CONFUSIONS DÉLIBÉRÉS ET DÉLIRES ÉVEILLÉS
CASUISTIQUE.
Nous
coulons comme ces eaux fugitives et ces ombres furtives que les nuages
répandent sur les reliefs en s'éclipsant. Vapeurs et fumées, sables et neiges,
images fugaces d’un film qui n’arrête pas de nous scanner pour nous projeter
sur un écran invisible. Qui les garde ? Qui regarde les objets et les scènes
qui se renouvellent sur les sphères de ces étoiles filantes ?
COPIE
Par delà le courage que ce garçon inspire et que chacun, jaloux ou admiratif,
devrait emprunter, il y a un fait, un constat. Quelles que soient notre santé
et nos maladies, quelle que soit la
fierté nôtre, celle ou nous plaçons notre ego,
la peur s'installe en nous, devant des situations d’infirmité et d'amoindrissement
pareils. L'humilité vient ensuite
apaiser nos humeurs sinon. C'est le dépit vainqueur de nos défenses qui vient exacerber nos faiblesses et envahir
notre personnalité. Le dépit, avec son angoisse, sa dépression, n'est pas une philosophie. Il est moins que
cela. Car il effrite l’image que nous avons de nous-mêmes ! La sagesse, est un
combat tranquille et non une reddition
de la personne à son destin. La sagesse avec acceptation est synonyme alors de
courage et de lutte, de combat sans emportement !
My
Ahmed
COPIE
Quelle belle personne tu es et au travers de tes paroles surgit tant de sagesse
que cela m'émeut toujours autant. L'infirmité, pour moi, symbolise bien plus
que l'handicap, la mutilation, que nous, laryngectomisés subissons. Faut-il en
passer par là pour avoir l'humilité nécessaire afin de passer au travers des
méandres de nos angoisses et nos peurs ? Faut-il donc être malade et flirter
dans les corridors de la mort pour que nos consciences réveillent en nous ce
que nous avons de meilleur ? Oui j'en suis convaincue, la maladie nous apporte
connaissance et conscience de la vie, c'est bien là ce qu'elle nous donne en
retour de ce qu'elle nous prend ! Non ce n'est pas un combat, car dans celui-ci
il y a toujours un vainqueur et un vaincu. Moi je parlerai d'acceptation d'une
vie commune pour qu'ensemble nous fassions le plus long des chemins.
Très
cordialement, SYLVIE (de Voix-Brisée, Décédée)
ALL’ ZHEIMER
J'ai vu cet athlète
d'hier, un bonnet sur la tête, délaissé, hirsute, la barbe longue, totalement
blanchie. Loin d'être un fakir ou un fondamentaliste, il avait peur du temps,
peur de demain, peur de la maladie, n'ayant que rarement modéré ses inquiétudes
existentielles par la religion. Pourtant il ne montrait pas d’inquiétude ! Ou,
qu’il en était simplement inconscient ? C'est moi qui ai peur pour lui. Ou est-ce
pour moi ? Il est devenu plus paresseux qu’avant ou qu'il ne sache plus se
raser, peut-être? Lui, qui chaque jour aiguisait son rasoir espagnol sur le
cuir d’affûtage avant de s'apprêter, en homme propret et bien astiqué. Impec,
distingué, jeune et cultivé pour l'époque où les plus avancés des nôtres
n'avaient que le brevet !
Relativement aisé, des
bribes pour notre époque, ses contacts éclectiques, ce n'était pas la place de
Boujeloud ni la menuiserie parentale, encore moins les rues de Fès-Jdid ou
l’artère Talaâ de la Médina. Un axe commercial où il ouvrit plus tard, le
premier magasin de réparation-vente de radios de TSF.
Sa marotte, sa
religion, c'était le sport. Avec les jeunes, les fils des colons. Mal lui en
prit. Je revois ses photos sur la piste du stade municipal, sur le cheval
d’arçon de l’aire de gymnastique et aux courses de vélo. C’est là qu’il
m’emmena à 5 ou 6 ans pour participer à une couse de vélos pour enfants ! Je me
souviens des ronces où j’ai fini et du diplôme qu’il a dit plus tard, que
j’avais eu. Ce doit être un truc de consolation…Il fut l'un des quatre motards
à recevoir plus tard le roi Mohamed V,
lors de sa première entrée à Fès, à l’indépendance du pays, avant de devenir
officier et d’y terminer sa carrière !
Reconnaîtrait-il encore
ses enfants ? Puisque sa nièce, Fouzya, il n'a pas su l'identifier, lui,
l'ancien policier ! Elle lui montra la photo de sa sœur à lui, Khity. Elle même
alzheimérisée* depuis 12 ans. Alzheimer, c'est l'oubli de soi, les
connaissances délavées, l'égo effacé, la fierté mise hors-circuit, que sauvent
quelques relents de colère, émis comme des cris. Etat de détritus larvaire, à
moins que la famille ne redonne par amour et ne garde par conscience à cet être
diminué sa dignité antérieure ! On est réduit à l'état végétatif de légume, par
cette soude caustique et cet acide nitrique qui dissolvent les méninges, le
caractère, l'humeur et liquéfient la personnalité.
Regardant, inattentif,
un film sur les SS qui passait à la télé, il songeait que le casque allemand
incliné, au front fendu en verticale,
laissait place à un troisième œil, un creux sur son sommet. Celui d’Hitler ? A
quoi pensait-il au juste, quand on sait sa verdeur passée et son ignorance de
la culture tibétaine?
PLUS HAUT
Une main immense, plus
grande que l'univers, la pulpe du pouce recourbée sur la pointe du médius, le
petit doigt et l'annulaire à peine fléchis, laissent l'index bien tendu s'afficher pour désigner et décréter. La main
de l'homme est une sculpture, une reproduction miniature, qui écrit en relief le nom d'Allah.
Le doigt indique une
planète à peine visible, une gouttelette blafarde, dans l'océan scintillant de
l'immensité. Il y a bien d’autres, mais il s'agit seulement de la nôtre de
boule. Sainte Student l’un des nouveaux anges, oui il y en des séries et de séries
de ces E.T. ! Elle avait de la peine à la deviner, pourtant c'est de là qu'elle
vient. Elle réussit cependant à l'identifier dans le fouillis des planètes
incrustées dans les nébuleuses et les galaxies du cosmos. C'est là, là au
milieu de ces milliards d'astres et d'étoiles, mille fois plus grandes que le
Soleil, qu'elle a vécu dans le passé! La planète bleue est un petit chouya,
insignifiant et négligeable. Par rapport au reste, c'est un non lieu ! Elle a
un numéro code-barres pour l'identifier, mais on ne lit pas dessus le sobriquet
de Terre, qu'on lui a concocté ici.
Pourtant, Student
venait d'apprendre ce que tout homme ignore. Notre ancêtre Adam est passé par
la même épreuve avant d’engager malgré-lui le courroux insolent de Satan,
devenu hargneux et jaloux !
Elle apprit les noms
des rivières et des monts, des tribus et des régions où elle devait débarquer.
Elle sait depuis les prénoms usuels des homunculus*, leurs noms de famille.
Ceux des caciques qui les commandaient et ceux des notables qui possédaient la
majorité de ces pays. On y trouve beaucoup d’américains, de russes, de juifs et
d’algériens. Ceux qui ont fait l'histoire et qui l'ont écrite avec leur sang et
leur sueur. Ceux qui ont laissé leurs restes sur le sol ou leurs traces sur les
pierres. Les objets qu'ils y ont fabriqués et comment ils les utilisaient. Sans
ce minimum encyclopédique de connaissances, les prouesses d'un ange, ses
potentialités, son savoir-faire, interactif et inventif, ne serviraient à rien.
Il devait savoir beaucoup afin de deviner vite pour suivre et surveiller les
destins, avant que les actions ne se réalisent et ce pour agir dessus,
éventuellement et instantanément !
Sauf que les anges
n'avaient pas le droit d'intervenir sur les affaires des hommes et ni leurs
décours, même s'ils en avaient la faculté. Sinon, c'était interférer et relever
les humains de leurs responsabilités et par là les dédouaner de tout jugement
et de toute sanction dans l'Au-delà. Ils devaient tout observer en restant
neutres et avertir interactivement. Et rares étaient les anges qui pouvaient se
mélanger aux humains pour les guider ou les empêcher d'agir, dans un sens ou
dans l'autre. Ils s'en remettaient à Dieu pour opérer des miracles ou les
permettre aux humains ! L'archange Gabriel ne serait jamais venu de lui même
pour Jésus ou Mohamed.
Les messagers ne
peuvent regarder sans tristesse ce qui se passe sous leurs pieds, enfin là, en
bas, sous leur yeux. Séismes, incendies, tempêtes, assassinats, révolutions,
guerres, espèces éteintes ou disparues, nettoyages ethniques, évolutions,
planètes évaporées, soleils fondus, trous noirs…
Que de fois les
annonciateurs, Jésus et Mohamed, Ibrahim, Youssef et Moïse furent indignés,
désappointés par les guerres fratricides que se donnent leurs justes adeptes et
étroits zélotes. Ces fidèles dévoyés par trop de rigorisme, bornés et
intransigeants, téléguidés, se sont portés aux extrêmes des dogmes de leurs
religions. Ils salissent les crédos, compliquent les doctrines, se donnent la
mort et exacerbent les différences et haines, au nom du même dieu. Et c'est une
apostasie de leur part, parce que Dieu, Yahvé ou Allah, est vie, libertés, paix
et amour. Les prophètes sont dépités par leurs fidèles qui se donnent la mort
et versent dans les guerres sous le regard de ce même Dieu dont ils se
réclament. Les prophètes ont failli redescendre sur terre pour appliquer les
vertus de la paix et de l'amour de Dieu. Aussi moral soit-il ! Aussi laïc
fut-il. Mais, l'Apocalypse, la Résurrection, le Jugement Dernier doivent être observées
dans leurs chronologiques séquences.
