Futilités
virtuelles
et questions
existentielles face aux tragédies réelles
Je vous livre ces réflexions, en
chroniques différées, en empruntant ce qualificatif à la série culte de Mme
Student.
Alerte, il
fait chaud partout
Malgré les inondations, les feux et
des incendies font des ravages. Des propos, aussi incendiaires, fusent. ‘’Il
est halal de manger un apostat mort, du moment que vous ne le faites pas cuire
ou griller !’’. ‘’ Il fut un temps où l’on pouvait encore rire de tout et de
toutes les outrances, sans qu’immédiatement, tout prenne des proportions
belliqueuses et ahurissantes.’’
Mus, on ne sait pas par qui, des
terroristes, ici et là, s’explosent, semant la haine vindicative et la panique,
en souillant l’islam et les musulmans. Après les actes subis en Belgique et en
France à Paris et à Nice, parallèlement aux affres du Moyen-Orient, on
lit : ‘’ Le burkini déchire la France et la rend hystérique.’’ . Bon Dieu,
plus que la nudité et ce qu’on fait avec, qu’est-ce que les habits et les us,
hypertrophiés d’Orient, inquiètent et perturbent, à les amocher nos Gaulois de
France !
Prise en charge en France après
plusieurs décades de travail, une femme lourdement affectée, est venue en
chaise roulante. Elle porte une liste de 20 produits, suivis depuis longtemps.
Elle me consulte pour ses jambes qui sourdent de liquides. Une femme de 30 ans,
3 enfants, est victime de mauvais traitements habituels et de coups et
blessures récents, 15 ecchymoses et embarrures par barre de fer, assénés par
son mari.
Bien des gangs daéchisés, sont
attrapés. Si ce n’est pas un policer qui tue les siens, c’est un gendarme qui
s’emporte pour un mot et qui liquide son supérieur. Hollande reçoit des
conseils de retenue chez son homonyme le Pape François. Américains et Russes reprennent
leurs hostilités et leurs chaudes froidures au Moyen-Orient. Faut-il interdire
aux sœurs de l’église de se baigner les pieds dans les mousses des
vagues ? On crie d’ici, à l’incongruité indigeste des iconoclastes. Ces
étranges fantômes, qui dénaturent la réalité normalisée et les usages policées
et rigides des autochtones de France !
Vols et coups de sabres, parfois
mortels, défraient la chronique et stupéfient les habitants. ‘’L’insécurité et
la délinquance sont au cœur du débat public ’’. Des chiffres faramineux
d’interpellations pénales sont confiés à la presse ! Beaucoup hésitent de
sortir. Ailleurs, avec ses retombées vésuviennes, le sémillant doyen
socialiste, JP Chevènement, bientôt
président de la Fondation
pour l'Islam de France, exhorte les musulmans à ‘’ se
faire discrets !’’ Comprenez, ‘’ Muets, ternes, inodores, incolores,
invisibles ’’ ! En Amérique le port d’armes fait des victimes, surtout
parmi les noirs, du fait des erreurs d’appréhension de la police. Mon Dieu, quel monde !
De la vie,
simplement
Malgré tant d’usages et d’usure de
ce corps, toute une expérience, je ne sais pas vivre et je ne connais pas
encore le mode d’emploi. N’attendez pas de conseil objectif et sincère, les
enfants ! Je ne veux pas faire de complaisance géniale ni de faux
semblants. Je suis incapable de vous influencer. Je n’ai pas le code qui permet
aux vieux, sans expérience, de corriger quiconque. Mais avec tout ce qui se
passe dans le monde, on se pose des questions, moi comme d’autres, sur le genre
humain et la vie en société ! Où est partie l’éducation civique dans
l’enseignement, que sont devenues les civilités sociale, quid de la
morale ? L’école, les parents, l’état fuient leur responsabilité,
délaissant ce grave problème universel entacher les conduites des gens, des
jeunes en particulier, dès leur enfance !
On devient couple et parents, sans
avoir rien appris comme discipline à propos de cette matière. Un ensemble de
conduites et de conseils qui devraient être enseignés comme une nouvelle
matière du cursus scolaire. Les relations et les droits, ceux de la famille,
des enfants, leur gestion, leur éducation, les rapports de l’individu envers
les voisins et au travail…Ne peut-on pas demander à l’Onu, à l’Unicef, à toutes
les académies, universités et écoles du monde, quels que soient les pays, les
cultes et les habitudes, de se ressaisir ? Et d’oser entreprendre
d’éduquer les gens à mieux vivre, en société, en famille et dans leur couple.
