MISCELLANÉES RAMADANESQUES, PENSÉES ET RUMEURS
EXTRAIT DE CARNET DE NOTES :
LES CALCINES DU
CAIRE
LES CALCINES DU CAIRE
Les calcinés du Caire
fument encore, celui-ci garde encore ses lunettes sur le nez. Sa barbe n'a pas
flambé. Cet autre s'agrippe à la barre, autre croix du Christ qui doit encore
pleurer ! Brûlés pour avoir manifesté pour leurs droits légitimes et leur foi
en la démocratie. Râ brûle au lieu d'éclairer le Nil. Pharaon est effaré qu'on
ait négligé les urnes. Oum Kaltoum, Abdelwahab, Farid, Asmahane et Abdelhalim,
doivent se morfondre dans leurs tombes et vouloir changer de nationalité.
LA LUNE N’EST PLUS RONDE
Animaux que nous sommes,
oiseaux de proie, bêtes de somme, dites, combien d’heures, combien de journées
nous reste-t-il avant que la « panne », la vague finale, à jamais, ne nous
emporte ? Si ce n’est pas la fin du monde, serait-ce celle de l’homme, de par
les mains l’homme ?
PLAISIRS HÉDONISTES, HOMO
HEDONICUS
1- EXISTER
Vous avez un moment pour
regarder par la fenêtre et puis disparaître ! Fin de match, le sifflet, avant
le son du cor, l’olifant céleste ! C'est un ordre, une loi ! Et votre
conscience vous en fait souffrir. Mais, c'est le sort de la vie et sur terre,
des vivants ! Le destin incontournable, le sort des animaux, en particulier
celui des humains. Sauf qu'il y a tant à faire et tants de choses auxquelles on
tient. ‘’A peine montée dans le car, le préposé me dit qu’il faut descendre ‘’dit
souvent Khity. Ok, pour le stage, le périple, mais où est donc la vie ?
Il y tant de choses à voir et à connaître, à
avoir et qu'on veut posséder et que c'est pour toujours qu'on veut rester. Sauf
que c'est très court et que même s'il y a l'amour, parfois, il y a la
vieillesse et les maladies, la richesse ou le dénuement. Tenir à la vie, ça
dépend pour quelles gens, où et quels moments. La tristesse de dégager, reste
le plus gros problème. Y penser constamment vous rend fou !
Alors on s'invente une âme, un
esprit et un dieu, au point de lui parler, sans le percevoir. Certains y
arrivent, d'autres encore pas ! Et la religion, parallèlement à son côté moral
et civisme, apporte le programme, avec la certitude de sa réalisation. Tant
mieux pour les fidèles et les croyants. Pour les autres, quelle tristesse que
ce néant imparable, ne justifie pas assez l’amour de la vie. L'utilité de la
vie. Mais, passons.
2-POUR JOUIR
Pour les musulmans dans cette
première proposition de la sentence du prophète, à propos des conduites : ‘’
Fais pour ce monde comme si tu devais vivre éternellement... Une permissivité
qui laisse songeur. Mais elle est vite tempérée par la suivante qui la
complète.
‘’Deuxième partie de la
citation du prophète Mohammad ‘’ Et pour l’Au-delà, fais comme si tu allais
mourir demain’’. La boucle est close. C’est le paradoxe du juste milieu, de la
philosophie et de la conduite sensées être pragmatique des musulmans. Un juste
milieu, un frein contre les extrémismes et les dérives fanatiques de toutes
sortes.
Dans le sens pratique. La
veille, en attendant la rature, le dégommage, faut-il éviter les excès, les
friandises de toutes sortes, les plaisirs et les joies ? Ou au contraire en
profiter, en consommer, en abuser, larga manu, plus qu’à satiété ? Leurs
suppressions, leurs fins, sans être au bout de la corde, ternissent nos jours
et nous dépriment sans fin ! La suspension, la cessation de cette drogue que
sont les plaisirs des sens, assombrit le bonheur qui va avec. Et c’est le
stress consécutif et la dépression mortelle qui s’ensuit. La psychose,
l’hystérie ! L’addiction, les habitudes contrites, qui peuvent augmenter les
peines, la tristesse et le désarroi. Ne serait-ce que du fait de leurs simples
retards ou de leurs arrêts momentanés ! Un seul plaisir vous manque est toute
la vie est à condamner ! Non pas mourir de plaisir, mais mourir par manque de
plaisirs !