Les vœux pieux des
messagers, intimes et tus, ne rencontreront aucune oreille charitable
raisonnable. Les humains se sont cristallisés, structurés dans leurs haines
bellicistes, cultuelles et leurs égos racistes. Alors que les religions se
veulent universelles, les mêmes dans ce village planétaire. Un parti unique,
mondialisé ?
ANGEOLOGIE OU APOLOGIE
DES SUPERPUISSANCES
Les anges regardent
faire. Lever une épée ou un bouclier, n'est pas de leur ressort. Compassés et
dépassés, ils regardent ce que leurs religions ont créé comme discriminations
et fanatismes divers.
De la traîtrise comme
arme politique dissuasive, ils restent effarés, déçus et apitoyés. Tirer une
sonnette d'alarme ou un frein, taper un mot à la place d'un autre sur un
clavier impudent, sortir un mot séditieux, pousser à la révolte au Mali après
la Libye et le Soudan et la Syrie, souffler une idée à tel ou tel président, à
l'ONU, à l'Elysée, au Pentagone, à Ross, à Rice, aux Kerry, à M6, à la
Reine…C'est hors propos.
Créer le buzz onusien
autour de nos sables désertiques, souiller une amitié multiséculaire, souffler
le feu américain sur la dynamite maghrébine, se montrer brutalement en ennemi
abject, face à de vieux amis confiants. C’est la stupéfaction chez les anges.
C’est le couteau du neveu dans le dos de son oncle César. Les anges, laissent
les empereurs commettre leurs impairs ! Nous régir dans la honte par la
terreur. Des mots de trop dans un rapport outré et outrageant qui saborde
l’avenir ! Terrorisme diplomatique ou retournement de félons ? C’est le moins
qu’on puisse dire de ces affaires étrangères ! Les anges ne sont pour rien dans
nos incompétences et nos défaites, fussent-elles celles de nos faux-amis. Dès
lors, ouvrons les frontières et laissons-nous envahir par les Huns et les hôtes
!
Questions d’anges,
brimés de ne pouvoir corriger les destins erratiques et les actes moralement
malpropres des humains. Fidèles témoins et rapporteurs, ils regardent et
transmettent, à la vitesse de la lumière et plus, ce qu'ils notent. Ils ont le
téléphone rouge branché avec Qui de droit ! Instantanément leurs pensées et
leurs observations sont enregistrées et centralisées en haut lieu, chez Sa
divine Majesté.…
IRRÉDENTISMES IRRÉFRAGABLES
LES ANGES AMÉRICAINS
Question
d'interventionnisme des Anges, ou des pays alliés, sur notre Roi, notre destin,
notre pays, son unité, son territoire, son patrimoine, sa monnaie, ses
importations, son développement, hé bien, là aussi les lobbies et les
adversaires, nos pays z-amis, ont leurs parts de manœuvres. Des actes sur
lesquels nos anges n'interfèrent pas. Ou , prou on va voir…
Les hiérarques ne
veulent pas se faire griller devant leurs patrons et décideurs, pour des primes,
prunes.
Une amitié de passage, subsidiaire,
superfétatoire, aussi historique que pompeuse soit-elle, ne doit pas interférer
sur les destins, les élections, le Pouvoir…américain. Les autres, si! Encore
moins qu’elle ne doive entacher sur les intérêts matériels des états
supérieurs, arc-boutés sur leurs identités supérieures, jaloux de leurs
civilisations supérieures. O sombres
guéantopathies*…
Je comprends qu'on nous
néglige pour des barils d'intérêts supérieurs ! Je pense aux barils de poudre,
mais il y plus petit en plus explosifs. Pragmatisme
et cynisme rendent légitimes les retournements ! La trahison n’est que la
''farce cachée du même dollar'' ! Et je veux oublier ce refrain archaïque de
foire que l'on nous ''des-sert'' aux fêtes, ce gargarisme fossile, d'une
reconnaissance des Etas Unis d'Amérique, par ce vieux Maroc du Moyen-âge !
Assez, assez ! C'est devenu une ineptie cette rengaine que d'attendre un
quelconque ''devoir de reconnaissance" comme loyal salaire des States
envers nous. C’est une anecdote. Le parapluie américain est troué, cette armure
est rouillée, le fidèle ami des States, en est bien triste et déçu. La force de
nos arguments, celle de notre histoire sahraouie, la logique face au fric et aux
armes, devraient nous laisser marcher la tête haute. Mais ça n’a pas encore
payé. Ou qu’il faille aller prier des amis, plus puissants, pour aller implorer
et nous légitimer ? Supplier pour débloquer la situation et conjurer le
destin adverse qui nous a brutalement été prescrit ? On veut notre fin ?
Quoique dispendieux dans nos comportements, de sous-développés endettés, sur
nos tapis de prières, il ne faut pas oublier de demander aux anges d’impliquer
le bon Dieu, pour que le nuage passe et que le Grand Satan, qui faisait peur
aux autres, rentre ses cornes ou lieu de nous les rentrer dedans !
SAHARITUDE, MAGHREBITE A LA SAUCE AMERICAINE
Depuis la côte Est de
l'Egypte à l'Atlantique, chaque pays du Maghreb possède sa quote-part de
Sahara. Seul le Maroc qui a une histoire sortie de ces sables et oasis, lui qui
allait de l’Andalousie au Sénégal, devra être amputé de ses territoires
irrédentistes ! Sahariens et autres ! L'Algérie a quatre fois plus la surface
de l'Hexagone en sables prometteurs ! Pourquoi laisser de fallacieux prétextes,
d'autodétermination et de droits de l'homme, des dogmes algériens exacerbés,
comme le furent tous les ''ismes'', ces opiums des peuples et religions d'états,
matraquer depuis un demi siècle, manipuler tous les dirigeants de la terre et
leur imposer la vision passionnelle des prophètes militaires d'Algérie? Cette
parodie messianique de l'Algérie est une forfanterie, une jactance. Cette
arrogance, cet héroïsme, personne ne le lui octroie d'en être le défenseur
illuminé, le promoteur passionnel existentiel, leader et unique totalitaire !
Ce chantage, cette
contrainte sont utilisés comme des armes de dissuasion massive. Opinion
faussaire, stratagème insurrectionnel, instrumentalisés pour semer le doute,
provoquer la subversion et susciter le mécontentement, les troubles, la révolte,
et la révolution. Sous quelles bannières et quels autres félons ? Défi
pour un peuple hospitalier, ouvert aux influences externes, aux cultures
exogènes, multilinguiste, véritable patchwork déjà ? Cette obsession
algérienne, cette thèse, qui ayant emporté les hispaniques est-elle devenue le
planning des lobbyistes américains ? Son but est-il de détruire un pays et
de soumettre ses rois ? De gommer une monarchie, fut-elle l'expression
démocratique et plébiscitaire, toujours prégnante et infaillible, de tout un
peuple, depuis plus d’un millénaire !
Pire, c’est l’écho du
vautour américain, le pygargue, qui découvre la proie algérienne, bien mure
pour le carnage et la félonie. Apte à se laisser enserrer dans ses serres, la
proie nouvelle, l'Algérie, soutient le vol du rapace, pourvu qu'il la
débarrasse d'un nid de coucous !
Ce leurre politique, ne
cache guère une antipathie nouvelle. La volonté de nuire à un autre pays arabe.
La volonté de destruction de la monarchie marocaine alaouite, de concert avec
la Prusse verte et pétrolifère ! Entité née du bloc socialiste avant la chute
du mur de Berlin et dont veulent profiter les States, forcément ! Ultime tribut
de guerre des deux blocs, ultime usurpation, l'impérialisme américain,
l'Algérie pour vaincre le Maroc, se laisse conquérir.
Au conquistador ricain,
le pays de cocagne algérien et ses déserts fabuleux ! Son souffle guerrier, sa
plateforme africaine, pour en déstabiliser la France et la déloger de ses
anciennes colonies ! Les gisements algériens et leurs économies en pétrodollars,
porteur de fortune et de meurtres, interpellent le puissant ogre ''améri-Caïn'',
pour occire son frère !
Ce pays gigantesque,
n'a-t-il pas fait des guerres un partout dans le monde ? Renversé bien des
chefs qui hésitaient ou s'entêtaient. Chamboulé des frontières, en prétextant
agir pour l'ONU? Avec ou sans son aval, en engageant les pays de l'OTAN !
Pourvu que ça coule chez eux du pétrole, le sang que l’on verse dessus, ne
compte pas !
Dans ce jeu d'échecs,
sans frontières, l'Amérique est partout concernée par le devenir du monde.
N'a-t-elle pas été le sauveur de l'Europe et qu'elle garantit contre vents et marées,
contre la justice et la logique, les pérégrinations belliqueuses et
ethnocidaires des racistes du Reich sioniste ? Son 50ème état étoilé, son
porte-avion nucléaire, qu’elle a doté et qu’elle avait armé face à l'Asie !
Quitte à refaire la carte du monde et ses frontières, déloger, emprisonner,
affamer, chasser, bombarder, élever des murs et des barrières. Israël est la
démonstration du pouvoir tyrannique et totalitaire américain. Respect des
droits de l'homme oblige ! Ils y croient et le professent. Mais ça ne
s’applique qu’en dedans. Ici, on s'est longuement félicité, heureux d'être inscrits
en amis, sur son carnet d’adresses ! Sauf que notre amour, cette Amérique mal
aimée, voilà qu'elle nous fait volte-face !
Le plus fort et le plus
avancé des états, le garant de la paix dans le monde, le protecteur, le
Parrain, ne s'interdit rien. Ses frasques sans pudeur, ses excès anti
déontologiques des droits de l'homme, dans ses prisons et dans les pays
asservis, lors des guerres et après celles-ci, ne sont qu’une profession de foi,
un masque cérémonieux, pour terrasser et asservir honteusement les autres, pour
les en convaincre afin de les culpabiliser ! Colonialisme intellectuel, moral
ou simple faits d’impérialisme ?
