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22 mars 2016
21 mars 2016
Bankimoonade ! Et vous allégueriez encore, que l’occupant est un envahisseur et un colonisateur !
Bankimoonade !
Et vous allégueriez encore,
que l’occupant est un envahisseur et un colonisateur !
Confidence ou conviction : ce n’est pas le cas du Maroc, messieurs de l’ONU ! Aux autres de changer d’avis et de clarifier leurs données à la lumière de l’avenir du Maghreb et de l’histoire. Devez-vous cacher au monde la vérité et continuer de mentir, pour nous vendre des armes ?
Nous sommes viscéralement engagés pour la paix et nous y militons armés de la justesse de nos droits.
Je suis certain Si Omar Alter de la compréhension des Algériens ! Et qui plus est de celle des Juifs, hélas partis, des Espagnols, des Français et de beaucoup, beaucoup d'Algériens, qui furent de mes camarades d'écoles et lycées de type ou carrément de Mission.
Je ne nie pas que les programmes scolaires, la rue et la famille, forment, structurent, éduquent ou déforment des fois, sinon trompent, limitent ou cachent le plus souvent.
Je ne renie pas mes cours à l'école Lalla Aicha de Talaâ Sghira, lorsque nous y fûmes placés, à la suite de la fermeture de l’école européenne de Bab Riafa du fait de la grève de nos camarades algériens. Alors que nous autres Marocains étions libérés du Protectorat français depuis 2 ans, notre maîtresse de français et d’histoire, une française de souche, de la métropole, nous affirmait et nous inculquait, au kilomètre carré près, que le Maroc était bien plus vaste que ce lopin où nous vivions ! Et qu’il comprenait ce qui est devenu par inadvertance et mauvaise politique, la Mauritanie ! Je sais que des voix d’orfraies vont s’élever là pour chasser nos pigeons et leurs branches d’oliviers.
Dey Oueld Sidi ! Mais depuis quand ce pays ou cet état existait-il déjà ? Et que tentaient de faire au Palais royal de Rabat, les étudiants qui voulurent y rencontrer Mohammed V en cette époque ? Mais reconnu de tous, cet état existe fièrement et librement maintenant ! Toutefois, on se souviendra des Almoravides, des Sahariens qui sont remontés du Sahara vers le Nord pour y établir leur dynastie sur cet ensemble. Bien auparavant, plus près de l’Empire romain, nous étions la ‘’Mauritanie tingitane !
C’est dire nos arrières et notre passé commun, confondus par les colonisations, déchiré puis éparpillé, ventilé pour se perdre à jamais, entre des barrières immondes, imposées par les colons. Je vois encore comme des vestiges virtuels ces pages que nous montrait la Prof ! Anachronismes ? Faut-il en vivre à mon âge et espérer encore ? Madame l’institutrice, vous m’auriez raconté des mensonges et enseigné des balivernes, que vos états actuel d’Europe sont incapables honnêtement d’en témoigner ?
J'ai visité, jeune par trois fois l'Algérie ! J'aurais dû le faire bien plus souvent, par estime, par alliance et par parenté. N’est-ce pas ma petite Benky. Nour ? Aucun Maghrébin, juste, fier et loyal envers le passé commun et ses racines, aucun ''Nordaf '', qui parie sur l'avenir et non sur les sécessions, ne doute de ce devoir d'union, fédérale ou autre, pour demain.
Toi, pardon vous, monsieur Cédric, je ne vous ai pas bassiné ! Je ne vous connais pas et ça me suffit, comme égards. Rien ne vous force de me lire ni à croire en mes propos, ni moi aux vôtres, non plus. Par respect aux identités, cristallisées et fossiles, par méfiance de leurs suffisances et autres avanies et endoctrinements, par respect pour tout Lecteur aussi. Si vous avez vos allégations, j'ai mes convictions ! Si je les respecte, mais pas leur ton du tout, c'est par politesse envers tout un chacun dans cette '' tribune populaire. L'Agora où il ne faut pas élever le ton ni se croire encore en situation paternaliste, de conquérant ou de donneur de leçons ! Chacun son instruction ou son formatage ! Les miens concernent ma région. Vous, vous avez un compte à régler avec les guerres coloniales que vous ne cessez de propager. Et qui plus est celles que vous ne de susciter et de propager ailleurs ! La nouvelle guerre Mondiale est faite, non pas seulement de batailles et d’alliés, mais de guerres délocalisées et exportées !
Maidoc, comment se défaire des slogans et se libérer de l’intox, comment se dépêtrer des conditionnements entrés dans l’ADN des gens ? Comment se libérer de l’enseignement et des médias qui fossilisent les pensée et enkystent les opinions quand elles enferment et opposent les enkystés, les uns aux autres ? Identités égotistes, tribus racistes et nations xénophobes, sont les ferments des haines et des guerres. La propriété, les terres, les crédos en sont évidemment les défenses, les ciments et les barrières.
Si Ali, comment purger et déconditionner les schémas qui défigurent les esprits et les corps en répandant les haines et les guerres ? Commençons, à travers le monde, les sites et les médias, à cultiver et à imposer le respect à travers les forums haineux de l’Internet. Ils sont la facette, la douane et le visa, la couleur, la lame, les lynchages et la mitraille, sinon la main tendue de cette mondialisation. On se doit, c’est le rôle de l’ONU et de l’UNESCO, de purger nos systèmes d’enseignement et les vôtres ! Élaguer les bourrages de crânes, les matraquages devenus plus péremptoires que ne furent les religions. Primo les erreurs égocentristes ! ! Une obole pour certain, un formatage pour d’autres !
Cédric, si vous avez des problèmes avec tous vos textos sur les Orientaux, des chicanes sur les Arabes ou les Juifs, ce n'est ni mon plat préféré ni mon rayon d’action. L'Algérie n'a rien volé, elle n'a même pas pris, Monsieur ! Elle a juste gardé, ce que la France, témoin de nos déchirures, acteur cisailleur et puis colon, nous a volé ! Que ce soit dit littéralement, car c’était manu militari. Demandez aux gens d’Oujda ou de Figuig d’où proviennent mes ancêtres, ce qu’ils pensent de la pénétration guerrière de notre espace national !
Que reste-t-il ? Chacun a ses propres Gaulois ! Parce que c'est la seule chose de vraie dans cette ‘‘glorieuse’’ péripétie et pathétique histoire ! Un fait, avec ses ratés, ses apports oui et ses morts. Rome et ses latins vous ont laissé leur langue, tirée pour vous moquer, en partant. Vous la parlez si mal maintenant, que c’est devenu du charabia pour eux ! Nous faisons cela nous même du français ou de l’espagnol, avec nos élucubrations linguistique ! On n’a pas peur de tiquer ou de vous critiquer dans votre belle langue. Si ça peut réveiller Racine, Taieb Seddiki et Molière.
Azzed, ils ont oublié l’opération ‘’Écouvillon’’ et la guerre du Rif ! je peux me tromper, mais je crois savoir que c'est feu le roi HASSAN II , qui le premier, par ouverture politique au monde occidental et aux Africains, dopés , ouverts ou trompés, sur nos droits et notre histoire dans la région, a lancé le premier donc, l'idée d’un référendum pour pacifier le struggle à propos du Sahara Marocain. Contre l'avis de nos socialistes, une de leur grande figure historique, un de leur ministre fut mis en prison pour son opposition à cette hypothèse et suggestion royale ! Elle est venue en son temps de Rabat cette proposition. Message de circonstance, opportunité ou offre, il en est d’autres ! Mais, les Algéro-polisariens y tiennent encore, s’estimant assurés de l’emporter par les urnes, pour avoir grossi les camps de votants potentiels, avec des ressortissants étrangers comme mercenaires !
