ECRITURE BAUDELAIRIENNE
Glose pour ne pas oser dire herméneutique sur la justice immanente des
mots. Ce sont des cris jetés en revanche comme des sorts, afin de s’octroyer
justice. Des clameurs profondes et des exhortations lourdes de sens, mues par
la foi. Des tentatives désespérées de se rendre justice par soi ! Et
je vous livre ce murmure. Aux voleurs on coupait les mains, aux violeurs le
sexe, aux cannibales on jetait leurs chairs aux chiens, aux envahisseurs et
autres causeurs de guerre, c’est quoi comme sanctions ou châtiments qu’ils
méritent devant vous, ô Lecteurs bienséants ?
Tangentes symboliques. Par peur que le fond, le marc de café, ne manque de
clarté. A la gloire donc du verbe sur les pages et des icônes putrides qui
dégoulinent des jugements fourbes et faux, aux louanges qui savent frayer avec
les restes des princes…Dédicace à ces as de la prose, à ces champions des
rimes, ces mots qui valent plus les ors des médailles sur leurs oripeaux. A
ceux qui crachent sur les escaliers qui les hissent, afin de chasser le mauvais
œil, auquel par appréhension ils y croient. L’envoûteur est la victime
propitiatoire de ses propres ordures de talismans. Sébiles mensongères, tendues
devant les arcanes labyrinthiques du pouvoir, ils tentent leurs chances en
tendant la main. Il faut de tout pour faire immonde ! Mélanges de genres,
mélange de gens ! Chauds qu’ils sont parfois de leurs diplômes, de leurs
expériences des partis et des idées. Qui leur en voudra d’avoir gagné pour les
uns et échoué pour les autres ? On voit de tout et on ne comprend rien.
COMMENT ETRE CLAIR,
Explicite et cartésien si l’on ne comprend rien. C’est un mélange des
genres, une bouillabaisse. Pour les déchiffrer, lisez les événements, en ôtant
les mots gentils ou chagrins qui parasitent mes pages. Comme ils sèment la
panique sur la plèbe, atterrée par le populisme, la vindicte et la polémique.
Stérile ou contreproductive qu’elle est ! Mais cela dépend pour qui ! Regardez
sur les infos ces drames, ces surhommes et ces surfemmes*! Je veux que ce
pléonasme, fait néologisme, rende hommage aux superbes dames ! Qui veut dans
ses paniques livresques, véridiques ou faussaires, à travers la presse
exorbitée qu’il a palpée et maîtrisée, s’illustrer dans le hard ? Qui veut
nous pousser à médire et maudire, ville et pays, peuple et humanité, leaders et
partis, faute de pouvoir mieux nous parler, nous guider, afin de mieux nous
faire entendre par les Grands et de pouvoir nous exprimer ?
Les muscles du cerveau, si fervents, si fertiles, faute d’arriver aux
bottes des séides, se sont glissés des méninges aux zones érectiles ! Les
tiennes, tu m’entends ô Intelligente personne, éprise de Justice, puisque je
traduis ton nom ! Comme celles de ce richissime spécimen, à la crinière
léonine, qui dans sa fatuité ubuesque va dominer le monde et se faire des
guerres en guise de petits-déjeuners ! Tel héraut devient tribun pour faire
ricaner et plaire. Tel autre en écho fait le buzz et le dernier fait bug, avant
de choir, hélas, dans la presse webnet du caniveau. De profundis. On prend les
autres et on fait de la purée !
PAR CONTRE, TOI L’INTELLIGENT,
le prolixe médiateur, esthète devant le Créateur, lu et écouté de milliers
de téléspectateurs, athlète et acteur à la fois, tu as su admirablement
développer ton étique* morale, ton charme et tes boniments. Tu arraches à la
paonne qui nous quitte ses ternes plumes pour écrire de nombreux et brillants
romans, tant sur les gens et que sur leurs défuntes passions. Et tu t’oublies,
sans ton intellectuel viagra, la rapine ! C’est décevant d’en arriver à cette élastique
souplesse. La main du magicien dans la poche des gens ! A quand afficher
ton mea culpa, faute de prouesses légitimes ! Alors, fait ton
autocritique, autobiographique en punition, avant de quitter du théâtre austère
la scène qui se vide autant que les gradins ! Les spectateurs sont allés
faire ailleurs les hooligans !
