et l’origine argileuse, marine ou atomique ! Vous naissez sans vos ordres,
un hasard chimique séminal, et puis, voilà que vous poussez sans lui donner de
directives ni de plan de construction. Aucun ordre physicochimique, neuro-hormonal,
ou électromagnétique, ne vient de vous ! Ça monte et ça s’érige en mâle mastoc ou habile, en
femme intelligente et belle, et ce cycle, regardez les crânes, regardez les
fossiles, perdure depuis des centaines de milliers d’années. Là, sur une terre
en fin d’exercice, littéralement épongée et évidée de ses ressources minières
profondes et super salie. Intoxiquée et nous avec, innocents, ou coupables, sous
ses nuages rares et ses fumées grises ! 7 ou bientôt 8 milliards d’homo
sapiens, se font la guerre, la honte animale et l’hypocrisie humaine. Morale
respect, dignité, démocratie, droits, libertés, cultures, cultes, racontez ce
que vous voulez pour beaucoup, ce sont des mensonges, et ils n’y sont ni
compris ni inclus. Allez, ce n’est pas pour déprimer, mais pour rester
objectifs et alertes, vers le mieux-être et la raison. Un petit coup de
bonheur, de travail ou de sport, un deal pour chacun afin d’oublier ou
d’étancher tout ça ! Seul ou en bonne
compagnie, avec une longue queue devant, la file suit le rang, face au
guichet unique de ce vaste cinéma.
Indignation et texte allégorique tournant autour des événements
tristes et graves, survenus
ici et ailleurs, tels que devenus quasiment banaux. Ces caractères et ces
mœurs, ces conduites terribles et sauvages, sont-ils naturels et inhérents aux
seuls déviants des nôtres ? Dans le labyrinthe des actes et des verbes,
des sens et des sentiments, être et avoir sont des auxiliaires essentiels.
Avoir, oui, mais où mettre mes livres, mes papiers, mes notes, mes dessins, mes
djellabas et mes tarbouches, que je me dois de changer à chaque sortie et chaque
vendredi ? Où cacher mon fric ? Dans quelle boîte et dans quel pays ?
Oui, malgré mon héritage, j’ai transpiré beaucoup pour être ce que je
suis ! Et je sue encore plus à force de m’exposer et de trop travailler. Où
caser mes chemises neuves, celles reçues en cadeau de mon père et celles que
mon beauf m’a achetées de la Joutia de Fès, celle qui est près de Bab Boujloud,
de la moquée, du lycée où il a étudié et du Palais ! Où ranger mes
pantalons apparemment usés et mes godasses neuves ? Je suis la mode pour
ne pas paraître mon âge et pour reste jeune d’esprit. Ça compte dans les
affaires et pour la petite famille aussi ! Je sais que je ne les porterais
plus, à cause de cet ongle incarné et de mon ventre un peu enflé !
Travailler, acheter, avoir et être, c’est plus que paraitre, c’est exister !
C’est à la fois, une tournure de mon esprit et une torture de la raison ! Si mes
grands moyens me permettent de faire de la peinture et d’empiler des tableaux
d’artistes, qui encombrent mes caves, ce sont les statuettes de toutes natures
et les objets en cuivre, qui font crier ma femme. Vrai, qu’on ne les compte
plus.
Oui, la fortune de mon père, de son vivant déjà, puis celles que j’ai conquises et concentrées,
me permettent de me guérir de ce délire. Celui d’acheter. Pour avoir. Pour me
calmer. Pour les artistes et les hommes d’affaire, ce sont des placements plus
sûrs que l’argent qui dort en banques ou dans les sommiers ! Quand on a
les moyens, on fait ce qu’on veut, pardi ! Est-ce un crime ? Est-ce
un délire maniaque ou une conduite pathologique, Docteur, que ce fait d’avoir
et de collecter ? De collectionner ! Des livres, des disques, des cassettes,
des films, ou des montres, depuis des décennies. Oui, c’est tout un bazar, un
musée, des malls plus jolis que nos joutéya* originelles, ma chère Oudghiri de
cousine ! J’ai besoin de l’immeuble de Trump et de quelques autres palais, si
je dois tout vous montrer et étaler devant vous. Oui, je sais, à mon départ, ce
sera ainsi. Versailles est un musée ! Mais en attendant, ces zoos et ces joutéyas
à objets, j’ai hâte de vivre et de persister le plus longtemps, malgré mes
maladies, et ce grâce à ces actes et ces actions, d’avoir et être, entouré de ces
gens et de ces objets-là ! C’est grave, Docteur ?