Avec le nombre de divorces ici, on comprend mieux, les couples libres et cet
usage, librement pratiqués ailleurs, même au sein de l’Elysée !
Si je dis que je ne sais pas vivre
et que je ne connais pas le mode d’emploi, je parie que c’est aussi le cas pour
vous. Malgré tous vos sens, et surtout le bon sens et vos adorables sentiments,
vous apprenez à le faire dans le tas, spontanément, au fur et à mesure des
expériences de la vie. Ce, dans les meilleurs des cas ! Voici en vrac des
pensées futiles et fugaces, qui défient et défilent, au hasard, en toute
furtivité. Sont-ce les perturbations d’un esprit en faillite, ou les
turbinations* mystiques d’un apprenti philosophe ? A vous de juger,
puisque je vous invite à lire et à transmettre au Saint Esprit. Pardon aux
sains d’esprits, les locaux qui nous administrent et nous guident et à ceux qui
nous surveillent. A commencer par les grands manitous, le baraqué Obama et
l’hilare Mme Clinton.
Aphorismes et prières existentielles
Dieu, reçois mes prières secrètes et
celles plus concrètes que je te déclare en public. Fais-le tant que je suis sur
terre. Parce qu’après, sur n’importe quelle sphère, quelle que soit la durée de
sa propre vie, ou de la mienne ressuscitée, je ne saurais que faire. Je veux
que mes vœux soient pérennes et que ta grâce me couvre pour l’éternité.
Amen !
Malgré mes défauts, mes erreurs et
mes tares, dues à mon sort, mon destin et ma constitution, je t’admire, mon Dieu !
Que puis-je faire de mieux ? Et si j’ai fauté, ne suis-je pas
d’argile ? Alors, comment me repêcher du ruisseau ou du caniveau ?
C’est vrai que les immondes voisins transforment nos trottoirs et nos escaliers
en pire que ça ! La Wali est partie sans organiser des semaines de
propreté, comme suggéré, 4 fois l’an ! On fait dans l’éducation
civique : on demande aux gestionnaires d’éviter les faveurs intéressées,
la corruption dirigée, les connivences brillantes et le népotisme éclairé,
ouverts aux universels et richissimes zélotes, aux multiples quéquettes, lisez
casquettes et à la gente partisane née du kif blanchi ! On fait de même
dans l’éducation sexuelle à en oublier l’éducation civique. Il te faudra
attendre le prochain protectorat pour te rappeler ces notions.
Dieu, oublions ces hommes qui ont
parasité mon chapitre d’invocations. Ils sortent comme ça, impudemment, pour
troubler mes prières ! Rend-moi meilleur encore, refait-moi ange, pour
mieux comprendre comment être et me comporter, afin de t’adorer pour
l’éternité. Je ne perdrais rien au change. C’est ta promesse qui sert d’espoir,
de guide et de garantie.
Galvanisés, formatés, embourkés*,
Déjà ne connaissant que peu de
nous-mêmes, de nos origines, de notre fonctionnement et de notre propre
devenir, nous sommes complètement voilés à autrui. Entièrement ‘’embourkés’’,
quels que soient nos critères et aspects cultuels. Nous ne voyons que les masques
d’autrui, des pseudos, fictifs ou virtuels, sur des entités cachées, quasiment
ou en partie à elles-mêmes ! Des images à travers des prismes qu’autrui
voit de nous, cassées émanant d’un miroir difracté. Et vice versa. Ces visions
sont un vrai délire dans un labyrinthe, une déformation de la réalité, malgré
les précisions scientifiques acquises par certains d’entre nous.
Nous voguons au sein
d’approximations autour desquels agissent des impondérables. Nous ignorons
comment les faits s’entrechoquent avec les hasards et les actes inétendus.
Souvent des paramètres et des facteurs manquent à nos équations, élémentaires.
La certitude n’est pas d’une réalité générale. Parfois, si heureusement !