Venant des chefs et des
pays supérieurs, la trahison en politique est une stratégie, le revirement une
méthode, une technique qui gagne. Pourquoi ce pays, parangon en l'espèce, de
l'arrivisme et de la démocratie, s'empêcherait-il d'user de ces artifices dans
son comportement et sa diplomatie ? Je reste sceptique quand je revois ces
films de cowboys et de GI sur le Vietnam et autres régions dévastées par ses
montages mensongers et ses actions.
Cette fédération, qui
est sortie vainqueur du nettoyage ethnique des Rouges et qui n'a pas supporté
d'être scindée en deux par les Sudistes, qui a fait la Guerre de Sécession,
oublierait-elle les avanies de sa propre histoire ? En optant seule, sous la
férule des Rice, Ross et autres Kerry-s réunis, le Super-colon applique sa
politique.
L'élargissement aux droits
de l'homme des prérogatives de la Minurso est une manœuvre létale, une
procédure meurtrière pour plaire à l'Algérie ou faire semblant, afin de la dompter.
L'Algérie passant des Ottomans aux Français et après les communistes finira
entre les mains des Américains socialiste. La patrie au million de martyrs, devra
beaucoup casquer pour nous ravir notre second époux, l’Amérique.
Elle, qui est si
gonflée d’orgueil naturel et de par ses économies en dollars, dispose d'une
belle dote. Elle, qui a des envies monstres de dominer la région, va plaire pour
être domestiquée, en succombant à son nouveau deal. Quitte à faire des jaloux
au sein des anciens comparses. Le but est de balayer, avec arrogance, l’une des
premières épouses de l'oncle Tom !
C'est la politique
banale et brute du pétrole. Celle aussi des dollars contre un soutien légal et
des armes. Le but est de dissuader le vieil acteur marocain qui n'apporte plus
rien et dont le premier rôle, sénile, ne convient plus aux nouveaux metteurs en
scène, qui tirent les ficelles onusiaques* ! Le client roi, le mâle du Maghreb
qui refusa longtemps la hogra*, s'imposera en pliant comme un avatar de ce
qu’il fut, sous la matrague* de son nouveau maître ! Alors que nous égaux, complémentaires aussi fiers que frères....
Cependant, loin du
conte de la cour ottomane, et parallèlement à ce qui est venu dans le rapport
Kerry, chez les cousins et néanmoins adversaires, les mêmes droits et autres
libertés de circulation des Sahraouis, sont violés. Enfreins, décriés et
bannis, dans ces camps concentrationnaires du Polisario, sous obédience algérienne.
Les camps de la honte, où
sont embrigadés et cadenassés d'anciens marocains endoctrinés, par des
mercenaires auprès des matons algériens. Pourquoi adhéreraient-ils, les States
de Si Barak Obama et de la famille Kerry, encore aux thèses de l'amitié avec
les royalistes de Maroc ? Alors que l'économie et le bagou marocain, son
hospitalité, sa proximité de la politique américaine dans le monde, sont
laminés par le temps ? Pourquoi les Etats-Unis, délaisseraient-ils la noce
algérienne et sa dote, au profit du veuve marocaine, tel que frappée par la
ménopause ! Selon eux ! Son intérêt de superpuissance, l'oblige à prendre
en main directement le potentiel algérien. Seconde et énième noce parmi ses
conquêtes !
COTE ANGES, UN PETIT COUP DE MYSTICISME
Ainsi, les actes
méchants et terroristes, les guerres injustes et les invasions, le clash des
civilisations, les séismes, tsunamis, Tchernobyl, les bouleversements de la
terre, son cycle annuel, les saisons, les pluies et les vents, comme le plus
petit battement d'ailes d'une abeille ou d'un papillon, la chute d'une feuille
d'arbre, qui fera la joie des micro-organismes sur le sol, sur toutes ces
planètes et sur ces étoiles, Dieu sait combien il y en a sur Terre et dans
l'Univers, hé bien les anges les regardent. Les anges les comptabilisent sans
rien faire.
Seulement, il y a aussi
des "anges protecteurs" qui remplissent cette mission. Ils ont un
droit de regard et des possibilités d'interventions sur nos actions, nos egos
et nos actes, voire nos pensées et nos élucubrations. (Je leur dois mes délires
et mes pseudos inventions…Parce qu'ils en sont les auteurs !). C'est la part du
hasard et des éléments futiles. Tout le monde n'y croit pas, mais bref,
continuons.
L'homme n'est pas
totalement libre. Il doit en rendre grâce au Seigneur ! Grâce et remerciements
d’être plombés, soumis à cette
multiplicité hiérarchique des seigneurs, qui le protègent de près ou de loin.
Ça va des matons aux mercenaires, sous le joug de leurs commanditaires. On a
largement parlé des maîtres du monde et autres Ricains. Influences directes,
importantes ou légères, facteurs passant des choses communes et élémentaires, la
rue, l’école, le collège, les vendeurs périphériques, de tabac, d’alcool et de
drogues, les régies des communes qui nous importunent, les administrations
tatillonnes, les faiseurs de visas, les percepteurs, les agriculteurs, les
donneurs de leçons ou de soins, ceux qui les corrompent, ou qui les freinent, ceux qui les taxent ou les
subventionnent ! L'homme est un animal social qui a besoin d'autrui pour
exister et se faire reconnaître en tant que tel. Sauf que ce n'est pas facile.
Vous le saviez ?
Et c'est heureux, qu'il
y ait des choses vitales en lui, qui se font sans sa volonté. Je parle de
l’homme. Volonté et libertés se confondent ici. Comme ce qui est du fait de se
maintenir fonctionnel et vivant, selon une physiologie, des instincts, une
nature et une "fabrication", un mode, un model, un destin et un
hasard, selon une génétique que tout être vivant ne commande pas. Et c'est un
pur hasard qu'il en parle et qu'il en soit conscient. N'est-ce pas, Lecteur ?
LE 11 SEPTEMBRE
Où
doit-il donner de la tête cet ange qui entre en fonction ? Calculer et prévoir
la chute et le sillage ce cette feuille qui vole au vent ? Découvrir la fissure
cachée sous une croûte de peinture qui s'est décollée à la suite des dernières
pluies, découvrant des tags peu innocents ? Voir sous la caquette les croûtes qui
salissent les cheveux de ce garnement, deviner qu’il va se gratter, puis se faire
un abcès et nécessiter un médecin ? Suivre et retenir les mouvements des plis
de cette jupe qui se balance au rythme des fesses de cette ado ? Suivre l'écume
et les vagues qui se déploient sous le yacht du Roi ou la planche à voile de ce
touriste qui vient de débarquer à Mehdia.
Arrêter une glissade de
voiture sur la glace ? Empêcher un arbre de tomber ou un poisson de se noyer ?
Tirer une élève paresseuse du lit de son copain, sachant qu'elle va enfanter
d'un Hitler, d'un Bonaparte ou d'un Néron ? Bloquer dans les airs une paire
d'avions qui vont s'abattre sur les Twins, causant leur effondrement, implosif,
sur 2000 victimes ! Des innocents. Fait stupide d'un félon ou d'un apostat…
Reniant ses services ou
son embrigadement par ses protecteurs, Oussama Ben Laden allait commanditer un
crime magistral pour ses fans. Qui sait la vérité ? Il allait commettre un
crime contre les mentors qui l'avaient précédemment instrumentalisé contre les
Russes, en Afghanistan ! Faits d'armes terroristes d'impudents, de martyrs ou
de paumés, prosélytes intoxiqués, devenus des criminels, comme l'histoire
l'atteste et en a vu tant. Allez comprendre la mentalité extrémiste de ces
militants et guérilléros des causes perdues, des révolutionnaires latins, des
jeunes harakiris, qui se dédient à la mort, poussant le sacrifice d'eux-mêmes,
à s'exploser pour des causes politiques, religieuses militaires ou
patriotiques. Pas loin de nous des torches humaines ont déclenché des
révolutions, allant des œillets au ridicule cumin ! Tout dépend de qui les
embrigade et de qui les conditionne culturellement, avec force conviction, de
près ou de loin. De là encore, le rôle de l'éducation et de l'enseignement, du
milieu et des décideurs, qui génèrent les programmes, forcent les choix et
dessinent les destins.
Voici de vaines avanies
qui vont déchaîner une cascade de réactions ignobles, agressives, égoïstes et
vengeresses à travers les cités et les états du monde. La peur, la haine, les
meurtres et la destruction de plusieurs pays, de leur histoire et de leurs
civilisations. Le tout utilisé selon une stratégie, atavique, qui n'est pas
sans rappeler à ses commanditaires et usufruitiers, les péripéties des
Croisades ! Alors qu’on croyait les guerres mondiales et les précédentes
oubliées…Le tout sous la houlette de confessions monothéistes, pourtant et
voisines, mais exacerbées par les extrémistes de tous bords, sous la férule des
financiers, des fabricants d'armes et des détenteurs des hautes technologies,
étroitement jaloux de leurs supériorités. La faim du pouvoir, la possession
exclusive des ressources en pétrole, cette volonté de puissance inhérente aux
spécificités identitaires, exacerbées par les plus odieux des potentats
civilisés, sont les raison majeures de ces actes meurtriers !