« Avoir juste pour être », m’a répondu le Toubib. Il ajoute en me lançant cette
perche. « Je suis, je me sens bien quand j’ai et quand j’obtiens ».
Moi, je pense, que je suis bien, quand je les garde, que je les regarde, ne
serait-ce que le temps de les entreposer ! Mais, le temps de les regarder
est si court et il ne se renouvelle pas ! Mais je sais que je les ai
achetées, que je les possède et que je les garde, bien cachées. Là, je peux les
voir quand je veux. Ça me rassure et ça me calme l’esprit. J’en suis satisfait.
Mes enfants ont les mêmes tendances. Ils m’auront dignement copié avant de
m’hériter, comme je l’ai fait, moi-même de mon père ! Mes compulsions, comme
il les nomme, le Psy, sont contagieuses. Ce sont des concepts, somatiques,
physiques, biologiques et culturels. Une religion, quoi ! On est devenus des
copains depuis. On joue aux échecs et aux dames, parfois en famille. Et c’est
bien meilleur que les cartes. C’est pour cela qu’il ne m’en a pas guéri.
Certains collectionnent les cartels, les femmes, les potiches, les monnaies ou
les tapis ! Moi, heureusement ce ne sont pas mes maladies, pas de haram ni
de harem ! Je préfère m’astreindre au minimum vital comme affection, et me
maîtriser, me retenir face à la multiplicité. Des offres et des penchants. On
devient gracieux et on possède aisément, quand on est riche…
La compliance parfaite n’est pas de ce monde. Si, si, répond-elle. La paonne
s’est finalement éprise d’un coquelet ! Je suis la femme d’un seul, je ne veux
pas appartenir à plusieurs ! Il faut dire que cette sœur, une catholique
qui me l’avait déjà dit, s’est sincèrement rangée. Elle n’a plus qu’un Dieu
unique, auquel elle s’adapte et qu’elle adore avec discipline et loyauté !
Et le Père, à l’occasion, est comme un véritable mari ! Elle est devenue une
mère dévouée et respectable. Qui plus est, elle enseigne la vie autant que la
sobriété et la grammaire, à toutes les belles-filles, qui emplissent ses
classes ! La vieillesse nous pousse à la sagesse, pour de vrai, pas que pour la
rime. Le corps devient inutile, une ombre dépitée appendue à ses capacités
ramollies et ses attraits déclives ou délavés. Mais le religieux, à la longue, barbe
ou pas, s’il s’est bien rangé par-delà les instincts, gagne en estime, en
sagesse et en tolérance, ce qu’il perdrait, autrement, ailleurs !
Trop c’est trop ! Et quand c’est trop, c’est inutile et dispendieux
! Question de
cumuls, disais-je, en dehors de mon travail, je n’ai plus le temps de goûter
les paroles des classiques ni les chansons, de l’époque ! Oum Kalthoum
Abdewahab, Farid et Asmahane, rarement le
malhoun ou le tarab, là dans ce café du bord de la rivière de Jnane Sebil,
avec comme bruit de fond le ronronnement des norias ! Les oueds oubliés de
nos jeunes années de colonisés, égarés entre plusieurs langues, restent riches
de tant de nationalités ! Mon psychiatre m’a dit que ces dépenses sont
inutiles. Que c’est un défi au bon sens et que c’est une injure faite la
raison. Dans un pays relativement pauvre mais jalousé, qui emprunte pour
s’armer pour la paix et se développer. Venant du cadre que je représente et par
respect à ceux que je sers ! Il se goure, le Sage, et je n’ai pas de
regrets.
Il ignore, le brave Toubib du cerveau, que c’est de ces
disques (que je
collectionnais) que j’enrichissais mes camarades lors des surprises parties que
j’organisais et des bals que je donnais chaque samedi. Qu’en ai-je gardé ?
Un esprit de copains et de boîtes de nuit ! Un teint, un aspect de ma
personnalité ? Altruiste et ouvert, hospitalier comme mon pays ! C’est
un peu moi, c’est mon profil et mon caractère qui s’est perdu, dans cette fac-là,
dans ce Maghreb déchiré, ce qui me nuit depuis ! Ma personnalité en
souffre. Seul le sport et les vagues me calment, comme le chant et la bonne
poésie. Enfin quand le travail me laisse un peu de répit…
J’ai de la nostalgie. La causa nostra en est la raison. Vivement ma patrie africaine !
Ma famille retrouvée, je rentre chez-moi. Qu’ai-je gardé des débats, des ébats
et des sports où je m’activais parmi eux ? J’étais bien le premier de ma
classe en gym, durant de longues années médicales. De surcroit !
