DR IDRISSI MY
AHMED,
NOTE
RESPECTUEUSE A SON EXCELLENCE
MONSIEUR
LE PROFESSEUR EL HOUSSEINE LOUARDI,
MINISTRE
DE LA SANTE
SUJET :
L’ouverture
du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins.
INTERVENTION A
PROPOS DE :
''La
vigilance attendue du conseil de l’Ordre ''.
Je
souhaite que votre secrétariat vous donne cette lettre pour en tenir compte,
malgré toutes vos préoccupations et vos activités.
Monsieur
le Ministre,
Mes
compliments vous vont Maître pour votre constance et votre ténacité, votre
défense continue de la dignité du corps médical, comme de votre écoute, fortement
espérée, de mon propos.
Voici
un mot SVP que je vous prie d’écouter sereinement, après lecture d’un article
de presse, où l’on parle de la ‘’cession’’ de la médecine libérale aux non
professionnels pour y placer leurs investissements. Simple jactance démocratique
vus l’aspect jurisprudentiel de l’innovation et l’effroi qu’elle jette sur les
médecins.
Je
ne suis pas chirurgien, je n’ai pas de clinique non plus et je ne compte pas en
créer pour appréhender une quelconque concurrence. Je suis assez âgé et malade
pour ambitionner quoi que ce soit de matériel au Maroc et ce dans n’importe
quel domaine. Toutefois je ne suis pas détaché de ce que j’estime être le bien
de mes confrères et de mes concitoyens, en matière de santé, de légitimité, de
droits et de prérogatives pour leur avenir. Ayant débuté comme représentant des
étudiants à la Corpo de Médecine, en 1965, je demeure motivé par cette
médecine-là.
J’estime
qu’il faut d'abord que le Conseil de l'Ordre des Médecins soit élu, afin de lui
permettre de donner librement et en temps opportun son avis sur cette question.
Une révolution bouleversante des habitudes et des prérogatives des médecins ! Ces
professionnels que vous avez contribué à former et que le Ministère, sous vos
hospices, doit rester le meilleur avocat défenseur et syndicat.
Et
cet avis doit être partagé et expliqué, avant de clôturer le débat
parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé.
Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà
avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité,
sollicitée ou présentée a posteriori, n’est pas démocratique. Elle fera le jeu
des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce
moment là. La déontologie, la voix des malades et des médecins ne se sera pas
prononcée ! Si les hauts Commanditaires, le Gouvernement, les Parlements, les
hommes de peine et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors
c’est OK. Et là, plus rien ne pourra plus changer leurs certitudes, leurs
accointances et leurs plans.
Les
lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat néo-sanitaire,
serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage
des diktats et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de
blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et les paradis
terrestres en mal de placement financiers.
On
ne leur demandera point : ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent le-leur, est
propre, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent
seulement pour les bonnes grâces du Seigneur, comme coopérants humanitaires,
afin de suppléer un Ministère que l’on ternit de déficience. Suppléance ou bouée
de sauvetage, qui sur le plan des investissements ménagera le Ministère de la
Santé en lui permettant indirectement de satisfaire les gens ! Peut-on lui
demander d’investir plus, à ce Ministère, à ce puits sans fond, si le
gouvernement n’en a pas les moyens ! Parce qu’il a été incapable de prévoir
l’avenir, hier, et de saisir l’ampleur de l’évolution.
Dès
lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à
l’extérieur ! Un SOS est lancé aux parasites et aux colons. Ça étonne ! Les
détenteurs de techniques, de sciences et d’argent, sont sollicités afin de
sauver le bon peuple des maladies et des rapaces autochtones qui les pompent et
les dévorent ! Venez, sauvez-nous ! Nous sommes vastement ouverts aux gens, même
ceux des pays les plus fermés aux nôtres. Et dans notre culture, nous ne
faisons pas de discriminations.
Le
tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer
les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter
massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point
les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer
leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs
représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur
avenir. Pourtant, les doyens, les directeurs, les ministres ont fait ce qu’il
était humainement et matériellement plausible de faire !
Par
la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera
assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres
d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui
viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de
cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront
les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles
qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et
sous médicalisées (re-sic) du pays ! Mais les magiciens ont des recettes et ils
nous feront changeront d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons
rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !
Nos
amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en
groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ni pour les
indigents. Mais pour le baroud ! Certes, ces investisseurs-là sont des hommes
d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le
Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petits payants iront se faire déplumer
ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !
Sauf
que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois.
Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce seront eux qui
voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route
fermement aux cliniques déjà en place. Comme ils décourageront les jeunes à
faire de longues études, ils obéreront les horizons universitaires. Ils
dissuaderont les jeunes médecins marocains de toutes velléités à investir dans
leur secteur. Investisseurs univoques potentiels d’un domaine où ils sont
sensés exceller, ils seront chassés de chez eux, par des fortunés beaucoup plus
puissants et féroces ! Marginalisés, sous-estimés, repoussés du seul pays où
ils pouvaient travailler avec dignité et honneur, ce Maroc qui s‘offre
béatement aux autres !
Mais,
qui peut en vouloir aux richissimes investisseurs, de venir sauver le pays de
ses dégâts sanitaires ? Même s’ils ne viennent que pour le lucre seulement
! Cependant, et dès lors, quand viendront-ils, nos aimables sauveteurs, pour
suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens
et d’avocats ? Ils sont libéraux, ces privatisables aussi, monsieur le
Législateur ! N’est-ce pas ? On les attend comme des messies, là en libéraux,
sur ces chantiers aussi ! Car au pays, on est vachement ouverts aux
étrangers ! Et si largement encore ! On peut nous expliquer que là aussi,
c’est pour la cause du Sahara que la diplomatie économique, nous oblige à de
telles concessions…
S’ils
restent vivaces dans tous les secteurs, les petits vampires sont passés de mode
! Place aux vrais prédateurs, les réformateurs des lois, les népotistes
permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là ! Me diriez-vous,
quelque peu blasé, de le constater mieux que moi !
Nous
allons vivre une autre édition du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps,
elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des
professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les
voilà tristement en faillite et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits
mémorables, leurs passe-droits, leurs népotismes et leurs concussions ! Mais,
ça ne seraient que des racontars ! Quel est le prophète, le sauveur de
l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, ces hospices, pour nous en
débarrasser ? Mon idée est que le Ministère les prenne, au dirham symbolique,
pour élargir les CHU, éliminer partiellement le TPA frauduleux et sauver par la
même les cadres, les murs et les gens qui y travaillent ou s’y soignent.
Les
vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d'Augias
se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique,
nettoyage éthique ou ethnique ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a
failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son
apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui,
l’anesthésiste-réanimateur, notre admirable doyen et champion, est en train de
nous mettre le masque… pour nous faire inhaler des bouffées d’oxygène salvatrices.
Qui
survivra, verra !
https://www.facebook.com/photo.php?v=454937411185919
Dr Idrissi
My Ahmed, Kénitra, 23 Mai 2014
RESUME
A
propos des cliniques, l’aventurisme des investisseurs, transparait à travers,
la manière passionnée et la pugnacité de cette menace. La déontologie et la gouvernance
préventive, peuvent se révéler sans efficience aucune ni garanties, face au
capital étranger qui se profile derrière cette invasion. Le danger de
l'ouverture des cliniques médicales, au capital non médical, est un préjudice
matériel et moral, face à l’université marocaine et aux droits indus de ses
lauréats.
Un forcing d’acier et des passe-droits, d’une époque concussionnaire et ostentatoire, semblent se profiler derrière cette procréation. Non à la création d'un secteur mercantiliste dans les cliniques médicales libérales ! Puissants et féroces d’entrée, qui défendra les médecins et les malades contre les appétits exogènes ? Stop aux dérives anti citoyennes. Pour une tarification progressive transparente des actes dans tous les secteurs.
Un forcing d’acier et des passe-droits, d’une époque concussionnaire et ostentatoire, semblent se profiler derrière cette procréation. Non à la création d'un secteur mercantiliste dans les cliniques médicales libérales ! Puissants et féroces d’entrée, qui défendra les médecins et les malades contre les appétits exogènes ? Stop aux dérives anti citoyennes. Pour une tarification progressive transparente des actes dans tous les secteurs.
