Archives du blog
31 juillet 2015
30 juillet 2015
'Much loved' : enfin la bande-annonce du film censuré au Maroc
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http://new.blogger.com/blog.pyra?blogID=6149418
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25 juillet 2015
Le massacre insoutenable de 250 dauphins aux îles Féroé
Les images du massacre de 250
dauphins aux îles Féroé,
une "tradition" de sauvages
Les membres de l'ONG Sea Shepherd, spécialisée dans la défense de la faune et de la flore marines avaient tenté, en vain, d'empêcher le massacre.
Dérogation pour les îles Féroé
Aussi choquante soit-elle, cette pratique « initiatique » est légale. En effet, même si le dauphin est un animal « strictement protégé par les conventions internationales de Berne et de Bonn », signées par le Danemark, il peut faire l'objet de chasse sur les îles Féroé, qui ont obtenu une dérogation. Techniquement, la chasse est donc parfaitement conforme au droit international puisque les îles Féroé bénéficient d'une autonomie politique et ne sont pas tributaires des conventions signées par le Danemark.
Par ailleurs, les autorités féringiennes arguent qu' « il s'agit d'un droit du peuple féringien à utiliser ses ressources naturelles ». Or, de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer cette pratique millénaire, qui aurait d'autant moins de légitimité que la viande de dauphins renferme un taux de mercure élevé et est désormais impropre à la consommation.
Une pratique ancestrale
Sur sa page Facebook, l'ONG Sea Shepherd a publié les photos d'une mer rouge de sang. Une vidéo, choquante également parce que l'on y distingue les cris des dauphins, rend compte de l'enthousiasme des participants à la pratique ancestrale. Cette séquence montre comment la flottille force les dauphins pilotes (nommés ainsi parce qu'ils sont connus pour suivre les bateaux) à s'échouer pour tomber dans le piège.
Les autorités féringiennes assurent que l'espèce de dauphins est de toute façon « abondante dans l'Atlantique Nord ». Autre argument avancé : la capture se ferait dans « le respect du bien-être de l'animal ».
dauphins aux îles Féroé,
une "tradition" de sauvages
Massacre de dauphins : une tradition aux îles Féroé
L'ONG Sea Shepherd a mis en ligne des photos choquantes d'un massacre de 250 dauphins aux îles Féroé.
Émilie Laystary | 25 Juil. 2015, 14h47 | MAJ : 25 Juil. 2015,
C'est « une tradition » des îles Féroé, province autonome du Danemark. Jeudi 23 juillet, pas moins de 283 dauphins ont été rabattus vers la plage de Thorshavn par une quarantaine de bateaux.
Cinq militants opposés à cette chasse ont été arrêtés le même jour, avant d'être libérés le lendemain.
Cinq militants opposés à cette chasse ont été arrêtés le même jour, avant d'être libérés le lendemain.
Les membres de l'ONG Sea Shepherd, spécialisée dans la défense de la faune et de la flore marines avaient tenté, en vain, d'empêcher le massacre.
Dérogation pour les îles Féroé
Aussi choquante soit-elle, cette pratique « initiatique » est légale. En effet, même si le dauphin est un animal « strictement protégé par les conventions internationales de Berne et de Bonn », signées par le Danemark, il peut faire l'objet de chasse sur les îles Féroé, qui ont obtenu une dérogation. Techniquement, la chasse est donc parfaitement conforme au droit international puisque les îles Féroé bénéficient d'une autonomie politique et ne sont pas tributaires des conventions signées par le Danemark.
Par ailleurs, les autorités féringiennes arguent qu' « il s'agit d'un droit du peuple féringien à utiliser ses ressources naturelles ». Or, de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer cette pratique millénaire, qui aurait d'autant moins de légitimité que la viande de dauphins renferme un taux de mercure élevé et est désormais impropre à la consommation.
Une pratique ancestrale
Sur sa page Facebook, l'ONG Sea Shepherd a publié les photos d'une mer rouge de sang. Une vidéo, choquante également parce que l'on y distingue les cris des dauphins, rend compte de l'enthousiasme des participants à la pratique ancestrale. Cette séquence montre comment la flottille force les dauphins pilotes (nommés ainsi parce qu'ils sont connus pour suivre les bateaux) à s'échouer pour tomber dans le piège.
Les autorités féringiennes assurent que l'espèce de dauphins est de toute façon « abondante dans l'Atlantique Nord ». Autre argument avancé : la capture se ferait dans « le respect du bien-être de l'animal ».
24 juillet 2015
Le ministère de la santé dément la hausse du prix : Immunoglobulines10 a depuis toujours été de 4.800 DH | Aujourd'hui le Maroc
Le ministère de la santé dément la hausse du prix : Immunoglobulines10 a depuis toujours été de 4.800 DH | Aujourd'hui le Maroc
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23 juillet 2015
22 juillet 2015
21 juillet 2015
CES TAXES SUR LA SANTE QUI LA RUINENT ! Lettre ouverte à messieurs les Conseillers et les Ministres du Gouvernement de SM le Roi Sidi Mohamed VI
ASSOCIATION DES AMIS
DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
A L’ATTENTION DE VOTRE EXCELLENCE
QUI LA RUINENT !
Lettre ouverte à messieurs
les Conseillers et les Ministres du
Gouvernement de SM
La médecine à fond et les soins à
bon prix
sans taxes indirectes ni pénalités
fiscales
« La gloire est dans le changement de
nos erreurs,
même celles du fisc qui ont été
institutionnalisées.»
Demain
nous ne serons plus là…Pour
défiscaliser la santé et l’assainir des taxes iniques et prébendières. Posez-vous
cette banale question, vos Excellences. Qu’a-t-on fait pour les malades ? Si
peut encore, n’en plaise au Ministre de la Santé ! Car il peut plus le
disciple d‘Albdelkrim ! Plaidoyer ou réquisitoire, persévérance ? L’Aïd
ou le farniente des vacances, votre lucidité et votre sens du devoir,
s’imposent messieurs constamment et se doivent d’éclairer notre avenir, notre santé, le prochain budget et notre voie future.
Détaxe
des médicaments et réforme sur les soins.
«La
santé est un état de quiétude du corps et de l’esprit. La santé est l’âme du corps. La santé est la
religion du corps ! Car c’est elle qui relie la vie et donc l’âme au corps. La
médecine est le temple de cette âme ! La santé est le bien ultime de l’homme.
Si l’âme relève de Dieu, la santé est y pour quelque chose ! La santé est le
paramètre le plus important de la dignité. C’est sur ce point qu’elle allie
politique et religion. La santé édicte selon cette même éthique des lois pour
la sauvegarde des personnes et de l’espèce ! ». In les Chroniques différées de
Mme Student. Seulement j’ajouterais, avec sagacité et persévérance, que la
dignité de l’homme est dans sa santé. Sans santé, il n’y a pas de vie. Et quant
à l’âme qui s’y accroche, elle relève de Dieu!