Qu’est-ce qu’il va encore me chanter pour me culpabiliser, celui-là. Je ne dépense pas son
argent, quand même ! C‘est le mien. Mais, il ne l’a pas entendu ainsi.
Pourtant, malgré le copinage, et peut-être à cause de ça et des privilèges que
je lui offre et concède, je le paie grassement. Il ne ratait pas une occase au
début de ma cure, pour me parler des pauvres de son village des Beni Ouriaghel,
Ajdir, situé près d’Al Hoceima. Là d’où vinrent les Ben Abdelkrim El Khattabi. De la république du Rif, des soldats espagnols ligués aux
militaires français, des batailles victorieuses, dont Anoual. Puis changement
de teint et de ton, déçu et révolté à la fois, il insiste sur les avions
français qui déversèrent ignominieusement du gaz moutarde, paralysant, sur les
militants et la population. Des actes interdits par les conventions et les
lois. Des milliers de tués asphyxiés. Puis, des relents de gaz et de mutations
cancéreuses nombreuses chez les rifains encore actuellement. D’où le Hirak. Il
me fait souvent part de ses premières difficultés scolaires de l’époque, des
livres et des cartables. Il avait fait l’école coranique, appris presque tout
le Coran et bien compris à partir de sa langue maternelle, le rifain. Puis,
dans ses discussions, c’est moi qui devenais l’écoute et le Psy. Le comptable des
biens, le Ministre du bien et de la charité. C’est de là, qu’il saute au pain et
au travail pour les jeunes et les veuves…Tu ne voudrais pas, Si Othmane, que je
les épouse pour satisfaire leurs ‘’faims’’… ! Je ne suis pas dans le cas du
Saint Roi, Idriss II ni de celui du sultan Moulay Ismaïl Alaoui, la terreur, qui
voulait amplifier sa dynastie de par ses propres enfants. Je n’ai pas cette
virilité ni cette faim, encore moins cette violence du beau brun de Meknès, qui
demanda ou qui fit la cour par correspondance et sans succès, à la sœur de
Louis XIV !
Les ratages du hasard et du destin ou les incompétences
occultes. Et puis,
comme pour me faire la morale, en guise de leçon de civisme, il me parle le Psy
de son récent client. Il s’agit d’un homme âgé qui ne peut pas acheter les
médicaments antipsychotiques pour son fils schizophrène. Il a peur que son fils
lui fasse la peau ! A l’instar du fils de son propre oncle qui avait tué ses
parents, il y a 6 ou 7 ans de ça ! Il a été interné à l’hosto, à vie, le
dément, pour avoir tué à coups de couteau et son père et sa mère. Une nuit tous
les deux à la fois…Il a dû les surprendre dans leur sommeil. Un regret à l’âme
de ce brave homme, plus valable que les riches Salétins et héritiers de la
boîte où il avait travaillé avec M. Dirlo. Un juif digne et loyal, bien
meilleur que ce Néo Hajji d’apparat. Un arriviste notoire, moins penché sur la
valeur professionnelle et les mérites qu’il n’est sensible au népotisme. Une
outrance partagée avec sa gargantuesque et docte cousine ! Un favoritisme
partial, une dérive économique et professionnelle que l’on pratique comme un
acte de piraterie, d’escroquerie et de corruption ! M. Duvert était un
débrouillard, cool et sympa. Je lui avais donné cette chemise bigarrée, que je
portais ce jour, parce qu’il l’avait appréciée, lors de sa consultation ! Rien
d’important, un symbole d’amitié ou d’égards. Se priver pour partager. Qui dit
mieux ? Et pour un collectionneur, c’est une partie de soi qu’il lâche.
Même si le livre de collection, le milliard insignifiant pour lui, le très
fortuné, ou le soulier, il ne va jamais l’utiliser ni le porter !
Et le voilà en terre, M. Duvert, pas loin de son épouse. Là, dans un trou perdu, dans
cimetière public, attendant la Résurrection et le Jugement dernier. Alors que
son assassin de fils, malade il est vrai, vit et mange, prend des médicaments, bien
gardé, sous surveillance médicale et aux frais de l’Etat. Non je n’invoque pas
sa mort comme sanction de justice, terrestre, juridiquement méritée. Mais c’est
un défi, à mon idée d’équité et à ma compréhension de simple être humain. Ses
parents avaient le droit de rester en vie ! Celui d’être protégés par
l’Etat, par la société et médicalement parlant protégés de la maladie de leur
fils et de ses terribles évolutions. Les médecins traitants devaient le
savoir…Où commencent leur responsabilité et celle du Ministère qui les paie et
qui les emploie ? Entre son autolyse par suicide, il aurait pu se pendre
comme le beau et sympathique fils de M. Larabe, ce brave libraire ! J’allais
dire dignement, mais c’est cynique et stupide comme les caricatures de certains
sites et autre presse ! Il aura choisi, le fils des Duvert, le plus facile
et le plus lâche des actes ! Le double parricide, celui de tuer ses
parents endormis. Leur avait-il donné des somnifères ? S’il en prenait,
lui, déjà ! Que pensait-il, quand il les perçait ou qu’il les découpait ?