PLUS TERRE A TERRE, LES
ANGES…
Parallèlement,
neutraliser un séisme en bloquant les plaques telluriques et les tsunamis,
d'une écorce d'orange qu'on appelle la Terre… Un fruit vieilli qui se froisse,
sans s'occuper des parasites qui lui collent sur la croûte…Bloquer l'éruption
d'un volcan qui va noyer dans la lave plusieurs villages habités…Empêcher les
méfaits une guerre mondiale, ayant commencé entre deux états, le nettoyage
ethnique d'une tribu, son invasion d'un territoire qui ne lui appartient pas…La
prise d'un pays par une famille de tyrans…Sa mise à mort à la suite d'un
arabique printemps …L'élection d'un monstre comme président, la fin prochaine d'un
sanglant docteur Assad…L'évasion fiscale d'un ministre des finances, ancien
docteur aussi, hypocrite modèle…Les surprimes des assureurs en Amérique, celles
des ministres locaux, les retombées sur les économies du monde, le pétrole qui
submerge la Floride, leurs retombées sur les économies du monde et du
Maroc, les rats qui fuient le bateau, le
navire qui squatte les vagues en coulant, les faims de mois d'un ex basketteur,
la fin de vie d'un ex chanteur local, celui d'une vermine vendue du Sénat…Des milliers
villes, des centaines de pays qui ont des affaires sombres de ce style, avec
leurs retombées sur les politiques locales et sur 6 milliards d'habitants…Hé
oui on valse, on tangue, on ne s'empêche pas d'être sensibles aux autres. De
quoi voulez-vous que les anges s'occupent maintenant ?
Déboîter la sphère de
son cycle, la sortir avec sa lune, de son ellipse solaire ? La punir parce
qu'elle est peuplée de tueurs et de truands, d'arnaqueurs, de prédateurs et de
tyrans ! L’anéantir ? L'éjecter de la galaxie, la réduire en cendres, pour
d'autres raisons encore. Ce sont là des actes punitifs et vengeurs que les
anges, essence du Juge suprême, ne peuvent commettre, pour qu'elles ne sont
point de leur ressort. Ils doivent s'en remettre à Dieu, comme nous encore.
Zorro et Robin, ne sont pas des quolibets pour Gabriel, Israfil, Azrael,
Mickael !
Je copie pour vous cet
extrait de communication de l'Ange SITAEL en la raccourcissant
"
Je
suis la Porte de Dieu dans votre matière. J'apporte les Lois Divines dans votre
corps. J'apporte la compréhension de ces Lois dans votre esprit. J'apporte la
capacité à matérialiser le Plan de Dieu dans votre corps. La Porte de votre
chemin et celle de votre retour. .Je suis l'Expression de la Loi en votre
corps. L'équilibre de la structure en votre corps. Je suis là pour rétablir tous les
déséquilibres de votre structure. Je suis la Mémoire de Dieu en votre corps. La
mémoire de la Présence de Dieu en vos cellules. Je suis le Passage entre deux
mondes. Le Passage entre Dieu et votre matière. Le Passage de l'Esprit. Je suis
la Réalité. Je suis l'Expression de l'Unité en votre corps. Vous êtes la Manifestation de Dieu en votre
corps. SITAEL, je t'accueille
."
PROLOGUE
Note pour ceux qui ne
connaissent pas Madame Student et qui viennent de rejoindre les fans pour ce 49
ème feuilleton de ses Chroniques Différées. Cette demoiselle ne s’est jamais
mariée. Avant qu'elle ne devienne Sainte, elle fut et elle reste la maîtresse
attitrée du Dr Maidoc. Elle est son inspiratrice, son porte parole et son
coach, devant l'Eternel !
Sur son cursus
terrestre, on apprend qu'elle fut la préceptrice, la prof essentielle de David
Salomon the 60th, le Prince d'Israël. Voir en bas les sous titres en hébreux
moderne et en caractères latins. ?? Ce noble descendant des rabbins d'Israël et
des prophètes bibliques, fut l'espoir de la paix défunte, qui chaque jour est
tuée, sur l'autel des discriminations arrogantes des tribus divines et de leurs
attributs bibliques !
C'est cette ‘’finale’’
que les adeptes de la fin du monde, ont poussé aux extrêmes. Les hooligans de
parmi les religieux veulent que ça casse tout de suite pour aller direct au
Paradis. Il leur faut accélérer les étapes. Un tas de chantiers, parmi lesquels
on lit. L'effacement des restes palestiniens et des reliquats chiites pour leur
pacification, la fusion de la région sous un seul drapeau, la bannière étoilée.
La fédération asiatique, des anciens socialistes, avait cramé devant les autres
ligues du Nord. Les férus du mythe ont tenu à la réalisation de leur
mythologie. L'annihilation de la Terre, pour avancer la venue des 4 Cavaliers
de l'Apocalypse et le retour de Jésus sur la Terre…Alléluia ! L’Eden, c’est la
porte à côté, à une portée de canon ! Mais, il n’y a qu’eux, qui entrent…c'est
canonique !
Vous connaissez la
suite. Le Chaos précédé par le son du Cor. (La trompette, pas le chant du coq
!). Cet éclat qui précède la Résurrection des âmes sur les restes des corps,
puis le Jugement Dernier avant la Rétribution. Je ne vous apprends rien en
fait, vous connaissez le programme !
NOUVEL EPISODE 49
DES CHRONIQUES DIFFÉRÉES DE MME STUDENT
Des
filles sont violées chaque jour par des groupes d'indiens. C'est à leur interdire
de voir les statuettes érotiques qui illustrent de Kama Soutra les frontons des
temples indous. Wiam, 9 ans été égorgée de la bouche ou cou, avec une faucille
par un violeur, en campagne de Kénitra. Des milliers de hooligans vient de casser
Casa ! Un amant, éconduit par sa lubie s'immole. Un immeuble s'effondre, 350
mort d'un coup. Assad terrasse l'opposition, 70.000 tués, pour le moment. Joli
coup de démocratie pour la république arabe, telle que épaulée par les
puissances socialistes d'Asie. Ce ne sont pas les problèmes de la couche
d'ozone ni l'épuisement des ressources de la Terre qui vont avancer son ultime détonation,
l'arrivée de la biblique Apocalypse ou son explosion ont des causes exogènes.
Notre place dans l'espace est vulnérable. Une comète et voilà un paramètre inattendu,
venu du ciel, un hasard imprévisible qui nettoiera tout le bazar, comme ce fut
le cas des sauriens.
Mme Student s’adresse en
ces termes à Dieu. Elle a osé ! Une première.
- Nous avons d'autres
chattes à fouetter, mon Dieu. Et pitié pour les chats et les chiens sans
laisse, qui louchent et qui lèchent. Encore qu'il faille un bon fouet pour
tenir la route. Garder le drapeau érigé et la tête haute. Rester en vie pour
sentir le bonheur d'exister. Celui de donner, de rendre et de partager.
Sibyllines paraboles, sarcasmes et autodérision, pour enfoncer un peu plus les
paresseux du genre Lawi* et ses autres élastomères inutiles, incapables de
vénérer la voie royale où ils méritent de prier, sans se plier. Au nom du Matriciant
et du Matriciel, qui a tout créé, qui nous a créé de chair pour nous connaître
intimement.
Elle continue de Lui
expliquer, en doutant si c'est bien Lui et s'Il l'entend. Les fait qu'elle
raconte ou rappelle s'interpénètrent, sans respect de leur chronologie. Si elle
divague ? On va voir !
- Gens et cadres,
instruments secs de toute substantifique irrigation, dans leurs spongieuses
cavernes. Cerveau vide. La philosophie et la poésie sont des trompe-l'œil, une
caritative romance, une parodie pour berner et leurrer, qui ne complait à nul
orgasme, intellectuel. Et quand on sait, que loin de toute civilisation et
bibliothèque, qu'il ne suffit que de quelques microgrammes d'ocytocine et de
prolactine, pour combler les plus
heureux des hommes et faire voyager leur campagne au 7 ème ciel
gratuitement!
- Elle continue sa
tirade. Dieu l'écoute, curieusement.
- Dès lors, loin d'être
un but, faire des enfants, n'est au juste qu'un artefact pour certains ! Et
lorsque les mariages hétérophiles deviennent inutiles, pour les amants de sexe
différents, voir célébrer ostensiblement des mariages entre hommes, tambours
battants, légalisés et légitimés, dans plusieurs pays modernes, c'est
surprenant ! Avec leur curieux désirs d'adopter des enfants ? Seulement pour
nous autres archaïques de la pensée fossile, nous avons des repères plus banaux
avec des principes trop simplistes. La vie est basée sur la reproduction.
Hommes, plantes et animaux usent du sexe pour se reproduire et multiplier la
vie sur terre. Sans les êtres vivants , le cycle de la Vie, celui de la chair
et du corps, et peut être plus, l'esprit, la Terre et le séjour sur cette
boule-mère, n'aurait pas d'intérêt certain.
Dieu répond ainsi à
Sainte Student.
D- Sans entrer dans les
nuances biologiques que tu as apprises, et jamais senties, il est plus question de destin que de plaisirs
opportuns. Un enfant va naître quand même, dans la famille de cet ouvrier,
Othmane. La police va ramasser le nouveau papa à la suite de la mort d'un
militaire sénégalais.
S- Ah, le pauvre !
J’aime bien les Sénégalais, j’avais un couple à mon service. Ils eurent quatre
femmes et douze enfants. Tous ont bénéficié de la Sécu. Il y en a que j’ai
placés au palais du roi Hassan II. Ils sont devenus Touareg, par assimilation
avec les plus anciens descendants des guerriers ''importés'' du Sud, dans les
conditions de l'époque, pour protéger les Sultans au sein de la Garde Royale.
Les Mohammed, les Youssouf, les Hassan avec leurs numéros successifs.
H, Y, M, - Qui m’appelle
? Dirent les anciens sultans en chœur.
D- Reposez-vous Majestés
! On parlait juste des Touaregs et de leurs permissifs harems.
H- Qu’est-ce qu’il a
mon harem !? Virils qu'ils sont, super producteurs, s'ils n'ont pas beaucoup de
femmes. Faute d'esclaves nouveaux dans le commerce, faute d'expéditions encore,
comment que nous allons reproduire nos haras et nos gardes ? Regardez les
bergerie, sans les mâles comment se multiplieraient nos brebis ? Et comment
avoir des burnous sans laine et des belghates* sans cuir.