La
dîme sur les calvaires
Messieurs
; Ces taxes pénale, leur libération, relèvent de vos privilèges et obligations. Il y a comme une arnaque à
vouloir exploiter les tranches les plus affaiblies et à pérenniser des
règlementations antisociales qui pénalisent les seuls malades. Oui les taxes
sur les maladies pénalisent seulement les malades ! C’est inique, inhumain et
antisocial. Les économistes qui ont inventé ces taxes dans d’autres pays, pour
qu’ion les applique ici aussi, ont d’autres repères et assurances sociales qui
rendent ces lois, stupides, plus supportables !
Ainsi,
les gens en manque de santé, sont les seules factions populaires dont on
exploite les souffrances et les chairs ! Immoler la personne malade sur l’autel
des taxes sur la santé est illogique et absurde ! Il est déraisonnable de
frapper les médicaments et les soins de taxations prébendières ! Ces taxes
usurpatrices sont une forme d’escroquerie légalisée, aveugle et pérenne. Elle
laisse les régisseurs de passage, bloqués, incapables de réviser ces lois,
fossilisées et insanes !
Continuer
de faire payer des frais de douanes, abjects, sur les médicaments et leurs intrants, est
une mesure machiavélique impopulaire ! Ces surtaxes sont un frein
institutionnel qui bride l’accès aux soins, restreint le pouvoir d’achat des
familles et amoindrit celui des structures de santé publique et privées.
Elles-mêmes ! Ces taxes rédhibitoires rendent automatiquement plus onéreux la
technicité, la recherche, le diagnostic et les soins. Ces taxes pénalisent le
budget du ministère de la santé, avec un impact négatif sur ses hôpitaux. Leurs
moyens, leurs prestations, leurs actes, leur efficience et leur disponibilité,
on le voit en sont quotidiennement, en sont négativement affectés. Ces taxes
représentent quand même, près du quart du budget. Et quand vous parlez de
gouvernance ?
«
La Médecine, dixit le professeur Chraïbi, n’est pas une science exacte.» La politique et les lois, non plus,
dirons-nous ! Même les lois bibliques connaissent, depuis leur écriture, la
critique des faits et l’exégèse des hommes. Ces remises en question, humaines
après tout, loin des bravades stériles et des tribunaux d’inquisitions
punitives, se font de plus en plus prégnantes et pressantes. Sans avaliser les
perversions, il est civiquement sain et licite de faire nos observations sur des
lois que l’on dit sobrement « humaines » ! Critique et logique, ont développé
la connaissance des hommes depuis Socrate et Platon ! La médecine et la chimie
ont opéré la suite ! L’homme moderne doit beaucoup à cette médecine des sages
et à la civilisation musulmane qui en a véhiculé les progrès !
Sans
les profaner, étant malgré nos faiblesses,
les justes continuateurs de ces sages, ne soyons ni hautains ni impudiques dans
notre ambition, encore moins complaisants entre-nous ni obséquieux devant nos
juges et nos dirigeants ! Mais disons leur la vérité de nos sentiments et de
nos peines, avec justesse et fierté, osons notre point de vue : la vérité ! La
vérité sur les souffrances et sur nos épreuves de techniciens de la santé. Et
cela, loin du rêve et de l’utopie, dans l’optique de solutions pragmatiques,
réalisables, dénuées de toute forme d’exactions inciviques. Parce que, d’abord,
nous ne sommes plus sous le carcan décadent des colons et de leurs lois, ni
comptables des mesures dégénérés anciennes !
Nous
sommes souverains et libres d’opter pour des solutions de santé, généreuses et solidaires. Une réforme ! Comme
le professe et le souhaite SM le Roi, qui depuis son accession au trône, mène
une marche lumineuse et humanitaire, une marche exemplaire auprès des couches
faibles et défavorisées ! Et ce par delà frontières avec un succès brillant et tant
d’admiration. Ce très bel exemple ne doit pas nous laisser, nous cadres, et
vous les honorables Conseillers du Roi, ministres, et parlementaires, inaptes
aux changements et placides à en devenir incompétents !
Cette
sagesse et cette éthique, ce courage et cette proximité, sont l’esprit de notre programme. C’est le
but de ce prêche médical, réquisitoire du pauvre et plaidoyer pour les malades,
en faveur de la réforme de la santé et de ses moyens d’accès ! Nous rendons
grâce ici à l‘AAMM, aux doyens qui nous y honorent, aux circonstances qui nous
décillé les yeux et permis de nous réveiller sur ces pratiques antinomiques et
retorses et d’en fustiger les aspects rétrogrades. Nous sollicitons le réveil
de tous les acteurs et les faiseurs d’opinion de la société. Nous revendiquons
l’exonération totale de TVA sur la santé et aspirons à la suppression totale de
la Taxe de Douane, à leur abrogation définitive. Tant sur les médicaments que
sur les machines industrielles, tant sur les intrants et les réactifs, des
labos et des hospices, civils et militaires, sur toutes les machines qui
permettent d’explorer les maladies et de les traiter, qu’elles soient légères,
graves ou handicapantes !
Les
chercheurs, imbus d’une religieuse gloriole,
que la science atavique, dans sa grandeur cerne d’une sacralité à crédit,
diraient que c’est une honte de parler de la médecine comme d’un art ! Les
concepts religieux n’en font pas un mystère, mais y donnent foi plus que dans
les talismans. Les femmes en font une cuisine interne, quand les politiques se
morfondent sur le trou béant où les plonge avec âpreté la Sécu ! N‘empêche que
la médecine, bonne ou mauvaise, selon ceux qui l’administrent ou la reçoivent,
a un prix ! Notions matérielles, galvaudée pas ses détracteurs, mais cruelle et
cynique pour les malades, graves ou légers, sans sensiblerie ni aucune ni
compassion superflue ! Ne serait que pour parler du coût, des langueurs et des
difficultés des études ! Ne serait-ce que les coûts rendus accrus par l’achat
du matériel, des instruments, des machines, des réactifs, qui sont à la base de
la pratique et des soins. Ainsi pour le malade tous les frais ne se résument
pas au seul fait de l’achat du médicament ! Il y a un mot pour exprimer cette
plainte : la souffrance, qui est synonyme de la fastidieuse, longue et
stressante quête de son soulagement. Cesser de souffrir pour travailler et
profiter dignement de la vie, telle est l’INDH de chacun.
