APPEL DE L’AAMM AU GOUVERNEMENT
Et à leurs Excellences
les Conseillers de SM le Roi Sidi Mohammed
PRÉFACE
Exonérer les médicaments importés et défiscaliser les moyens techniques des soins, sera une révolution phare du Maroc. Venant de ce pays ouvert et De SM le Roi, son premier décideur, humain et sage au grand cœur, sera une nouvelle libération de l’Afrique, une conquête du bon sens et une leçon humanitaire pour tout l’Occident.
Détaxer les douleurs, dépénaliser les maladies, défiscaliser l’accès aux soins, en abrogeant les médicaments, en exemptant les réactifs et le matériel médical des Taxes de Douane et de TVA, c’est rendre service à l’humanité entière. A ceux des plus faibles et aux démunis, qui souffrent en premier.
RÉSUMÉ
Voici une bonne dose de vérités pour les lecteurs pour cette deuxième partie de Ramadan durant laquelle le roi s’active et fascine, délivrant tout azimut, une leçon pour tous.
Je souhaite que par votre voix que tous les Partis agissent pour interpeller ouvertement le Gouvernement et l’aider aux fins de faire son devoir et les vôtres envers les citoyens malades. Les aigus ou chroniques, comme les plus graves, et cesser de les exploiter par des lois ineptes. Celles qui opèrent un véritable braconnage illégitime, un fait de brigandage qui est entré dans la routine fiscale, en pénalisant les incapacités et les états de douleurs des citoyens malades.
Voici donc une lettre et ce résumé en rappel de nos douleurs et misères, afin de réveiller les Gouvernants actuels et à venir, sur le sort des malades. Des personnes en souffrances, écrasées par des taxes iniques, qui frappent les seuls malades, que d’aucuns pourront devenir hélas, un jour. C’est l’avenir des personnes saines que nous défendons ! En quelque sorte, une prophylaxie proactive, prospective !
TVA et Taxes de Douane, sont aveuglement appliquées sur les réactifs des laboratoires, le matériel médical, les instruments chirurgicaux et ostensiblement sur les médicaments ! C’est une Taxe sur les Valeurs Amputées, que cette TVA, comme aimait le dire et la traiter, notre défunt Fès-jdidi et mémorable ministre d'Etat, My Ahmed Alaoui !
Des Taxes de Douane, dans un pays qui ne crée ni les composants ni invente pour ses malades les intrants des médicaments, sont un non-sens, une contradiction révoltantes. A comparer ces taxes indirectes, elles sont paradoxalement en opposition avec le blé et le livre, entre autres, qui eux, sont déchargés du fisc douanier. C'est donc une escroquerie, une arnaque d'Etat, implacable qui prédate des taxes sur les seules souffrances. Je le professe comme médecin et je le soutiens, comme tous les malades porteurs de maladies diverses ! Je ne veux pas de pitié, je veux que les lois aient une âme juste, raisonnable, plus que charitable ! Pas de faveurs ni de privilège, mais seulement le droit de ne pas être exploités pour nos déficits durant nos maladies !
Ces taxes qui vont de 24 à 37 % sont un manque à gagner pour les hôpitaux d'Etat. Le Ministre de la Santé le sait-il, le dit-il ? Comme elles grèvent non seulement les particuliers non couverts, mais aussi les Caisses des Maladies elles-mêmes. Ce réquisitoire doit éveiller les prestigieux commandants qui sont à la barre du pays, afin d’oser plus loin, de réaliser mieux, dans ce chantier délicat des impôts. Ce chantier qui se réfère à ce secteur pathologique et tellement vilipendé est celui des impôts sur les maladies. Cet amas anachronique et moyenâgeux de textes infamants et d’applications fiscales, sont décriées par l'AAMM depuis plus de 11 ans !