Encore qu’il y ait des savants qui
viennent nous dire que 1 plus 1 ne font pas 2 ! Allez comprendre ! Et
je ne parlerais pas de fictions ni de politique, en ignare, en invoquant ces
sectes qui nous dirigent. Oui, de par leurs crédits et leur argent, leurs
armes, leurs mafias et leurs lobbies, voire encore leurs démons. Je ne parle
pas des vieux Démons mais de Satan ! S’il existe, outre ceux
non-hermétiques, de la politique, et si chers à notre ami Benky. Mais, ce n’est
qu’une façon de parler, propre à lui, des images pour être entendu du peuple.
Je ne parlerais pas de cette théorie
dite du complot, que dénigrent les gens avisés. Théorie tellement fourbe
qu’elle se dit être une ‘’théorie’’, alors que nous avons à faire avec une
action décidée, programmée pour être opérationnelle et incontournable.
Exemples subjectifs simplistes.
Conscience, engagements et hasards.
On est en fin Juin, il fait torride pour un début d’été. Tu attends ton prof de
maths ou une autre créature qui se fiance. Elle ne vient pas, parce qu’elle a
été prise au dépourvu par l’orage ou son parrain ! Parce ce qu’il a plu de
façon inattendue, tu rates ta révision ainsi que les dernières astuces avant
l’examen. Voilà ton bac raté, parce qu‘elle n’avait pas prévu de prendre un
parapluie, ni suffisamment de courage pour élaguer son amant pour un moment. Voire
d’engagement ou d’empressements, pour tes révisions !
Je prends rapidement note de mes
pensées, en faisant la course contre leur extemporané oubli. C’est pire, quand
ce sont plusieurs idées qui surviennent à la fois ! Difficile de retrouver
le fils de celles-ci pour continuer le raisonnement. Elles s’échappent avant
d’être notées. Faut-il se concentrer à ce point sur ces ombres qui passent ou
les réciter comme une chanson le temps de trouver un papier et de se munir d’un
stylo pour tracer ses pensées. Je présume que les écrivains sont prémunis et
mieux armés envers ces cas-là.
Voici qu’un tabouret vient d’être
bousculé de sa place par les enfants, lors de leurs jeux. Je vais illico le
caser pour sécuriser l’espace et libérer le passage vers la fenêtre. Là où j’ai
laissé des idées en suspens…
Un moucheron infra millimétrique
volette près de la tige de crémone des persiennes de la fenêtre. Mon regard est
attiré vers la bestiole, qui a quand même, elle aussi un cœur, des pattes, des
yeux et des ailes, un ventre et un zizi. Alors que je réfléchissais à sa
constitution et que je philosophais sur son existence, je vois dans sa
direction, vers le bas, un tourbillon de feuilles mortes. Parmi elles, des
fleurs blanches de bougainvilliers volettent au ras du sol. Tournoyant un
moment, elles repassent sous le portail, pour reprendre la rue. C’est là d’où
le vent les avait amenées depuis leur chute de la haie des voisins.
Qui dit vent dit poussières. Adieu à
la propreté de ma voiture que je viens de faire laver. Je me remets à refaire
son nettoyage à coups de jets d’eau avec tuyau d’arrosage. Perte de temps
inattendue du fait de l’orage et oubli d’aller chercher mon fils à la gare.
Juste un moment. Et ça rejoint le cas de la prof qui a fait rater son bac au
fils de mon voisin.
Parkinson, Alzheimer,
Indécence, démences et oublis, ou
les souffrances de l’encéphale. Il a dit au médecin, si le paradis est prêt,
c’est sûr et qui plus est il y reste beaucoup de places, je voudrais y aller
tout de suite, docteur, puisque c’est l’idéal c’est l’Eden ! Y aller vite,
sans risquer de commettre des erreurs dans la vie. Y aller tout de suite, sans
attendre ni jugement, ni résurrection, ni mort. Si vous êtes un psy, ne vous
moquez pas de ces pensées ni des questions de ces jeunes. Encore moins des mots
des malades. Ce n’est pas un candidat à la ceinture explosive, une victime
engrossée de slogans et endoctrinée par l’intox et la propagande ! Au
pire, contentez-vous de les comprendre, ces patients, sinon de les soigner. Si
vous êtes riches et/ou puissants, seigneurs féodaux et arrivistes, cessez
d’humilier les démunis et de pomper les indigents. Quelle honte de laisser les
autres dans l’ignorance, si vous êtes cultivé monsieur le Secrétaire perpétuel
de l’Académie ! Et répondez aux lettres poliment, quand vous les recevez, il
y a un secrétariat pour cela, c’est ce qui s’appelle être éduqué ! Et vous gourous, chefs et pythies des temples
de ce binôme de parlement, soyez au moins présents, pour justifier votre
salaires et boniments ! Sinon la blessure des urnes qui sourdent de vos
émoluments. Comprenez vos salaires en chèques, signés de nos regrets et ardents
ressentiments ! Répondez comme les ministres à nos lettres, même en
silence ou dans le rêve, en vous activant. En vous invectivant, ô tribuns
inutiles et avocats insuffisants ! Si vous êtes sain, grand chef et
au-delà du besoin, pourquoi taxer des malades, leurs soins et leurs
médicaments ? Dites !
