DE MADAME
STUDENT, VOTRE ENVOYÉE
NOTES AU BON
DIEU, PAR LA VOIE HIÉRARCHIQUE
Les lieutenants
de Dieu sur terre, comme ses envoyés et ses prophètes, sont à même de porter
nos doléances et de les traduire au Seigneur. Et les vôtres vœux de croyants
aussi, lorsqu'ils reçoivent de Sa Majesté Suprême, (Elle-même ou Lui-même !),
ses divines consignes pour nous informer de Son message, de Ses préceptes afin
de nous guider vers le droit chemin.
A propos de la
communication avec le Seigneur. Le Seigneur a-t-il fait que leur rôle ne soit
qu'unilatéral ? Des hauteur vers le bas seulement et sans retour? C’est en se
posant des questions sur Dieu que l’on commence à Le connaître. On admire Sa
création et on Le loue en respectant et en appréhendant Sa toute puissance.
C’est là l’essence de toute prière. Louer et demander, en espérant de Dieu qu'Il
nous exauce! En regardant Sa puissance, le ciel et les étoiles, en en prenant
conscience, on définit notre place sur la terre, on évalue nos limites, notre
existence et notre condition.
Quid de l'ontologie. Notre situation par rapport
au ciel est la quintessence de la sagesse et de l’esthétique, de la philosophie
et de la physique.
Appelez cela
mystique, métaphysique ou science fiction ! Ou seulement expérience
existentielle de la vie. La vie est donc un examen et un exercice. On n'a pas
le prospectus en main. On tente de le comprendre en le cherchant. La vie est
exercice de style ? Un calvaire ? Une cascade de plaisirs ? Un style de vie sur
une île inconnue ? C'est un apprentissage et pas seulement une application
dogmatique stéréotypée, stérile et bornée. Là, on perçoit ce peu de libertés
qui nous échoient et nous rendent responsables, quelque peu, de nos actes. Mais
tout est relatif. Parfois on fait des découvertes, des innovations, des éclairs
de lumière dans le noir ! D'autres créent et inventent et nous en profitons.
"Voici
Azizi, comme tu l'avais prévu, il y a bien des années déjà, les différents
niveaux de circonvolutions autour de la Kaâba en cours d'exécution. Si tu avais
écrit en temps opportun au Roi d'Arabie Saoudite pour lui soumettre ton idée
avant-gardiste, tu aurais bénéficié de droits d'auteurs mirifiques maintenant
!"
DELIRE OU REVES
INTRIQUES
Ainsi, sachant
que tout étant à Lui, moi le premier, je l’espère, tout doit relever de Lui et tout doit lui
être honnêtement et très vite transmis. Tout est à Mawlana ! Lui, le primum
movens, dont on ignore l’adresse et dont on connaît la maestria. C'est à Lui
que nous revenons, disons-nous des mortels, des morts, afin de placer notre
espérance dans le futur. Pour une vie éternelle face à la labilité de la vie.
C'est Lui notre propriétaire, Lui le créateur des innombrables galaxies de ce
cosmos époustouflant. De cet univers infini, dont fait partie notre petit point
de Terre. Monde qui n'est peut-être ni le seul ni le premier ?
Il est aussi le
créateur de ses élites et de ses créatures mineures, insectes, prédateurs et
autres macrophages. C'est Lui qui confie le destin des humains à leurs chefs,
leurs présidents, leurs émirs et leurs sultans. Indirectement, certes et
peut-être sans que ne le sachent nos illustres et notoires élus ! Respectable
autorité du Père sur les assujettis, magistère, mission messianique ? Feuille
de route codée, ou diktat sur les hommes et leurs chefs, les premiers ? Comment
parler alors de libre arbitre ? Des libertés, des choix et de la responsabilité
? Intrigues et questions se bousculent et s’amoncellent.
L'homme simple
n'est libre de rien. Les plus puissants, les leaders, peut-être ! Alternatives
étroites, il se soumet ou qu'il est il est soumis ? Il n'est redevable de rien,
donc, faute d'indépendance. Entre subversions et subornation, consensus et
conciliation plus que confrontation, la compliance alterne avec la connivence
ou la simple résignation.
On finit pour
certains d'admettre, c’est le renoncement et la capitulation face au
déterminisme et devant la destinée. L'homme n'est souvent libre d'aucun choix.
Presque, ou pas à fortiori. Le destin est écrit, puisqu'on ne peut pas
l'effacer ! Ou que le destin n’est hermétique et immuable qu’une fois l’acte
produit ? Et que s’il fallait le changer et que l’on eût pu le faire, il
faudrait le faire avant qu’il ne soit prescrit, avant qu’il ne s’écrive ! Ou
avant que l’acte n’ait eu lieu, comme dirait Jacques de Chaâbanne, seigneur La
Palice !