Le
magistère qui nous fait office de boulot,
cette gloriole qui a perdu de son fantasme édulcoré d’antan, contrit de
concurrences déloyales et d’intrusions diverses, contraint le médecin à une
intimité, professionnelle, serrée avec le malade ! Cette proximité et la raison
de cette sympathie sont à l’origine du transfert des problèmes inhérents à
l’accès aux soins sur le médecin ! C'est dire que nous sommes, nous les
médecins, fiers disciples d’Hippocrate et de nos sages les plus anciens,
viscéralement touchés par tout ce qui nuit à nos patients. Autant que leurs
familles, sinon plus informés encore, de la profondeur des dols qu’ils
supportent, parfois en les ignorant ! C’est dire aussi que l’impact du prix des
soins est la condition sine qua non du maintient de la vie ! Dire «la vie »,
pour parler de la « maladie », c’est aussi une façon de parler de la mort, et
de montrer le rôle de la « santé » dans le maintient de cette « vie », unique
et non renouvelable, pour celui qui souffre ! Malgré les crédos des patients et
leurs espérances !
Est-il
utile de rappeler ces banalités ?
Ces « mièvreries », que dépassent les gens nantis, ceux qui ont assez de lucre
et d’insouciance, d’orgueil, d’oublis ou de distance, spatiotemporelle, entre
leurs beaux quartiers et les couches défavorisées ? Est-il utile de rappeler
les dures contraintes des médecins face à l’indigence des moyens où vit la
majorité d’un peuple consumé qui les consulte ? Est-il utile de rappeler aux
gestionnaires les contraintes-leurs ? Est-ce une offense que de vouloir changer
les lois, quand elles sont injustes et implacables ?
Notre
inconscience collective, annihilée ou blasée, par la chape des silences respectueux ou
coupables, se complait dans l’habitude passée et le laxisme actuel. Le
laisser-aller, qui nous fige, laisse augmenter la facture des soins pour le
sujet malade. La peur laisse ainsi bien du monde indifférent ! Les chercheurs
plongés sur leurs oculaires, les enseignants occupés à plein temps, les cadres
qui régissent les textes, restent ensemble et chacun dans ses arcanes, si ce
n’est dans leurs tours d’ivoire. La pudeur des malades qui leur sont confiés,
pour ne pas dire leur crainte et leur ignorance, ne les poussent guère au
réveil !
Sommes-nous
inhibés devant ce besoin d’INDH sanitaire?
Qui plus est, Partis Politiques et Société Civile, des religieux aux séculiers,
et jusqu’à présent encore, tous semblent paumés ou désintéressés, inhibés sur ce registre, qui force leur
négatif silence ! Sauf cette exception que je salue ! Celle de la récente
diminution des prix de certains médicaments. Même si elle n’est parfois que
symbolique! Les décideurs, jusqu’à présent, quels que soient leurs programmes,
libéraux ou socialistes, économistes et financiers, ne peuvent pas faire
l’autocritique des budgets restreints qui leur sont alloués, par les Finances
Publiques. Le Premier trésorier du royaume ne peut pas, de lui-même, soustraire
de ses rentes une rubrique (quoique inique) qui lui rapporte, sans la changer
par d’autres revenus. Il faut donc l’éclairer et le lui demander ! Messieurs
les Ministres, réveillez-vous ! Nous requérons plus de civisme citoyen de votre
part et plus d’engagements civique dans votre future Loi des Finances. Qui
osera le premier parmi vous, ouvrir cette nouvelle étape, cette réforme
révolutionnaire humaniste, cet autre travail herculéen ? INDH sanitaire,
salubre et humanitaire, à la fois démocratique, magistrale, royale et
révolutionnaire !!
Appel. Et c’est avec espoirs et gratitude, que ces
mots aspirent à La Plus Haute des sollicitudes ! Un secours, une grâce qui
n’est pas loin des bontés traditionnelles de nos bons et illustres rois ! Une
faveur, qui ressemble à un acte de vérité, à un fait de justice, tiré de nos
préceptes religieux et de nos convictions sociales. Un geste de noblesse et
d’amour, qui puisse éveiller des vœux que l’on sait inextinguibles !
Sauf
que maintenant, ministres et conseillers, reconnaissent et que les malades savent qu’il est injuste,
illégal, inique et malsain de faire payer aux gens leurs maladies et de les
punir un peu plus, par des taxations sur les médicaments qu’ils se doivent
prendre ! Question de vie ou de mort ! Quand ils peuvent les acheter ! En
vérité cet arbitraire, cette incurie subversive, pousse à la conscience du
drame. La conscience du fait est prégnante chez tous les marocains ! Ces taxes,
cette pénalisation sont ressentie comme une véritable exaction, une punition
collective, dans ce qui ressemble à une tutelle coloniale ! Une prédation
tragique et une colonisation que notre indépendance des colons n’a pas encore
libérées ! En contrepartie elle sensibilise et échaude les citoyens,
responsables et administrés. Elle doit éveiller en eux un réflexe salvateur et
identitaire, la solidarité ! Concept, fait de dignité retrouvée et de liberté,
tel que assumé avec exemplarité et passion par Le plus aimé des Marocains, Le
Roi. Notre souverain qui régit et qui inculque les nouveaux concepts de droit
et de devoirs, à commencer par ceux de l’Etat, de ses Cadres et de leurs succès
et de leurs obligations!
Nous
sollicitons ainsi une réforme régalienne,
une décision politique souveraine, qui provienne des Haut Lieux, afin de
remédier à cette plaie nationale, qui dépasse les simples décideurs et les
gouvernants, élus ou passants. Nous en attendons, cette grâce illustre,
intelligente et innovante. Nous espérons vivement qu’une décision, en émane,
afin de reformater le fisc dans ses rapports avec le secteur des soins et celui
des médicaments.
«
La santé est une question existentielle vitale, car la santé est ce qui retient le corps à
son âme. Elle nécessite un traitement spirituel, royal, qui dépasse celui de la
simple intelligence des personnes. » In Mme Student.
Avec ma gratitude, Votre Excellence.