On eût pu la lancer, cette idée de référendum à toutes les tribus, avant de leur donner leurs indépendances post coloniales, ou de les faire adhérer, elles et leurs territoires de parcours, dans tel pays ou tels autre. Que ne pas l’appliquer, ce Référendum qui vous chagrine tant, à l'endroit de toutes les tribus des chameliers qui parcouraient le très très large désert du Sahara ?
Mais les dessinateurs des frontières entre les peuples, Haj Hakim, avaient décidé autrement. Après, les envahisseurs, les colons devenus par la suite, armuriers et vendeurs, ne furent pas de cet avis ''démocratique'' ! Ils s'en foutaient, car cette option est faite pour les élites et ne se devait pas s’appliquer, sur leur départ furtif à des Colonies ! Sur de simples autochtones, laissés en l'état d'ignares ! Des bachi-bouzouks, qui comme les Indiens d’Amérique, ces frères dans ' l'apachité '' qui furent massacrés sinon relégués aux montagnes faute de déserts de sables. On nous traite ainsi d'apaches, sans majuscules, nous nous autres les canaques locaux, quand on veut nous mépriser, entre gens bien, dans les salons des hautes sphères !
Les bienfaiteurs civilisationnels et autres grandes gueules inappropriées, parfois, nous laissèrent leurs langues en otage, avec leur sens des libertés, leurs types de lois, en passant outre nos particularités, nos proximités tribales et nos propriétés terriennes antérieures. Un peu comme les romains firent en Ibérie ou en Gaule !
Si Bouabid. A leur dite sortie, après avoir semé ce qui est scatologique comme bévues , à travers le monde, (regardez les incessants foyers de guerres), les sultans et les rois, comme les adjudants des maquis et autres résistants, firent ce qu'ils ont pu, avec leurs irrédentistes indigènes, leurs semblables ou les restants fidèles de parmi les colons. Ceux qui s’estimaient être de la race supérieure.
Il en est resté de nombreux nostalgiques de cette époque parmi nous ! Interdépendance dans un seul sens oblige. Et il en est qui persistent devant nos plus célèbres décideurs, assis entre deux ou plusieurs chaises ! Grand bien leur fasse ! Le monde n’est-il pas dévolu à la mondialisation ? Ils en sont les méritants de parmi les promoteurs. Là, ça, vous l'avez dit, ailleurs dans vos propos, Cédric ! Des réflexions ingénues, des gauloiseries, si riches à parcourir pour se connaître. Et s’estimer peut-être ? Mais, je ne suis pas totalement d'accord, pour vos guerres d’Orient. On en reparlera.
On m'appelle. Le Devoir, messieurs. A plus !
Kénitra, le20 mars 2016
Dr Idrissi My Ahmed
11 mars 2016
REQUISITOIRE AUX RESPONSABLES SUPPRIMEZ CES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES !
ASSOCIATION DES AMIS
DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
Mesdames,
messieurs les journalistes et les cadres les nous voilà membres de l’Alliance des
Maladies Rares. Nous remercions l’AMMAIS et le docteur Moussayer de son intérêt
pour les maladies rares et orphelines, dont la myasthénie. Une maladie neuromusculaire,
pernicieuse qui piège et égare les diagnostics. Maladie paralysante et grave,
elle nous importe dans le cadre de l’AAMM, depuis 15 ans. Son histoire locale s’identifie
et se calque avec notre mission d’explication et notre combat, celui de dénoncer
et de demander aux gouvernants d’abattre les taxes iniques de Douane et de TVA
qui frappent les médicaments et le matériel de diagnostic. Ces taxes indirectes,
invisibles et inconscientes, ne pénalisent que les seuls malades ! Seuls les
malades paient ces taxes, partiales et ignobles, qui augmentent les prix de leurs
médicaments et grèvent le circuit des soins.
Amis
de l'AAMM,
Ce
serait un incommensurable déni de justice que de laisser ces factionnaires
augmenter la TVA sur les médicaments, sans réagir ni donner votre avis, sur
cette question prégnante qui intéresse au plus haut point votre santé, que
dis-je, votre vie !
Merci
à vous mesdames, messieurs et chers professeurs, de votre vigilance et de votre
implication civique, pour la défense des malades, femmes, jeunes et vieux ,
démunis ou pas, de leurs droits moraux à ne pas être exploités par un fisc
humainement aveugle et étroit. Une machinerie sans âme, qui fait de l'ombre aux
actions humanitaires et décisionnelles de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, que
Dieu le protège, lui et sa santé, pour le bien de tous les Marocains.
Une
petite mise au point de votre part, serait utile, pour expliquer aux citoyens
malades et aux erratiques exécutants les droits élémentaires des malades à ne
pas être exploités durant leurs maladies pour sur leurs états de maladies. Ces
dénis de justice et exactions fiscales iniques, sont opérées sur leurs têtes et
à leurs dépens.
Voici
le texte à exploiter '' si vous voulez bien '' ! Bonne lecture et pour ce que
vous pouvez en faire, sur votre support, et autour de vous ! Merci à
vous pour tout acte militant, juste et sincère.
Bien
à vous ! Dr Idrissi Ahmed
ASSOCIATION DES AMIS
DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
En toute logique et honnêteté, est-ce le moment de maintenir,
sans vergogne ni humanité ces Taxe de Douane et de TVA, sur les médicaments et
le cursus des soins ?
REQUISITOIRE AUX RESPONSABLES
SUPPRIMEZ
CES TAXES INIQUES SUR LES MALADIES !
DE LA REFORME DES
TAXES SUR LES MALADIES
Défiscaliser le parcours diagnostic des
malades, en abrogeant les Taxes de Douane et TVA sur les médicaments, sur le
circuit des soins et ses intrants, sans discrimination entre les pathologies ni
les tares, voilà un deal pour de vrais leaders. Messieurs
Dames, les nouveaux élus et vous, les plus anciens, les Conseillers de SM, les
Ministres et les Parlementaires, ouvrez-nous votre cœur, ouvrez votre esprit à
ce qui est juste, crédible et humanitaire. Agissez en faveur des Marocains ! Nous espérons vous
voir faire de ce réquisitoire, votre feuille de route et votre bonne
gouvernance, en matière de santé.
HONORABLES CADRES ET ELUS,
Que signifient ces taxes sur les soins
? Ce sont des impôts indirects sur les maladies ! Mais aussi un poids que
ne paient que les malades ! Surtout s’ils ne sont pas sécurisés sociaux ! Pire,
un frein à la modernisation des structures de santé hospitalières, de tous les
secteurs de santé ! Pis encore, pour la minorité des malades assurés, un poids
pour leurs Caisses Mutuelles et de Sécurité Sociale ! Alors il faut les
exonérer ! Caisses, hôpitaux et malades découverts, car les malades n’ont pas à
payer de taxes pour les virus qu’ils attrapent et les diminutions de confort,
de santé et d’activité ou de revenue auxquelles les maladies les obligent !
Est-ce juste de payer pour les amoindrissements définitifs ou passagers, que
les maladies occurrent ? Est-ce clair ?