D- Oui, oui, Majesté ! Reposez-vous
Majestés ! Calmez-vous, même si les harems se sont effrités et qu'il y a depuis
des tissus et des souliers synthétiques !
H - Quels ârafarit*
encore ? Mort, mes protecteurs, mes serviteurs, mes gardes m’ont trahi. Vivant
on m’a trahi…De mon vivant on m’a trahi !
D- Majesté, allez sur
le trône et faites comme le célèbre penseur de la statue ! Laissez-moi
expliquer à Mme Student
H- Qui c'est celle-là ?
S- Une touriste
Majesté. De passage seulement…
D-A vous, Mme Student,
je disais pour le soldat qu’il a été tué sous la fenêtre de son domicile de
Kasbah de Boujeloud. On va imputer donc à ce menuisier le meurtre du
légionnaire qui est mort sous sa fenêtre.
S- Ah, le pauvre !
D- Il ira derrière les
barreaux du commissariat du Batha, alors que sa femme venait d'accoucher de son
fils ainé.
S- Bonne augure !
D- Il sortira de la
prison, quand l'enquête montrera que le soldat s'était assoupi sur son fusil,
le doigt sur la gâchette. Il est mort au travail. A la guerre, sans être tué !
S- C'était sa dernière
heure, il est mort en dormant. Loin de son pays, mais si près de Sidi Ahmed
Tijani. Le saint si hautement respecté des musulmans ouest-africains, qui est
enterré à Fès en Médina !
D- Revenons si tu
permets au menuisier. My Othmane
O- Oui ! Qui m’appelle
?
D- Calmez-vous Sid
Chérif, on parlait justement de vous. Bien nourri, par un notable, l'un de ses
clients, le menuisier Othmane ne laissera pas ses compagnons de tôle
indifférents. Ramassés pour avoir manifesté, les Istiqlaliens, militants
indépendantistes, sont jaloux du sort réservé à l'artisan.
S- Pourquoi, mon Dieu ?
D- Il sera
lamentablement suspecté. Ils iront jusqu'à croire que leur compagnon
d'infortune, était un vendu. Un délateur, un traître, infiltré en prison, pour
écouter leurs confidences et les épier, aux fins de divulguer aux colons leurs
dires et leurs secrets ! D'accointance pourtant, il n'en avait avec personne !
Mais il avait des amis, des fournisseurs et des clients parmi les gens biens et
les juifs, du Mellah.
S-Il était loisible aux
Juifs de préparer de la Mahya*, l'eau de vie de figues et de vendre aussi du
rouge qui tâche, aux laïcs et modernistes, de parmi les Musulmans.
D- L'esprit des vignes
de la plaine du Saïs, qui enserre Fès, parvenait ainsi aux bonnes gens de
Ferrane Douiou.
S- Et moi, Maître,
qu'est-ce que je viens faire ici ? Après ma mort, enfin mon transfert chez
Vous. N'est pas assez que j'ai fait et
réalisé de mon vivant?
D- Minute, papillon !
S- Il y a des personnes
plus autorisées que moi…Tenez, madame Thatcher, une anoblie, qui viens
d'arriver tout à l’heure en fanfare et à coups de canons ! On eut cru la Reine
Elisabeth, venue en Eden pour me tenir compagnie !
D- Non, tu brûles les
étapes. Attention à la concordance des temps, maîtresse !
S- Moi, je suis une
femme, tranquille, normale. Je n'ai pas été formée à l'économie, à la guerre ou
à la politique !
D- Mme Thatcher ? C'est
peu plus délicat, un peu plus lent à reconstituer ! Elle a été incinérée !
S- On l'a cramée,
brulée…La pauvre, réduite en cendres ! Ah ces Anglais, ils ne respectent même
pas ceux qui ont gagné des guerres et perdu
leur mémoire…Il faut lui rappeler tout ce qu'elle a fait avant pour la
responsabiliser et la sanctionner.
D- Sainte Student, tu
le reconnaîtras à sa petite mouche !
S- Moustache ? Qui ça, Hitler ?
D- Non, My Othmane !
Oui, il a une petite moustache qu'il porte sous le nez. C'est un arabe très
blanc qui vient du quartier de Talaâ Seghira ! Il est plutôt pâle, les cheveux
de jais, souples et brillantinés, sous le fez rouge qu'il arbore constamment !
Mais attention à ce faune, qui honore les dames, pas de confusions !
S- Oh, le bellâtre, il
m’a échappé !
D- Et ce n'est pas un
vain, ni un divin compliment. Oui, je vois que tu penses à Adolf, le nettoyeur
ethnique, le crémateur de ma prétendue Tribu !
S- Oui, Yahvé, la tribu
de la Terre Promise !
D- Promise, mais pas
cédée par les siens, malgré le décret divin et le caillou de David qui assomma
leur Goliath…
S- Une petite nature,
ce géant !
D- Arrête tes
banalités, tu vas fâcher les lecteurs ! On l'a aidé ! Tu me perturbes. Ce
menuisier donc, Othmane, est un homme hospitalier. Il en très bon terme avec
les juifs. Ils l'estiment et ils le desservent en boissons euphorisantes.
Braham Neddam, El Atar, Moïse le comptable….
O - ‘’Tehiya ma
hiya, we vive errouge, mâa fkhad el ferrouj we yeddiq bjouj *’’
S- Qui a dit ça ?
Traduisez…
D- Eh, le menuisier ?
On te voit d’ici ! Va te reposer et fais d’autre vers !
O- D’autres verres,
mais avec qui, Mme Student ?
S- Ça va devenir des
poivrots, ces bons fidèles ! Addiction éternelle aux breuvages édéniques !
O- N'est-ce pas, bon
Dieu, qu’il coule des rivières de boissons au Paradis, meilleures que celles
des bars d'ici-bas!
S- Monsieur Othmane,
laissez-nous parler en paix. Ici on est avec le bon Dieu. Et c’est sérieux !
D- Tu l'as dit, Sainte
Nitouche !
S- Pas tellement, Votre
Honneur ! On ne peut rien vous cacher. J'ai eu quelques faiblesses. Mais je ne
me suis pas fixée.
O - Voyez, elle avoue
maintenant ! Elle aimait filles seulement ! Et ce n’était ni bien ni encore
légal !
D- Allez-vous reposer,
vous, le menuisier ! Mme Student, quel est votre prénom, déjà ?
S- Louanges, ô Seigneur
! Mais Vous le saviez avant que je naisse !
D- Je sais, mais j’aime
l’entendre de ta bouche. Les images qui tournent dans l'esprit des êtres, le
sillage des vents, la couleur des parfums, le sens de la musique, dans quelles
eaux se baigne le dernier des poissons et ce que comprend en son intérieur chaque
goutte de son bain….Je sais tout !
S- Tu es omniscient et
omnipuissant, ô Maître de l’univers. Louanges à Ta science et à Ta gouvernance
! El Hadra El Hassania*, me prend de la tête aux pieds, en écoutant ces
Sahraouis, célébrer le prophète de Dieu…
D- Paix sur ton âme,
Student !
S-Alors Sidi Rabbi,
pour revenir à ma mission, quel sera mon rôle sur cette Terre, près de ces gens
? Auprès de cet homme impudent, qui me fait la cour, devant vous, dans
l’au-delà ? Et qu'il fait prendre sous mon aile, sur terre, en évitant de
l'avoir comme amant ?
D- Des questions pour
lesquelles tu trouveras sur place des solutions. Paix sur ton âme, Student !
S -Qu'est-ce que je
viens faire dans cette cuvée ? Après ma mort, enfin mon transfert chez Vous, ce
n'est pas assez tout ce que j'ai fait et réalisé de mon vivant ? Il me faut
encore revivre pour trimer ? Le bon Dieu apprécie hautement les plébéiens, la
sueur et les peines des ouvriers...
D-Tu veilleras sur sa
famille simplement. Toi qui a appris à aimer mes prophètes, tu sais leur
ascendance. Et c'est est justifié amplement. Tu verras donc My Othmane.
S- Ah bon ! Ce Chérif
d'entre les menuisiers, que je ne dois ni conquérir ni connaitre. Il n'est
certes pas un ange, et il va redescendre sur terre aussi ?
D- Evidement !
S- Et puis ?
D- Tu me rappelles une
autre dame ! Tu verras donc My Othmane, mais il ne s'en apercevra pas. Sa vie
actuelle ici, hier il ne la savait pas et demain, il ne la saura pas plus ! Il
sentira que tu es à ses côtés, mais il ne s'en convaincra pas, car il est très
logique et peu porté sur les mystères, les mythes, la métaphysique et les
saints.
S- Même les saintes ?
Mon Dieu !
D- Oui ! Il est dopé
par le travail...
S- Et les jeux ?
D- Pas autant qu’un
Romain ! Ni comme ces parieurs et truands de Nabil Abdennar et de Sabir Mokhtamort!
S- Et le reste du temps
?
D- Il couche.
S- Ah, ça c’est très
intéressant !
D- Où il dort.
S- Où dort-il ?
D- Quand il finit de
manger à 13 heures 45 minutes, sur un lit de sa véranda…
S- Villa Maupetit, rue Ibn
Battouta ! J'avais noté que le N° 7 est devenu un 9, je ne sais comment. Il y a
maintenant un immeuble érigé à la place.
D- Oui, ça c'est un
autre traumatisme, ultérieur pour ses enfants. Je disais que la sieste est pour
lui aussi sacrée que Je le suis pour mes zélotes ou qu'elle l’est pour un ''mexicain
basané'', en temps d’été…
S-Alors mon rôle, c'est
de lui inspirer des rêves, quand il ronfle ? De surveiller ses machines quand
il dort de jour. D'empêcher que son atelier de menuiserie ne prenne feu, une
nuit de Ramadan…?