Quels étaient ses sentiments ? Pleurait-il ou riait-il ? Etait-il
sous l’emprise d’un démon avide de sang ? Ou en manque de médicaments
simplement…
Et c’est un autre bon juif de la capitale économique, que je salue ici ! M.
Dubois, ce grossiste lui donne de quoi soigner son malade de rejeton ! Il
veut me faire honte le Docteur en me racontant cette anecdote. Il veut que je verse,
en plus des faveurs que je permets envers les proches et les démunis, qui me
consultent, que je lui donne la zakat ! En plus des impôts que je paie à
l’Etat ! Il ne va pas la garder, cette aumône, socialiste avant
terme ! Il veut la redonner lui-même, à qui il veut. C’est comme l’Etat ou
SM le Roi donnaient une caisse, un fond, à une fondation pour agir avec mesure
et salubrité, conscience, droite et réserve en son propre nom ! Tu voies
où je veux en venir, mon Docteur ? Etre et avoir, c’est pour donner,
partager, afin de se sentir vivant et utile ! Et ‘est ça la meilleure
sensation. U sport moral, une détente, qui vous rassit de bonheur. N’est-ce
pas, Le Psy ?
Et que par altruisme, islamiste, musulman ou islamique, je
préfère dire, que je
ne voyage plus, çà et là, pour mes affaires, pour ma famille nombreuse et pour mon
pays ! Et qu’un seul hadj, suffit dans la vie d’un homme, comme tu me le
dis, Mondoc. Fut-il milliardaire, prince ou roi ! Il est tombé sur la tête
le Psy, doit penser le Lecteur ! Il avance le Toubib, que cet argent spolié en
Arabie, enrichit les émirs pétroliers et les riches commerçants des lieux
saints de la Saoudie ! Ignore-t-il que nos amis fortunés du Hijaz nous donnent,
de leurs faveurs, de leur soutien et beaucoup d’argent en crédit ou sous forme
de dons. Il est fou ce Mec qui dit soigner les fous ! Il semble déconnecté
de la politique et des finances. Pas totalement en fait et ce n’est
qu’apparent. Juste qu’il s’est converti dans la construction et les fermages !
En oubliant d’aller se rafraîchir aux congrès, sauf, quand son couple en est l’invité.
Et c’est très souvent aux Emirats et à Paris !
Oublions le docte trublion ! ‘’Mets mes mains sur tes hanches
’’. J’essaie de me rappeler cet air de jeunesse et cet air qui chantonne :
‘’Mets mes mains sur tes hanches ’’. Un slow. La chanson s’est vite achevée !
Partie dans les franges de l’Alzheimer. Comme les bords des nuages qui s’estompent
durant leur vol, sous les vents du ciel. Etais-je alors marié ? J’ai oublié.
Mais, ce respect des normes et des amies me reste comme un trait de vertu. Et comme
un manque surtout, un acte manqué, des occases ratées. Les pudiques deviennent des
timides et vice-versa. Alors que donner, argent, temps, conseils surtout et
métier, restent des valeurs et des actes à ma portée !
Partage d’idées. Des corrompus, voraces insatiables des pays
et de leur biens, des
assassins, violeurs des filles et des bêtes, aux malfaiteurs, nés ici ou
ailleurs, il en est qui vont du banditisme simple au jihadisme. Des clans se
forment pour devenir des états et des pays, alors qu’on veut les découper pour
les anéantir à jamais et plus les exploiter. Les terroristes, happés par le
fanatisme, se prennent pour des résistants et des libérateurs. Devenus ce
qu’ils sont, des fanatiques surexcités et des assassins, ces criminels sont dopés
par les religions dévoyées. Ils se font harakiri en s’explosant dans les lieux
publics ou en écrasant des piétons avec des voitures tamponneuses, comme des
camions-béliers, en roulant sur les civils, femmes et enfants. Des assassins
qui se croient vengeurs et militants sur des relents ataviques, anti
impérialistes et coloniaux. Lavés, formatés, ils sont intoxiqués par des
gourous aux cursus occultes et aux géniteurs inconnus. Des sponsors qui leur
promettent le paradis, en les poussant à tuer et mourir pour eux. La croisade
et la guerre sainte se sont trompées d’époque et de paradis !