D’aucune façon
l’être, le vivant, n'est maître de sa propre biologie. ( à moins de passer par
la médecine). Ce n’est l’animal humain qui mobilise son corps ni sa digestion !
Et puis, comme disait cet autre de la musique voire de l'art de gouverner,
" C'est dans ma tête que j'ai appris le tarab’’. Comprenez que ce n’est
nullement auprès d’une quelconque académie.
Comme le formule
l'un de nos souverains dictons et par delà toute science, il te suffit de
‘’Regarder en toi-même pour connaître Dieu ‘’. Je ne dis rien de plus. J’essaie
seulement de voir. « Tout a été dit ». Sauf que je n’ai pas eu accès à tout ce
grand ‘’ Tout ’’ que vous insinuez. J’essaie seulement de penser, pour mieux me
voir, pour discerner mon chemin et pour tenter de mieux dire et de plus
comprendre mes propres pensées. Et je le tente, en ignorant « tout » de la
vastitude de ce que le temps et l’humanité ont pu délivrer comme messages et
tracer comme écrits.
Ainsi en est-il
par exemple du politique. Et surtout chez nous, où on le tacle comme on peut !
Ils sont attachants nos leaders artisanaux dans leur faconde folklorique avec
leurs vannes inattendues et leurs clashs civilisés. De la halqa au parlement,
ventre nu, précurseur osé des Femen, les tribuns n’ont pas perdu la main. Le
savoir faire, pas la main tendue ni la tordue ! Le ton y est. La mécanique mène
le tribun jusqu'au Roi. vive l'écoute simple des rois et la démocratie.
La politique est
intuitive on y tombe en plein dedans. Manger du pain est déjà un acte
politique. Marcher sur nos trottoirs en crânant est aussi un acte citoyen.
Gueuler face aux responsables est un acte de militant comme celui de lire le
journal et d'aller voter ! La philosophie, la mystique, l'astrophysique, c'est
dans la tête que ça se passe, même si ce n'est pas sous les yeux ! Pour leurs
premiers balbutiements, le b, a, ba, certes !
Si vous avez
besoin de plus d’objectivité sur le terrain et plus de doctes certitudes, un
conseil alors. Allez demander aux américains pourquoi ils ne sont plus revenus
tracer leurs pas sur la Lune et nous en rapporter un morceau ? Et les Russes,
depuis Laïka, ils ont fait un plouf inexplicable ! Ça doit coûter cher
d’envoyer les chiens dans l’espace ! Ils ont la station spatiale et les
satellites….Enfin !
Mais, c’es trop
dur de se rapprocher des astres, comme des rois et des dieux. Les ailes d’Icare
fondent près du soleil dès qu’il comme à voler haut. On demande à Dieu quelques
oboles, une place au paradis, au premier rang, pour la fête éternelle. Dès
lors, pourquoi pas quelques milliards (de centimes) à notre Dieu et à notre bon
roi, pour faire vite, ici, dans l’immédiat ? Question d'assurer nos arrières.
Une simple retraite vivrière sur la terre, en attendant qu’il nous défende dans
l’Au-delà devant le Grand Seigneur ! Et pour nous, de continuer de louer le
Seigneur dans nos prières et Son gentil et serviable Délégué sur nos terres !
PRIÈRES
MERCENAIRES, LOUANGES ACHETÉES !
ô combien de gens
méritent ces égards parmi les bienheureux qui vivent de privilèges incongrus !
Et chacun va ainsi dans ses rêves pour sortir de sa misère vigoureux et plus
fier, sortir de sa sauvage condition première, l’animalité ! L’humanité, si
vous y tenez. Ses mystères, son intimité, ses tares et ses infirmités. Dieu
seul connaît nos secrets et notre intimité vraie. Si vous doutez que ce ne soit
pas Dieu, c’est Le Créateur…Le X et ses intermédiaires éventuels ! Notre
intimité profonde et vraie, c’est la moléculaire, la psychique et la
spirituelle !
Pour le reste,
l'astrologie, comme l’art de la divination aux cartes, c'est un peu opaque pour
nous autres mortels. Obscur, comme l’herboristerie médicale locale en vogue, le
chinois, l’horlogerie suisse, la mécanique quantique ou toutes ces
intelligences à la fois !