O- Laylate al Qadr,
Angelinette Jolie !? Je ne sais rien mon Dieu des causes jusqu'à aujourd'hui…On
est quel jour déjà ? De quelle année. Ça fait un moment que je dors. Seul !
D- Il n'est pas du
ressort de Dieu de faire le pompier à la place de la municipalité…Ou de mener
des enquêtes à la place de votre police, si celle-ci ne s'occupe que des
agitateurs politiques !
O- Attention, Seigneur
! SM le roi My El Hassan et les siens, nous écoutent!
S- Alors , mon travail
c'est de lui faire la cour, quand il…j… ?
O- ô merci, par
anticipation, ma Dame.
D- Dis-le ! On ne cache
rien au lecteur, il est là pour nous découvrir !
O- Qu'est-ce que tu
crains ? Dis-le ! Dieu te permet la
franchise.
S- Quand il…j… Hum !
Enfin, mon boulot, c'est de…De lui faire la cour, pour l'amener au septième
ciel.
O- Ouf ! Merci, meeeuh
!
D- Le principal,
Student, est de le maintenir en vie.
O-Merci mon Dieu ! On
commence tout de suite…? Viens-l, Student !
D- Chut !
S- Ah bon ? Rester
froide, inhibée ? Sans rien faire pour lui ? Moi qui suis restée esseulée toute
ma vie...Toute la vie antérieure ! Pour une mortelle, déjà morte, c’est un
mystérieux miracle.
D- Puisque Je le veux,
c’en est un ! Il faut le protéger des maladies graves. Il a une lourde
opération à faire sur le foie. Il a besoin d’un soutien…
S- Je n'en porte pas je
suis plate… comme une sole. Et je n'aime pas les corbeilles rembourrées. Ça
fait faux, ça trompe pour attirer! De plus, ''je n'ai plus que les os, un
squelette je semble''. Je viens juste de sortir du caveau….
D- Hum ! T'inquiète ! On
te couvrira de plumes et d'ornements…Pages, écuyers, apportez le harnachement
de Madame…Elle tremble...
S- Je préfère les
lauriers comme couronne !
D- Je disais,
qu’Othmane doit subir une lourde opération à faire sur le foie. Il faut le
protéger des maladies…
S- Les MST ?
D- Non, des maladies
graves. L'hôpital Cocard est à côté du cimetière de Bab El Mahraouk…Il ne faut
pas qu'il ose là son dernier pas !
S- Enfin, on verra !
D-C'est à voir ici et à
prévoir, hic et nunc. Il faut le protéger point. Je te donne mon aval.
O- Avale, Student,
c'est divin !
S- Alors il y a les
maladies mentale, comme chez ce coquin ! Les maladies du travail ? Celles de la
rue, celles de ses fans, surtout, pour ne pas les passer aux rejetons !
D- Tu devras surveiller
ses enfants et ses petits enfants…
S- Je fais une OPA sur
sa descendance ! Une garderie pérenne, quoi ?
D- C'est pour ça, pour
tes qualités de puéricultrice et de préceptrice antérieure que je t'ai choisie
pour retourner sur le chantier-éprouvette, Terre ! On fait un virage temporel,
un petit crochet, on te dépose dans le passé, à cette époque-là, tu te
retrouveras, à Fès, ce n'est pas loin de Port Lyautey...
S- Facile à dire!
D- Tu verras l'utilité
des portes espace temps. Ce sont les pages de Mon Livre. Il n'y a qu'à poser le
pouce, penser à l'action et au temps voulu.
S- Oui, je vois, merci
votre Majesté ! Comment refaire les choses déjà faites ? Effacer alors un passé
qui est déjà enregistré et comptabilisé, fixé, indélébile, sur ces pages déjà
écrites ?
D- Ça , c'est mon
boulot, ma petite ! Vois-tu ?
S- Oui Seigneur ! C'est
là que vais re-devenir enseignante dans le futur Kénitra, comme une vieille
instit à Balzac où j'aurais à supporter leurs diablotins, Docdjo et Oum-Nour.
Au lieu de rentrer en France, avec mon cousin, le Général Lyautey, comme il me
l'avait demandé
L- Il y a quelqu'un qui
me demande ? Cher Yahvé? Je suis le Général…
D- Reposez-vous
Maréchal Hubert ! C'est votre cousine qui fait du buzz chez le bon Dieu !
L- Elle ne devrait pas
! Je le lui interdis de vous déranger ! La discipline le respect, elle connaît.
Dssara âla el moulouk khsara et Vous, vous êtes Le Roi des rois, le Maître
des généraux, des présidents et de cieux.
D- C'est juste, Mon
général. Je continue de là où tu m’as interrompu, Maîtresse !
S- Mille excuses, je
vous demande pardon Monseigneur !
D- Ton menuisier est
porté sur la sculpture. Non seulement celle des courbes félines, mais aussi celles
des thèmes religieux, les arabesques sur les bois d'intérieurs. Les palais, les
mosquées, c'est sa spécialité.
O- Entrepreneur à tout
faire, inventif, bricoleur ! Et beau mâle..
S- Tu disais ?
O- Beau Mâalem, ou bon
menuisier, que je devais dire !
D- Ebéniste au départ,
il aura comme apprentis des poètes, des chanteurs et de futurs acteurs !
S- Ah, comme ce Taieb
Laalej qui vient de débarquer. Oui je sais, il tout estomaqué. Il vient de
débarquer dans l’Au-delà. Je veux dire, l'Au-d'ici. Il commence à s'y plaire.
Il s’habitue, car il fait craquer de rire tout le monde. Ça les occupe et ça
les détend ! Il est en train de composer une chanson encore pour cette
grossière chipie de Latefa Raêfate. En jazal, (poésie vernaculaire) pour lui
souhaiter la bienvenue, quand elle viendra le rejoindre.
TL - " Nhar
touil, laêmar qser, wa el akhera dayma, Jity
le jena, mrahba bik a lalla, Jity neâljek a khouyi heta hna, Latfi biya naêtef
âlik a Latifa, Jity le raefati a khty lalla, Raha el jena dayma. "
D- M. Tayeb, allez,
continuer d'alimenter de vos beaux vers, la noria qui est là bas ! La rivière
aux rimes coule sans verdeur, allez lui donner du son et des paroles. Allez la
réchauffer de vos mots.
TL- Neâme a Sidi ! Allah y barek fe âmer Sidi !
H - Qui m'a appelé Ma
Majesté ?
D- C'est à moi qu'il
s'adresse votre ancien sujet ! Allez vous reposer de votre trône ! Majesté ! Mme
Student, JEREVIENS 0 VOUS
S- Merci Maître et
suprême Majesté !
D Je disais que ton
homme…
S-! Hhaaaa mon Dieu ! Ah mon homme !
D- Etonnant ! Tu n'as
pas fait tellement d'effusions sur les mâles, de ton vivant !
S- Je ne suis pas si
morte ! Enfin, je suis éprise, à présent ! Je ne peux jouer mon rôle comme
d'actrice ou d'agent dès lors. Je fais parti de la scène et des jeux réels, je
fais du décor et des acteurs impliqués, maintenant. Je sais aujourd'hui ce que
j'avais perdu naguère. Mais, c'est sans regrets, puisque j'avais choisi et que
je ne l'avais pas vu, hélas !
D- Sans regret et héla,
que dois-je retenir ?
S- Vous le savez, mon
Dieu? Pourquoi me le demandez-Vous ?
H- Quel culot de parlez
à Dieu de cette façon ! Si c'était de mon temps je t'aurais …Je ne sais plus.
Il faut que je demande à Basri..
B- Je suis là, vos
Majesté. J'arrive du golf avec ma belgha* jaune. Qu'est-ce qu'on inaugure aujourd'hui ? Qui dois-je enlever
pour le mettre à Taj Mamart ?
D- Du calme Boby ….Driss
!
B- Mea culpa mon Dieu,
si j'ai fauté aussi !
D- J'ai toute une
encyclopédie sur vos manœuvres passées et vos connivences antérieures. Exercice
long et nul et souvent méchant.
B- Pitié, Votre Majesté
!
D- Allez au bain faire
vos grandes ablutions et n'arrêtez pas de vous laver. Priez que vos victimes ne
vous rencontrent pas. On verra votre compte plus tard ! On a toute l'éternité. Je
reviens à toi, ô âme de Student…
S- Même si je suis
comblée par Ton amour mon Dieu et Ton estime, maintenant. Que me faut-il, à mon
âme de plus, si j'ai Votre amour et Votre bénédiction en retour ? Mais, si je
dois avoir un corps de nouveau, dans cette épreuve terrestre nouvelle, pourquoi
mentir à mon corps et à celui qui sait mes tourments et qui espère m'en apaiser
sur Terre, demain ?
D- Jolie tirade,
Student ! Bien dit Student avec ta chaleur intime et tes passions retenues.
S- Je vais la publier !
O- Berdy âla
qalbeqk, daba, a lahbiba !
D-Ton protégé, finira
dans la menuiserie, avant de se tourner vers le mortier et la brique ! Le
façonnage des corbeilles en bois pour les frigos, après la petite entreprise.
Les temps tournent
H- wa tajri el miyah bima la tachtahi essoufounou !
S- Il verra une nuit de
Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid !
- Il ne dure que le
royaume de Dieu. Les soufis et les apprentis du Fquih Lyazghi, terminent leur
vie dans la mystique et la philosophie musulmane. Ils accèdent à la sérénité et
au détachement, matériel, face aux pertes de leurs standings antérieurs. Ces
grands hommes de culture, de cette époque, montrent un immense amour envers
leur Dieu et accèdent à Sa protection avant de Le rejoindre et de partir.
H-Les rois aussi, avant
de rejoindre le bon Dieu !