La fête de la jeunesse ou les jeunes en trouble-fêtes. Intolérance et dénonciations. Et voilà donc
un autre méfait mondial qui nous dessert et qui nous apporte la malédiction
avec plus de haine et plus d’ennemis en réaction. Nous devons agir
radicalement, culturellement et politiquement, pour nous éviter les bavures
venant de nos ressortissants. Nos ressortissants, de noms, de dite-nationalité,
double ou triple, et surtout de leurs conduites et semblants de religion. Installés
ailleurs, ces émigrés, des fugitifs ou des mutants, sont sensibles aux tiraillements
et aux sollicitations vengeresses de l’Etat Islamique et des entités analogues.
Ce sera certainement pire, avec son éclatement prochain. Abusés, conditionnés,
fanatisés à outrance, ces expatriés leur servent de tueurs et de terroristes ! Des hara-kiris qui iront assassiner
des civils, lors d’actes terroristes, préparés d’avance. Une politique folle et
démente, inutile, la-leur, qui enfermera le monde dit islamique, dans une chape
de haine universelle.
Voici donc des jeunes atrocement fous, aux référentiels marocains,
nés au Nord ou en Espagne qui se sont ‘’ amusés’’ à tuer ! Usant de camionnettes
tamponneuses sur la promenade Rambla de
Barcelone. Bilan, 14 morts et des dizaines de blessés. De la xénophobie et du
racisme, établis comme culture, là où ils végètent explique d’entrée ces cas.
De la marginalisation à l’inculture et au chômage, le manque de référentiels,
moral, civique ou citoyen ou religieux égal, il ne leur faut qu’un pas pour
choir dans la révolte. Ces reniement empruntent le chemin idéologique de ‘’l’islamisme’’
un islam dévoyé, faussaire et assassin. Sont-ce des actes pensés, induits ou
des jeux cruels ? Un non-sens, un combat perdu, une mise en scène ennemie.
Un complot, réel ou hypothétique, où agissent des services secrets antimusulmans ?
Un monde glauque, international, où se pavanent les organisations extrémistes
et terroristes, dès leur annonce.
Mais, ces méfaits, à qui profitent-ils finalement ? Quels que soient les criminels qui les commanditent, ceux
qui les sous-traitent ou qui les arment, ce sont des égarements sataniques tragiques.
Des actes d’une cruauté indigne pour toutes les religions. Et, avec certitude,
ils sont contreproductifs de surcroît. Des actes nuisibles qui ne profitent
jamais aux exécutants, mais qui servent les plans de ceux qui les projettent et
qui les utilisent de loin, pour créer la haine entre les peuples et les humains.
Ce, au nom de leurs identités supérieures, de leurs races pures, ou de leurs
Etats divins ! Ou de leurs simples extrêmes-richesses qui font et défont
les chefs ou les rois, et qui décident des guerres ou de la paix à tel ou tel
endroit. Qui sont-ils au juste ? Sans vouloir nous bercer d’hypothèses hasardeuses,
mythiques ou surréalistes !
Ces meurtres ignobles sont dirigés sur des civils désarmés, qui plus est ils n’apportent que la honte à la
religion remaniée, tordue et torpillée par ceux qui la profanent. Cet Islam qui
se définit par la paix. Cette religion, est ignominieusement et bassement
instrumentalisée par des mafias de la mort, des assassins qui déforment et dénaturent
les religions qu’ils souillent, pour les faire conspuer et plus haïr par tous
les autres pays et nations.
En
plus des embarras imputés à leurs pays, dont le Maroc, déjà mortifié par tant
de dérives ennemies, fratricides, sécessionnistes au Sud et tumultueuses au
Nord !
Le sexe opaque. Hier, un pédophile, industriel, de masse ! C’était
un vieil hispanique s’était livré au viol d’une vingtaine d’enfants
kénitréens !
Chaque semaine un homme se suicide en se brûlant à l’essence. Parfois
un couple et là il y en a deux, les parents d’une fille violée, dont le
responsable reconnu aura été trop vite lâché ! De temps à autre, c’est une
fille qui se suicide après le viol. Celle-là aurait failli le faire, malgré son
bacc à plus 19, avec mention par-dessus le marché. Malgré sa pauvreté, elle
aura été raisonnable. Puis sagement récupérée par une université citoyenne
privée.