Et sombre à la
fois ! Même les présidents, les ministres et les leaders, se trompent ou
déconnent ! Regardez le zoo sur Youtube et le cirque sur les télés. Heureux que
certains le fassent en rigolant. Comme les premiers des nôtres Superbes
verdeurs ! Ça a plus de charmes que d'aura quand ça a la bienséance de provenir
d’en haut, sans complexes ni lourde esbroufe. L’absence d’étiquette est
utilisée à bon escient pour nous détendre et nous séduire. La décomplexion nous
apprend à nous passer du strict nécessaire ! A supporter les douleurs en nous
faisant des guili-guilis.
Tous sont partis,
ces éminents patrons ou qu’ils partiront ces magiciens, amuseurs des foules ou
tyrans ! ‘’Vanitas vanitatum, omnia vanitas’’ et ‘’Sic transit gloria mundi’’
Tout passe ! C’est la satisfaction des gens humbles, sentence morale
antistress, cynisme ou sérénité ? :
attendre ou souhaiter leur mort, la mort, pour curer l’atmosphère, vider le
champ de ses ordures et devant les autres espoirs, en espérant voir partir les
indélicats les premiers !
A regret,
certains ont laissé du baume alors que d’autres ont cramé. Demandez à Erdogan,
à Mahmoud Ahmadinejad ? Certains les
apprécient d’autres, non ! Demandez aux menteurs, aux criminels, Bush, Hitler,
à Moubarak, à Zinedine ! Lui qui est parti en trombe pour un long pèlerinage, à
la faveur amicale et incendiaire des œillets du Printemps. Demandez à…Ah, je
commence à l'oublier...A Mouammar Kadhafi et à cet autre Oussama ! Des
agitateurs universels, partis sans laisser d'adresses ! Demandez à Hafez El Assad
et bientôt à son Bachar aux 100.000 tués déjà ! 50 fois plus que le score
assassin et infâme des Twin Towers qui est à l’origine des campagnes
terroristes arabo orientales de l’oncle Sam.
Véritable
nettoyeur des espèces pédiatriques et effaceur des espaces urbains que cet
ophtalmo aveugle ! Sans parler de ses bombardements aériens qui rappellent aux
chers buteurs Israël leurs sinistres péchés anti-humanitaires ! Impéritie
encore que son usage dément de l'ypérite ! Au point que le gaz moutarde monte au
nez de Barak Obama. Ça nous rappelle ici, l'étouffement des milices rifaines
d'Abdelkrim, par nos alliés du protectorat !
Mais, que l'on
voit les Iraquiens se déchirer entre factions musulmanes, se fanatiser
politiquement et s'éclater après la pénétration américaine ! ! Des violences,
inhumaines, stupides et contre-productives. Ça fait regretter Saddam et ça nuit
aux Musulmans, en ternissant leur islam et sa civilisation, plus qu'elle ne
l’ait subit avant.
Demandez à
Hollande de France et à Obama, le brun avocat des States, ils vous le diront !
Demandez à Bouteflika, s'il tient pour de bien et pour de vrai, sa tasse de
café ! Ou qu’il devrait bien la tenir, au lieu de nous faire trembler avec et
de s'agiter outre frontières, en adversaire de nos gouvernants ! Bref, comment
ils furent brefs, ces puissants et célèbres témoins. Malgré leur ténacité, leur
ardeur et leur longévité aux commandes. Ils ne sauraient perdurer ni dire
combien d'erreurs ils durent commettre ! Combien de choix difficiles furent les
leurs ! C'est comme si des barreaux ou des frontières, à l'européenne ou à
l'algérienne, nous interdisaient le libre accès à autrui ! Comme le définit la
convention universelle des droits de l’homme. encore Autrui a peur des autres. Peur de perdre de
sa puissance, ses richesses et de partager ses connaissances.
JALOUSIES,
CONQUÊTES ET VENDETTAS
Le désir est
exacerbé par le manque, la curiosité et les privations. Les conquêtes
coloniales, des aventures des romains aux conquistadors, en incluant les
simples artifices des mâles de céans ne sont pas plus que cela. Désir
d’appropriation, égoïsme…Une volonté de découverte, de conquêtes et de
possession ! Ne serait que pour un moment, si ça ne se peut durer plus
longtemps. Etancher sa soir d’avoir, de saisir et de prendre, pour se
pérenniser à travers l’objet requis. Prendre, avoir, posséder autrui ou ses
objets, quasiment pour exister, à travers son corps ou ses biens.
Je l’ai touchée,
alors que M. Hécate qui était penché sur ses manuscrits, parlait de l’assassinat
du gendre du prophète Ali et de ses deux fils, Hassan et Houssine, par Lyazid
Bnou Äqraba, le fils de Mouâouia. Mal m’en prit, c’était comme si c’était un
scorpion, une âqrabe, qui l’aurait piquée.