REPRÉSENTANTS DU PEUPLE,
Vous nous passerez, l’outrecuidance de
vouloir vous informer sans relâche et de vous remercier de ce qui est
nouvellement acquis, directement et en public, sans passer par les canaux
épistolaires discrétionnaires et associatifs habituels ! La raison en est de
servir la conscience populaire et de changer le laxisme et les dénigrements, en
s’adressant à vous tout en informant cette base, concernée, ces électeurs qui
font confiances à leurs leaders et qui votent pour eux ! Ces notions sont loin
d’être opportunistes et populistes, puisque nous occupant d’une association et
d’un cabinet médical, il ne nous est pas loisible de porter plusieurs
casquettes et surtout nous voulons garder cette association, éloignée de tout
struggle politicien, mais proche de tous les programmes de tous les candidats,
celui de servir la santé des citoyens et de la communauté ! Ainsi nous nous
éloignons volontairement des slogans tels que apprêtés et exploités par
certains courants, qui en font de leur bouillabaisse, une ‘’culture culinaire
nouvelle’’. Nous préférons de notre part saluer ce qui est fait par la
gratitude et anticiper l’avenir par l’espérance. Car il reste autour de nous,
sur le plan de la santé, de l’accès aux soins, tant de choses à faire !
L’ultime but est de fructifier le concours et l’information des premiers
bénéficiaires, les citoyens et d’éveiller à nos besoins, les responsables des
administrations, les réglementations qu’ils appliquent et qui sont
antipopulaires, les législations qui les régulent ou les maintiennent aux
dépens des malades, chers électeurs !
VOICI NOTRE REQUÊTE
Ceci est donc un plaidoyer. Notre quête
de réforme des soins, s’active depuis des années et milite pour la suppression
totale et générale des taxes de douanes et de la TVA sur les médicaments et
leurs intrants, sans discriminations entre les tares ! Ni faux fuyants ni
atermoiements, pour remplacer demain, ces impôts indirects pernicieux par
d’autres, plus pervers, quand tomberont les taxes douanières dans le monde
entier. Nous décrions à qui veut bien l’entendre, et dénonçons ces impôts sur
les souffrances. Nous condamnons ces dîmes et gabelles moyenâgeuses, qui
exploitent ceux qui sont malades et seulement ceux qui souffrent, parce qu’ils
sont malades ! D’où l’extrême perfidie, la cruauté de ces lois perverses qu’il
faut bannir et de ces exactions qu’il faut lever pour rendre sa dignité à
l’homme malade au lieu de l’exploiter ! Cette défiscalisation des peines et des
douleurs, quelles qu’elles soient, par intelligence et par humanité, comme de
par le droit évolué des personnes qui aiment leurs gens et leur pays est une
nécessité vitale. Tant pour l’économie des Caisses de maladies, des assurances
et des mutuelles, que pour le chantier royal de l’INDH ! En effet, on ne
conçoit pas de progrès humains sans santé, ni de productivité sans santé. Car
la santé dessert la dignité de l’homme et contribue de manière basique et
radicale à l’Initiative Nationale de Développement Humain ! Qui peut dire le
contraire n’a qu’à nous répondre pour nous instruire, ou adhérer à notre quête
pour la défendre, sans discrimination pour aller de l’avant auprès des Grands
Décideurs ! Ne rien faire est également lâche ! L’attentisme incapable ou
défaitiste, les tergiversations sournoises, ne desservent nullement la nation
ni la prétendue politique de proximité !
EXHORTATIONS AUX DÉCIDEURS
Alors, est-ce trop demandé aux
dirigeants, aux légistes, aux cadres, que de comprendre le bien de leur
famille, de leurs électeurs et de leurs administrés ? Si on veut diminuer la
souffrance et les handicaps, si on veut contribuer à élargir l’accès aux soins,
pour tous, afin de les rendre matériellement plus abordables encore, il faut
défiscaliser le circuit des soins de toutes les taxes. Nous ne parlons pas des
autres charges et impôts sur les bénéfices ! Le rabattement espéré serait de
l’ordre des 25 %, vingt pour cent en moins, sur chaque étape des soins,
diagnostiques, analyses, radios et médicaments. Ce dégrèvement ‘’ miraculeux ‘’
en un seul temps et d’un seul tenant qui pour être efficace doit être large et
général, viendra faciliter la santé pour tous ! Il ne s’agit pas d’un slogan
électoral, notre Association s’en passe ! Il s’agit d’une morale civique dont
l’action immédiate sera d’élargir le nombre des bénéficiaires de l’AMO, afin de
mieux prescrire et de soigner le moins cher possible ! En agissant ainsi, nous
attendons et espérons à l’occasion des prochaines fêtes fondatrices du pays,
une annonce officielle de cet autre chantier de réformes que sont les soins et
les médicaments. Nous espérons pouvoir faire œuvre utile de pédagogie, en
intéressant les responsables au sort des Jeunes ! « La jeunesse, c’est avant
tout une mentalité, un esprit, un mode de vie, une façon de penser et d’agir ».
Jeunes et vieux, personnes et État, ont intérêt à développer à soigner leur
santé de façon préventive et/ou médicale, la plus accessible et la plus large
possible !
APPEL ET INVOCATIONS AUX RESPONSABLES
Mesdames et messieurs les Elus, les
Cadres proches des centres de décision, vous les Conseillers de SM, vous
honorables Ministres et Députés, nous vous prions de rejoindre nos efforts
collectifs, pour accompagner notre quête et diriger nos pas. Par votre biais,
vous pouvez canaliser nos suggestions dans le meilleur des sens, afin de veiller
sur leur aboutissement ultime et inéluctable ! Notre but est de vous voir agir
pour le bien de tous les malades, vos électeurs, ces citoyens qui paient vos
salaires et qui attendent de vous des actes citoyens, pour le bien de tous !
Nos appels à vos compétences, exhortations, nos rappels et nos réquisitoires, à
l’adresse de vos personnes, itératifs, pressants et élargis depuis plus de six
ans, ont une seule excuse. Nous militons en citoyens blessés dans un pays libre
! Ces ‘’harcèlements pudiques’’, faits d’articles de presse et d’une profusion
de lettres à chaque occasion, sont les échos de nos souffrances, dans un pays
démocratique ! Notre défense est d’agir, sans profit autre que celui de rendre
l’accès aux soins plus juste et plus humanitaire ! Nous souhaitons vous
concerner et vous mobiliser, avec nous, afin de quérir la plus haute instance
décisionnelle du pays, pour le bien ultime de tous, de tous ceux qui souffrent
en silence et sans défense ! Nous pensons, à l’AAMM et dans son réseau
associatif, que notre éveil fondateur et modeste, n’a de mérite et n’a de
chance de succès qu’en étant le plus largement fédérateur de toutes les
énergies civiques et de toutes les consciences citoyennes. A commencer par
celles des décideurs qui nous écoutent, avec abnégation et qui agissent déjà !
Leur récompense est dans la satisfaction de soi et en l’agrément de SM et
d’Allah !
ÉCOUTEZ LES CONSEILS ET LES DIRECTIVES
DU ROI !
Les discours et les conseils
enthousiastes de SM le Roi sont des signaux forts, des procédés didactiques.