Les coups et blessures, sont quotidiens, en ville comme
en campagne. Et ce, pour un oui ou un non, un mot déplacé, un bout de
récolte ou un petit coin de moisson. Voire dans le couple, pour un acte de
chair, une sexualité mal gérée, un chantage, en retour d’uen brimade, ou d’un
service non rendu, voire d’un achat de tel ou truc, non conclu.
Les jeunes de nos rues et des dits bas-quartiers, tels que
délaissés, sont souvent de parents ruraux, paysans ou ouvriers. De simple gens.
La masse qui va pondre des assassins !
Des Apaches ? Non ! C’est une royale ovation et non un
outrage à leur endroit, car ces Indiens, ces Awbaches défendaient leurs
territoires, leurs vies et leurs entités, face aux envahisseurs blancs, venus
des pays impérialistes, pour les déposséder et les coloniser.
Les nôtres, mal encadrés, mal casés, marginalisés
partout, tels des rébus, leurs formations civiques, morales ou religieuses,
sont absentes ou laissent à désirer. Leurs cursus scolaires sont volontiers estropiés
et ratés. Ce sont des fumeurs, des alcooliques et des toxicomanes, dopés.
Hélas, ils en trouvent de quoi fumer ici, aux abords des collèges, des rues, et
des lycées malgré les tonnes et les tonnes de kif, d’argent et d’armes qui sont
bloqués !
Ils forment une humanité, à part. Antisociale. Révoltés, méchants, brigands,
bandits, voleurs, assassins ou de simples crapules. Je connais des gens biens,
dont un écrivain qui n’a pas pu l’éviter. Manieurs de couteaux, de sabres et de
haches.
Et le sexe, celui des femmes volées et des filles violées, est l’un
des motifs principaux. Le sexe et l’argent, sont les raisons de leur hargne et
de leurs échecs. Comme ils représentent, à eux deux, la cible et le
butin ! Le sexe est cet horizon interdit et désacralisé, où ils
capitalisent et excipent de leur sauvage arrogance. Une brutalité vengeresse
pour se défouler face à la société. C’est envers l’argent des autres et leur
sexe qu’ils briguent et qu’ils quêtent. Deux ennemis à vaincre et à posséder, qui
sont constamment dans leur semblant de tête ou de vestige d’esprit. Le sexe faible
de préférence ou celui de l’homosexuel, auxquels ils vouent leurs harcèlements
et leurs abominables conduites.
Des caractères et des tempéraments irresponsables, d’une ‘’humanité’’ en délire et en
involution. Mais, c’est une ‘’animalerie’’ qu’il s’agit, sauf le respect qu’il
est dû aux plus simples de nos bêtes !
Les jeunes n’ont pas de règles ! Côté morale, ils sont
ménopausés ! Si ce n’est avec pas une poule, à plumes, qu’ils fricotent,
c’est avec une brebis à poils, qu’ils vont jouer, pour l’égorger ensuite et la
manger. Elle parlera en eux ! Après le partage de la chair de la poule, ce
sera de cette chair qu’ils grossiront leurs muscles effrontés. Et morte la bête,
personne ne leur fera de reproches après.
Les ados s’adonnaient aux ânesses dans nos ruelles et autres coins des
campagnes ! Etait-ce licite ? Ou n’avaient-ils que ça ? C’est
quasi universel comme conduite ! Etait-ce seulement vrai, il y a longtemps, au
passé ? Et puis qu’en pensent les biologistes, les psychiatres et les
socio-anthropologues de cette espèce ‘’ humaine’’ en voie de perdition !
Est-ce la société et ses rêves-délires-aspirations, ses ratés et ses
inconduites, élevés au grade de culture sexuelle et de fantasmes, qui infectent
les jeunes esprits pour les livrer aux frasques des plus bas des instincts ?
Pareil à l’argent qui anime et excite, le sexe, ne peut-il inspirer que ces
travers, sans lyrisme ni amitiés romanesques, le sexe, son amour son
usage, doit-il être dénué de spleen,
d’art, de courtoisie, de politesse et de
poésie élevées ?
Châtiments et pénitences. Les
violeurs de l’ânesse rabique. La région et la ‘’vile’’ de Kénitra sont devenues un véritable théâtre
de crimes sexuels. De nos jours, c’est le sida, qui disent-ils, sera la sanction
de la curée initiatique de ces ados de la campagne voisine de Kénitra ! Les
14 ados de Sidi Kacem,
violeurs d’une ânesse, atteints de rage ! Un bug ou un coup de
semonce ? Si ce N’est pas beau, le destin et ses sanctions ?
Mais c’est la Santé Publique et le Ramed qui paieront pour ces sataniques adolescents.