Maman, sur
quelles destinées, m'as-tu fait naître et chavirer ? Je suis là, incapable de
lire le prospectus. Elle me répond. Tu es comme l'une de ces milliards de
gouttelettes qui sortent d’un tuyau d'arrosage et qui brillent sous le soleil.
Je n'ai rien fait de moi-même. Tout s'est fait sans ma volonté. La nature a
emprunté quelques uns des mes boyaux. C'est tout. Tu en feras de même, comme
tous les êtres vivants de la terre.
On a l'habitude
de faux amis et d'ingrats profiteurs de parmi les pseudos loyaux.
MÉMOIRE,
CONNAISSANCE, MYSTIQUE-FICTION
Nous vivons de
nos souvenirs. Une fois la mémoire détériorée et les souvenirs éteints, que
reste-t-il de la personne, un légume défraîchi,
sans connaissance aucune ? Puis,
l'âme s'en va pour ne plus ressentir de douleurs. Le corps s'efface en
retournant son masque effrité à la nature.
Je suis curieux
et avide de connaissance-s. Je voudrais avoir un microscope électronique et un
télescope, Hubble par exemple ou plus, pour adorer le bon dieu, du moins pour
mieux percevoir, avec plus d'admiration, d'effarement et d'humilité, sa
Création. Voir, c'est connaître. Admirer, c'est aimer. Admirer, c’est exalter.
Exalter. c'est louer et prier. Mais ce n'est pas suffisant, je voudrais
fabriquer un appareil qui découvre les esprits et qui puisse voir directement
les âmes ! Evaluer le hasard, le destin, le passé et l'avenir, en même temps.
Et savoir ce qui se passe partout, intuitivement, à chaque instant.
S'il faut passer
par les messagers et les prophètes, les anges, pour entendre de Dieu la parole
et en faire des écrits. Je passerai si c'est trop tard par le roi, pour lancer
un mot, un cri. Ce n'est ni un blasphème ni une impudence. Oui, qui
trouverais-je comme vivant pour passer la consigne, le vœu du moins, la requête
et la supplique ? Celui de voir les crédos confirmés et les miracles réalisés.
Retrouver le courage la force physique
et la santé morale !
ALORS QUE CE
PASSE-T-IL ?
Pourquoi sa
législation et ses conseils de morale et de comportement, de règles
communautaires, qui nous régissent, nous
ses créatures et ses hommes, ne sont pas suivies correctement ? Où c'est que le
bas blesse ? Les ânes têtus ou les bêtes inintelligentes que nous sommes? Nous
les grosses légumes!
Supposés porter
des charges élogieuses et élitistes pour certains natifs de la cuisse de
Jupiter. Nous les animaux inférieurs et autres plantes, que l’on bouffe et que
l’on écrase, clouées sur terre ou sous le poids des fardeaux harassants, comme
sommes comme des bêtes de somme. Humiliés, esclaves nous végétons encarcanés,
plantés à l'intérieur de frontières semi-poreuses et glauques. Nous vivotons,
conditionnés et ferrés, piégées et englués par des lois de prédateurs. Des lois
imposées à nos geôliers, mondialisés par des lois, inexistantes pour les races
arrogantes, les saigneurs doués d’identités supérieures. Gardiens
Mon Dieu si je
peux Te parler directement, prière et confidences obligent, ce n'est pas le cas
pour les êtres supérieurs qui nous commandent de près ou d'en haut.
EXCUSEZ DU PEU,
Oui les
pessimistes peuvent être heureux : Ils ont raison car ils sont seuls. Et si en
dehors de leurs ordres et collèges, ils sont légions, chacun est horriblement
seul. ‘’Egotistement ’’ isolé et livré à soi seul. On les entend dire merde à
leur vie, celles des autres y passent en premier, avec force ressentiments
existentiels. Face à cette solitude vraie, ils vivent le calvaire. Ils vivent
le déchirement et incarnent le caveau où enterrés, ils s'effritent d'eux-mêmes.
Ils sont désagrègent alors qu'ils sont encore en vie.
Allez savoir des
hormones, de la culture, de leurs situations matérielle, religieuse ou
psychique, ce qui livre leur esprit et leurs idées à la noirceur! Un corps à
corps ahurissant, fixe l'être singulier et le séquestre dans un isolement de
proie que l'on coure. Le voilà Devenu dépouille errante, spectre contagieux de
noirceur, avec tellement de fiel, de ressentiments, de haines et de rancœur. Le
premier facteur de cette mélancolie doit être, à mon sens, la solitude ou les
causes de celle-ci. Dont l'incompréhension avec autrui, la rigidité des
jugements et des concepts.