Dr Idrissi My
Ahmed,
Kénitra, le 21 Juillet
2016
ASSOCIATION DES AMIS
DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CENTRE DE RÉFÉRENCE
REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
112, AVE MOHAMED DIOURI, KÉNITRA, MAROC, TELFAX: 053737330,
ASSISTANCE: 0661252005
MUCH LOVED AYOUCH
MUCH LOVED AYOUCH
http://forum.oujdacity.net/plaidoirie-pour-la-liberte-de-la-culture-et-du-cinema-du-pain-nu-aux-jeux-chaud-t107815.html#p190328
http://forum.oujdacity.net/much-loved-le-paradoxe-marocain-et-ses-faunes-bipolaires-t107806.html#p190303
http://www.libe.ma/Ayouch-et-ses-femmes-si-aimees_a62693.html
20http://www.alterinfo.net/INQUISITION-ET-APPEL-AU-MEURTRE_a115039.html
http://forum.oujdacity.net/much-loved-ayouch-inquisition-et-incitation-au-meurtre-par-dela-le-film-honni-t107864.html#p190421
http://forum.oujdacity.net/positiver-le-cas-des-femmes-much-loved-t107837.html#p190359
18 juillet 2015
Maroc : accusé de vol, un homme meurt battu par la foule - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain
Maroc : accusé de vol, un homme meurt battu par la foule - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain
http://new.blogger.com/blog.pyra?blogID=6149418
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17 juillet 2015
Après les lettres adressées au Roi, les médecins en colère contre le gouvernement
Après les lettres adressées au Roi, les médecins en colère contre le gouvernement
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15 juillet 2015
A NOS MAITRES ET MAITRESSES , LES RHAGADES ET LES NAÏMADES*
LES RHAGADES ET LES NAÏMADES*
DR IDRISSI MY AHMED le 16 Juillet 2015Merci Dame Narjis et vous, Mister Kamal de m’avoir, inspiré ces mots, cette reconnaissance aux journalistes que je me dois de publier.
INSTITS OU HLAIQUEYAS,
Instits ou placebos hlaiquéyas, on les oublie. J’ai rarement vu donner des Wissames et de faire des reconnaissances publiques au 4ème pouvoir et aux toubibs de mon bled ! Ils se suffisent de leurs suffisances ! De leurs médailles écrites, des colonnes et des ordonnances à longueur de journées ! Pas besoin d’en faire des masses !
Une nourriture que la presse, avec ses pages fraîches qui font éternuer et ses écrans qui donnent le vertige ! La presse nourrit notre curiosité et contribue à forcer notre personnalité, si elle détend ou passionne, elle éveille notre civisme et nous pousse à la citoyenneté.
YA MAALEM !
J'ai toujours aimé votre façon d'écrire depuis l'Opinion. Sel et poivre, citron et brillance, les condiments de votre style ! Etudiant et jeune médecin, alors, je crois que j’achetais l’Opinion pour vous lire. Comme je le faisais pour Libé du temps de ses ‘’cactus’’ et d’Al Bayane, avec ses ‘Mais, dit l’autre’’. Les éditos, ça doit être une école, ça façonne ! Dommage que les Partis actuels n’aient pas fructifié dans ces 6ème colonnes pour nous aider à les comprendre. Sinon pour eux de refaire le monde, avec des adeptes newlook ! Avec des énergies nouvelles, des lecteurs, sensés s’être sensibilisés o leur lecture pour adhérer à leur idées et s’affilier à leurs partis !
Depuis que sorti de la Haca, vous excellez plus encore. Comme pour nous rembourser de cette dette de plusieurs années de silence…sans chroniques ni éditos.
Une dynamique ardente, du cran, qui ajoute le caractère à l’énergie et les communique, et voila le Quid qui rajeunit. Ces jus, sèves effervescentes, extraites d’une sagesse énergisante, une expérience, un viatique vitaminique, dont vous nous enivrez, étaient devenus si rares.
Vos idées, des bulles extatiques, sans nous faire perdre ''le '' pied, viennent nous échauder et nous faire frissonner à la fois.
On vous saisit à travers les nuances et le choix cinglant de la courbure des mots. Du rouge élégant et persuasif mélangé au classique d’un gris mordoré.
VOLCANISME OU VIRULENCE ?
Quand la réalité passe à une énième dimension elle bouillonne de vitalité sous votre plume. De la réalité et des erreurs qui nous tenaillent, ou que l’on nous cache et que vous divulguez sous une autre facette, nous sortons à la fois enrichis et rafraîchis, aguichés et blanchis. Merci Narjis, je vous fais un papier à part.
Oui, c’est le plaisir de vous lire, qui se confond avec la douche froide pour certains, les flammes ou les ruades inattendues, pour expliquer et réveiller les somnolences Voire des devises en poche et des idées incendiaires et en effervescentes sous le crâne. Vous voila devenu instituteur, régénérateur Voilà, une journée de jeûne bien remplie. Je vous offre ces divagations ramadanesques en admiration, sincère et en partage. Bon appétit et bonne fête. Merci à ceux qui nous publient
POLITIQUE DE TACLE ?
IL BOUGE DONC IL VIT.
Le Maroc se meut avec une minerve au cou et s’écrit avec les misères de son sang et les bleus grisés de ses aurores. Son torse et ses atours en vente, il coule nu et ambisexe. Avec quel miracle tient-il encore sur ses pieds de sables. L’étoile sourit aux uns en se reverdissant pour faire honneur au rares étoilés du ciel. Honte aux nuages déchiquetés, sous les vents torrides qui couvent la canicule. Allez comprendre les paraboles du destin et ce que ses décrets nous réservent ! Poètes, regardez le ciel, les étoiles et les nuages, sentez le vent. Admirez la souplesse et la vitesse de ces hirondelles, qui tournoient au dessus de nos têtes, sous les trainées des réacteurs qui nous survolent. Adorez cette paix et ces libertés, quoique partielles, rendez grâce au ciel, en continuant d’exiger vos droits, de respirer et air pur !
LES HERAUTS
Avec des garde-chiourmes comme guides, et des mameloukes en chamade, la caravane ahane et passe sous les échos stridents des mordeurs aux aguets. En parade, sous la zénitude des parapluies en liesse, à l’ombre des parasols spirituels, les gardes veillent sur nos vies. Lassitude sous le soleil. Dans le désert de leurs certitudes prophétiques et assimilées comme telles, ils résistent qui mieux, mieux aux intempéries qui soufflent du Nord.
LES FABLES DE BAUDELAIRE…
Ou les fleurs de La Fontaine ? Les cancrelats et les cigales rampent et chantent, fiers des relents d’égouts qu’ils emportent jusqu’à nos bouches pour pincer nos langues ! Craignant plus que tout, les effluves et les échos des tsunamis sismiques qui brisent nos frères, ils s’imposent faute d’anges gardiens, comme nos protecteurs inéluctables.
Ce sont des artificiers aux raisons profondes qui s’activent, comme des titans face aux hercules, avec nous pauvres insectes, sous les pas rugueux et les chocs de leurs glaives. Attention aux urnes les frères ! Oubliez bon Peuple ces minables chicanes. Sortez du cachot, ôtez votre couverture, le cauchemar est fini. N’ayez pas peur des zombies et des crocodiles, allez dès demain voter.