Celui du 20 Août est extrêmement en phase avec les évènements. Des
indicateurs, des pistes, des programmes pédagogiques, sinon initiatiques qu’il
faut suivre. Appliquer ces ordonnances relève de la vertu et de l’intelligence
! Il est vital de suivre et de façon éveillée et responsable ces indications.
Cette thérapie de circonstance, généreuse, fonde sa force sur le cœur conjugué
de tout un chacun, envers autrui, qui dans le pays symbolise la Nation ! Ces
vœux et ces propos, adressés aux forces jeunes du peuple, à l’occasion des
fêtes duales de la Révolution et de la Jeunesse, ou du trône sont à prendre
comme un ferment, une lumière, un viatique et un tremplin pour acquérir une
autre énergie et des idées nouvelles ! Celles de la réforme de soi par soi, du
changement du concept de la militance dirigé vers le don de soi ! La notion
patriotique du sacrifice, sera désormais tournée vers la solidarité agissante
envers nos alter egos. La cause noble patriotique n’est pas dans la seule lutte
armée pour l’Indépendance ou le martyre de soi, mais elle est tournée vers le
dépassement, le djihad sur soi et sur son milieu, de travail dans l’abnégation.
La cité, la commune, la patrie pour le bien des concitoyens, donc de la nation
! Un seul sacrifice vous est demandé ! Le sacrifice de l’égoïsme ! Une volonté
pour plus d’éthique, de justice, de tolérance et de devoirs envers les autres !
TENEZ A VOS PROMESSES ELECTORALES !
La notion de dévouement qui découle des
sermons nationalistes nous dirige et nous responsabilise tout un chacun, envers
notre prochain, et une fois de plus, envers notre propre milieu. On demande à
chacun : « corrige-toi toi-même et corrige ce qui est autour de toi ! » !
Donc de revoir les réglementations périmées, celles qui sont devenues
antisociales, afin de les remplacer par des lois avenantes, des directives plus
jeunes, plus ouvertes sur l’espace-temps démocratique qui seul défend et
justifie notre engouement pour notre régime ancestral ! Régime dont la
tradition, qui ne peut se couper de ses racines existentielles, est faite
d’humanisme musulman et de référentiel atavique millénaire qui a su depuis
l’antiquité, sauvegarder et défendre ses particularismes et son riche
patrimoine ! Et c’est de ces sources claires que chacun d’entre vous, candidats
aux urnes communales, tire et recueille aujourd’hui l’essence de son programme
électoral ! Et c’est pour cela qu’en comptant vos voix, dans 3 semaines, vous ne
devez pas oublier celles des silences ! Les voix de ceux qui sont morts, non
pas pour la patrie, mais faute d’égard et de soins ! Les voix des incompris,
des méprisés, des exclus et des malades, que des lois fiscales, jusque-là
inconsciemment prédatrices et vampires, éloignent des soins ! La dialectique
qui est tracée dans les discours royaux, doit trouver son réservoir d’énergie,
inépuisable, renouvelable et régénératrice en chacun d’entre nous !
Spécialement en vous, candidat aux élections et vous cadres décideurs des
administrations !
VOICI LES ATTENTES CITOYENNES
Les citoyens, bâtis et formés par
l’éducation marocaine, non pas issus des produits du pétrole ou de quelque
autre fortune minérale, doivent répondre loyalement, avec reconnaissance, à ceux
qui les ont formés, les électeurs…Qui aujourd’hui est malade, qui en retraite,
ou qui est mort, avec le cruel sentiment d’avoir été mal servis par les leurs !
Des hommes qui par leur travail, leur abnégation et leurs impôts ont payé leurs
habits, leur pain et leurs études ! Hommes accomplis, élus d’aujourd’hui, vous
avez été conçus, réalisés de par le travail simple sur soi-même, par la foi en
soi, pour soi, mais surtout pour les autres, grâce à cette plèbe de marocains,
vos parents. Ces hommes qui se sont satisfaits de peu, qui dans les usines, qui
dans les champs, qui dans les tranchées, qui dans les sables, pour vous
défendre et vous protéger ! Cette énergie inépuisable est un deal, un idéal, un
programme ! En tout cas un crédit dont vous êtes les arrhes ! Sauvez votre
passif en changeant les lois ringardes qui desservent le Peuple ! Changez
ces lois iniques qui lèsent les plus opprimés par les charges fiscales infâmes
qu’on impose sur leurs maladies ! Permettez-nous, permettez-leur d’évoluer ! Selon
un axe, une boussole qui indique le Nord, qui nous est souvent synonyme
de progrès ! Une direction en vue d’accéder à un horizon culturel, multiple et
constamment ouvert et renouvelé afin d’accéder à plus de progrès et de
satisfactions des nôtres. Ceci a un nom devenu galvaudé et tendancieux : la
modernité ! C’est cela dans une espace quasi magnétique, dans un espace qui les
attire, qui les repousse, qui les défié ou les menace. Cette tendance ce
challenge, illustrent les capacités et les compétences de nos citoyens engagés
sous la même bannière du développement et du progrès !
DES LORS, REFORMEZ LES LOIS INTÉRIEURES
!
Sommes-nous émancipés des métropoles et
des anciens colons, des parangons qui nous dictent des conduites morales, des
réglementations exogènes, sous forme d’imprécations et de chantages ? Ou pas ?
Pouvons-nous évoluer et moderniser nos lois, sans leurs curieuses manies,
arrogantes, méprisantes et hautaines, qui nous importunent et nous manipulent
? ? Pourtant, c’est notre volonté, notre droit, que de changer nos lois,
les plus ringardes et de rénover les réglementations paresseuses. Ces lois
figées et contraignantes, qui cryptées dans les vieux textes et les habitudes
féodales, asservissent les malades et les exploitent. Telles des us tolérables,
parce que entrées dans la pratique ! Des mœurs où la persécution est devenue
coutumière et où la routine de la maltraitance n’afflige plus personne ! Ces
réglementations fossiles sont paradoxales ! Sommes-nous obligés de les
supporter encore, messieurs ? Ce syndrome sadomasochiste est connu des
psychiatres.
ESCLAVAGE ET DETENTION OU LE SYNDROME DE
STOCKHOLM
Le syndrome de Stockholm allie la
victime au bourreau qui la maltraite et dont elle s’éprend ! L’invective royale
a déjà été formulée par feu SM Hassan II, pour décrier les lois ineptes et
inadaptées dont « il faut changer la moitié » ! Il devient urgent de changer
les lois impopulaires, les réglementations tordues, pour faciliter le
changement des Marocains et leur faire reprendre confiance dans leur pays, dans
leur évolution, dans leur défi de compter sur soi, pour se réformer et
prospérer dans une région entravée par un conflit régional, dans un monde
complexe, violent et difficile ! Nous voulons parler des lois nocives et
néfastes qui pénalisent les malades et brident la santé de leurs proches !
L’humanitaire et la solidarité, le bénévolat comme le mécénat, commencera par
le gommage de ces lois fumeuses et répressives. Leur danger surajouté réside
dans leur impopularité ! Maintenir ces lois coloniales de l’individu est un
frein pour le civisme bien compris ! Elles représentent l‘ennemi antisocial
qu’il faut abattre. Ces réglementations anti humanitaires sont des butées et
des obstacles sur le chemin de l’acquisition des valeurs, comme le civisme et
le patriotisme !
CES PENALITES INIQUES SUR LA SANTE
VEXENT LES CITOYENS,
Ces pénalités sur la sante repoussent et
vexent les citoyens malades, cette strate du Peuple, la plus fragile! Les
plaideurs les plus urgents à écouter sont les malades ! Ils réclament justice !