AUX PRÉDATEURS
S’ils se
reconnaissent et qu’ils aient le temps de me lire…Toi qui me manges, sait-tu
qu’à on dernier carnage, sur ton autel, on va t’immoler. Et de loin les autres
planètes entendront tes soupirs ! Toi qui te réveilles de nuit pour m’épier et
m’adorer, as-tu lu mon livre, avant tes délires et ton apostasie. Toi qui
parles d’humanité, d’esprit, d’âme élevée et de citoyenneté, toi qui exiges des
autres, courage et sacrifice, que donnes-tu comme exemple aux autres de parmi
tes subalternes ?
Ni conscience ni
mémoire, ni savoir ni science, individus labiles et friables, instables et
fragiles, sans prestance ni estime de soi. Anomalies de la nature ou simples
spécimens ? Sans aucune personnalité que les apparences, l’arrogance en
affiche, ils osent se défier à la place de Dieu en avilissant sa création.
Sévices et méchancetés sur les gens, meurtres en série et crimes.
Autosatisfaction, auto-dépréciation, autocensure, auto-consumation*, égoïsme et
érotomanie, allant jusqu’à conseiller l’indicible forfaiture. La solitude du
pouvoir, apprend aux monstres des gestes indignes des fauves et des pensées de
haines envers leurs proies.
HOMMES DE POIGNE
ET DE POUVOIR
Ce n'est pas
possible du fait des contraintes des freins et des barrières imposés. Les
cascades prohibitives des autorités, leurs respectueuses obligations et intimidantes fonctions. Éloignées et
austères, ils n'ont pas le temps et ils délèguent en cascade. C'est ainsi que
je ne peux parler avec mon roi ni avec les sultans antérieurs ou les présidents
voisins. Le dialogue est inhibé et imposable par tant de respect et de
barrières. Et puis, ils ont leur conseillers, leurs confidents, leurs hommes et
leurs
MOI ET TOI
Je suis un
admirateur, un fan, un laudateur. Époustouflant, ahurissant ! Voilà, je viens
de découvrir un tas de choses : la nature ! Voilà ce que je vois en moi et
autour ! Trop choses. Un milliards de nos vies ne peuvent cerner ce que Tu as
créé sur cette terre. Sans parler de ce qui est supposé avoir été fait
ailleurs. Là haut là-bas, hier et demain encore. Pas besoin de faire le
touriste pour zyeuter ces prodiges ! Ni de lire par Bible pour croire ! Et je
T'admire pour la nature, les choses, la
physique, la chimie de la vie, la beauté en toutes choses et ce qu'il y plus
que la vie. C’est sûr qu'il y autre chose de plus que la vie, la terre, les
richesses, la puissance, l'amour, le paradis, cette galaxie, la Voie Lactée,
l'univers ! Je n'ai pas besoin de Tes prières, effarées et sans ferveur,
hypocrites ou déconcentrées ! La prière erre entre les demandes expresses, les
miracles et les louanges. Nous sommes ainsi, louches et si imparfaits, bon Dieu
!
LE BAMBOU
Que reste-t-il
des ombres sur le mur de mes feuilles ballottées par le vent ? Qui les voit,
qui les enregistre et les interprète ? A quoi servent-elles enfin ? A qui
offrir ses couleurs ses pétales de fleurs, ses cris de joies et ses larmes de
bonheur. Moi je ne donne ni fruits ni
fleurs ! Je suis fier de ma taille ! Et inutile aux hommes ? Je suis le bambou,
adossé seul, face à ce mur, sans chaux ni blancheur, comme un condamné. Autour
de moi mes frères ont été coupés. Mes ancêtres arrachés mes racines sous
l'acide fondues. Si ma cime valse sous rouge des nuages et se dore au soleil,
le vent caresse ma crinière et me donne encore quelque zèle pour lire mes
feuilles éplorées. C’est par là que je scribouille l'alphabet de Dieu en
dialecte berbère ! Et j'attends de Dieu Son verbe même si le roi ne m'a rien
entendu ni compris de ce que je sens pour lui.
Le berger des
hommes est aussi le jardinier des plantes. N’est-ce pas ? Alors je vais rester
planté là, assoiffé, face à ce parlement fictif, fort de ma constitution. Je ne
suis ni électeur ni politicien. Je ne souffle ni sédition ni révolte, je vais
rester là, placide et livide, seul et incompris, détaché comme un spectre en
peine qui veut défendre la forêt. Jusqu'à ce qu'il ait compris ou qu'un mal
humain me rende à Dieu et m'emporte.