Des hommes, dans des états
similaires
Le schizophrène est en guerre contre
ses propres composantes identitaires. Ça vous rappelle un pays donné ? Il
se sent multiple et en litige contre un soi-même qui n’est pas univoque. Il se
sent, désuni et multiple. Il est habité et possédé. Complexe, son âme qui n’est
pas tranquille, tente d’apaiser ce monde et ces idées disparates, qui n’ont de
commun que le corps. Une obligation, en dépit du sentiment de ses organes
d’être déchirés et possédés. Ce corps qui contient des milliards de cellules,
cet organisme, pareil aux autres animaux, un véritable chef d’œuvre, est
pourtant un monde qui se cherche.
Son chef-d’orchestre, multiple tour
à tour, n’a pas la sécurité de l’emploi et surgit d’horizons, antinomiques,
pernicieux permissifs et souvent égotistes et contraires. Vous connaissez ce
pays ? Il en existe des dizaines ! Hormones et glandes, tentent
d’harmoniser les exécutants de ce corps à l’intérieur de son entité et de son
territoire historique. Nos organes sont sous la coupe de leur chapelle de crâne
Tout homme est déchiré entre les
besoins de son être et de son désir de paraître. C’est la finalité de
l’individu qu’il est. Montrer son particularisme pour exister différencié des
autres énergumènes en se distinguant pour être le meilleur. Ou la plus belle,
n’est-ce pas, encore ? Les exigences de son corps, son identité
dubitative, instable et plurielle, il lui faut les conserver pour être ce qu’il
est et rester défini. Persister dans la lumière et la logique, avec tous les
capitaux amassés, comme cultures, infos, masque, réputation et intox. De la rue
à l’école en passant par le temple ou la mosquée, il en a ramassé des infos et
des conduites !
Tu es une encyclopédie, un monde,
mais tu ne peux rester seul ni vivre en autarcie. Ainsi le monde et ses
milliards d’êtres qui le composent, se comportent en vrais ennemis.
Heureusement que ce n’est pas l’homme qui fait tourner la terre et qui
l’abreuve d’eaux et d’air. Les actes et les envies, la jalousie, les idées
morbides, l’ambition et l’indécision, lui laissent des parts au hasard, qui lui
dictent les actes et les sentiments, les moyens de rester uni en soi, au moins
pour un bout de temps.
Pensées fugaces impalpables
En cet instant quelques pensées
vaseuses, romanesques ou mystiques m’effleurent. Pensées futiles et actes
infimes. Toi, tu as des idées plus prospères, plus réalistes en matière de
commerce ou de politique. Je t’écris pour la mémoire, non pour oser entrer dans
la postérité, mais pour maintenir ma propre et déficiente mémoire.
Ne m’en veux pas de parler de ces
petits riens, alors que des choses autrement plus importantes te submergent et
te prennent tout ton temps. Des actions, pas des idées. De l‘argent, pas des
rêves stériles. Tu vois le monde à travers les chèques, la puissance, la
poudre, le sang et le fric. Toi, tu as des idées pour façonner le monde. Tu es
la rubrique d’un livre comptable, en marge d’une carte d’état-major, en
campagne militaire. Moi, je prends cet instant comme un éclair furtif et
futile. Aussitôt qu’elle gicle, l’idée git là-même et me laisse plus perplexe
qu’avant. Semences inutiles éjaculées sur un champ stérile par un mollasson.
Les drakkars se sont tus, naufragés dans les esquifs de leurs fastes chagrins.
Alors, que toi, suprême, machin, tu voles de ville en ville, dans ton avion.