Si deuxièmement, des tueurs tu as fait des martyrs en t’illustrant dans
leurs prisons, si par-delà les barreaux des assassins et des félons, tu as été
le compère d’un jour, tu es devenu depuis notre fierté et notre héros du moment
! Le robin des bois, escroc, scribe et justicier à la fois, qui vole les biens
et la femme aux princes pour les donner aux manants ! Oui, il te faut nous
écrire de ces amoures-là, un roman !
Loin des blasphèmes hypochondriaques qui servent de normes modernistes et
de médicaments, ceci. Dans ce pays, où s’arrogent les pouvoirs nos dix rares et
petits milliardaires, tu auras fait fortune sur le dos de tes fans. Ils sont
devenus nombreux, attirés par ton côté d’aigrefin sémillant. Comme autant
d’amants, aimantés depuis que ce poste où tu incarnes nos rêves, quand ton
charme crève l’écran. Tu souris, je te salue !
TOI QUI AIMES LA VERITE DE NOM !
Sache encore, ô toi qui crânes et qui as du cran, que notre pays va étendre
entre l’Amérique et l’Arabie ses lois sur les larrons ! Ils iront, les
semblables, au pays des princes pour se voir couper les mains. De leurs sabres
justiciers, barbares ou archaïques, ils scinderont par-delà les bras, les
épaules, jusqu’aux moignons.
Dès lors, lui, ce penseur sémillant, devenu inerme, ma question au poète
qu’il est, fourbu par tant de talents est, comment il écrira sans doigts
dorénavant ? S’il oublie ses lecteurs et leurs dettes antiques en
millions, comment pourrait-il encore les faire rêver, les instruire et à la
culture, les réveiller et les induire ? Avec ses muscles péniens ? Je
parle sans médisance erratique de la simple et sublime plume ! Que ses
doigts amputés, ne peuvent plus tenir !
Puis, comme un vent, dans une tornade, l’auteur célèbre pissera. C’est peu
dire de son encre, des trombes et des chapitres de travers sur cet endroit.
Et, tel un autophage qui se complait dans ses productions, il ravalera dans
son ébriété, les acides uriques de ces ou ses chairs dont il abuse. Extrême
symbole de l’Ouroboros. Ce reptile ou dragon qui se courbe sur sa queue
et qui par sagesse et se repait de sa propre substance. Il hume sa colère et
boit son cholestérol dans la brume bilieuse de l’icône. Il s’éparpillera,
pareil à une gloriole, qui nage dans son aura. Il est mirifique et lyrique mon
Ali Baba…au rhum !
Ces gouttes cristallines, ces diamants humides, volèteront sur les berges
comme autant de dentelles précieuses lors de ses ablutions. Son sourire aux
lèvres pures, la brillance dorée de ses dons, donnent la rage aux jaloux de
parmi ses créditeurs qui se morfondent devant l’éclat de ses dents.
PENSEE BOTANIQUE
La raisons de l’arbre, sont-elles dans ses feuilles ou dans ses
racines ? Ça dépend de ce que tu utilises de cet être, mon frère !
Pourtant son intelligence est dans sa tige. Ses gènes et son expression y sont
aussi. Que reste-il du fût que l’on scie ou qu’on brûle ? Du bois pour le
menuisier, de la chaleur pour ta cheminée, un bateau, une planche en mer, pour
fuir...Si ce n’est pas son destin, c’est de soi-même, pour son propre salut.
Ainsi est l’homme, de quelle forêt qu’il soit. Et cette pensée est gratuite.
TO BE OR NOT TO
BE
Assis sur son sofa, à l’ombre du poster du Roi, il médite, les doigts
égrenant son inséparable chapelet. Vais-je lui donner raison ou tort ?
Vais-je, pour Abdelilah, et pour mon ego, me dire la vérité ? La mienne et
risquer de perdre mon pari ! Mon poste, son prestige, mes avantages, mon
audimat, mon job et mon bagou ? Ce n’est pourtant pas l’ennui ni la pauvreté ou
la maladie qui le guette. Il saura se retrouver !
Pour ma part, dans mon délirium, je vais plus loin et je dis au chef piégé
par le temps ! Et mes 3 milles bâtons de royalties, Ben ! Seigneur,
même s’il part, je les attends. L’espoir est sauf, s’il n’est pas perdu, il
fait vivre ! Baraka ! Faut-il payer les gens pour leur
citoyenneté ? Quand on profite de leurs idées, même si elles ne sont pas
établies, déposées comme des inventions et dûment notifiées par un
brevet. Et je ne veux comme reconnaissance que mon salaire. Les médailles
je ne les collecte pas !