Est-ce un sport psychique dès
lors, que de délaisser ces agréments hédonistiques, ces agréments et ces
bonheurs ? Ce confort, quand il existe ! Ces plaisirs, auxquels on se livre par
culture ou par instinct et sans relâche, afin de ne pas cultiver les peines ni
s'en soucier le jour de leur perte !
Faut-il s'appliquer une cure
préventive ? S'auto-recommander un processus préventif d’évitement des joies ?
Aux fins de s'éviter tout risque d'échec dans la recherche du bonheur ! Les
délaisser le bonheur avant que ne nous fuient les joies ? De peur de laisser
impromptu les plaisirs nous manquer. Une précaution, automutilation masochiste
! Autocensure pour s’éviter les peines et les tristesses qu'occasionne le
déplaisir. Ne rien avoir pour ne rien regretter. Las, la philosophie du
dénuement, n’est pas marocaine ! Un gourou hindou nous y conseillerait en nous
guidant avec plus de professionnalisme ! Mais heureusement Épicure convole dans
le juste contraire !
3-ERRER OU BÂTIR
Les majdoubs* et les
heddaouis*, ne font plus d’adeptes, quoique nos rues soient pleines de déments
armés et d’autres errantes personnes plus pacifiques. Des SDF, les fous sont
largués sur les villes ! Pour les désorienter encore plus qu’ils ne le sont
dans l’esprit et les dévitaliser de toute humanité. Faute de place dans les
hospices, faute de soins et de suivis, faute d’humanité en fait ! Faute
d’encadrement et de réhabilitation, faute de gîtes, faute de politique
psychiatrique en fait. On s’occupe des pauvres économiques, depuis SM Mohammed
VI et de son chantier de règne. L’INDH est là pour sauver ceux qui sont à la limite
de l’exclusion, sur les marges de la pauvreté, par le travail péri-associatif,
dans divers secteurs, de l’artisanat de l’agriculture ou de la pêche, autour
des coopératives ! Pourquoi pas ne s’occupe-t-on point des fous ? Et des ères !
S’ILS N’ONT PERSONNE POUR LES
DÉFENDRE ?
Ceux qui ne peuvent rester
adaptés à la vie sociale. On s’occupe bien des aveugles, pourquoi pas de ceux
et celles, qui ont une cécité cérébrale ? Les victimes qui ont flippé du fait
de leurs échecs dans la vie. Ceux repus de drogues et en manque ou ceux qui,
saturés de problèmes, deviennent désadaptés à la société ! Étrangers à la
famille, aux familles fragiles, qui repoussent ces ‘’déments’’. Des fous et des
désaxés, partiels ou temporaires, il y en a partout. Ils réagissent en plaçant
leur cerveau, au repos. Et leur intelligence dans les poubelles ou au frigo !
Trop trash ! Là, où ils cherchent pitance pour s’alimenter aux yeux de tous.
Chez nous, c’est frappant. ô musulmans que nous sommes ? Et même traumatisant
pour les croyants, car où est passé l’Islam ? Avons-nous un cœur, une
conscience, une quelconque dignité ? Adieu civisme, adieu les religions, adieu
socialisme, adieu humanité. Ceux qui doivent vous sauver sont absents, occupés,
aveugles et sourds.