Une éthique raisonnable et claire : qu’on ne pénalise plus les souffrances !
Qu’on ne leur taxe plus leurs fièvres ni leurs douleurs ! Que les tares qu’ils
portent ne soient point pénalisantes ! Que leurs maladies, légères ou graves,
ne demeurent point des motifs pour le fisc de prélèvements sur la santé !
Qu’ils ne soient plus les seuls sujets du Roi, qui soient bons à payer au fisc,
des taxes sur leurs maladies ! Dès lors qu’on exonère à jamais le circuit des
soins, des taxes inhérentes de Douane et de TVA sur les réactifs, les
médicaments et la totalité de leurs intrants !
LES REGLEMENTATIONS HONNIES PLOMBENT LA
CITOYENNETE
Ainsi donc, il paraît clair que parmi
les réglementations honnies qui plombent la citoyenneté, ce sont celles-là
mêmes qui touchent le domaine de la santé qui irritent le plus par leur manque
d’éthique qui frise l’indécence ! Devenues retorses et inadaptées, elles
clampent les droits et ternissement les enthousiasmes. Face aux défis sur soi
et contre les dérives égoïstes locales et régionales, par amour des nôtres et
de notre patrie, il faut conjurer les us qui sont devenues détestables et qui
se trouvent dépassées dans l’ambiance que crée SM le Roi ! C’est cela l’objet
de la Réforme qui viendra défiscaliser les maladies ! Ce ne sont pas les autres
pays qui nous dicteront des lois pour faire évoluer notre royaume, mais nous qui
montrerons aux autres, que l’humanitaire et la solidarité agissante, les droits
humains, font partie de nos valeurs et que nous pouvons les exporter et non
subir leurs imprécations exogènes, si peu diplomatiques ! Comme il ne faut pas
se cloitrer et se figer sur les seuls dossiers vitaux, mais interminables,
entre voisins, pour se détourner de ce domaine, fort prisé du social. Il est
autrement plus sécuritaire d’apporter les progrès idoines, que nécessitent
notre communauté, dans notre propre pays, afin de réparer les dols et les
fractures sociales que tout pays observe ! Et que ça serve d’exemple aux
autres, même s’ils sont plus riches !
ELUS ET CADRES, RÉALISEZ NOS ESPOIRS !
C’est cet esprit de dépassement que nous
retenons de ces journées de gloire, d’élections et d’expression de la
démocratie. L’esprit nouveau qu’insuffle et symbolise la Révolution du Roi et
du Peuple est déjà là. Il nous interpelle pour agir ! Les citoyens
responsabilisés par les nouvelles formules du Pouvoir et du Droit, ont besoin de
concepts salvateurs, mais aussi de défis à remporter, qui leur referont prendre
confiance dans leur pays et dans son nécessaire devoir d’amour ! La confiance,
l’équité, la dignité sauvegardée, c’est cela la nourriture qui renforce le
patriotisme. L’esprit de défense et de solidarité, la culture d’autrui, sont
les bases de l’amour du pays et de ses sacralités ! Il suffit de symboles
sociaux, positifs et forts, pour conquérir plus de cœurs. A titre d’exemple
celui qui nous tient à cœur ! Une réforme, comme celle espérée des Médicaments
et des Soins !
AU LIEU DE LEUR FAIRE SUBIR CES EXACTIONS
FISCALES ANTISOCIALES…
Consolidez leurs droits aux Marocains
par le civisme de leurs cadres et de leurs lois ! La réforme attendue est
une mesure courageuse, une initiative régalienne, un autre projet de société,
basé sur le respect des plus affaiblis ! De telles mesures de compassion et de
mansuétude, accompagnatrices des prouesses économiques ineffables déjà tracées,
seront utiles pour frapper l’imaginaire des familles et faire de l’espoir et
des droits des malades une conquête nouvelle pour un concept complémentaire
novateur, en matière de droits de l’homme. Une dynamique contre le reliquat de
déprime, de défiance, face au reste de morosité, qui inhibe la société et
frappe sans pitié ni horizons ouvrir, les plus jeunes ou les démunis ! L’espoir
en soi et en autrui, ce nantissement productif en la jeunesse pour tous, est
une valeur civique communautaire de plus, dans l’ego et le caractère des
Marocains. Veiller sur leurs vieillards et leurs malades, leurs parents enfin,
sera, s’il est cultivé avec art, science et confiance, un ferment de mieux,
capable de revitaliser les consciences et de déterminer chez tous, plus de
confiance dans leur pays et plus d’amour pour lui. Plus de crédit, de ressource
et d’éveil des électeurs, pour plus de démocratie et de confiance dans leurs
pays, ses cadres et ses élus, voilà ce que cette réforme tant attendue, vous
offre messieurs, dames !
Dr Idrissi Ahmed,
Président de l’AAMM
Kénitra, les 19/10/15-11/03/16
ASSOCIATION DES AMIS
DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE
REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, Avenue MOHAMED
DIOURI, KÉNITRA, MAROC,
TELFAX: 053737330, ASSISTANCE:
0661252005
8 mars 2016
De la médecine, à travers ses grands hommes. Le docteur Ssi Ahmed, ce grand bienfaiteur, est parti
De la médecine, à travers ses grands
hommes.
Le docteur Ssi Ahmed, ce grand bienfaiteur,
est parti
Comme dirait Mme Ilove Student
« La lutte pour la vie, la course contre la montre, le
duel pour la meilleure santé, est notre métier sinon votre vœu premier et notre
ambition initiale, notre serment initiatique. Le magistère angoissant et
enthousiaste auquel nous nous livrons, corps et âme, même ni l’on ne perçoit
pas celle-ci, vise un but premier, le bonheur de jouir de sa santé, garante de
longue vie ! L’exercice de cette foire, dans ce souk où nous sommes, perd
ses règles de bonne conduite et son esprit d’à-propos. La cure thérapeutique,
pour le bien être d’autrui est un exercice spirituel fondamental. Relégué comme
vestige, au stade de simple métier, il pousse les professionnels de la santé à
une sorte de ‘’travail laïc’’. Un métier détaché et neutre, épuré, strictement
technicisé, voire mécanique, ou pire et décrié comme étant purement
matérialiste. Dire qu’ils sont des affairistes sans cœur de nos confrères, nous
poussera à généraliser la conjuration populiste qui les indexe et à blesser
surtout les bons praticiens d’entre eux. Si on oublie l’essence humaniste et le
vœu religieux de notre profession, c’est la morale et l’essence éthique
humanitaire de ce magistère, qui se perd. »
Le cimetière des ombres
Ceci est un hommage particulier, à notre ami, le docteur Ssi
Ahmed Benmakhlouf. Qu’Allah l’ait en Sa sainte miséricorde ! Amen.
Comment célébrer l’inconnu qui perdu sa mémoire avant de se
volatiliser ? Au panthéon des zombis oubliés ? Non pas ! Que reste-il de la
personnalité d’un homme cultivé, d’un médecin de premier ordre ou d’un militant
acharné, quand sa mémoire se perd ? Que lui-reste-t-il comme amis fidèles ou
sincères de parmi ses pairs ?
Dès lors, outre les affaires de cancer, mes chers confrères,
la médecine, je veux dire la recherche a bien des choses de la recherche des
trouvailles à faire, avec le Parkinson et la maladie d’Alzheimer !