D- Tu as connu Lafqih ,
Student ?
S- J'ai vu ses photos
chez le Dr Maidoc, avant de venir habiter chez vous !
D- Son beau fils donc,
Othmane, verra une nuit de Ramadan flamber son atelier de Fès-Jdid!
S- Ah
O- j'en tremble encore.
Rabbi lima sabaqtani ?
D- J'y peux rien !
Allez vous reposer là-bas! Et il n'y a pas eu mort d'homme. Il avait succédé à
son patron Lafqih. Ce sera le tournant pour lui. La fin de son monde. Le maâlem
a perdu ses habitudes, ses moyens, son autorité, sa situation, sa prestance et
sa notoriété.
O- Ouiiiii ! Vous savez
tout, vous sentez tout.
D-Le quelqu'un qu'il
était, si célèbre et respecté, si aimé dans son quartier, va ternir à Kénitrou.
Ahhh, sid el âmil et sid louzir Rebbah,
arrangez-nous cette hala !
S- Oooh ! Mais, la yadoumou ila moulkak, Allah. Je
l'éteindrais, ce feu pour l'atteindre. Je l'éteindrais pour l'étreindre. Mon homme
! Je l'ai choisi dans l'au-delà pour aller avec lui en bas! Je le sauverais des
flammes ! Celles que je sens pour lui sont plus brulantes encore pour moi. Mais
elles seront si chaudes et si tièdes à la fois, pour lui.
O- A hbasse a lalla !
Rabbi lima sabaqtani ? Dieu sauve-moi des feux de cette vampe ! Dis, mon Dieu,
Tu ne m'as pas condamné aux enfers ? A son enfer ! Moi, j'ai les femmes que je veux, et non
celles qui me veulent attraper. Elle veut me ferrer, cette jument et m'embraser,
alors que je suis venu au paradis, pour me reposer.
D- Et que feras-tu, Oum
Kalthoum, de sa femme, Saadia ?
S- Et la tradition des
harems, mon Dieu ? C'est pour qui, si je deviens musulmane et que Tu la
permettes ? Plutôt qu'autres dribbleages ! Et puis, je vais devenir un ange
interactif ! Je ne peux pas rester les bras croisés en attendant ton destin, le
destin pardon, de se faire à l'encontre de Ton amour et du bien que tu répands,
mon Dieu !
D- C'est ce que Je veux
aussi !
S- Mais, là sur terre,
il ne craint rien ! Cet incendie avait sonné avant terme, la fin de son circuit
professionnel, moi, Student, je le sauverais de la déprime. Et je luis rendrais
sa beauté et sa jeunesse, son estime et ses biens. Je lui rendrais la virilité
que pour moi, il mérite de me donner, avant terme !
D- Je ne sais pas si je
fais le bon choix, de l'ange ou de l’ingénue angette* que tu es, en te nommant
à la tête de cette mission ? Mais je
suis Dieu ? Je 'ai pas du me tromper. Un retour spatio-temporel, décidé par
Dieu pour des adultes, qui devront se comporter en tant que tels…Sans trop
troubler le destin…
S- Oui, pour Vous, mon
Dieu. Et pour cette mission, pour lui et les siens, j'accosterai à
Port-Lyautey. Kénitra, pour les arrivistes.
N'est-ce pas lui, mon maâlem Othman
qui avait dit:"Ce n'est que par
miracle que je prends mon pied ou que je marche sans commander à ma machine.
Mais, au dernier moment on me transportera, sans que je sache où ni par quoi,
dans l'un de ces petits "taxis al gharam''. Ces cercueils que je fabrique
! Et qui me réceptionnera et restaurera mes ruines, afin que je me présenter en
bel homme devant Dieu…
O-
C'est ça à peu près, mais je l'avais dis en arabe !
D- Comme quoi, les
artisans peuvent philosopher, tout en plaisantant !
S- Simples sarcasmes de
moucherons, scatologiques ! Mais, lui il va très profond…Je l'espère…
O- Compte sur moi, Mamy
Student !
D- Monsieur Othmane
calmez-vous ! Pensées Socratiques, Sainte Student ! Socratiques! Et tu resteras
platonique ! Amours platoniques!
S- Je sais que je suis
plate. (Je ne veux pas faire de jeux de mots avec la divine rime ironique) !
D- J'ai entendu ton jeu
de mots, ô mortelle, laconique !
S- Pardon, votre
Excellence ! ? Je ne suis plus une mortelle même si je le fus avant de venir chez
vous, ici. Pardon votre Majesté ! C'est plus fort que moi. Les mots
m'instruisent, leurs jeux de mots intelligents ou scabreux, me plaisent et
j'exulte, je vogue sur leurs dérives et leurs glissements sémantiques.
O- Seulement ?
D- Je sais ta ''licence''
toute française, Gauloise ! Et ta maîtrise à la fois rhétorique et polémiste…
Heureusement qu’il y a un poète derrière-toi…
S-Où ça Maître ? Je
suis nue et je ne sens rien. Je n’ai pas de rétroviseur sur mon châssis !
D- Coquine !
S- C’est trop d’honneur
d’être traitée de coquine par le maître de l’univers sans enfreindre son courroux, et en garder ma joie ! Louanges à
toi divine Miséricorde ! Nous sommes presque complices. La fourmi que je suis
et le Maître de l’univers…
D- Doucement ! Tu va réveiller
les jaloux de la création.
S-C'est trop d'honneur Votre
incommensurable, Majesté majestueuse!
Leur petitesse leur donne du zèle pour s'élever du sol et se moquer un
brin d'une vie qu'ils ne connaissent pas. Je parle des humains, Votre Auguste
Majesté.
D- Tu parles des
humains et tu ignores ces milliers d'autres espèces et d'êtres que j'ai créés,
ailleurs, sur les autres planètes ! Il y a de quoi t'effarer. Tu Ss'ais…
S- L'été indien….J’ai
toujours été subjuguée par le ciel et admirative malgré la petitesse de mes
yeux …Et ma foi, mon effarement devant votre puissance, viennent de là !
D-Oui, c’est
merveilleux et beau…Parfois, il y a des hasards et des ratés.
S- Dommage pour ce qui
flanche, des fois, ce monde de mortels, et pardon de le dire !
D- C’est prévu comme
incidents, même ce qui est fragile et immature. Il n’y a d’êtres éternels ni de
créature aussi parfaite que Moi !
S- Louanges à Toi Seigneur,
depuis Ton origine et louanges sans jamais de fin ! Louange à toi avant que je
naisse et après que je disparaisse….
D- Tu vas où ?
O-Soyez témoin de ma
prière, Vous-même, pour la comptabiliser dans mes bonnes actions.
D- Je sens que c’est
Maidoc qui m’envoie cet SMS ? A travers toi et tes grâces Student !
S- Ironiser d'un corps
qu'ils utilisent, sans le maîtriser, railler cet esprit qu'ils devinent avoir ou
posséder ?C'est en soi, un pari d'aveugle, une bravade, une philosophie…
D- Un pari gagné ! Et
c'est moi qui récompense! Même sans
m'aimer, même s'ils parient pour rien, même s'ils se trompent et même s'ils
parient à côté, ils gagnent tous, une place chez moi. Et, ils sont les
bienvenus. Puisque c'est de moi qu'ils proviennent et tous ne le savent pas !
S- Alléluia ! Alléluia
!
D- Un pari gagné !
Puisque je suis Allah et que Je suis là ! Et tu es l’une des témoins de Jehova,
Sainte Student…Quel est ton prénom déjà ?
S-‘’Louanges’’, mon
Seigneur. Hamida ou Ahmada, le féminin de Ahmed pour les musulmans !
D- Tout ce qui est sur
terre et dans les cieux cite et le récite pour Le louer Le nom du Seigneur.
S- ‘’Amenti bi Llaaah’’ ! D'autant admirable qu'ils ne savent rien, ni
des origines ni du dernier bout de leur vie ou de leur Dieu, Lui-même. Et c’est
la symbolique de la foi, sa force…Un pari, un crédo, sans assurance, mais avec
certitude et conviction ! La foi, soulève les montagnes…
D- Ah, heureusement…
Lesquelles au juste, et par qui ?
S- Par Celui en qui on
croit ! Toi, Seigneur !
D- Il faut de l’action
quand même, pas le simple fait de croire en Moi ! Je ne suis pas le boy des
paresseux ! Le big boss des impuissants.
S- Oui Seigneur, on y
va !
D- Heureusement Student
que tu en as une notion avancée depuis qu'on t'a ramenée ici…
S- Oui, Excellence !
Merci Votre Majesté ! Louanges à Toi Seigneur. Je sais bien des choses que tu
nous as cachées…Maintenant que tu m'as ouvert l'esprit..
D- Dçara âla Allah, khçara…La familiarité avec Dieu est la pire des
impudences ! C’est un péché mortel ! Il n'y a qu’à voir ce que les rois mortels
font de leurs sujets effrontés, pour de pareilles vétilles…
S- J’implore Votre
Pardon, mon Dieu ! Mais au fait, qu'est-ce que j'ai dit d'impertinent, Seigneur
?Je pense et je pense malgré moi. Et Tu entends ce que je pense, avant même que
j’en soi consciente.
D- Tu es déconcertante,
mais vraie ! Ta façon de tenter d’avoir le dernier mot, même avec Moi, est
digne de cette maîtresse de classe que tu fus. Hardiesse et outrecuidance,
passion et entêtement, persévérance pour persuader et pour inculquer la vigueur,
le sens de l’entreprise aux enfants…
S- Pardon, mon Dieu !
Vous ne connaissez pas les femmes !
D- Que Moi-même, M’en
préserve !
S- Je voulais dire les
mamans…
D- Je comprends que ton
esprit de citadine des années 1900 de votre Terre, soit une réaction face aux
machistes de l’époque. A commencer par les garnements de tes classes de prépa…
S - Préparatoires,
seulement, Sire !