REVENONS AUX AMOURS
Aimer, c’est tenir à quelque
chose qu’on apprécie. Par prophylaxie, apprendre à se détacher du mal des
choses et de celui des hormones ! Par prévention, éviter d’aimer pour ne pas
être choqués par les pertes d’amour et les déchéances de celui-ci ! J’ai entendu
cela d’un patient, fort misogyne. C’est encore théorique. Car qui pourrait
contenir les maladies d’amour, la perte de ses sentiments, de ses biens, de son
argent et sa fortune ? Peu peuvent relativiser les décrépitudes physiques et
les admettre de bonne foi ! Ainsi est-il des maladies nerveuses consécutives
aux pertes, l’angoisse, les délires et les colères, les peurs et les haines.
Tiens, c’est un sermon de prêtre !
C’est probablement une
variante de sadomasochisme, conjuguée à la première personne ! Une auto
flagellation, que je vous relate ici. Une punition préventive, autodidactique,
qui immunise contre des méfaits plus graves. Ceux que les circonstances
inattendues apportent. Qui sait si ça vous prendre, vous convaincre et vous
intéresser. Il faudra mettre ça sur papier et essayer ! Chiche, on commence par
vous ! Cessez d’aimer ! Apprenez à vous délester de vos biens et de vos
réactions, égoïstes ou brutales, afin de garder le self contrôle, en ne
s’attachant qu’à ce qui essentiel. Et avec le doute que rien n’est sûr ni
constant ! Ne vous attachez à rien pour des lendemains radieux ! Rien pour
l’avenir, rien pour les enfants ? Rien pour soi, non plus !? De pareilles
écoles existent, même si ça vous effraie ! Inscrivez-vous chez le plus proche
gourou !
FOURMI AILÉE OU MOUCHERON ?
1- LE DÉFI DE LA VIE
Sais-tu que le petit
moucheron, fourmi ailée qu’il était, qui voletait au raz de la table de salle à
manger, en ce ramadan cet été, s’est posé sur mon poignet. Ce Moucheron-fourmi
qui me prend pour un aérodrome, a fini par se poser sur le toit de la tour. La
salière dont il a rapidement sondé les trous pour s’envoler et reprendre pied
sur une fleur. Ils étaient ainsi trois ou quatre, d’un genre que je n’ai jamais
vu auparavant.
Sait-il, ce miracle de la
nature ailé, d’où qu’il provient et où il va aller ? De quoi il est fait et ce
qu’il sera demain? Que ses ailes minuscules et cendrées deviendront d’infimes
poussières. Avalée par un prédateur, un gecko, l’un de nos crocodiles et autres
démons, ou écrasés comme ces mouches d’Irak, ces cafards du Nord ou de Libye,
ces frelons de Syrie et ces scarabées d’Egypte ?
Tous les cancrelats, riches ou
pauvres, des plus puissants aux plus nantis, extrémistes ou laïques, seront
recyclées dans la terre par les plantes et les micro-éléments. Espoir ou
vengeance des pauvres ou des démunis, des analphabètes comme de ceux qui ont la
science infuse, qu’ils ne partagent pas en toute démocraties ! Comme qui dirait
que les cycles de la nature, ces mécaniques vitales, d’assimilation, de
biochimie et de physique, dont nous sortons et dont vous vivons, les uns des
autres, nous rendent quasiment égalitaires et démocratiques. Néanmoins, il y a
de petites proies et de grosses bêtes.
Sait-il cet autre moucheron,
de 1 millimètre au plus, avec sa cervelle supposée et ses viscères nécessaires,
ses quêtes de satisfactions multiples et de vie, d’instinct ou mécaniques ?
Sait-il où il va quand il vole autour de moi ? Et notre fourmi ailée, que
sait-elle de ses organes et ses cellules, de ses atomes et ses molécules,
lesquels si fragiles n’ont jamais été à elle ou à lui ? Parabole ou parallèle:
Sait-il donc, que ce sont de gros systèmes, analogues aux constellations !
Comme les galaxies du cosmos qui peuplent l’espace. Sait-il qu’il contient des
analogues des sphères célestes et des étoiles, de l’univers en plus petit ?