LES HORREURS
Chacun a ses peurs ataviques au ventre, des bruits de tonnerre affolants, les bottes de l’apocalypse. Nous les vivons dans nos viscères et nos chairs, entre les meurtres et les noyades ! Et autant sinon plus, sous les lames assassines, les décapitations et les fosses communes. Toutes ces explosions, toutes ces destructions que nous subissons à travers les injustices, les haines, les meurtres, les horreurs. Toutes ces peines qu’endurent, envers l’ennemi ou entre-eux, nos frères. Nos frères et nos voisins. Ce sont les frontières de ces pays dévastés par l’entité qui se refont. Ces pertes de leurs identités, de leurs civilisations. De leurs musées et de leurs vieux murs, de leur histoire et de leurs stèles. Ces déchirements devant les injustices, les égoïsmes et les stupidités d’une autre ère, d’une autre catastrophe, guerrière planétaire….. Ces sales guerres que subissent nos frères nous sont en horreur. Pitié, pour les vaincus, offrez-leur la paix, ils ne savent pas la gagner.
Idrissi Ahmed, Kénitra, le 16 Juillet 2015
14 juillet 2015
NARJISSADES OU NARCISSISMES LE MOI ET LES AUTRES EGOS, NOUVELLES ET NOSTALGIES
NARJISSADES OU NARCISSISMES
LE
MOI ET LES AUTRES EGOS, NOUVELLES ET NOSTALGIES
MOI,
MOI, MOI, Y EN A MARRE DE MON EGO...
Chacun
peut chanter ce slogan à sa façon et se tancer dans sa propre psychanalyse.
Moi, moi ! On se regarde en face, on s’admire, comme Narcisse dans l’eau du
destin qui coule ou se voir dans le miroir que lui renvoient les gens de
lui-même.
Narjisse,
comme la belle plante, séduit et s’admire. Elle est légende et parfum du mythe
qu’elle incarne. Elle exhale de par sa personnalité un parfum de femme, un
caractère qui relève l’ambiance de cette presse longtemps connue comme un
repaire d’hommes, une auberge de mecs. Comme à son habitude, elle monte au nez.
Et même, lorsqu’elle râle, c’est existentiel, on la respire avec satisfaction
et bonne humeur. Elle sait sans railleries assumer ses libertés et parler sans
peur ni reproche, pour nous offrir plus de sens et nous défendre avec clarté.
Mais
moi, je ne sais parler que de moi, ou de mon métier. Etant un parasite pour la
chose politique, et sensé ne m’occuper que de mes malades…Non loin de là, j’ai
souvent prôné aux bucheurs de mon époque, que la médecine, fut-elle un
magistère, n’était pas une tour d’ivoire. Qu’il y avait la culture et le degré
premier de la politique, c'est-à-dire la chose communautaire, la corpo de
Médecine. La corporation estudiantine, sensée défendre notre formation, nos
examens et nos programmes. Allah yerham nos recteurs, nos maîtres et nos
doyens.
‘’AL
MINEHA WA EL KHIBZA’’
‘’Al
minehawa el khibza’’des disciples de la Qaraouiyine de l’époque. Dès leur
première année et sans écrire en vert pour se distinguer, piéton inermes, ou
usagers des bus, se devaient d’être des citoyens actifs et à part entière. Et
le ‘’peuple des sans voiture’’, piéton par définition, de la cité et l’amphi,
vaquait à ses obligations. Certains dès le départ ne voulaient rater aucune
année ! D’autres, noyés dans la masse, erraient sans horizons pécuniaires
empressés !Les futurs cadres n’étaient pas toujours au courant de ce qui se
passe en dehors des cours de fac, dans sa rue, sous le drapeau ou les pays
voisins. Le Vietnam et la Palestine étaient constamment au programme, comme les
repas du resto, livrés sans précision, enfermés, à huis clos.
La
médecine, cette longue désinformation, donnait des raisons au mutisme politique
de nos collègues. Une soustraction, amputation de fait, nous écartant de notre
époque. Cette sélection marginalisait les futurs médecins.
Hier,
toute intention d’expression, même pas de critiques, était vue comme une
manifestation. Tout groupement appréhendé comme une émeute et contré comme une
sédition. Des dangers, sanctionnés immédiatement, maitrisés, comme autant de
bravades face au pouvoir ! il faut dire que les années de plomb étaient aussi
celles des tentatives de coup d’état.
BREF,
NOUS ÉTIONS CIRCONCIS EN AMONT,
Bref,
nous étions circoncis en amont, de la chose politique comme la majorité des
gens. On comprend alors le détachement des gens de la chose publique. Allez
chercher des cadres pour les mairies, allez leur arracher un vote et des
bulletins pour vos urnes ! Marginalisés, exclus, ils ont fait de leurs offices,
un sanctuaire, un repaire décrié, jusqu’à ce que leur profession tourne mal. Et
avec Si El Houssaine, plus mal en point encore, plus difficile à exorciser de
ses démons.
Revenons
à nos moutons et à nous-mêmes. Parler de soi est la pire des indélicatesses,
dans la culture populaire musulmane. On étouffe l’égo, restreint aux choses
basiques, qui est sensé se déliter, sombrer et disparaître, dans l’unité de
cette Oumma ! C’est un point de vue, une théorie qui s’applique à la masse.
Nous tous. L’individu est une simple cellule de ce grand organisme. Je ne parle
pas des bras cassés, exfoliés d’origine.
Dès
lors, parler de soi, en bien, est une ineptie et un pécher d’orgueil. Fut-ce
pour rapporter son expérience ou donner son opinion. On naît intimidés. On se
tait, point. Et chez nous l’ère d’un Basri, plus que royaliste, succédait à
celles militaristes des généraux au pouvoir, partout dans le monde, après la
seconde guerre mondiale. On est intimidés ou exclus, car la prééminence des
partis monolithiques, les compères des leaders, inhibait les individus et les
stérilisait de toute envie de parler. Les pontes se déchiraient entre-eux,
voulant à eux seuls un pouvoir qu’ils ont sorti de son exil. Les chekamas du
protectorat, leurs fils et successeurs des khawanas, les délateurs firent
fortune. Les jeunes étaient exclus du jeu avant de naître. On est fils de quelqu’un
ou on est personne. Du coup le peuple est envoyé paître et la peur s’installe
de main de maître.
Le
silence est d’or. Le travail était l’excuse pour se défier, se débiner et se
soustraire du politique. Ajouté à ce fait un bas niveau de culture et une très
très forte ruralité où l’analphabétisme faisait fureur. La citoyenneté, le
civisme ne trouvaient pas de place devant les nationalistes qui ont, à leur
avantage exclusif, tout goulument marocanisé. Laissons ces précisons
anthropophages aux anthropologues, aux historiens et aux sociologues.