J’ai beau te les mendier, où sont-ils, mon Dieu ! Je parle de moi,
comme dit l’autre. Continuez de me lire même si vous n’avez rien compris.
Merci !
Ça doit être une schizophrénie ou un délire de persécution ! C’est
l’autre qui réclame son dû sur mon dos ! Des honoraires en fait de
médailles ! Tellement attendus en récompense de tout que j’ai pensé et
librement donné. C’est deux sous, zouje francs ! Une obole, quand
elle provient d’un banquier ou qu’elle émane, pleine de miséricorde, d’un
richissime amir ou d’un roi ! Mais les contes d’Orient, les mille et une
nuits, sont loin, quand on est adulte.
Dès lors, je ne comptabilise plus les idées ! Rien de perdu !
Rien ne cale en apparence, tout marche. Tel ce délire qui nous aura perdu 6 ou
7 mois avant de nommer les 40 ministres d’Ali Baba ! Sésame,
ouvre-toi ! Je reviens à mes pénates ! Tu restes mon lustre, Querida mia
, pour illuminer notre foyer et occuper au mieux mon temps. Au diable les
démons ! Fin de partie ! Exit les paroles !
ASTAGHEFIROU LI ALLAH !
Wa la hawla ou la qowatailla bi Allah. Mystique et fiction à deux
sous ! Je regarde ce prou que j’appelle ‘’moi’’ et ce peu que Tu as fait
de ce moi. Admirable, insondable et si complexe que je ne peux diriger en fait
ni commander de surcroît ! Et ce peu que je puis voir du ciel, cette
fenêtre qui s’ouvre sur l’univers ineffable. Le tien, depuis ton verbe, ta
lumière et le bigbang ! Ta prodigieuse création. Ebahi, je te loue et je
t’admire, sans te craindre mon Dieu, car tu es la miséricorde, la clémence et
le pardon ineffables ! Je ne veux pas te flatter, car tu es plus grand que
tous les chefs, les pères et les rois !
Abdou revient…Moi qui respectais en toi l’émir et le roi, moi qui ne
craignais ni les empereurs ni les présidents, je vais me faire très petit et je
me cacherais là, dans les coursives de ce parlement dont on voulait me chasser
en punition, quitte à être le seul sur les gradins ou à en devenir l’un des
spectres absents.
Le comble pour un islamiste réglo de surcroît tel Benky est Bassou. Il est
devenu orphelin. Il va endurer après le célibat, le veuvage. Le summum de la
solitude. Dans leur extase, les séides et les saints, se voient enterrés
vivants. Et d’aucuns dans d’autres contrées et climats, supportent la torture
avant le supplice de la croix. Ici c’est le supplice de la hogra, de la maladie
et de la faim. Celle des gens bien est pire. Souvent les trois états à la fois
surprennent les gens les plus simples. Et le drame est là !
Je n’ai ni la classe des copains de classe, ni l’aisance du poète arabe,
encore le verbe latin d’aucun de ces quatre mercenaires du micro et harangueurs
des foules. Des artistes fous de bonheur, je crois ! Et pire, je ne suis
d’aucune tribu de richards, ni d’aucune ville révoltée, ni membre des
révolutionnaires assagis, puis intégrés. Je ne suis d’aucun patelin morne ou
village hargneux. Aucune foule en délire, aucun comparse, ivre de critique, de
revanche ou d’idéologies, ne me hisse sur ses épaules, vers les tréteaux de la
commanderie, ou les marches de l’échafaud !
PETITESSE
Je ne suis personne et même pas une personne. Je suis une fourmi qu’on a
pitié d’écraser, une mouche qu’on laisse filer pour ne pas embuer le pare-brise
de la voiture ou l’écran de télé ! Vous ne me verrez pas aux infos. Je
suis une vapeur, une idée dans l’air ou dans fil de vos pensées !
Moi, je ne suis pas l’avocat du diable ni un tribun pervers aux aguets.
Arme au poing, comme un snipper en train de guetter le premier zombie pour le
pétarader ! N’étant arrimé à nul parti politique, ces cocotes minutes
flamboyantes, ni de ceux des apparatchiks ou des nantis.