Avec ses électrons qui tournent, relativement de loin et très vite autour de
leurs noyaux, dans ses atomes, ses molécules, ses cellules, ses tissus, ses
organes !
Il sait peu, par rapport à ce
qu’il ignore, comme vous et moi ! Tels ces hommes du palais, les conseillers de
toutes les cours des émirs, les empereurs enrichis des hautes sphères, les
anges et des démons des légendes et des mythes. Les amis des présidents et des
émirs, les gros banquiers, les multinationales qui sont les vrais rois !
2- PS
Sans rien ajouter en
corrigeant cette note. J’ai écris ceci avant l’éclatement du David-Galvangate.
Cet espagnol de nationalité, espion irakien exfiltré, est un pédophile qui a
sévi à Kénitra en abusant 11 jeunes enfants de 2 à 14 ans. Il fut condamné à 30
ans de prison. Sa grâce, parmi celles de 48 espagnols, s’est produite après une
belle visite de Juan Carlos au Maroc. Cette relaxe a choqué le monde et surtout
indigné les Marocains. Galvanisés ils ont manifesté malgré les gourdins. Cet
incident sur une affaire immonde a montré au bon Roi qu’on abuse de Sa
confiance, autour de Lui ! Les Partis étant restés muets, il faut le rappeler,
ainsi que le Gouvernement Benkirane du PJD, qui était aux abonnés absents,
occupé à se refaire avec le RNI, depuis la défection chabatique de l’Istiqlal.
CULTURE DE L’IGNORANCE ET
INFLUENCE SUR LES DESTINS
L'IGNORANCE
On sait peu et comme dit
l’autre « On nous cache tout ! « Que sait on des forces qui régissent
l’univers, son devenir et le nôtre ? Hein ? Sont-ce des délires quand on sait
ce que représentent le moucheron et nous-mêmes ? Des idées, des questions qui
dépassent nos têtes et pour lesquelles, vous avez vu juste, on n’y peut rien !
Alors pourquoi en parler ici ou ailleurs ? Pourquoi stresser avec ce qui est
inutile, vous et moi ?
Ces questions et leurs
impossibles réponses, dans le réel, présentement, ou dans notre future,
dépasseront toujours notre condition d’humains d’insectes ou de mammifères ! Et
notre entendement. Mais à quoi servent les chercheurs s’ils n’explorent pas
l’univers en nous apportant, en vous apportant dans le futur, moins de doutes,
plus de sérénité et d’explications. De quoi rejoindre les dires des sages et
des prophètes, les illuminations des penseurs, des inventeurs ou des créateurs
de fictions!
Phrase, expression
démocratique pour n’évacuer personne. Pour pouvoir entendre librement toutes
les idées critiques. Même celles des délirants et des illuminés, des
extrémistes de tous les bords, en incluant pour le sport didactique, les
paroles acides des nihilistes anonymes et des détracteurs invétérés.
Sauf celles des jeteurs de
sorts ! Ces odieux disciples de Satan qui polluent les murs, les marches, les
portes de leurs maléfices, mais aussi les tribunes et les rues de leurs
imprécations !
Es-maîtres des traîtrises et
des félonies, perfides sorcières, ignobles manipulateurs et abjects
persifleurs, ils se sont alliés au Diable, leur père, pour trahir et piéger les
humains. Nous en avons vu de ces impeccables généraux et autres sémillants
leaders ! Leurs rejetons excrémentiels polluent nos jours, nos villes et nos
vies. Faites un tour dans votre quartier et regardez le laisser-aller. Aucune
marque d'ignorance ou de paresse, aucune bavure, pas de turpitudes, ni de
corruption ou de partialité ! Hum ! Juste le contraire partout dans nos pays !
Rien que des immondices. Ça c'est le bien commun, la cité, la bourgade et les
citoyens.