Cette année notre Panthéon médical a connu des clients
célèbres ! Bennani, le retentissant ténor de notre Syndicat Libéral ! Puis, notre
Doyen, le secrétaire perpétuel et immortel académicien, Si Abdellatif Berbich,
grand bienfaiteur de notre AAMM, par ailleurs, l’exemple des néphrologues pour
ses suivants et successeurs, dont Si Ahmed Benmakhlouf, notre ami regretté.
Dès son accession à l’Amicale des Médecins, que nous avions
pensée en prenant l’initiative de sa création, avec lui et un groupe de
confrères, Ssi Ahmed fit reconnaître par ses pairs, les premiers médecins de
cette région. Il eût l’idée d’honorer le colonel Idrissi Azzedine et notre
immémorial et impayable autre doyen, Ssi Benkirane Abdelkader. Par-delà la confiante
et multitude paysanne qu’il desservait, leurs quolibets et ses railleries à
lui, c’était notre ancêtre local. Ils furent les premiers médecins honorés, par
l’Amicale naissante que gérait comme premier président, Ssi Ahmed Benmakhlouf,
l’enfant éminent de la région. D’autres, confrères les suivirent.
Le Gharb et l’ADSKR
Le Gharb fut longtemps connu comme zone rurale, avant de
devenir le havre prospère des agriculteurs et des industriels pour se tourner
comme hub international et s’attacher à la métropole. Non plus comme un marché
de poissons pour les endimanchés de Rabat, mais comme le futur port de la
capitale. Sauf que nos ambitions sont largement étendues et supérieures à ce
court et restreint schéma. Nous voulons, je l’avais écrit à Sidi M’lah M’chiche,
éminent client de ce port fluvial su Sebou pour son riz et ses agrumes. Nous
suggérions de devenir l’estuaire du Sebou et de Mehdia, le port de l’hinterland
du bassin du Sebou et des régions de Fès-Meknès.
Avant l’ADESKR, association de développement du Gharb, créée
par M. M’chiche, à laquelle Ssi Ahmed assista, il y a dans ma mémoire reptilienne
d’autres souvenirs plus anecdotiques.
La Fac des Sciences de Rabat, avec son ancien Parlement,
devenu salle des conférences jouxtait l’amphi du CPEM, où notre camarade Ssi
Ahmed, ébaucha l’association des carabins. L’AGAM, Association Générale des
Affaires Myocardiques. On a par la suite égrené, pour certains de ses
successeurs, de nombreux après-midis dansants les samedis, à la Fac des
Orangers. Ebauches hebdomadaires du célébrissime Bal de Médecine, qui nous fit
honneur à son époque. Et puis, cet exercice rentable d’un mémorable autre
président de la Corpo de Médecine. Lui, un autre A.B. toujours vivant, finit
dans la dermato historique, entre les lèpres et les syphilis, avant de virer
dernièrement sur l’esthétique !
Les années UNEM - UGEM
Ce fut le temps du restau U et des queues pour une bouffe
correcte, quasi gratuite ! Sauf que là, parallèlement à la gestation de l’UGEM,
nous étions pris entre les tsunamis des grèves itératives.
De futurs pontes de la politique actuelle, y firent leurs premières
armes de ténors, de tribuns, de meneurs, de grévistes et d’exilés encore. Les
cyclones non-stop des grèves, celles des évacuations de la Cité U…Péripéties
qui poussèrent à plus de sérieux et de chance Ssi Ahmed pour aller terminer ses
études médicales, plus pacifiquement, en France, à Nancy.
A titre d’annales, l’une des dernières grèves à laquelle nous
avions participé, du temps d’Abdellah Bouras, en fin de 5ème année, fut réglée
quant à sa cause, grâce à l’entregent de maître Ahmed Réda Guédira, qui fut
ministre de l’éducation de SM Hassan II, un court moment, dans sa longue
collégialité avec le ponte des souverains.
Tu étais toujours encostumé, Ssi Ahmed, en bleu de
préférence. N’est-ce pas ce futur président des syndicats libéraux, socialiste
convaincu, qui assis sur le bord gauche de l’’entrée de l’amphi d’Avicenne,
surveillant la fin de la grève, qui voyant dans mon costume gris cravate,
habituel, le type même du fils de bourgeois à détester, me fit une remarque
désobligeante. Je ne cache à personne ce que je lui ai monté pour le dissuader
de ses préjugés ! En me retournant, en me courbant, je lui ai projeté mon
postérieur ! Mon pantalon usé, doublement ouvert aux deux cuisses, a dû
lui ouvrir les yeux !
Au milieu des grèves non-stop, pour le Viêt-Nam, la Palestine
ou les cours, ce fut la période faste des missionnaires ! Des coopérants
techniques firent la renommée de la fac de Rabat. Celle de nos conférences
publiques, assumées par des invités notoires, où nous élaborions un axe de
recherche, sans le savoir, celui des ‘’Interférences de la Médecine avec les
autres sciences ’’. De futurs académiciens furent ainsi de parmi notre
auditoire.
Ssi Ahmed, je ne vais pas te faire un sermon, tu aimais
parler, je ne vais pas t’écrire un cantique, que tu n’écouteras pas, toi qui
comme des dizaines, lisais parfois de mes écrits.
Tu n’as eu besoin de personne pour te faire un nom. Un
prestigieux nom que le temps j’espère, te fera justice de renforcer. Oublieux
ou inconscients, non informés, tous nous te devons des gestes et des actes.
Le Conseil de l’Ordre des Médecins
Aux autres, du Conseil National de l’Ordre, notamment, (Tu
aimais répéter cet adverbe !), nous leur disons de les réaliser, sans
tergiversations. Nous les adjurons d’en référer, en notre nom à tous, en ces
jours de tristesse, à SM le Roi Sidi Mohammed.
Benmakhlouf a servi, gracieusement, spontanément sa société
et ses confrères, sans se souiller. Aujourd’hui il est parti pour toujours.
Demain, il sera oublié. Tel est le sort d’une société Alzheimer, consumériste
des siens, qui instrumentalise les siens, les use avant de les jeter, bons à
jamais pour le néant et l’oubli.
Et si l’on rend des hommages à quelqu’un, lors d’une soirée
télé, un artiste pour son talent, jamais pour les médecins, ils n’ont rien à
donner ni à laisser comme danses sur scène et
refrains ! Rien comme chants, ni statues ou édifices pour célébrer leurs
œuvres, pare qu’ils ne soignent en fait que des passants ! Ces images
fébriles, furtives, futiles, oublieuses, ingrates, inconstantes, quasi
virtuelles. Ce que nous sommes, nous les humains et futurs…malades…en partance
pour d’autres sphères et états !
Nous fûmes la relève.
Nous fûmes les médecins de la relève, la promotion qui suivit
ses confrères de la coloniale française. Nous avons succédé à de grands noms de
médecine locale. Aimés et adulés par les fidèles des nôtres, ils sont partis à
la retraite. Après de longs exercices
que furent les leurs, certains médecins sont partis en douce. Si certains
binationaux sont partis subrepticement pour au Canada, tous, sans salamalecs ni
récompenses ou reconnaissance des autorités locales, nous ont définitivement
quittés ! Bien vivants ! Toutefois, nous avons célébré ensemble, Ssi
Ahmed, le départ de quelques-uns d’entre eux et gardé l’amitié des restants,
pour le plus grand bien de tous !