Je me suis exclu, tel un émigré chez les Le Pen, à Paris. N’ayant nulle
filiation avec les affidés ou les leaders, rien pour me prévaloir de leurs
illustres parasol. Je n’ai nul parapluie ni superpuissance, pour me
couver ! Rien pour me défendre des grondements de leurs orages, de leurs
pièges et de leurs giclées de pluies. Comprenez ces symboles si vous voulez
continuer à perdre votre temps et à errer avec moi. Ce n’est ni une critique ni
une transe…Mais une réflexion, un état zen, proche du zéro.
PEUR OU BRAVADE ?
Je ne vais pas me risquer dans le no-mans’ land, la savane africaine, le
barzakh des pontes, ni sur les sables de Guergarate infiltrés par les
Polisariens. Il me sied de respecter les gardiens du temple, de leur offrir du
bois de santal et des louanges sincères aux soldats et à ceux qui les guident.
Non point des éloges ni des panégyriques, en vue de les anesthésier. Ce sont
des essences limpides et des parfums orientaux pour les apprivoiser comme
autant d’amis ! Psychologie et diplomatie me valent mieux qu’hypocrites
mensonges. Les profits des fourbes et des mécréants déloyaux, me répugnent
encore pour en user.
Loin de moi les affres canines des prévôts. Halte aux mauvais sorts que
jettent les sondages, les professionnels des services et que les oulémas ne
peuvent soulager. Que la sacralité du Roi, que les talismans des saints nous
galvanisent et nous protègent du mauvais œil et des critiques maladives des
strates du bas et des agitateurs haut juchés ! ô nuages, ô pluies, ô vents
lavez ces échelles de leurs pas.
APPEL A MME STUDENT
Voici un appel au monologue avec ma lubie, une énième chronique différée de
la française. Elle qui est au courant de nos mœurs antiques rétractiles, elle
qui évalue les modernistes et leurs proéminentes transitions. Le PAM s’arroge
cet esprit-là ! Aussi vais-je faire encore comme lui et revenir à ma
tendre Mme Laure Student !
Pourrais-je sortir mon héroïne défunte de sa caverne, elle qui telle une prophétesse
ou une magicienne, dort dans son sépulcre parmi les caveaux des saints?
Non ! Je ne pourrais pas la laisser attendre la Résurrection en paix
ou la laisser roupiller sous les oripeaux de ce cimetière du protectorat. Elle
est là, enfouie sous ses ailes d’un ange fossilisé, contre les fesses
pédalières* de son cousin le célébrissime maréchal Lyautey. Près de la statue
de bronze où on le voit tenir les rênes d’un cheval arabe. C’est son juste
oncle, qu’elle a veillé et servi jusqu’à son lit de mort.
Le jardin public de Boujeloud est célèbre pour loger cette statue-là dans
l’une de ses places, en face des bassins où l’on allait, élèves sortant de
l’école de BabRiafa voisine, admirer les poissons dans leurs grands bassins
fleuris. J’ignore qui a ciselé ou coulé par endroit ce beau monument. Peu
importe, la statue a disparu depuis. Elle est comme ces squelettes fossiles du
grand saurien dont j’ai oublié le nom. Les trafiquants des vestiges, richesses
immatérielles culturelles publiques, nous les volent pour les vendre aux
collectionneurs étrangers.
MME STUDENT EST LA
On va parler d’ici. Je me reprends après cette parenthèse. Aussi, si je ne
suis rien, pourquoi vous parler et qui va devoir alors vous parler de ces
évènements ? Un historien ? Parce qu’il faut se parler, pour
comprendre afin d’expliquer aux autres, pourquoi on est là, ma chère
Maîtresse ! Je suis heureux, que tu aies pu venir. Voici nos les lecteurs,
je te les présente…
Alors, tu veux retourner à Balzac et refaire les cours aux CP ? Voir
ce Djo et cette Sony, ce Maurice Béjart et cet Albert qui usurpe le nom d’Einstein ?
Ou que tu restes dans les parages de BabFtouh et de la Makina pour réanimer
ce soufi de Lafquih et sa Zineb, à même leurs tables ensevelies ? Ou venir
à la Cité, là-haut sur la colline qui regarde le Sebou se courber, pour
réapprendre la vie à Othmane, Omar ou Ali ? A leurs descendants, les amîrs
et les vrais walis ! Ces saints enterrés de leur vivant dans nos capitales
indigènes ! Il en est qui attendent de toi de venir avec Sidna Issa, Jésus, le
messager enlevé vivant, hors d’ici !