Un moment de réflexion…Puis s’en
va ! C’est un exemple mineur de ce que pensent des milliards de fois des
milliards d’êtres, humains ou pas. Qui écoute mes songes et surveille mes
idées, pour me juger à travers elles, m’en féliciter ou me sanctionner ?
Moi-même, je les oublie, extemporanément ! Que représentent les idées ou
les mots, si rapides qu’ils sont et dont personne ne sait ni imagine, où ça se
passe, comment ça s’exécute ou que ça se produit, dans son propre
cerveau ! Et quand tu me parles de mon corps, je ne sais pas ce qu’il y a
dedans qui m’appartient et qui n’est ni un don ni un recel. Sans agiter l’ego,
le mois et tout autre surmoi de la psychologie ni cet esprit ou cette âme, en
peine, que nous affrètent les crédos et les religions.
To be or to have
Le monde est fait de beautés qui
imposent le culte du beau. Une religion esthète. Ne manque que la joie, la paix
et le bonheur à ses hôtes ! Autrement, la vie est époustouflante, quel que
soit son support et son porteur, animal ou végétal ! Je ne parle pas de
l’admiration et de l’humilité qu’impose le fait de se voir, nés et collés sur
un grain de sable, qui tourne à vitesse folle autour de lui, je parle de la
Terre et autour d’une étoile, le soleil.
Et être ou ne pas être. Avoir ou ne
pas avoir ! Ressurgir après avoir trépassé ? Où donc seront dans un
siècle, mes idées, mes notes, mes livres, tes paroles, tes promesses, tes rires
et tes chansons, ma belle ? Où
seront les images que tu voies et que transportent à ton récepteur les ondes
que tu ne voies pas ? Où seront tes actes et tes propos et ceux de ceux-là qui
nous succéderont et qui liront mes délires ? Ils seront notés, ineffables
témoins, quelque part pour ton éventuel et inéluctable jugement...
Tes idées seront logiques et
exploitables, utiles et suivies par les mercenaires qui nous traquent ou les
pontes qui nous gouvernent, mon grand. Les miennes, le seront beaucoup moins,
comme d’hab ! Sauf ratage et trépas ! Qui est donc le témoin fidèle
et silencieux de mes idées profanes ? Fut-il loyal et reconnaissant des
suggestions que je ne me suis pas arrêté depuis trois décades, de leur faire,
par lettres ou sur le journal ? Bénévolement, gratuitement ! Je ne
vais pas demander aux extraterrestres d’être mes témoins ni crier au complot.
Comme ce chef, en invoquant les démons et les crocodiles, les animaux cachés de
la jungle impériale qui prospèrent et qui gagnent ! Passons !
Je ne serais plus là pour contrôler
mes impressions et mes dires. Ni pour maudire le hasard et les éléments
futiles, ou les raisons, la logique de ceux qui font preuve de force, de
passion, d’actes et d’exécution de leur volonté et de leurs dictats sur la vie
des autres. Administrés et soumis, assujettis à la loi du ou des plus forts.
Parce qu’ils sont légion d’impérialistes à vouloir nous changer sans nous
donner l’illusion d’appartenir à leur sectes identitaires !
Ci-git la Terre, dans son ivresse
Où ira la superbe Terre, minée
qu’elle est par les exploitations dévastatrices et les guerres ? Que
restera-t-il de ce berceau-éprouvette, éprouvant et mortel ? Où ira le
monde, les religions, les philosophies et tous ces clans et ces crédos qui font
bien des martyrs. ? Qui suis-je pour m’en inquiéter ? Est-ce que ce
devenir universel, futur, me concerne, de près ou de loin, sachant infime
l’entité que je suis ? Quand on voit sans pouvoir les approcher des milliards
d’astres dans l’univers, qui naissent ou qui sombrent dans les trous noirs, que
représentent les hommes et leurs roi, leurs savants ou leurs prophètes alors
que des nations ont péri sans laisser de traces et tous ces puissants sauriens
et reptiles !C’est quoi représenter pour l’humain, cet assassin, cannibale
et carnivore ? Où est la place de l’homme, avec sa ‘’nullitude’’, au sein
de cette multitude d’êtres, vivants ou presque, quand on espère de Dieu,
l’auteur du Bigbang, un quelconque souhait dans ses prières ? C’est
tellement méprisant, avilissant et infinitésimal, que l’estime de soi, qui que
l’on soit, devrait nous pousser à plus d’humilité et de sagesse !