RAPPEL
Taxes
de Douane et de TVA nécessitent une réforme fiscale humanitaire et une détaxe
générale totale du matériel médical et des intrants pharmaceutiques, afin de
stimuler les investissements en santé publique et libérale pour ménager les Caisses
et les foyers en matière d’accès aux soins
Dr
Idrissi My Ahmed, Kénitra, 23 Mai 2014
VARIATION POUR LES HAUTS RESPONSABLES ET LES DECIDEURS
DR IDRISSI MY AHMED,
APPEL DU PREMIER JUIN :
MERCANTILISATIONS DES CLINIQUES PRIVEES
LETTRE OUVERTE A MM BENKIRANE, BAHA, LOUARDI, BENABDELAH,
A MM LES CONSEILLERS DE SM LE ROI
A MM LES PRESIDENTS DES DEUX CHAMBRES DU PARLEMENT
PR BIADILLAH ET TALBI ALAMI
A MAITRE ALAOUI MT, PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES MEDECIN
CE PLAIDOYER EN CETTE NOTE RESPECTUEUSE A SON EXCELLENCE
MONSIEUR LE PROFESSEUR EL HOUSSEINE LOUARDI,
MINISTRE DE LA SANTE
SUJET :
L’ouverture du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins.
INTERVENTION A PROPOS DE :
''La vigilance attendue du conseil de l’Ordre ''.
Je souhaite que votre secrétariat vous donne cette lettre pour en tenir compte, malgré toutes vos préoccupations et vos activités.
Monsieur le Ministre, Respectables Messieurs
Mes compliments vous vont Maître pour votre constance et votre ténacité, votre défense acharnée et jalouse continuelle de la dignité du corps médical, comme de votre écoute, fortement espérée de mes propos.
Voici un mot que je vous prie d’écouter sereinement, après lecture d’un article de presse, où l’on parle de la ‘’cession’’ de la médecine libérale aux non professionnels pour y placer leurs investissements. Simple jactance démocratique vus l’aspect jurisprudentiel de l’innovation et l’effroi qu’elle jette sur les médecins.
Je ne suis pas chirurgien, je n’ai pas de clinique non plus et je ne compte pas en créer pour appréhender une quelconque concurrence. Je suis assez âgé et malade pour ambitionner quoi que ce soit de matériel au Maroc et ce dans n’importe quel domaine. Toutefois je ne suis pas détaché de ce que j’estime être le bien de mes confrères et de mes concitoyens, en matière de santé, de légitimité, de droits et de prérogatives pour leur avenir. Ayant débuté comme représentant des étudiants à la Corpo de Médecine, en 1965, je demeure motivé par cette médecine-là.
J’estime qu’il faut d'abord que le Conseil de l'Ordre des Médecins soit élu, afin de lui permettre de donner librement et en temps opportun son avis sur cette question. Une révolution bouleversante des habitudes et des prérogatives des médecins ! Ces professionnels que vous avez contribué à former et que le Ministère, sous vos hospices, doit rester le meilleur avocat défenseur et syndicat.
Et cet avis doit être partagé et expliqué, avant de clôturer le débat parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé. Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité, sollicitée ou présentée a posteriori, n’est pas démocratique. Elle fera le jeu des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce moment là. La déontologie, la voix des malades et des médecins ne se sera pas prononcée ! Si les hauts Commanditaires, le Gouvernement, les Parlements, les hommes de peine et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors c’est OK. Et là, plus rien ne pourra plus changer leurs certitudes, leurs accointances et leurs plans.
Les lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat néo-sanitaire, serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage des diktats et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et les paradis terrestres en mal de placement financiers.
On ne leur demandera point : ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent le-leur, est propre, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent seulement pour les bonnes grâces du Seigneur, comme coopérants humanitaires, afin de suppléer un Ministère que l’on ternit de déficience. Suppléance ou bouée de sauvetage, qui sur le plan des investissements ménagera le Ministère de la Santé en lui permettant indirectement de satisfaire les gens ! Peut-on lui demander d’investir plus, à ce Ministère, à ce puits sans fond, si le gouvernement n’en a pas les moyens ! Parce qu’il a été incapable de prévoir l’avenir, hier, et de saisir l’ampleur de l’évolution.