Faut-il que je rêve des gens, les bienfaiteurs, les patients ou les amis,
pour que je les voies le lendemain, au cabinet ? Salut ce matin à Brahim,
le pilote, qui viens m’apporter des idées. Oui, il est facile de partir, ça ne
tient qu’à un petit bout ! Il est par miracle, sauvé.
Voir leurs idées en songe et leur aide provenir ! Me sortir moi de ce
plan qu’on a présent sur maquette au Roi, lui-même ! Et mon tacot sortir
des labyrinthes, des cauchemars et les rêves les meilleurs les réaliser pour de
vrai ? Alors viens ! Viens ma chère Student, parfaire mon délire…
Ne tarde pas, tant que je puis te commander de l’Erector, du nectar de
nuit, du santal d’Orient ou des parfums musqués d’ici ! Au lieu d’attendre que
je te rejoigne, je préfère que tu viennes plutôt ! Moi avec mes lanières,
mes veines et mes plis, je veux rester vivant. Moi qui peux encore te réciter,
malgré Alzie qui rôde, ô reste de mémoire, ces poèmes délabrés que Ronsard
chantait, la vieillesse déçue, l’amour contrit, la vie obviée et la
critique saine !
Non, je ne veux pas chanter le pessimisme, ni à moi ni à Abdelilah, Mme
Student ! Tu ne voudrais pas d’une statue en bois rêche et sans dos !
Oui, ce serait un pari divin, une autre prouesse, une apothéose, comme
celle du Bigbang de ne pas attendre l’Apocalypse pour que les morts de nouveau
renaissent ! Une autre apocalypse que celle que nous vivons déjà par
endroit. Dès lors, que la Résurrection soit ! Et que les humains et les
bêtes cessent de mourir par erreur ou par nos soins ! Fin des
pétarades !
MYSTIC FICTION
Mystifications ! Que les ombres se lèvent et que les seuls souvenirs
fassent reparaître ceux qui sont sables et poussières ! Que les ADN en
bribes des reptiles fossiles que l’on paie et les crocodiles laissent les
humains réapparaître afin de revivre près des leurs et de leurs amies. Des
leurres en délire ! Peu importe, je continue ! Descartes est mort et
le psychiatre n’est pas loin. Il sait que je le considère.
LES CRITIQUES INTERDITES
Oui, ô la Préceptrice du prince David-Salomon, le 60ème du
nom ! L’éducatrice du préposé au trône millénaire de ses ancêtres
bibliques…Ce gamin que j’avais vu en consultation, il y a deux décennies de ça,
quand tu professais dans les parages. Le voilà, nous qui espérions en lui la
paix des braves et des gens intelligents, le voilà qu’il laisse Israël et ses
chefs effacer les traces de la Palestine. Là, j’écoute ta fiction quand je
t’entends te plaindre de nos cousins israélites et bons citoyens pour leur
dire…J’en suis le témoin pudique et innocent…Et c’est toi, leur amie française,
toi qui te déchaînes pour leur dire tes remontrances.
OU LES FIEVRES INUTILES.
La Tribu de Dieu, cet état des sages aux références tribales millénaires
est devenu le maton arrogant et la matrone asservissante de la région, qui plus
est le fabriquant mondial de ses propres adversaires…Israël apparait à beaucoup
comme le fauteur des guerres existentielles. Il en devient le sanguinaire local
et l’ethnocidaire exponentiel. Lui, le travailleur, intelligent, le riche
inventif, le pourchassé et le fugitif, devient l’auteur d’exactions similaires
à celles qu’il a subies à en devenir des mythes ! Est-ce un syndrome
pathologique dément qui le fait se venger des allemands d’Hitler ? Qu’il
soit maudit ce cauchemar ! Et ceci parce que la Tribu opère frontalement,
quitte à les faire provoquer, ces exactions vengeresses, œdipiennes et déviationnistes,
sur ses propres cousins sémites ! Hélas la vérité blesse et ne fait pas
que des amis.
Des guerres idéologiques, racistes et incessantes, des profanations
ulcérantes sacrilèges poussent à la terreur extrémiste de tous les côtés !