Sur le plan des idées et des
faits, c'est plus abject que ça n'en a l'air. Je parle de ceux qui polluent nos
caractères, influencent nos idées, nos conduites et nous perturbent. Je parle
de tous ceux qui font l’opinion, des politiciens aux journalistes, sans
objectivité. De ceux qui relatent les mensonges, qui créent la rumeur,
formatent ou décident… Ceux qui pire, influencent les conduites des plus grands
et qui forcent les destins des gens, en agissant sur le ‘’marché des idées’’.
Je parle des financiers flamboyants, oui ceux d’ici et surtout d’ailleurs. Je
fais allusion aux puissants lobbies et aux multinationales. Les faiseurs d’émis
et d’empereurs, les tombeurs de président. Ils font la mode, créent le besoin
et façonnent les comportements, ceux des gens simples, consommateurs et
électeurs. Ils dictent les peurs et les décisions à leurs agents ! Aux chefs
politiques eux-mêmes et à leurs représentants ! Ils décident de notre sort, de
nos droits, de nos libertés et de notre destin, en fin de parcours.
ALLONS VERS LE CIEL QUI NOUS
GUETTE !
Comme des nuages donc, les
électrons étoffent les noyaux et leur donnent leurs propriétés chimiques, leurs
pouvoirs et leurs propriétés ! Ce à la vitesse de la lumière sans éclater ! A
moins que l’homme ne les pousse pour produire cet effet.
C’est prodigieux et
décourageant à la fois, admirable et faramineux. Il n’est pas nécessaire d’être
un astronome ou un islamiste pour s’extasier devant le ciel. Même un athée est
droit et en devoir de trouver l’univers grandiose ! Ainsi quelles que soient
notre culture et ses profondeurs, quels que soient la place, le mérite, la
force et la grandeur de nos supposés chefs et maîtres, l’univers qui est en
face de nous nous perturbe et nous défie, nous confondant tous à rester
infimes, inquiets et si faibles. Tous autant que nous sommes.
NOTRE PLACE COSMIQUE EST…
Mais c’est bon d’avoir une
idée de sa démesure et de notre place de démons ou d’anges, de cochons ou de
crocodiles. Qu’on soit sujets de Sa Majesté, leaders, chef des chefs ou
dirigeants. Des niaiseries si vraies qu’elles ne manquent pas d’incrédules ou
de sardoniques moqueurs, de caustiques satires et de sarcastique râleurs. Une
aura cosmique de détracteurs? La galerie du Net qui s’amuse sur Youtube,
Facebook, Twitter, aime les plaisanteries et les vannes ! Elle a ses gangs de
hackers et de hooligans et de bons amateurs. Pour se protéger du mauvais œil,
des printemps zombies, ils s’offrent des séances photos avec à la main ou dans
les méninges, des roses, des œillets ou du jasmin. Peut-être des encens aux
églises du santal dans les mosquées, espérant s'approcher les sympathies
divines ? Pour protéger leurs amitiés romanesques avec le bon Dieu !
Parabole. Afin pour d’aucuns
de sauvegarder leurs privilèges, de se fabriquer des comme soldats pour leurs
défenses conjointes et comme des sénateurs pour se fabriquer des lois à
l’instar des plus belles démocraties. Réactions de justesse, c’est humain, face
à cette « plèbe » subversive, qui râle et qui menace, depuis l’époque des
Romains.
Et bien avant les Latins, chez
les Grecs et les Egyptiens. Oui, les militaires qui ont enfermé, on ne sait où
leur Morsi de président dans une pyramide inconnue. Vont-ils le planquer dans
un sarcophage ? Pour le montrer aux touristes dans 5 millénaires L’embaumer ou
l’abîmer ? Le transformer en martyr ou en saint ? On a besoin de miracles à la
façon dont ça tourne chez les Frères et leurs martiaux matons !
SUR LES CHAMPS DE MARS,
En passant, si la guerre
civile est nette en Irak et en Syrie, et que c’est criminel de les laisser
persister, on laisse ou on pousse les Égyptiens à commettre l’irréparable et à
clasher* leurs civilisations, leurs arts, leur musique et leur arabité, dans la
guerre civile ! On défend son opinion bec et ongle, ses droits et ses libertés,
ses biens et les siens, son foyer sa patrie, mais plus que ça, la dignité des
uns et des autres summums des valeurs de la personne les poussent aux
exacerbations existentielles.