Dès lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à l’extérieur ! Un SOS est ou a été ainsi lancé aux parasites et aux colons. Ça étonne ! Les détenteurs de techniques, de sciences et d’argent, sont sollicités afin de sauver le bon peuple, impuissant de ses maladies honteuses et des rapaces autochtones qui les pompent et les dévorent ! Venez, sauvez-nous de nos auto-anticorps ! Nous sommes vastement ouverts aux gens, même à ceux des pays les plus fermés au nôtre. Et dans notre culture, nous ne faisons point de discriminations.
Le tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur avenir. Pourtant, les doyens, les directeurs, les ministres ont fait ce qu’il était humainement et matériellement plausible de faire !
Par la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et sous médicalisées (re-sic) du pays ! Mais les magiciens ont des recettes et ils nous feront changeront d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !
Nos amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ni pour les indigents. Mais pour le baroud ! Certes, ces investisseurs-là sont des hommes d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petits payants iront se faire déplumer ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !
Sauf que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois. Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce seront eux qui voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route fermement aux cliniques déjà en place. Comme ils décourageront les jeunes à faire de longues études, ils obéreront les horizons universitaires. Ils dissuaderont les jeunes médecins marocains de toutes velléités à investir dans leur secteur. Investisseurs univoques potentiels d’un domaine où ils sont sensés exceller, ils seront chassés de chez eux, par des fortunés beaucoup plus puissants et féroces ! Marginalisés, sous-estimés, repoussés du seul pays où ils pouvaient travailler avec dignité et honneur, ce Maroc qui s‘offre béatement aux autres !
Mais, qui peut en vouloir aux richissimes investisseurs, de venir sauver le pays de ses dégâts sanitaires ? Même s’ils ne viennent que pour le lucre seulement ! Cependant, et dès lors, quand viendront-ils, nos aimables sauveteurs, pour suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens et d’avocats ? Ils sont libéraux, ces privatisables aussi, monsieur le Législateur ! N’est-ce pas ? On les attend comme des messies, là en libéraux, sur ces chantiers aussi ! Car au pays, on est vachement ouverts aux étrangers ! Et si largement encore ! On peut nous expliquer que là aussi, c’est pour la cause du Sahara que la diplomatie économique, nous oblige à de telles concessions…
S’ils restent vivaces dans tous les secteurs, les petits vampires sont passés de mode ! Place aux vrais prédateurs, les réformateurs des lois, les népotistes permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là ! Me diriez-vous, quelque peu blasé, de le constater mieux que moi !
Nous allons vivre une autre édition du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps, elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les voilà tristement en faillite et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits mémorables, leurs passe-droits, leurs népotismes et leurs concussions ! Mais, ça ne seraient que des racontars ! Quel est le prophète, le sauveur de l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, ces hospices, pour nous en débarrasser ? Mon idée est que le Ministère les prenne, au dirham symbolique, pour élargir les CHU, éliminer partiellement le TPA frauduleux et sauver par la même les cadres, les murs et les gens qui y travaillent ou s’y soignent.
Les vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d'Augias se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique, nettoyage éthique ou ethnique ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui, l’anesthésiste-réanimateur, notre admirable doyen et champion, est en train de nous mettre le masque… pour nous faire inhaler des bouffées d’oxygène salvatrices.
Qui survivra, verra !
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, 1er Juin 2014
RESUME
A propos des cliniques, l’aventurisme des investisseurs, transparait à travers, la manière passionnée et la pugnacité de cette menace. La déontologie et la gouvernance préventive, peuvent se révéler sans efficience aucune ni garanties, face au capital étranger qui se profile derrière cette invasion.
Le danger de l'ouverture des cliniques médicales, au capital non médical, est un préjudice matériel et moral, face à l’université marocaine et aux droits indus de ses lauréats. Un forcing d’acier et des passe-droits, d’une époque concussionnaire et ostentatoire, semblent se profiler derrière cette procréation.
Non à la création d'un secteur mercantiliste dans les cliniques médicales libérales ! Puissants et féroces d’entrée, qui défendra les médecins et les malades contre les appétits exogènes ? Stop aux dérives anti citoyennes. Pour une tarification progressive transparente des actes dans tous les secteurs.
RAPPEL
Taxes de Douane et de TVA nécessitent une réforme fiscale humanitaire et une détaxe générale totale du matériel médical et des intrants pharmaceutiques, afin de stimuler les investissements en santé publique et libérale pour ménager les Caisses et les foyers en matière d’accès aux soins
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Juin 2014