Alors qu’il se plaint toujours de l’Holocauste nazie, ce que personne ne renie,
il les exploite à outrance et sans détours. Lui, l’Etat providentiel des Juifs,
le salaire de la peur, la réparation universelle due aux Juifs, lui, le
parangon de la Démocratie, en cause de terribles outrages, par son ire
historique, calqués en différé ! Ici, dans le berceau commun des Sémites,
à Ursalam et sur les berges de la Mer morte, on pousse Dieu, à nous envoyer les
4 Cavaliers de l’Apocalypse ! Pour en finir de cette planète ingrate et ses cannibales.
Là, devant vous, sur les fils de Goliath, fiers mais atterrés, le Colon se
déchaîne. Du soir au matin, sans relâche, des actes fous et barbares, des actes
terroristes, ont un rapport, un référentiel diabolique avec les exactions
sur ces peuples millénaires et les outrances de l’Etat parachuté !
Regardez donc la télé et ses actes terroristes insensés, conspués de tous,
improductifs pour l’homme et à Dieu, tristes et inutiles !
Là sur les terres saintes œcuméniques de l’Humanité ! Un ‘’H’’ fictif,
un leurre paradoxal si lourd à porter ! Ces outrances inhumaines dans les
camps, ces fosses communes tout autour, c’est l’Apartheid et sa prison ! Et il
continue de pleurer et de rançonner l’Occident et à exploiter seul les terres
de l’Exode et de l’exil permanent, des ancêtres sémitiques communs. Ces terres
de ses rois et de nos prophètes communs, qui doivent je suppose, les renier et
les regretter ! Alors, que les massacres s’arrêtent ! Qu’on s’occupe, ô
les richards du monde des pauvres, des analphabètes, des malades et des
chômeurs, au lieu de fabriquer des armes, des ennemis, des meurtres et des
colères !
FIN DE LA DIATRIBE
Ou les raisons de la colère. Tu ne me sers qu’à ça, Student mon amie, à
râler ! Oublie-le, ce caractère ! Lui, ses sbires et ses faux prophètes.
Cesse de critiquer et de vitupérer ! Ils sont morts depuis, sans espoir de
ressusciter le Veau d’or ni de voir l’Au-delà. Ils sont morts, fout-leur la
paix ! Car s’ils renient leurs travers, ils ne peuvent se corriger !
Les Dix Commandements, ce sont les pays occidentaux qui les suivent ! Un
peu, oui ! Ces tables de morale civique et citoyenne avant-terme de
Moïse…se sont pour certains effacées !
Paradis et enfers sont interdits aux assassins. Quelles que soient leurs
gênes et leurs races ou leurs crimes ! Inutile de les réanimer pour
comparaître le jour du Clairon devant toi, Yahvé ! Qu’ils restent à jamais
poussières sur cette terre, sans accès de leurs âmes vestigiales, vers
l’Au-delà !
A MA MUSE
On dort, on se lève, on travaille, on bouge et ça fait des enfants. Ça
grandit et comme les vieux, un jour ça part. La Lune s’allume, des éclairs
emplissent la terre de cendres, de fumées et de chairs. Des colères et des
pleurs. Le soleil chante ton rire en dessinant ton visage. La paonne ingrate
s’éclate de couleurs, puis repart livrer sa plume ailleurs. Un mirage virtuel,
une idée que l’on oublie sans la comprendre et puis, c’est là que ma Laure
réapparait.
C’est toi donc ma fantasque et ludique lubie, ma pénate fidèle, qui prend
ma plume pour parler…Toi ma Muse Student, la fille oubliée de Zeus et de
Mnémosyne, la sœur méconnue de Clio, de Calliope et d’Erato et de vous autres
Euterpe et Melpomène, comme de Polymnie et d’Uranie ou encore de
Terpsichore et de Thalie !
Muses, que je cite pour les invoquer et que j’excite pour les
importuner, sans regrets…Afin qu’elles parlent et qu’elles m’inspirent.
Si je t’invoque, toi en particulier Student et que je t’appelle des
abîmes de ce bout de ciel, à tout moment, à chaque injection, à chaque prière,
c’est pour tu ne reviennes qu’à moi, mon homonyme chérie !
Partout dans le monde et aux enfers, laisse les démons tranquilles, à
manger seuls, leur grand Satan ! Et occupe-toi, ici en bas, de ce bout de ciel,
de cette bribe d’univers. Occupe-toi de me plaire et moi de te servir, même si
l’âme de Bassou, légère qu’elle soit comme une plume de paonne, s’est évaporée
maintenant ! Un jour Laure, tu te réveilleras, toute jeune et belle, à mes
côtés, la mémoire ressuscitée ! Et là, tu me réciteras ce que je viens de
t’écrire !