Je n’irais pas jusqu’à dire que les meilleurs s’en vont,
apatrides, sans wissams ni distinctions. Les jeunes nôtres, férus de
spécialités ou d’autres horizons nordiques, lâchent leurs amis, leurs familles
et vont pour elles s’exiler au loin, sinon pour voir du pays. Ils ont migré
pour travailler, humbles et serviles ! Leurs sueurs et le meilleur d’elles,
leurs vies sont offertes au temps et aux ingrats de parmi leurs employeurs. Du
coup, faut-il oublier les nôtres ? Les médecins grévistes ou leurs
collègues, étudiants-instituteurs, en formation !
Le reste et le dividende, leurs économies pour leur pays,
s’en iront. Que récoltent-ils en retour ? La haine et le mépris réflexifs,
ou l’amour ? Sentiments qu’ils répandent en retour sur leur patrie et les
leurs !
Si certains de ces exclus deviennent des parvenus aux yeux de
beaucoup, ils sont rarement objet de la considération, de l’étonnement ou de
l’admiration de leurs hôtes étrangers. Et si par hasard ou par malheur cela
arrivait, ça se transforme invariablement en jalousie peuchère.
Du coup encore, faut-il oublier les nôtres ?
Regrets et consécrations. Aujourd’hui il est parti ailleurs,
lui Ssi Ahmed. Lui qui méritait les égards des uns et des autres. Sur la
terre-mère qui fit l’homme de son argile, un souffle divin lui façonna un
esprit, en lui accordant une âme, non délétère.
Pense, comment tu seras demain, toi-même, mon confrère, trahi
ou oublié, pour toujours ! Les plus jeunes t’enseveliront. Mais sans les
voir, tu les oublieras, toi aussi, là, où tu seras un minéral sous terre.
La vie a ceci de particulier, c’est que malgré les batailles
gagnées, elle finit toujours par perdre sa guerre. Eriger son tronc, sortir ses
feuilles, puis ses fleurs, se voir père et ou mère, puis que reste-t-il, même
aux plus puissants, ils partent et obtempèrent ! Ils laissent fortunes, objets,
parfois si peu mais toujours rien de soi ! Leur personnalité, leur
conscience, leur mémoire propre, leur conscience de soi, leur personne et leur
vie font pschitt. Curieux que cette vie et ces corps si admirables, se
terminent de cette façon ! Nous ne sommes qu’un film, et chacun n’est qu’une
image de synthèse, qui passe.
Ssi Ahmed, que reste-t-il aux autres vivants de ta séquence ? Que reste-t-il au médecin qui prit
tous les médecins pour ses frères ? Il les a assistés au sens propre, durant
des décades, et ce, tous les jours.
Homme de culture encyclopédique et solitaire, au milieu d’une
pléiade de clans enrichis ou sur la berge, que reste-t-il de toi, toi qui n’a
jamais rien engrangé ? Les grands noms de l’Ordre ont des fortunes variées, que
faisais-tu parmi eux ? Et ce, durant plus de quinze ans, délaissant ton cabinet
et ton gagne-pain !
Spécialistes, juristes, architectes, avocats et professeurs,
la roue de la fortune a tourné et ils ont fait leur beurre ? Que reste-t-il de
la bonté, de l’humanité, de la sagesse, de la réserve de ce médecin, simple et
élégant à la fois, si naturel, qui a servi avec honneur en ne faisant nul
commerce de sa profession ?
Célébrer les morts
Déposant sa voiture, acquise sur le tard, il allait à son
cabinet à pied. On le voyait au fond de la boulangerie Parisienne, havre de ses
respectueux amis, compulser la presse chaque jour, avant de repartir avec son
pain, chez lui.
Humble et seul, simple et poli, il pensait à tous. Il avait
fait de la couverture médicale et de l’entraide médicale, un chantier ordinal.
L’Ordre devenait une entreprise prestigieuse, citoyenne, familiale. Mais le
combat d’un homme seul, n’est pas synonyme de succès, d’autant que c’est d’une
grande famille qu’il s’agit et que la notion d’entraide semblait farfelue pour
les plus riches d’entre eux, qui vivaient, sinon luxueusement, bien au-delà du
besoin et dans de grandes aisances.
Que reste-t-il de ce rêve aujourd’hui ? Une nécessité, un
besoin strident, un devoir, des actions inaccomplies, qu’il faut se hâter de
reprendre et de bien ficeler. Le devoir n’est pas de célébrer les morts, mais
de prendre le relais des prédécesseurs et de continuer, chargé de leur mission,
afin de terminer, pour le bien de tous, leur parcours.
Pensez à nos médecins !
Ils sont sans couverture et parfois à découvert. Harmoniser
l’entraide est-ce un défi à relever, une idée, une entreprise réalisable qu’il
faut faire ? Si à l’hôpital la solidarité est un fait, si les
fonctionnaires de la Santé sont couverts, si le Ministère de la Santé n’est pas
simplement celui du service public, mais celui de tous les Marocains, alors, ne
faut-il pas mettre, inclure, tous les médecins dans cette Caisse Mutuelle ? Ou
leur offrir, leur façonner une caisse de solidarité similaire ? Une caisse
fédérative qui englobera de fait les étudiants, les labos; les cliniciens et
les pharmaciens des secteurs libéraux et publics. Mais c’est un rêve plus
qu’une idée réalisable en un claquement des doigts ! Cette armée nécessite,
plus qu’un ministre, un bataillon, un général d’armée, écouté du Pouvoir qui
nous sert de lois et de guide !
Avons-nous assez de volonté, de textes de lois, pour engager
cette future plèbe de généralistes et de malades en tous genres, dans cette véritable guerre, contre
la misère des maladies et celle des vieux jours ?
Par fidélité aux idées solidaires et humanitaires de Ssi
Ahmed, pouvez-vous au sein des Partis politiques, du gouvernement, des
parlements, des conseillers et du cabinet de
SM creuser le problème ?
Maintenant vous êtes jeunes, robustes et matériellement
couverts, mais demain, qui est sûr de ce qu’il sera mes potes et vous, mes
respectables compatriotes, administrateurs, solvables et avancés de la Haute
Sphère ?
Dès lors, nous comptons sur vous ! Non pas nous, c’est un peu
tard, mais c’est pour les plus jeunes d’entre nous. Et je suis franc et
sincère, sachant que ce n’est pas une mince affaire.
Alors un peu de reconnaissance à ceux qui triment loyalement
pour votre santé et celles des vôtres, messieurs les dirigeants ? Je parle
de vos administrés et de vos
assujettis !
Des râles contreproductifs
Renâclements inutiles ! Les médecins, leur secteur
libéral ravagé, leurs privilèges naturels rompus, leurs droits inaliénables
balayés, ont trop souffert ces derniers temps d’inénarrables ruptures
matérialistes pures et autres irréparables ou imparables passe-droits !
L’avenir nous dira que nous ne sommes pas trompés en criant
notre mécontentement. Comme ce fut le cas malheureux de la création du
Troisième Secteur, celui des polycliniques par la CNSS. Demain les assureurs,
cumulateurs de portefeuilles, les banquiers, les simples Bouchoukaras. Vive les
arrivistes ! Ceux du kif, qui dans peu de temps sera légalisé, se
pavaneront dans les hautes sphères d’Hippocrate. Après celles des grands partis
et du gouvernement.