Mais, né sur
cette terre, assigné à ce sol, que je garde solide grâce à mes racines, je puis
ni m'enfuir ni voler pour me sauver vers vous. Vous qui me comprenez. Ces
sables au cœur aride, n'ont ni verdeur ni mont où me cacher. Ployé, j'attends
la bourrasque qui va casser ce tronc, au lieu de le caresser. Moi, je ne donne
ni fruits ni fleurs ! Je resterai vertement érigé, si le prince me veut dans
son jardin m'adopter. Plutôt que de me laisser crier dans son zoo dont on
arrache les âmes.
DÉLIRE MAJEUR EN
SOUS-SOL MINEUR
Le soleil s'est
couché, le roi est absent pour raison d'état ou de santé. Dieu qui le protège
et le soigne, n'est pas sorti des nuages pour me parler ou m'informer. Mais je
vois des insectes, des papillons et des cafards, voltiger. Ils butinent autour
de mes feuilles jaunies. Je n'ai rien à leur offrir. Mais un oiseau les
surveille et vient subitement tenter de les gober. Il tente encore une fois. Un
moustique entre par la fenêtre au moment de la fermer.
Est-ce un nuage
devant mes yeux simplement ? Allons de ce pas fermer le robinet et se laver
pour prier. Les nuages sont d'un rouge écarlate presque violet. Un tableau
signé par un maître…C’est qui déjà ? Combien coûte-t-il aux collectionneurs ?
Où sont mes trois milliards, mon cher roi ? Combien pour ce paysage ? Ce pays
sage ? Ils sont tous quelque part, mais chacun est seul, face à face à son
corps, son âme ou ses maladies ! Ses tourments ses insomnies, ses examens ou
ses rêves !
PAR DELÀ LES
NUAGES
Je pense à ces
milliards de chiens et de bêtes, qui tuent ou qui volent. Ils se reconnaîtront
par delà le style. Je pense à ceux qui aboient ou qu'on bouffe. Je pense à ces milliards de milliards de feuilles et à
leurs cellules aussi. Celles qui respirent encore ou qui tombent en poussières
d'atomes pour étancher les racines… Chacun se repaît à sa manière pour recycler
la vie. Qui un bol de lait ou de riz, qui un chien ébouillanté, des insectes ou
un rat, qui un chat ?
Là on tente de
dormir dans des cabanes de fortune, en pleines capitales des pays où les
richards, en milliards et leurs milliards fugitifs, ne se comptent pas ! Là
Obama se réveille pour diriger son monde, flanqué de sa sémillante brune.
Poutine, l'empereur russe se sépare de la blonde sienne après trente ans. Il a
dû trouver une plus jeune pour rafraîchir sa vodka. Des gays s'en donnent du similaire
à cœur joie ! Avec, sans pudibonderie s’érigera la loi, afin de les marier
entre mâles compères et commères !
Là, le Dictateur
reprend des villes en ruine après le largage de bombes sur ses révoltés ! Là
des chefs d'états sont en train de partir vers l'autre rive du Hadès ! Ici des
chanteurs les précèdent pour leur donner le "La" de l’Au-delà ! Là,
on s'élimine entre bons musulmans, pour des prunes ! Plus proches, ces
indélicats des civilisations supérieures, qui tuent les gens différents pour
leurs poils, leur sexe, ou leur bon plaisir. Pères, mères et amis passent par
les armes et/ou sous la bite ! Gros mot. Sacrilèges, profanations et
blasphèmes, au nom du dieu Éros qui ne connait plus les frontières entre les
Faunes ni les liens tabous du sang.
ERRANCES ET
DÉLIRES
Et ce nuage, à
qui obéit-il ? Sait-il où il va et où vont tomber ses gouttes? Quelle source va
sourdre. Quel fleuve qui ira grossir et les crues qu'il va causer ? Sait-il les
feuilles flétries qu’il va reverdir et quels blés il va lever pour te nourrir ?
Dans quel bain il
va couler ? Est-ce dans cette piscine ou de cette douche ? Quel vin marocain
va-t-il couper et pour quel sérum il sera utile. Sait-il de quelle mer il va
s'évaporer et dans quel ciel il s'élèvera encore ? Et sur quels motifs de
dentelle et sur quels tons ondulera son aura ?
BAUDELAIRIEN ?