Les violeurs en bus de Casa. Ça
baise en roulant ! Est-ce meilleur de harceler à 6 une bébête de fille dans
ce bus des Hafilate de Casa ? Silences duplicité négligence et peur
établie des vauriens, souvent drogués et armés ! N’y avait-il que ces 6 paumés
dans ce bus et pas de témoins du tout pour oser les arrêter ! Et sans
chauffeur ? Pour arrêter le bus et alerter la police ou les arrêter !
Et dire que ça s’est passé, il y a trois mois, déjà, avant que le Maroc des
responsables ne bouge ! Une anecdote, un geste urbain, un sport qui eût
lieu, il y a 3 mois ?
Facebook est le nouveau parti, concitoyen, le leader libérateur, informateur, délateur et éveilleur des consciences
et par là celles actives et efficaces, des autorités et des responsables !
Voilà qu’on filme les marches sociales et politiques, les révoltes et les drames en live ! A
ajouter aux attouchements et autres éjaculations lors des frottements de derrière
les femmes, dans les bus. Un défoulement gratuit, devenu comme les vols,
notoires, un transport au 7ème ciel durant le transport ! Nous ne parlons
pas de ces jeux de sexe et de ces vols à mains armées, dans les voitures ou
dans les impasses ! Est-ce la norme ? La normalité qu’on ne comprend
pas. Par sagesse, par oubli, par hypocrisie ou par incompétence.
Des bordels contre le bordel ? Ah
ça jamais, nous sommes en pays islamique. Pas l’Etat islamique. Celui-là nous
en veut et nous harcèle. Nous ne faisons la guerre froide qu’à
nous-mêmes ! Ouvrir des maisons closes, c’est paradoxal et sera toujours
interdit ! La Maison Blanche, cet hôtel de Bab Semarine, au nom initiatique,
doublement révélateur ! C’est d’abord une immense porte qui donne sur le
Palais Royal et la large avenue principale de Koubat Souk. Un autre sens qui
veut dire ceux qui clouent, les savetiers, essemarine *. Qui enclouent quoi au
juste ? C’est du passé colonial, là tout près du Mellah et du Palais.
Ces maisons d’hôtes, publiques, des maisons, dites de
tolérance, c’est intolérable ! C’est renier l’identité, les sources, les
us, les références, la civilisation ! On préfère aux ‘’ ébats’’ publics,
la simple et noble tolérance. La sagesse du silence, envers ce qui n’est pas
vu ! Est-ce de l’hypocrisie ou de la pudeur ? Et quand la grossesse
survient, il y a que les proches des bénéficiaires dénoncent et rapportent les
faits. On pend les médecins avorteurs ! Comme ces anciens ou ces nouveaux gars
de Rabat.
Hier, du temps des maîtres colons, il faut actuellement dire, les
maîtres-collants, tant ils sont devenus des coopérants nécessaires et inéluctables,
tant ils restent incontournables et
inlassables. Hier pour leurs hommes et soldats, c’était les filles de Bousbir,
qui s’offraient pour la vidange martiale ! Là, dans nos villes historiques,
ils respirent des brunes dans les palaces,
en agitant leurs gros moyens, des boîtes musicales charnues leur servent de piste
de de racolage, les riads resplendissants
de lits, les splendides villas les invitent au regard des couleurs et aux
senteurs des belles de nuit !
A Moulay Abdellah de Fès, là aussi près de cet immense palais ! Ou dans
les villes thermales, comme Moulay Yacoub aux eaux soufrées. Un baume
antivénérien naturel qui encourage ceux
qui après usage du sexe, sans toubibs, doivent se laver pour pallier aux
infections ! Le bordel surveillé est une institution dans les pays civilisés et
techniquement avancés. La sagesse, la tolérance, la compréhension ou la
prophylaxie sociale et sexuelle, chassent l’hypocrisie, la pudeur et les
risques des mariages précoces ratés. Les dépenses inutiles, les carrières et
les études ratées, avec leurs dégâts, les divorces et les gosses, véritable
orphelins des guerres ! Lesquels demain, seront les enfants des rues, les
violeurs publics, les détraqués, les drogués, armés de poignards et de sabres,
les voleurs à la tire, arracheurs de sacs, de portables et de bijoux ! Avant le Sida il y avait la Gonorrhée et la Syphilis
qui faisaient rage ! Après le lait sulfureux on se lavait juste après les rapports
aux eaux sulfurées et chaudes des baignoires ou des piscines en plein
air !