Ils se feront aider par tous ces médecins, que nos complexes
de colonisés appellent pour leur science infuse et leur savoir-faire ! Ils
viendront au pays conquis, comme autant de mercenaires ! Alors que les nôtres
n’ont plus, comme devant, grâce à l’Ordre, le simplet et facile bénéfice du
visa !
Les affairistes seront des anges une fois investis de
stéthoscopes ! Leur invasion punitive de ce secteur, resté longtemps, un fief
debout et fier chez les peuples civilisés et respectueux des droits, se fera
entendre de par ses travers attendus prochainement ! Suis-je de mauvais augures ?
Ce secteur libéral sectionné
Dénié, spolié, ostracisé, obvié, renié, le Secteur Libéral,
le premier du nom, perdra l’essentiel de ses gens par le ravage de ses
attributs ! Allez chercher demain, messieurs les ministres intègres, lesquels de
parmi les étudiants vous feront demain des études de médecine ! Des
marathons difficultueux et de longueurs laborieuses dont l’ultime but,
l’assujettissement aux capitaux, leur sera des plus décourageants !
Le prolétariat médical, anesthésié à vie, n’attirera personne
pour d’impossibles lendemains. La médecine locale perdra ses lettres de
créances ‘’grâce’’ à nos formidables ‘’maîtres’’ ! Après la perte des
actuels médecins, les spécialistes retenus contre gré ou de force dans le
Secteur Public, finiront par claquer la porte des hospices de santé. Vous les
verrez faire des grèves de zèle, ou des marches dans les rues qui jouxtent les
tribunaux et les Parlements ! La colère grondante, par vagues telluriques,
risque de verser dans le hooliganisme et les révoltes, les émeutes, les
insurrections n’ont rien de bon ! Chez des gens qui de notre époque, Ssi
Ahmed, étaient muets et apolitiques.
La haute technologie, ne sera pas gratuite. Elle qui s’est
vue étendre des tapis par les ministères, se verra huer de par les malades et
jeter des pierres.
On assiste à de curieuses cérémonies ! On jette à ce
néo-secteur, des fleurs, comme par concussion ou turpitude. Un privilège dû aux
nantis, celui du tapis rouge étendu sous les pieds des amis et des créditeurs
de la nation.
Les ‘’locaux’’ de parmi les milliardaires, n’ont pas su
investir dans l’industrie, la chimie ou la recherche technologique, alors on
leur ouvre les vannes de la santé malade, espérant par-là, leur secours et leur entraide à
l’endroit d’un ministère dépassé ou trop ambitieux pour nos petits moyens ! Sauf
que c’est créer le malaise en plaçant ces envahisseurs, entre deux chaises ! Le
dévergondage des patients, le piratage, les détournements de clientèles,
forcées ou complices, se feront très légalement.
Les ramédiens et autres clients, habitués des hôpitaux,
chercheront longtemps leurs médecins dans les coursives indigènes des hôpitaux.
Ils les trouveront sans nul doute dans les labyrinthes des néo-cliniques
privées que la politique veut faire construire dans le rural! Vous rêvez chers
Confrères, à force de nous parfumer de contre-vérités, les meilleures de nos roses
sentent le cauchemar ! Pinailler ne sert à rien, il faut les intéresser pour
les convaincre…à faire du bien ! Ce corps médical est oublié et les morts,
fussent-ils des tribuns ou des avocats, ne parleront pas.
Dès lors, je confierais à qui mes idées ?
Seulement Ssi Ahmed, tu ne seras pas là pour tester ou agréer
mes dires. Ni pour les crier, diplomatiquement, à ta manière, aux ouailles des
ministres, aux oreilles des parlementaires ou à ceux du général Archane ! Que
reste-il des grands hommes, quand ils sont partis ? Un fief, un Etat
vigilent, un Trône respecté qui nous aime et gouverne ! Mais, nos simples
représentants, aussi élus et élevés soient-ils, pourront-ils faire quelque chose
à laquelle ils n’ont pas pensé ou qui ne leur apporte nul avantage politique ?
Et, envers qui, de surcroît ? Les médecins ! Un non-sens pour eux,
car ils estiment que chez ces gens-là, nous-autres, on ne tombe pas malade !
On n’a pas de besoins et on ne meurt pas !
Je me confiais à toi, Ssi Ahmed, quand tu me faisais
l’honneur de partager un noir à bord de mon bureau. C’était un réel plaisir et
un acte amical pour le camarade que tu as été pour moi ! Mon assistante Fatima,
vient de me rappeler ton idée de créer une médaille, une récompense pour le personnel
paramédical. Une façon de la féliciter pour sa conduite envers les malades et
de louer ses capacités et son model. Elle se rappelle de ton appui à notre Association
des Amis des Myasthénique du Maroc, que tu soutenais, à ta façon, en assistant
à centaines de ses réunions.
Et dire que nous avons failli, sur le conseil d’un ancien
président du Conseil National de l’Ordre, venu de Tétouan, créer une clinique
ensemble, dans cet immeuble de l’Horloge où je pratique depuis près de 40 ans.
Ton patronyme si Ahmed, Benmakhlouf, je l’ai connu enfant
dans la Médina de Fès. N’était-il pas celui d’un ancien Derkaoui ? Un
soufi de parmi les amis de mon grand-père, Lafquih Lyazghi, chez lequel j’avais
vécu durant mon enfance…Ce soir, avec les médecins de tes amis, quand j’ai
entendu lors de ta veillée, réciter le Coran et la Mouloudiya, par les Moussamiînes,
j’ai pensé à ces heures anciennes et aux parents qui nous ont précédés. Et puis,
les Récitants n’ont pas cessé de faire tes louanges. Reçois ces prières comme
une miséricorde implorée de Dieu pour toi et nos âmes !
Tu laisses une bonne réputation
Qui te fera sentir les marguerites jaunes et parfumées des
Hallala et voir les ailes tranquilles de nos cigognes, planer entre les
immeubles, pour atterrir sur leurs nids ? Le couchant à Mehdia, ses sables et
ses vagues vont te manquer ? Qui défendra nos intérêts d’anciens experts
des tribunaux ? Ta boulangerie a fermé ses portes depuis. Où liras-tu tes
journaux maintenant ? Où, dans quel café rencontreras-tu tes confrères ?
Médecin altruiste, on te gardera en mémoire, Ssi Ahmed Benmakhlouf,
pour tout, je que j’ai dit plus haut et très haut ! Et nos amis diront mieux
et plus. Pour ma part, j’ai été trop sensible en célébrant ton nom, afin de
sauver la Médecine par les siens, pour le bien de nos malades et celui de notre
profession et des gens de notre profession.
Un sentiment, une humeur, un état d’âme, vague et complexe,
un refus du destin, que beaucoup d’entre nous partagent, refait surface chez
tes amis. Eux qui ne t’ont pas vu malade, très malade, doivent partager ce
regret ambivalent. Ils se devaient en intimité intérieure se refuser de te
voir, toi leur bon, illustre et simple bon ami, dans un état de délabrement.
Une phase non méritée, pour aucune créature du bon Dieu.
Tu laisses Si Ahmed, une bonne réputation, un label garanti,
à sauver pour nos enfants et par nos enfants ! Nous sommes à Dieu et nous
lui retournerons. Repose en paix !
Kénitra, le 07 Mars
2016
Dr Idrissi My Ahmed
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