Plus épris des
américains qu'aptes aux moyens d'y accéder pour les singer. A l'ombres des
crachats, entre l'île spumeuse qui flotte et les gravats des miasmes
culinaires, une méduse pâmée se déambule dans les eaux que la chasse coincée
n'arrive pas à chasser. Non, ce sont les restes d'un cafard écrasé. Inaptes
pour voler, ses ailes font de la voile. Impossible à ses six bras cassés de
nager.
Éclatées, ses
pattes aux épines effroyables et affreuses, tremblent, donnant l'impression
qu'il tente de rejoindre les bords du précipice glissant. Ses ailes frétillent
dans le courants des eaux. Il tente de se retenir, en vain. Le courant l'attire
inéluctablement vers l'oued et les fosses marines. Et celui prostatique et
impuissant, en hoquets spammés de cascades fébriles sur le marigot, l'embaume
de tiédeur en le poussant vers le néant.
Qu'-avons-nous,
aussi puissants que nous pensons être, de plus que de ces fourmis, ces guêpes
et ces blattes que nous écrasons.
CHIMÈRES ET
INFLUENCES
Il ne reste de la
chienne que les chiots et les mouches et les cafards qui bourdonnent autour sur
leurs reliquats, pour donner vie à cette impasse. Nulle moustique femelle pour
me sucer jusqu'aux sangs et me faire suer en dormant. Nul film sur l'écran pour
me passer ce cafard ! Nos télés ont fait leur reddition. Faut-il au FMI de les
fermer aussi ? Ni informations de valeur ni loisirs attachants pour chasser
l'obsession qui nargue la conscience et terrorise les instants. Le comble de
l'ennui est de se passer de nuit. Durant la nuit, avec un appareil handicapé.
Je parle du PC, de l'Internet, de l'oreille ou de la jambe, des pannes et des
maux qui vous plombent et qui vous irritent.
Je reviens sur
les mots de la petite, qui nourrie de dessins animés où les figures des héros
sont tordues, trouve son vieil ancêtre '' beau". Les divagations et les
délires poétiques ou mystiques, sont moins graves quant à leurs impacts que les
erreurs de jugement.
A force de
divagations, on finit par se réveiller et quitter fatigués le lit, les idées
fantasques qui sont contraires à la logique dans les rêves eux-mêmes. Mais
d'aucuns, dans la réalité elle-même, continuent leurs frasques et leurs
fantasmes, leurs fantasmagories, en dépit du bon sens.
Certitudes
politiques, économiques, sociales ou religieuses, menées de mains de maîtres,
par ces titans élus et ces surhommes hérités de l'histoire qui appellent les
troubles et les suscitent. Et pas seulement sur ceux de l'esprit qui les couve,
mais plus largement encore, avec leurs impacts et leurs impertinentes
impostures sur les destinées et le comportement de millions de gens. Influences
maladives et médiocres, tyranniques sur leur sérénité, leur évolution, leur vie
et leur juste place entre les hommes. Voire devant Dieu et les hommes!
S'il s'agit de
menée à connotations religieuses, extrémistes et autres arrogances et
suprématies identitaires fermées, c'est pire pour nous. Qu'en dire des
occidentaux qui nous détestent ? Exemple pour illustrer ces délires ? Il n'y a
qu'à voir ce qui se passe sur le dos des chefs dès qu'ils vident le fauteuil
présidentiel et les ministres de l'Hexagone, qui décriés, ont su profiter
sordidement de leurs statuts et berner les leurs. Et nous avec ? C'est sûr ! Et
puis d'autres, les Américains, qui ont mené des guerres sur bien des pays pour
étendre leur omnipotence et leur pouvoir Impérialiste sur les destinées et la
quiétude des autres peuples qui ont le malheur d'avoir du pétrole, par exemple,
ou une position géostratégique particulière.
Alors pour éviter
les cafards, évitez de les regarder flotter dans leur égo. Evitez de les sortir
de leurs égouts ou de jalouser leurs pouvoirs, leur liberté de voler et leurs
fortunes apparentes.
La connaissance
fait partie des sciences et celles-ci se poussent mutuellement à se compléter
et à se dépasser. Des gènes invisibles et insatiables nous gouvernent de leur
chimie invincible. Ceux-là au moins nous unissent aux autres êtres de la
planète. L'homme, si puissant et nanti en Occident, par rapport aux autres, ses
ancêtres restés plus faibles dans leur berceau africain, se réveillera-t-il un
jour pour rendre à ses cousins, un peu de leurs biens, de leur parenté et de
leur estime ? Universalité, démocratie, libertés, sans discriminations, ni
entraves sur ces deals ! Le rêve invisible d’un mythe mensonger ? Le rêve de
casser les frontières de discriminations, d'égoïsme et de haine, qui nous
écartèlent et de les éclater pour fraterniser!