PARLER
DE SOI PAR NOSTALGIE,
Parler
de soi par nostalgie, ou parler des uns aux autres ? Parler ensemble, cela vaut
mieux. C’est moins orgueilleux et moins pénible. C’est convivial, ouvert et
plus démocratique ! Alors, vais-je parler de moi, pour analyser les autres ?
Tfadel, qui t’en empêche, le webmaster ? Basri, malgré son golf, était venu
visiter le nouvel hôpital Mohammed V ce jour. Son garde-à-vous, de civil, à mon
attention, moi qui ne suis pas militaire, fut une plaisanterie touchante. Et
puis, plus de crainte, il est mort.
Analyser
les autres, c’est évaluer la situation communautaire. Ça fait moins grave. Ou
vice versa, laisser l’opportunité aux autres ? Ou profiter de l’opportunité de
leur présence, afin de me décoder et me connaître ? Et puis deviner, analyser
les mots, par-delà l’information et saisir le caractère du rédacteur !
Déchiffrer entre les lignes sa position retranchée, sa prudence. Lire n’est pas
facile.
C’est
un rôle nouveau, une factorielle surabondante pour les professionnels, les
politiques comme les sécuritaires. Une fonction positive des forums qu’Internet
nous a tous ouvert. Que ce soit pour le technicien, le dilettante, le ludique
ou le citoyen lambda. Du coup, les journalistes peuvent nous pomper. Nous
fabuler, nous tromper, nous asservir. Mais, ils doivent aussi nous répondre,
pour jouer le jeu. Les médias se découvrent une situation professionnelle bien
plus éclatée et diverse. La politique a profité du Web. C’est un métier du renseignement
qui n’a ni limites ni frontières. Demandez aux hackers, aux faiseurs de bugs,
aux fakseurs, puis à ces ‘’décodeurs’’ qui ont éventé des secrets d’état et les
ont publiés sur le Web, pour s’en vanter.
POUR
NE PARLER QUE DU PRINTEMPS ARABE,
Pour
ne parler que du Printemps Arabe, le rôle du Net a été un facilitateur
primordial. Comment juger autrui avec une poutre dans l’œil. Et puis nous
n’avons pas les données sur l’intérieur des services communaux ni des
départements politiques. On nous cache tout, comme dit l’autre ! Alors aller eu
gouvernement après tant de bagou et de slogans populiste, puis devant les fait
accompli, puis voir de visu les difficultés, les chiffres vrais. Ceux des
besoins, des retards, des obligations, des dettes, les dangers et des faillites
en vue.
Fusse
avec impartialité et de bonne foi, si on n’est pas ignorés, on est abusés, sous
informés ou biaisés. On ne compte pas comme individus, aptes, conscients,
libérés. Libres et respectés. On est éloignés, omis ou cachés.
Car
avec la diplopie et le ptosis officiant, les choses se masquent. Ce que je n’ai
pas compris dans ma propre personne, je ne peux pas le reprocher aux
journalistes ni aux politiciens. Dans leur majorité, actuellement, ils sont
plus jeunes que moi et ils n’ont pas tous vécu comme militants lors des années
de plomb et de grèves. Nous former, y arriver malgré les freins et les
compétences relatives, étaient une sinécure. Un miracle. Cette expérience des
jeunes, mobilisés par les partis, en secondes mains, les laisse sur leur faim.
Peu d’entre eux arrivent aux coulisses où l’on tire les ficelles et les fils
des marionnettes. Ces muppets que nous sommes pour ces gens de la haute. Je
pense qu’elle n’intéresse personne ma petite histoire. En voici un passage qui nous
éclairera. Je l’écris surtout pour moi et Azzed.
DE
LA CHUTE DE LA CITE DES GUEUX AUX ANNÉES CORPO
Difficilement,
faute de moyens je suis sorti de ma rue de Fès-Jdid et de mon lycée, pour aller
à cette ville inconnue des miens à l'époque, Rabat. Durant ces dix années de
séjour, j'étais dans la chose estudiantine. Peu ou prou. Chargé de la
trésorerie (vide) et des affaires culturelles de la corporation de médecine. Mes
camarades du bureau et moi, avions succédé à un futur grand de la dermatologie,
qui était parti en France. La caisse après le bal de médecine avait été
nettoyée. Nous étions sur la dèche pour tout recommencer. Mes contacts avec nos
doyen, recteur et ministres, puis avec l’UNEM de Oualaalou, nous de redémarrer
et d’acheter le matériel de ronéo pour faire les premiers polycopies aux
étudiants. Par la suite, les conférences organisées sur les lieux de l’ancien
parlement, sis au grand amphi de la fac des sciences, ne se comptèrent plus.
J’avais
habité la première année à la cité de l’Agdal. J'y ai vécu avant d'être évacué
par la police de la Cité-U. JE me préparais, faute de plus, un thé. Alors que
j’entrais dans ma chambre, une escouade dit irruption. Je ne comprenais rien.
Dégage, fais tes bagages. C’est ce que je fais. Une gifle surprise, brutale et
inutile, me déséquilibre. La honte et l’injustice, l’ineptie de l’humiliation,
le forfait d’un barbare. Droit et dignité, on n’en parlait pas. Les force de
l’ordre, de grands gars, au physique trié, issus du milieu rural, analphabètes
et chômeurs, pour la plupart, étaient forgés pour haïr et punir, ceux des
facultés qui mangeaient presque à l’œil au resto-u, et qui étaient (même de
fort peu) des boursiers ! Une autre strate que la leur. De quoi aiguiser la
haine, chez les forces auxiliaires de l’ordre, des goules, qui étaient ainsi
formatés !
Pas
correct ni poli du tout. Je lui en veux encore. Alourdi de deux grosses
valises, chargées à éclater, sans le sou. J’ai dit au premier gars rencontré
sur le préau de la cité. Alors, qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Je
n’ai même pas de quoi prendre un taxi. Il héla le chauffeur et lui ordonna de
emmener où je voulais. C’était un certain Dlimi ! Chez Azzed qui habitait avec
ses copains dehors, non loin de la station des cars et des murs du marché. Un
déchirement qui me travaille encore
LA
KOUTLA ET LE CHEVAL DE TROIE QUI CASSE
J’ai
revécu avec un fracas malheureux les tergiversations de la Koutla des 4 Partis.
J’ai encore une copie de cette lettre manuscrite adressée à M Yata pour le
conforter et l’encourager. Moi comme simple citoyen, lecteur de son Al Bayane.