Je m’adresse aux pontes les plus
élevés de la terre, aux fauteurs des guerres du Moyen-Orient et d’Afrique du
Nord, à ceux que je méprise comme Trump et qui me déçoivent comme Chevènement dans son conseil de ‘’ se faire discrets ‘’
lancé aux musulmans. Je ne retiens qu’un bon exemple SS le Pape qui
vient de recevoir cet autre François ! Au moment où l’on doit céder ses
cendres ou son argile à la terre. Le reste s’il suit, esprit ou âme, on ignore
comment il revivra et ce qu’il gardera en souvenir de la personne et de son
corps…Celui qu’il aura engrangé en sacrifiant et en s’appropriant bien des vies
animales ! Et dire que ces carnassiers et ces animaux que nous représentons,
à genou ou orgueilleux que nous sommes, fiers du langage de la conscience et de
la station debout, ces parasites, qui volent avec zèle, aspirent au paradis,
tous, en s’entretuant.
Eternelle agonie, l’homme ne sait
pas d’où il vient ni où ces guerres barbares vont l’emmener. L’Eden croit-il
mériter, entre les victimes meurtries et leurs prophétiques et démocratie
tyrans, pour profiter des mêmes faveurs divines, des mêmes rêves et du
sacrement de Satan.
Caricatures et apostasie.
Avec un fez, un chapeau et ou une
calotte, cachant ces nouvelles coupes en vogue, les collégiens de la même
déité, se masturbent en pleine église, devant la statue de la vierge marie.
Parce que disent-ils, à la Charlie, que c’est laïc de le faire comme de bouffer
en public en plein ramadan ! Et qui plus est, à l’instar des filles aux
bustes et pubis nus, qui déambulaient à la mosquée de la Tour Hassan, devant la
porte du mausolée Mohammed V, leur corps n’appartient qu’à eux. Et qu’il leur
importe peu que les fidèles les regarde faire, parce qu’ils n’ont pas à se
cacher pour faire librement ce que leur corps exige d’eux de faire. Soit par
besoin physiologique, de plein droit ou par instinct.
Le cycle vital. Ce dimanche, 6
sauterelles vertes, s’exhibaient nonchalamment pour narguer le propriétaire du
jardin. Offense et indiscrétion, voyeurisme, des parasites voraces et des
saccageurs des plantes qui poussaient là. Les feuilles des glycines et des
liane-aurore, étaient presque toutes détruite en bas. Les sauterelles faisaient
une halte en attendant de ronger les jeunes feuilles du haut des plantes. Une
fois écrasées, mortes, sur le sol, il a suffi à une escouade de fourmis d’une
heure pour dégager tous les corps des insectes qu’elles ont récupérés du sol.
Les fourmis venaient de l’un des grands pots de fleurs où poussent les plantes.
Une fois digérées, les bribes de sauterelles, leurs déchets protéiques
viendront de ces fourmilières pour nourrir, comme engrais, les racines de ces
plantes qui ont été férocement mangées par les criquets. De belles fleurs en
vue, pour l’automne prochain. Miracle de la chimie entre la physique
masticatoire des mandibules des insectes et le recyclage dans l’humus de leurs
déchets
Neurasthénies et babillages
Lecteur apathique qui déteste lire,
fourbu, affaibli, désorienté par tant d’appels, d’incompréhensions, perclus,
éclaté, tu es de plus déchiré par tant de tristes guerres que l’ego seul des
chefs ne peut expliquer ! Le pouvoir, le cumul des biens et la jalousie,
dictent aux hommes et à leurs tribus divines des pays prophétiques de morbides
ressorts ! Ils guerroient pour subsister et s’apaisent dans la
guerre !
Pour m’apaiser, faut-il oublier ou
renâcler à vie, ce que chantonne tout un chacun, et ce mondialement ? Je
veux rester zen et donner mon opinion seulement. Sauf que c’est un cumul de
gavages et de ressentiments ! Sont-ils subjectifs, quand c’est le refrain
de tous, également ? Je trouve, quant à moi, refuge et réflexion
philosophique, dans la ‘’petitesse’’ des meilleurs. Et plus encore de dégoût ou
de déception chez les plus grands d’entre-eux. Citez-moi un nom, un nom qui
n’ait pas été trahi par ses biens illégitimes, ses dépassements et ses frasques
de corrompu ! Je ne parle pas de mon pays, pour ne pas être subjectif et
jaloux ! Ce sont comme dit l’autre, des assassins et des impérialistes.