A BOUTEF, MADIBA
ET OBAMA
Voici une petite
conclusion de cette énième chronique différée de Mme Student. Le vaisseau
fantôme quitte le quai. Obama n'a pas pu voir son héros. Mandela est à deux pas
du départ. Par respect pour les siens et pour le héros africain, Barak n'ira
pas le voir dans cet état de délabrement et de défaite intime. Ainsi vont les
hommes, les plus grands.
Il a coulé,
naufragé. En cherchant faute d’île, quelque esquif pour s’y accrocher, il a
disparu. Robben Island, ta prison Mandela, c'est est loin maintenant ! Mais
l'Iraq, la Syrie, l'Afghanistan, le Pakistan, c'est maintenant ou jamais. Pour
le monde et pour Barak Obama ! La paix ou le néant. Le mat est tombé sur la
cabine du capitaine. Je suis affaibli, on me dit malade, vieilli. Doit penser
Boutef. Qu'on me laisse en paix, prendre ma tasse de café ! Sans trembler !
L'as-tu laissée aux autres maghrébins, ingrat, déloyal ? Ou '' héros du niet''
incompris ! Résurgence d'une époque, d'une école, en train de passer ?
Cet autre
d’élastique, est devenu un proscrit. Le fugitif est maintenant proscrit. L'âme
vainement tente de rajeunir un corps physique rabougri. Maintenant, après ses
dernières larmes, il a fondu. Et à la place, c’est un trou béant excavé. Il
s’est évadé, exilé entré en lui, comme un transfuge, un émigré. Ou qu’on l’ait
volé ? Ou qu’il ait implosé ? Vanité, que reste-il de la vie, quand vas la
quitter !
Que laisseras-tu
Boutef ? Des frontières belliqueuses entre des frères divorcés ? Ils se voient
chaque jour à travers les créneaux des bastilles hélas imposées par des
militaires, chatouilleux et plus que nantis ! Des kaisers dont la plupart sont
morts ou qui devenus trop vieux, n'auront laissé à leurs fils que l'orgueil des
nouveaux riches, l'incompréhension narquoise, la haine héritée et les partis pris
imposés !
Que reste-t-il
comme attaches, au couple maghrébin ? Un souvenir du colon, un torchon de
langues imposées, puzzle vite anéanti ? Un réquisitoire fait de langues
archaïques, des langues flammes, un capital qu'on ne veut pas oublier ? Une
religion haïe, un schisme millénaire en dilacération ? Épitaphe ensanglantée
d'une civilisation, mais fer de lance contre les discriminations et les
racismes identitaires en vogue ? Une mémoire absente, trahie, délavée ?
Renégats de nous-mêmes, l'Alzheimer rend insalubre et dissoute, la personnalité
!
Maghrébopathie
congénitale. Les plaideurs ce sont tus. Il ne reste du réquisitoire que
récriminations et remugles, comme regrets. A la place de l'amitié et du
bonheur, il n’y a plus rien à glaner…Cynisme et pessimisme conjugués. De
connivence avec l'étranger qui nous réprouve et vilipende, on rit de
nous-mêmes, oublieux de ce que nos ancêtres ont été.
On l’a volée la
vie. Il y a un trou à cet endroit, sans échos. Un vide qui absorbe les échos.
Un trou noir qui avale tout ce qui se rapproche de lui. Je cherche les doigts
qui essayaient de le tenir hier et de s’y agripper pour s’y ancrer aujourd’hui.
Ils se sont penchés, ils sont perdus aux aussi ! Plus de doigts, plus de
membre, plus de bras, non plus. Dissous, jusqu’aux épaules. Il ne reste que le
tronc, vide, avec au milieu un oubli. Tout est vanité.
Que reste-t-il
des vivants d'hier, Napoléon, César, les Pharaons, monsieur Morsi ? Et de ceux
d'aujourd'hui, Marzouki, Erdogan, Benky ? La baisse des valeurs, des hommes, de
leurs libertés, la hausse du coût de la vie et celle des prix ? Avec ça, pour
qui veux-tu que j'aille voter, mon frère ?
Je n'habite nulle
part, je n'ai plus de corps, je n'ai plus de pays ! Demandez au facteur, avant
qu'il ne quitte avec le bon Dieu, la patrie ! Au fait pourquoi que j'écris ? Ce
sont les mêmes idées qu'on ronronne ailleurs ou que l'on crie ! Et le bon Dieu
a lu ma lettre avant que je ne l'écrive pour la hiérarchie !
Dr Idrissi My
Ahmed
Kénitra, le 30
juin 2013