Lui comme un homme de culture éloquent, un socialiste musulman, un
parlementaire fracassant, un leader dont le parti avait participé, avec
l’Istiqlal, à lutte pour l’indépendance du pays. Je lui soufflais, candidement,
d’adhérer et de renforcer la Koutla, afin d’entrer au gouvernement, avec
l’indéboulonnable Basri. Entrer au gouvernement, critiqué depuis toujours, ce à
la demande du roi Hassan II. Pénétrer, pour voir de plus près les problèmes
afin de pouvoir agir avec plus d’efficience sur les événements, pour le
développement du pays. Cette immersion par ce biais, au palais du Makhzen! Un
peu comme Ulysse, dans son cheval de bois, pour conquérir le pouvoir, la ville
de Troie !
Depuis,
les altercations avec l’Istiqlal et son alter ego, les déchirements multiples
et machiavéliques de l’USFP, m’ont déçu. Déçu plus que l’imposant Makhzen que
les partis conspuaient, comme une rengaine et un refrain, sur la presse en
particulier.
Bien
avant, j’avais été mécontent, déçu et marqué. J’ai assisté, à la cité de
l’Agdal à la coupure de l'UNEM, (à coup de couteaux du resto-U) et à la
naissance par scissiparité de l'UGEM.
LE
CHOC DES TITANS
C’est
le même fracas encore actuellement et que j’abhorre .Et qui me fait détester
les partis qui sont légion. Il y avait les poids lourds actuels et ceux d’il y
a une décennie. Le combat de titans n’a rien d’épique. Ce n’est même pas une
comédie navrante, du type de ces deux chaînes, qui nous aliènent par tant de
publicité ! Mais, c’est un constat triste et tragique.
Et
l’on a vu à l’époque, des créations de partis cocottes minutes, défier toutes
les sorcières, les truands et les tyrans de Games of Thrones, tous les devins
des Trolls. Je me suis rappelé du FDIC et de son mentor. J’avais revu par deux
fois le gentil et illustre avocat Réda Guédira, le célèbre Conseiller du Roi,
Hassan II. Il était venu à l’Amphi A du CHU Avicenne, pour solutionner la
longue, inutile et contre-productive grève de la 5ème année de médecine qui
avait duré près de 4 mois. Anecdote ramadanesque. En Mercedes coupée sport,
sans taxi aucun en ce moment du moughrob de Ramadan, il me fit l’honneur de
prendre en stop, cet inconnu que je reste, sans me connaître et sans prononcer
mot. Merci post-mortem à cet homme de valeur, quel que fut son camp.
Et
ça nous éloigne de faire le PV de ce gouvernement fédératif de circonstance.
Gouvernement de coalition ou de coagulation. La bancale équipée de Benky II et
collaborateurs, qui marche bien et qui réalise, malgré les promesses ratées et
les réalisations salvatrices. Paradoxe salutaire. Nous oublions que les
adversaires d’hier peuvent se rencontrer aujourd’hui, démocratiquement, pour
faire face aux problèmes vitaux. Et que ce ne sont pas des ennemis tranchés,
mais des concurrents, passibles de se rencontrer, dans leur pays, leurs
parlements leurs rues ! Susceptibles de se fédérer et d’opter pour des
recompositions solvables. La démonstration est ainsi faite.
LES
PHARISIENS
Si
les paroles s‘envolent, les recompositions des partis opposés restent vitales.
Elles varient autour de la monarchie, point central inéluctable, les variantes,
placébos et génériques, des concepts communs incontournables. Des épices, du
sucré, des salés ou faisandés. Des archétypes de l’opposition, par-delà le
rideau de fer, alliés heureux à faire frémir les théoriciens ! Des accointances
à faire honte aux plus opportuns. Des fourberies et des perfidies, selon leurs
détracteurs princeps, le ténor inlassable et l’inaliénable tribun ! Ayant raté
le gouvernement ou en étant sortis, ils se reconnaîtront, ils n’ont pas honte
de la partie qu’ils mènent pour retourner aux affaires ! Le sommeil des
notables du Parti historique, l’accès furtif de Chabat, poussé par quelques-uns
des plus anciens, son guerroiement populiste et ses bravades, son retrait du
gouvernement, tous ces mois perdus et cette parodie de politique, à coups de
jurons, de calomnies et de simagrées. Moi, ça me fait frémir ces virtuoses de
la duplicité et j’en suis déçu. Je préfère voir la politique se faire avec plus
de classe ! Avec moins de rustres sur le ring et pas de hooligans du tout sur
les gradins. Mais, je ne fais pas de politique. ‘’ Hé bien régnez cruels,
contentez votre gloire.’’ Dans Bérénice de Racine.
LES
‘’ FLEURS DU BIEN’’, UN BOUT DE ROMAN
En
offrande à Narjisse, à la manière des Fleurs de Delacroix, rimes ni lyrisme.
Ces lettres futuribles et futurs horribles. Pensées futiles à voix forte.
Senteurs dans le vide. Sexe au poing sur des murs rêches pour abolir toute
résurrection. Vers l’extinction des feux et des races. Dialogue monocorde ou
monologue à deux voix. J’ai ainsi, plusieurs pages de titres de romans et
d’essais, fictifs ou a écrire. Je vous en fais grâce.
Le
double sens du langage parabole, ambivalence et lexique ampoulé, boursoufflé et
obséquieux. Les créations itératives des idées et des paraphrases. Des
assertions difficilement contenues que l’on découpe pour les formuler comme un
dialogue. Ne sommes-nous pas de fait, faits de plusieurs systèmes. Entre les
instinctifs ego et moi et le surmoi. Entre le corps, ses milliards de milliards
de cellules pour chacun ! Entre le corps, l’esprit et l’âme, qui ne nous
appartiennent pas. J’ai conscience que le corps que j’habite n’est pas le mien.
Je le conduis, comme un robot, tel un téléphone high-tech dont je ne connais
pas toutes les astuces ni les composants ? Je l’emprunte, je l’use et le
restaure. Je le répare mais sa maintenance intime n’est pas de mon ressort.
Tout psychiatre, sensé, dira que c’est une schizophrénie qui parle.
La
preuve et qu’ils naissent poussent, disparaissent et partent pour se recycler,
sans nous dire où ni comment, sans notre bonne volonté, consciente ou pas,
dépassée par ce que nous sommes comme complexité et miracle à la fois. Comme
toute vie, animale ou végétale, déjà !
DANS
LE SILLAGE DES FLEURS DU MAL,
Dans
le sillage des Fleurs du mal, j’ai senti dès les premiers vers cette ivresse du
verbe et du rythme et leur charme dansant. Les verres de parfums enivrants de
Narcisse. L’inspiration imaginaire, les fantasmes de Delacroix. L’icône devient
statue. Et le marbre une chair. Le ‘N’ et le ‘J’, de Narjiss, comme ces lettres
déjà, c’est l’énergie et l’aura, la gloire des mots à travers soi. La muse est
Aphrodite et Vénus, Diane, la chasseresse, à la fois.