D- Des ''écuries''
pleines de jeunes arabes, turbulents, qu’il te faillait dominer, maîtriser et
faire taire, pour les éduquer calmement…
S- Je voulais dire que
c’est valable pour tous les pays et toutes les puéricultrices. Spécialement
quand c'est bourré d'indigènes, de canaques et de ces gosses des périphéries de
nos villes…qui n'ont d'espoir que l'école.
D- Pour les maîtresses
chargées de développer la personnalité des enfants, insouciants qu’ils sont,
ces insinuations sont graves, partiales, péjoratives, discriminatoires et
préconçues…Attention.
S- Mais réalistes, je
m'en excuse en implorant Votre pardon ! Et nous avions des programmes du
ministère, forcés que nous étions de les appliquer. Pour la Mission, c'était
des ordres qui venaient de Paris et Bordeaux…
D. Ils méconnaissent
tout, sans savoir mesurer le danger et les limites des choses ni celles des
réserves ou de la pudeur qu’ils doivent observer envers autrui.
S- J’aurais voulu être
une femme, normale. Loin de toutes ces considérations.
D- Mais tu es bien
constituée, il ne te manque rien.
S- J’aurais voulu être
une femme normale, pour séduire et être aimée. Mais je n’aime que Vous,
Seigneur ! Mais, il me manquera toujours,
un mari.
O- Moi, moi, moi, je la
prends…Je suis aussi menuisier. Je saurais la tailler sur mesure…Comme les vers
en l'arrimant.
D- Taisez-vous Taieb
Laalej. Elle est pour votre patron Si Othmane. Attendez Latefa Raêfate ! Elle
ne va pas tarder…Vous pouvez sauter dessus pour agrandir votre harem…votre
halqa ! Et puis allez lui préparer quelques poèmes pour ses chants.
O- Que je la prenne
dare, dare, Majesté…Là sous cet arbre d'Adam, si c'est sérieux…Ou qu'on
redescende ensemble sur terre. Si vous ne voulez pas pardonner à nos
paradisiaques ébats.
D- Ah ! je m'y
attendais! Vos sorties les menuisiers et cette déclaration directe, Student,
m’honorent, Dieu que je sois ! Mais elles ne t’emmènent à rien !
S- je veux seulement
plaire au Seigneur en faisant plus que ce qu’il m’a recommandé, par abnégation,
par passion et par amour, par delà les besoins du corps, que je n’ai plus,
d’ailleurs !
D- T'inquiète ! Coté
caractère, comportement et humeurs, on peut séduire Dieu lui-même et lui
plaire, tant sur le plan spirituel que celui de l’amour. L’un n’empêche pas
l’autre. En Moi, l’adhésion et l’admiration se complètent.
S- Si, si !
D-N’ai-je pas fait Adam
et Eve à partir d’un seul modèle, d'un seul être, pour les recombiner ensuite
et les compléter, afin qu'ils se reproduisent pour remplir la terre ? Pour moi
copulation, fécondation et les amours qui vont avec, sont des formes
d’attachements pour servir un but : fructifier, créer ! Le plaisir de le faire
est un gadget, un moment de gratifications, fait d’hormones, d'excitations et
d'humeurs.
S- Que soit loué Dieu
le Créateur ! Vous êtes un génie !
D- Non, un peu plus que
ça ! C’est Moi qui crée les génies et qui leur inspire d’innover et d’inventer.
Indirectement ! Je n’ai pas que ça à faire, en fait ! Je délègue !
S- Que Ta volonté soit
faite, avec nous ou sans nous ! Amen !
D- Soit ! Demain, tu
vas renaître pour descendre sur terre et accomplir ta mission nouvelle. C’est
là que tu re-vivras pour suivre de près Othman, ses enfants et son ainé,
Maidoc. Tu seras son héroïne et l’inspiratrices de ses (tes) chroniques
différées.
S- Entendu, Maître. Et
Sainte que je suis, je prendrais homme.
D- Ainsi-soit-il !
Prend-le avec toi et repartez !
S-A la gloire de Dieu !
D- Lol !
S- Là où on voit que
Seigneur encourage le Twitt et qu'il sait plaisanter. Ça ne va pas encourager
l’apprentissage de l’orthographe ni celui de la grammaire à nos métis culturels!
D- "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire
viennent aisément"!
S- A quand la page
Facebook, Seigneur ?
D- Y a pas photo !
O- C'est la spirale de
l'ingénue ! Laissez-la parler, elle ne s'arrêtera jamais, même devant le bon
Dieu, himself !
S- Aurais-je fauté,
Seigneur? Et puis j'ignore d'où vous m'appelez ? De quelle planète, de quelle
galaxie ou de plus loin encore que la Voie Lactée…De l'extérieur de l'univers ?
De cet espace grandissant que vous avez créé et fabriqué ou d'en dedans. C'est
pire que lorsque je vivais, j'ignore où Vous êtes et pourtant je Vous parle et
mieux, je Vous entends…Et je Vous aime…
D- Twittutoriel
D- Je ne peux pas être
à l'intérieur de ce que j'ai créé. A moins que ce ne soit immensément grand.
Encore qu'un Dieu qui s'enferme dans un objet qu'Il crée, dans une boîte, ce
Monde-ci, ça fait un peu ridicule et étroit, même si ce sont des galaxies. Dieu
est au dessus de tout ça ! Il trône sur Sa création
- Silences…
D- Allez les amants !
Refaites un tour ! Au boulot.
S- Le travail, c’est la
santé…Même pour les âmes ! Ne rien faire pour elles, c’est rester dans son
ignorance et ne pas progresser. Comment je vais dire à Dieu que s'il m'envoie
en mission, que j’aurais besoin de flousse, de pèze ? Comment je vais assumer
mes déplacements sur terre et subvenir aux frais ? De quoi vivrais-je ? Moi et
ce menuisier qui ne pense qu'à raboter les bonnes choses !
O- Oui ma planche ! On
va se la tailler douce !
D- Silences…
S- J'aurais besoin de
savoir où je vais habiter et quelles ressources me seront appointée et par qui
? Je ne vais pas m'imposer comme ça chez des gens ! Ce n'est pas que je sois
calculatrice ou que je devienne matérialiste quand on me demande un service !
Mais depuis que je suis morte, j'ai quelques appréhensions. Je suis devenue
moins débrouillarde. Je suis une autre, plus prés des anges que des humains…Je
l’espère du moins, et ce n'est pas pour frimer ! Mais, c'est ce que je ressens
! Je me demande s’Il m’écoute.
D- J'ai entendu ce que
tu pensais, Sainte Student ! Dès que tu mettras les pieds sur terre, tu seras
pointée chez les sœurs.
S- Ah, les bonnes sœurs
?
D- Un ordre naturel de
l'Eglise et de la Résidence française au Maroc.
S - Vous connaissez ce
pays, Bon Dieu ?
(Dieu reste coi. comme sidéré, devant
l'ingénue Madame Student)
S- Mince, j'ai commis
une bêtise ! J'y ai séjourné du temps de Lyautey, le maréchal. Et plus
longtemps après qu'il soit reparti. J'allais me marier avec lui…Mais, la
guerre, la pacification, les problèmes de développement et d'infrastructure !
Ça vous aliène un homme et ça l'éloigne de tout ménage, fut-il un général ! J'y
ai séjourné près d'un siècle ! Je le préfère à l'Europe pour ses gens et
surtout son climat.
D- Mais, Je connais
tout ça, Sainte Student
S- Alors, pas besoin de
parler?…Même un monologue est de trop avec Dieu ? Et peut-être que les prières
sont inutiles ? Il faut juste se concentrer et penser que l'on communique avec
Dieu, en le louant, certes. Et qu'il nous écoute et qu'il va de ce fait
satisfaire nos vœux et exaucer nos prières.
D- Hum, votre Sainteté
! C'est au dispensaire de la Goutte De Lait de la place du Batha que tu connaîtras Othmane le père du futur Maidoc. Le petit rabougri, né en ce temps
de deuxième guerre mondiale, aura besoin de lait. Tu verras. Spontanément tu
feras la connaissance du jeune maâllem Othmane dont tu favoriseras les
donations et en lait et en riz ! Et tu vivras avec les sœurs.
S- Chastement, cloîtrée….
D- Pour ne faire que du
bien à autrui, en négligeant votre égo, et cela, quelle que soient sa couleur,
ses moyens et sa religion.
S- Sa t…..Dois-je répondre ou me taire ? Par pudeur
et respect ? Par crainte et timidité devant Dieu.
D- Parle, car je sens
ce que tu penses et que tu ressens, mais parle ! Délivre ta conscience des
peines du silence et de la pudeur
S- La sainteté commence
par la chasteté…(Dit Student). Ce n'est plus mon cas, puisque j'emporte mon
homme, dans mon viatique.
D- Convenue, contrite
et contre gré ? Acceptée et voulue ou simulée ? Ou encore pire, déviée sur les
objets et les êtres innocents et sans défenses…Ce n'est pour autant que les
religieux restent intouchables ou '' vierges ''. Je n'en veux pas à l'homme de
rester homme. S'il développe des freins il garde des instincts et l'odeur de la
chair, qui culturelle ou cultivée comme telle, devient tendance pour enivrer et
pervertir les plus rigides et les mieux préparés d'entre les religieux et les
ecclésiastiques.
O- Dieu, celle-ci, la
Sainte Student, je vous préviens ! Elle promet d'être torride, si placide et frigide fut-elle, dans sa vie
antérieure.
S- Je ne saurais
répondre à Dieu. On se défoule comme on peut chez les humains. Ce dilemme me
dépasse et Dieu connait mes réponses, avant même que je ne les conçoive ou que
je ne les prononce
Kénitra,
le 27 avril 2013,
DR
IDRISSI MY AHMED
A SUIVRE