Des comploteurs intempestifs qui m’interpellent. Des corrompus que j’indexe
autant que vous le faites, comme de Miguel Cervantès, les moulins à vents, si
chers à éventrer par Don Quichotte et Sancho Pansa !
Mais ça ne suffit pas, ils sont
égocentristes, menteurs, querelleurs et tatillons. Ce sont les funestes
industriels de la mort et des tueries ‘’mondialistes’’. Vous le saviez. Ils se
jettent les responsabilités les uns sur les autres. A leurs têtes et au
pluriel, les chefs guerroyeurs de ces invincibles ‘’démocrades’’, qui régissent
ces démocratiques nations. D’ubuesques donneurs de leçons ! Vous voulez
des noms ? Sans risque de parjurer, citez-les tous ! Ces fourbes
parangons ne cesseront jamais de nous commander de loin et de nous narguer à la
fois. Le néocolonialisme est né avec ses frontières imposées, sources de
guerres entre les tribus des pays déchirés, lors et après les colonisations.
Epaulés, les politiciens, véreux ou pas, alignez ici tous leurs défauts et
qualités, se sont lancés à la conquête du pouvoir. Lors des élections se mêlent
à eux et les supportent, les fans, les mécènes et surtout les richissimes banquiers.
Les fabricants d’instruments et de matériel de mort, dirigent de fait les
urnes ! C’est de là, depuis l’ère des canons, qu’ils tirent leur
suprématie et qu’ils dirigent les suffrages et les scrutins. Ce sont les
messies des guerres mondiales et les commanditaires de celles qui sont partout
explosives ou larvées. Les chefs tremblent, quand vente sur leurs parapluies et
parasols, l’haleine fétide et explosive, de ces puissants agitateurs de
marionnettes et magiques monteurs de Muppets-shows.
Délires de saison ou divagations
existentielles.
Admirant la palette du bon Dieu,
j’ai beau regarder le ciel, je n’arrive ni à voir ses étoiles ni songe les
compter. Lire les messages des nuages, comme les pythies du passé et les devins
d’hier, découvrir le sen de leurs formes et de leurs dentelles, m’échappera
toujours. Et dire que ce n’est que de l’eau qui flotte dans l’air. Mais, que
contient l’eau, mesdames les chimistes de la Cop22 ? Et quoi qu’autre
comme électrons et quarks, s’il vous plait ? Toutefois, merci pour
l’oxygène et la propreté, si votre organisation pouvait mieux s’en occuper,
par-delà le plastic et les déchets ! Plus aucune critique, les vigiles se
sont tus. Et les belles lèvres, gonflées à bloc de suffisance et de vérités, se
sont fripées et assagies.
Double ou multiple, selon ce qu’on
m’a dit, je viens de deux mondes qui se sont assemblés pour fabriquer cet
organisme, que je suis. Cette personnalité complexe et ce corps si compliqué,
que je prétends être ‘’les miens ’’est ce que je suis. Le corps, embrouillé
qu’il soit, est tellement fabuleux et magnifique, qu’il dépasse mon
entendement. Je suis admiratif et épaté, non devant ce que je suis, mais à
l’adresse de Celui qui m’a inventé…les êtres vivants, dont l’homme.
La personne et/ou l’esprit qui
manipulent ce ‘’ robot’ ’animal époustouflant, qui se gère automatiquement, me
sont plus opaques encore ! Je viens de deux sphères qui se sont
interpénétrées et qui ont complexé la Terre. Je vis sans savoir d’où je suis
vraiment, je parle de nos origines, malgré les découvertes des fossiles, celle
de l’évolution et le mystère de la création divinisée ! Perplexe, l’homme
conscient de ces mystères, déstabilisé par ses questionnements existentiels,
vit sa courte vie, en bouleversant son berceau-cimetière. Tout comme ces
milliards de frustres prédécesseurs et ses frères de misère contemporains, les
animaux ! Ave B.B. ceux qui vont mourir le jour de l’Aïd, te
saluent !
Dr Idrissi My Ahmed, le 21 Août 2016