Aidez-nous aux Partis engagés, avec l’appui et la compréhension de vos leaders, économistes, légistes et politiques, pour dire encore ce que nous avons sur le cœur et qui laminent nos chairs. Le dire et le proclamer sur vos pages et dans vos déclarations au Parlement. Osez le redire, franchement, librement, démocratiquement et civiquement, en espérant que les Gouvernants et les élus décident enfin faire le pas, malgré les contraintes internationales auxquelles nous sommes très sensibles ! Et que nous gagnerons, grâce à la bonne gouvernance, à la proximité des malades et au sens de l’équité de SM le Roi.
Ce serait une initiative marocaine spectaculaire que de réaliser cet espoir de réformes populaires, afin de répondre aux besoins des tranches affaiblies. C’est un fait de droits-de-l'homme et de justice, que le Maroc peut parrainer et exporter ! Cette sage révision des impôts sur les maladies, sera une évolution avant-gardiste de la Gouvernance. Une action, ni insensible ni indifférente, au profit des tranches pauvres, qui sera appréciée de partout dans le monde. Une action qui réconforte, élargit et complète le chantier royal de l'INDH, en y incluant pour les sauver, les malades de tous les bords.
Enfin, cette Réforme magnanime requise, est une démonstration des capacités et de l’évolution des droits démocratiques au Maroc. Que Dieu guide SM le Roi, que nous invoquons pour ce faire.
Kénitra, le 28 Juin 2016
Président de l’Association des Amis des Myasthéniques du Maroc
LE CORPS DE LA LETTRE
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
MEDICAMENTS ET TAXES INIQUES SUR LES
MALADIES.
Le devoir du Gouvernement et du
Parlement en matière de santé, face aux taxes injustes
sur les souffrances et
les handicaps.
Voici ce qu’attendent les électeurs
des élus et des cadres haut placés.
EXPOSE DU PROBLEME
Nous avons souvenir que dans son
discours d’avant les élections parlementaires, SM se flattait du travail des
Partis et demandait aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les
médicaments et sur le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous
continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche depuis plus de 11
ans. Qu’attendent les électeurs de leurs représentants parlementaires, des
ministres et des Partis, en matière de santé et de défiscalisation des
médicaments ?
Ce qu’attendent les électeurs des élus,
des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons
vivement, c’est un meilleur accès aux soins ! Avec plus de considération et de
respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient plus exploités durant
leurs maladies,et ce quels que soit les secteurs ! Ce n’est pas une affaire de
professionnels, de praticiens, d’industriels ni d’importateurs, mais de
réglementations indélicates et de lois voraces pour ne pas dire cannibales !
Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque
tous les médicaments et 37 % sur le matériel des soins, qui sont destinés aux
seuls malades, de tous secteurs confondus ! Or il est inique de taxer la
maladie, parce que n’achètent les médicaments que les seuls malades. Et eux
seuls supportent l’infamie de ces taxes indirectes, inconscientes, sournoises
et fourbes, qui ne frappent que les malades !
C’EST CLAIR !
Cette discrimination est d’abord
arbitraire et illogique et ces prélèvements sont illégitimes. Ces taxes
indirectes représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience
! C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister
ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de
règne. Qui plus est, il ne peut y avoir de développement humain, sans la santé
! C’est basique. Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles,
abolies par SM le Roi, que Dieu Le garde, afin que les pauvres et les
handicapés, les malades quelles que soient leurs tares, puissent sortir de
l’indifférence, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le
chemin du progrès et de la dignité, sans abus ni déni de leurs droits ni
pénalités indirectes sur leurs douleurs et leurs maladies.
A CEUX QUI
DEVRONT AGIR
POUR SAUVER LES MALADES
LE CONSTAT SOCIAL
Après le décours de cette véhémente
affaire Ban Ki-mon et de l’impeccable réponse de la Nation sous la férule
royale, de nouveau défis et de nouveaux horizons nous interpellent. Nous sommes
à la veille des élections au Maroc. Nous parlons, quitte à nous répéter, par
pédagogies et avec insistance devant votre honorable classe.