Sommeil
troublé par les sueurs, sans actes ni lunes. Transpirations et efforts pour les
supporter. La nuit et la solitude, l’heure tardive et les faiblesses, la
paresse de rouvrir le clavier et l’écran. Torpeur. Il y a 20 ans déjà que
personne ne partagé ce lit, en dehors de mes douleurs et de mes pensées. Des
obsédées qui luttent contre les oublis et les problèmes de vie. C’est comme
tout un chacun, sauf que je m’efforce de le dire et de le traduire, devant
votre tribunal, par écrit. Pour rien, puisque je ne tiens pas à me publier, par
pudeur et timide discrétion ! Écrivant pour moi-même. Un exercice quotidien
contre l’Alzheimer.
LE
LIT EST UNE ARÈNE, SANS SABLE.
C’est
un cirque, sans personne de payant ni de regardant. Aucun César imperator,
aucun général-gendarme, pour jouir des malheurs du gladiateur qui somnole sous
les coups, qu’ils lui donnent ou qu’il reçoit. Djo ! Mon petit-fils, porteur du
premier nom, a fait des terreurs nocturnes. Il me rejoint au bureau alors que
j’attends le S’hor pour prendre mes comprimés de médicaments. Je suis surpris.
J’ai fait un cauchemar. Je veux dormir à côté de toi, me dit-il. Qu’as-tu rêvé
? Allais-je lui demander. J’ai pensé à ses parents éloignés ! Apeuré, je sais
qu’il ne répondra pas à ma question. Va-t-on nous caser tous les deux dans ce
lit étroit ? Je lui cherche un drap. Je le couvre, zut, c’est une nappe de
table de salle à manger. Heureux qu’il y ait deux oreillers. Mais je pouvais,
me coucher sans rien me mettre sous la nuque.
Un
cou névralgique, paresseux dé-musclé et affaibli. Je relève la tête, le cou se
déchire et cri de douleur. Les veines sont devenues insuffisantes et me donnent
des fourmillements douloureux insupportables. Je dois changer de position.
Sont-ce les nerfs pardi ? Non. Le réveil-montre me gêne. Je me lève pour
l’éloigner. Je me lève deux fois pour pisser. Je crains par mes gesticulations
de réveiller mon hôte. J’ai un sommeil troublé et des rêves complexes toujours
au réveil oubliés. On ne fait plus de beaux rêves à mon âge. On n’en n’a pas le
corps. On laisse ça aux adolescents. Si le bricolé palpite, je ne lui trouve
pas d’endroit ni de bons bras pour le serrer. Il ne faut pas prendre pilule
bleue non plus pour ne pas le faire sombrer. Et puis les crédos nous empêchent
de faire les idiots.
LES
CANCRELATS DU PASSE
Vivons-nous
un cauchemar ? Toutes ces manipulations et ces guerres sordides et fourbes,
entre frères frelatés, poussés à la nausée et aux meurtres barbares, les uns
contre les autres, ou par leurs sympathiques associés et puissants ennemis.
Autour de nous, ils veulent nous inclure parmi les artificiers et les victimes
des fracas. Nous délirons, mais il y a du vrai.
Nous
étions nuls par rapport aux enfants de nos jours. Adolescents sans histoires,
enfants sans bagages. On ne laissera pas de traces. Ils réussiront mieux. A la
télé, cette soirée du ramadan où des artiste s’échinent au jeu. Celui de
trouver des menus aux recettes fantaisistes. Des commandes impossibles à retenir,
sont faites au garçon de service. On y entend toutes les horreurs qui me font
écrire ceci.
LES
CAFARDS DU PRÉSENT.
Je
pense aux douceurs du cafard. Une page non poétique de Baudelaire. Je pense aux
douceurs du cafard. Le farniente de la déprime. Mais, ça ne doit pas être bon à
vivre ni à consommer. J’ai poursuivi, dans le rêve, cet insecte qui a filé sous
la table. Je bouge le meuble dans tous les sens, tentant de dénicher l’affreux
et nauséabond insecte. Et je découvre, faisant suite au jeu de télé, le cafard
caramélisé ! Ses élytres et son corps portent naturellement cette couleur,
marron, brune, lisse et brillante. Le cancre d’hier est pour quelque chose dans
ce rappel de menu chinois. Les insectes fris ou grillés ?
Je
n’aime pas les chiens vivants et les cuisinés, non plus. La blatte s’est
blottie sous le pied du bureau. Etant bien grasse et dodue, et grosse. Elle va
bientôt mettre bas ses petits. Les pondre. Elle les couve un moment en elle.
Cafards, blattes et cancrelats, des centaines de formes, des insectes super
résistants, vivant partout dans le monde, probablement avant que l’homme n’est
foulé la Terre. Sa progéniture, celle la femelle blatte, ne sort pas vivante,
grouillante, ni sous forme d’œufs, mais de nymphe.
Ces
malheureuses ‘’filles’’, descendantes des cancrelats, portent comme une offense
ce label de ‘’nymphes’’. Au réveil de mes songes affreux, au lieu de mirer de
belles femmes, au physique attrayant, éblouissantes de beautés, qui plaisent à
Dieu, me voilà, sans corde à ma harpe et sans mots à chanter. Je reste victime
de ce sommeil douloureux, les membres en sueur comme ceux du gouvernement. Je
suis perclus, déchiré comme ceux des pays qu’on malmène…Je n’ai qu’une solution
ramadanesque, contre ces guerres des nuls pour les railler….celle de vous écrire
ce mot, Narjisse, Warda, Zahra ou Yasmine, pour me soulager. Revenez au
prochain songe pour traiter mes faiblesses…Calmer mes douleurs de rêveur et
arrêter toutes ces guerres.
Dr Idrissi My
Ahmed
Kénitra, le 12
Juillet 2015
POST
SCRIPTUM.
Il
y a des peintures de célèbres génies, des stars du pinceau, qui ne font nul
progrès à l’humanité comme elles ne donnent aucun prestige à la culture ou à la
civilisation des pays avancés. L’art pour l’art, c’est d’écrire ou de peindre,
sans aucun désir de vendre. Ni de flatteries ou de faux jugements, non plus. Si
parfois j’admire ce que je fais, je n’ai nul besoin de témoins pour m’aider à
ôter ce qui est mal fait. Je n’ai guère envie d’admiration complaisante ni
d’aumône ou d’argent jetés.
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