La vie. Je suis ici pour un examen. Certes, sans programmes établis selon
certains ou pas du tout, pour d’autres consciences. Celles des athées, entre
autres, questionneurs sans réponses, assagis dans la négation, pour éviter les
doutes pascaliens et les compromis ! La vie, cet examen, est un sort ici, dans
un pays, au sein d’une famille que je n’ai pas choisie. Comme le dira chacun. Combien
de rois et de sultans, combien de pharaons et de césars, combien de généraux et
de soldats, combien de richards et de leaders, combien de simples inconnus et
de braves gens. La vie est un examen est un sort qui dépend de ton ADN, de ton
génome, et de ton milieu. Tu n’y es, volontairement pour rien, à tes débuts
certes et même pour la suite. Comme tu me le diras ! Ce qui peut être très
heureux, satisfaisant ou carrément pas ! Je ne parle pas de mon cas, il me
regarde, un tant soit peu, mais je réfléchis dans le cadre général du destin et
des cas particuliers de chacun. Quoique programmé, (au hasard des fécondations et/ou
grossesses), il me semble que ces chromosomes, cette mémoire de vie, ces clefs
d’usine, cette hérédité, ne sont pas pour rien…Je suis ici pour un examen. Je ne
connais ni le programme ni le sujet de l’examen, encore moins le jour ou
l’instant des test, ni les instances qui les contrôlent et encore moins les corrections
ultérieures que nous avancent les religions ! Serviront-elles pour me
reformer ou juste pour sévir et nous servir des sanctions. Punitives,
vengeresses, plus que correctives ou de simple justice…Les fantasme des témoins
et des correcteurs peuvent engendrer à leurs tours des erreurs de jugement.
Pitié, anges ayez quelques oublis ! De ce qui ne se rapporte pas,
parce que je veux l’oublier et le taire, me diriez-vous ! Ou sinon,
rappelez aux hasards leurs implications ! Destins et vicissitudes des hasards
et d’autrui, de leurs actes et de leurs présences ! Ces actes parallèles
ou inattentifs de tous ces gens, qui impliquent des interactions !
Inadvertance d’autrui et de ses responsabilités dans ma conception des choses
et sur des actes. Facteurs secondaires ou primaires, de mon arrivée sur terre à
mon départ en dessous, qui interfèrent dans le décours de mes idées, de ma
raison et dans le choix ou pas de mes actes, voire de ma volonté.
Ce n’est dit ainsi pour tenter d’échapper, vainement, à ma responsabilité ! Mais leurs faits sont là,
car, je suis fait et fabriqué, monté, alimenté, usiné et usé, sans mon
intervention ! Je ne suis pas indépendant de ma composition physique,
charnelle et psychologique ! Je ne suis pas le seul responsable de mes
actes. De tous mes actes, j’interagis tout en étant influençable, comme toi, ami
Docteur et vous respectables et patient lecteurs. Quelle que soient ma volonté ou
ma personnalité, quel que soit mon orgueil ou ma dignité, mon identité ou mon
entité, ma force connaît des faiblesses et des approximations, des ratés si
vous voulez ou des erreurs.
La tienne, non ? Ou jamais ?
Quels que soient ma détermination et mon caractère, ma personne, ma
responsabilité subit les revers ou interagit avec des jugements et les actes d’autrui.
Le temps est trop court pour connaître et apprécier ce qui est sur terre
comme vies, comme êtres, comme fleurs et végétaux et toutes leurs chimies. Les
livres écrits dans toutes les langues depuis que l’écriture existe, les paroles
et les musiques, sont enregistrés et chantées. Pire le temps alloué à ces êtres
que nous sommes, des mécaniques robotiques de chair, qui se reproduisent et qui
se dissolvent en poussières, que l’on dit nous appartenir et être Ce ‘’Nous’’
qui nous représente alors que nous
ignorons tout ce qui est ‘’nous’’ et en nous, et que nous ne commandons
nullement par-dessus le marché, ni son devenir ni sa chimie qui nos maintient
en vie. Pire, nous n’avons aucun moyen de palper ou de saisir l’essence de
l’esprit ou de connaître l’âme. Ces lumières, que nous croyons persister et
être l’essence de nos êtres, les vraies personnes, les comptables de nos actes
demain, enfin de de ce qui nous attend après cessation physique de toute vie.
Ça je le récite pour les croyants. Pour les autres, agnostiques, je n’ai nulle
formule pour les convaincre de ce que nous sommes et de nos espoirs en cet ‘’’ X
’’, la foi, la croyance, le credo en la nécessaire déité ! Seul Dieu, peut
nous expliquer la vie, le but et les raisons de nos vies.
Nos connaissances et nos moyens, nous montrent nos
incapacités et ce
rêve impossible d’accéder à l’espace et à toutes les planètes qui doivent
regorger de savoirs et de vies.