Serait-il utile aux militants des
Partis, aux Conseillers du Roi, à tous les Cadres responsables du royaume et au
Gouvernement actuel, qui analysent les événements, les idées et les actes,
entre la morosité et les changements, politiques et temporels, de se pencher
encore sur cette autre infamie, cette infortune, que sont les maladies ?
Aurez-vous enfin, un regard loyal et
sincère, altruiste ou intéressé, envers les malades, messieurs-dames ? Les
simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et
économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités !
Ils réclament une Réforme fiscale sanitaire globale et non quelques réductions,
parfois, minimes, sur les simples médicaments ! Le Maroc nous regarde et nous
sommes tous concernés ! Vous-mêmes, lecteurs, votre santé et celle des vôtres,
messieurs les ministres !
Est-il socialement productif de
continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit
d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base,
la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus
aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc
la citoyenneté, à sa plus basse valeur. Les Partis, par voie de fait, se
transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les
concepts de Démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits !
Du coup la signification même de
représentants, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette désaffection des
règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte
cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et
ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse,
qui se tend alors vers eux, pour les repêcher !
Les milieux, ruraux, pauvres ou
besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de
salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des
Cadres leur temps, leur énergie, leur génie et leur abnégation. Par tous les
temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce
ne connait pas devacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité
sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir
les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices
avec les couches qui les ont générés ? Évidemment il y a des affaires terribles
et graves qui nous occupent, le destin du Maroc, nous hèle, nous interpelle et
nous préoccupe à fond ! Faut-il taire ainsi les autres dossiers, et
repousser à jamais, la révision de nos concepts fiscaux sur les soins ?
Prétextant, si ce ne sont pas les vacances des uns, le ramadan, les
élections ! Ou a fortiori, notre vitale affaire du Sahara sur laquelle
veille sans relâche le Souverain !
La logique, la raison, les sentiments,
la nécessité, requièrent le courage de ce retour vers les problèmes qui
semblent élémentaires, aussi difficiles soient-ils et quel que soit le
sacrifice qu’il y a lieu de faire. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer
la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont
synonymes de rencontres entre condisciples et concitoyens de proximité avec
ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent
et fuient les suffrages et les scrutins !
Et ces mots sont écrits, de nouveau,
après la dernière défection du Secrétaire général de l’ONU. Nous ne pouvons pas
traiter nos affaires, identitaires nationales, ou sociales et humanitaires, par
la lassitude, la politesse ou les faiblesses devant ceux qui votent ! Que
ce soit à l’ONU ou aux quartiers ! Que ce soit par leurs silences, qui
expriment une déception certaine, envers et à l’encontre de toutes les
injustices ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ?
Faut-il négliger leurs voix et leur sort ? Si, face aux adversités, SM le Roi
s’active avec autant de force, de courage et d’entrain, comme de franchise et
de prestige, face au double jeu des puissances protectrices ou dites amies de
longues dates, aujourd’hui nous interpelons le Gouvernement et le Parlements
afin de s’occuper des lois tarées et injustes qui frappent nos malades dans le
dos. Nous les dénonçons sans relâche, sans timidité ni pudeur. Et nous
persévérerons ad vitam aeternam ! Allah yerham notre doyen et bienfaiteur,
Si Abdellatif Berbich, qui nous le répétait souvent. Et ce, quels que soient la
couleur ou le style des Gouvernements, qui doivent veiller sur les malades
marocains comme sur les sables de notre Sahara !
APPEL DES FAMILLES,
APPEL DU PEUPLE
Le service humanitaire, acte altruiste
de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs
électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous
instruire, attendent qu’on étanche leur sueur.
Ils attendent, non sans crainte d’être
déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces
cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que
les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils
attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des
exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables
amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que
les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et
qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus
simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels
pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses
qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions,
dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé !
Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un
sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté
légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par
chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation :
celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la
santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir
d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne
pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
LA SANTE EST UN DROIT
ET UN DEVOIR ENVERS LES CITOYENS,
Que dire de la santé, de l’accès aux
soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes
que l’Etat prend sur les malades, leurs souffrances et leurs maladies ? Les
maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que
l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain.
Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui
des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des
soins. Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les
obligations de l’Etat dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire,
ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité,
dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer
une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour
répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans
la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social,
dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les
séditions !
EXCELLENCES, MESSIEURS,
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM,
qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres
associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il
entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un
concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES. Nous sommes devant des punitions
collectives, perpétrées selon un système organisé, pervers et des modes
légalisés indirects, sournois.
Exactions aberrantes, devenues
institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré,
doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense
espoir en notre Pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution
sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui
d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le
lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et
devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des
prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec
vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives
dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit
pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins
! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la
chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !
REFORMATER LES TAXES.
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès
torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de
l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins !
C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le
législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us
contreproductifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des
soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !
Un leitmotiv libératoire s’entend !
Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que
l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des
charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de
bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première
nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au
simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions
punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles,
archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales.
Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette
punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc,
contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne des Ministres des
finances, aux références socialistes ou libérales, qui se sont succédé !
Indigne de tout pays au référentiel et au potentiel démocratiques ! Indigne de
cet Islam, si prégnant dans les valeurs du Maroc, indigne de notre ouverture
moderne. Indigne de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui !
Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans
leur santé et dans leur personne…
L’EXEMPLE BRILLANTISSIME
DU ROI CITOYEN
En effet, l’école de solidarité et de
défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps
réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie
civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au
laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs,
militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants élus et les
réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM
que Dieu Le garde.
UN BESOIN DE REFORMES HUMANITAIRES
Réformer les concepts, c’est donc pour
l’Etat, de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de
clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants.
De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons
une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement,
les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en
public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » !
Sans gêner leur aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches
accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront
remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les
malades, même ceux des strates les plus pauvres ! Il ne faut pas sortir de
Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres impôts mieux
adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de
cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre
Roi, son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les
archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !
UN BESOIN DÉVOLUTION DÉMOCRATIQUE
Supprimons dès lors les taxes
rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur
les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités
révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines,
surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent
notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par
l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté
mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les
médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en
premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses
médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit
être vu, au moins, comme celui du Tourisme ou de l’Agriculture, pour son
développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi
importantes que le livre, la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on
subventionne, et le lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique,
au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais
injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains
qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux
soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé
des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle
consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles. Cette
réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un
seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.
DES LOIS HONNÊTEMENT, PLUS JUSTES !
En supprimant les taxes décriées,
messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à
l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi
et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes,
plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par
SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et
les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et
les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du
Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la
population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de
plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un
bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et
contreproductives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les
abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont onsait le pouvoir
exécutif ultime et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun
ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est
naturel dès lors d’espérer et d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et qu’Il
fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des
taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et
embarrassante.
APPEL A CELUI QUI NOUS ECOUTE…
Pour faire supprimer ces taxes sur
les souffrances et les handicaps. En
plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un
rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur
l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui
confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations,
les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes,
devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette
iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand
on sait qu’elle est portée par les seuls malades.
Cette réforme de la fiscalité des soins
et des médicaments, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les
hausses des prix dans les hospices et par les autres indélicatesses, qui se
font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle
est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour de tous pour la Nation.
Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Non, le Sahara,
notre Nation, notre Pays, notre Etat en ont besoin.
Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée,
permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de nos dénégateurs
et de nos acerbes adversaires ! Tel qu’il est journellement exacerbé pour
écœurer les citoyens. Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à
partir du prisme hypersensible de la santé, pour développer l’engouement du
Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH et de la sauvegarde de son identité
nationale et territoriale.
Dr Idrissi
Ahmed, Président de l'AAMM
Kénitra, le 28
Juin 2016
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330,
ASSISTANCE: 0661252005
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