Les haines et les meurtres,
quand il n’y a plus de concordance ni d’écoute. Conflit et guerres civile,
fractures, séparatisme et sécession. Si ce n’est pas face aux voisins, qui
s’infiltrent dans vos affaires et vos causes, suscitent et encadrent vos
opposants, les financent et les manipulent, pour se forger le statut de
‘’partie concernée’’. En tant que quoi ? A quel titre ? Libérateur de l’Afrique
? Et pour quelle raison et ambitions ? Ce que je rejette et dénigre totalement.
Alger, de partie
‘’intéressée’’ au conflit, en sait quelque chose, pour avoir conçu son avorton
polisarien, avec la complicité de Kadhafi et de ses semences…financières. Elle
agite depuis 40 ans son Muppet's show, pour déstabiliser le Maroc et le
morceler. La pétreuse et militariste cousine, devenue richissime égérie sous
ses mâles émirs, hyper galonnés, veut par la même, socialisme de sous-développé
oblige, jeter barra la monarchie anachronique. Ce régime millénaire antinomique,
représente un obstacle devant sa volonté, à elle. Celle de libérer les peuples
du Maghreb et d’y étendre sa pax algériana ! Vive, selon elle, la république
marocaine ! A bas son ciment fossile et ses charges monarchiques ! Le roi à la
mer, veulent-ils nous imposer, pour s’installer sur la côte atlantique, en
suzerain prussien.
Initiées et poussés de
l’extérieur, les milices sécessionnistes du Polisario, gonflées par
l’endoctrinement, fanatisme, matraquage, endoctrinement importés et
prosélytisme à profusion. Valeurs au goût du jour et à la mode, contagieux pour
certains. Échaudés par les rêves altruistes, humanistes, démocratiques,
louables espérances, on véhicule ces théories et Alger en instructeur, instille
ces valeurs républicaines, volontiers chez les voisins ! Les opposants,
renégats serviles, sécessionnistes, servent de mercenaires et de causes à
défendre pour donner aux ambitions des maîtres tyrans, un sens existentiel !
Eux, les militaires qui ne tiennent pas appliquer ces ‘’valeurs démocratiques’’
chez eux, les premiers ! Alors on échauffe les oreilles des subversifs
sahraouis. On les arme et leur donne un front. Puis une république, pour
affronter comme ennemis leurs frères marocains. L’OUA éclate sous la vindicte
et la corruption.
Ailleurs et de l’intérieur de
leurs pays, d’immondes factions de sunnites et de chiites, entre-tuent, sans
honte, pour illustrer la voie de l’islam et la grandeur arabe, les carnages
insoutenables et odieux, horribles tares des guerres, qu’on ne peut accepter ni
supporter ! Là, au Moyen-Orient, sous le regard amusé ou cynique de leur
adversaire, atavique. Là, dans le sang, les cris, les pleurs et les explosions
de dynamite, des milliers de blessés, des milliers de meurtres, des corps
horriblement éclatés, dans les anciens pays du front, contre l’extension
d’Israël, là chez la nation de Dieu. Allah, Allah, je suis triste et déçu de
tes musulmans chéris ! Raisons : le pouvoir, les amis d’Israël qui cherchent à
annihiler les menaces et à casser les moindres velléités de risques pour
Israël. Pour le pétrole, certes, mais aussi pour leur primauté dans la région,
face aux meneurs de l’ancien duo du bloc socialiste, là de mèche, les Chinois
et les Russes ! Concurrents néanmoins des States, quoique aujourd’hui assagis,
malgré la chute du mur de Berlin !
Des opportuns donc, des
méchants au sens biblique ou satanique du terme, qui clachent leurs démons sur
leurs avoirs et leurs gains et qui veulent les en chasser pour les déposséder,
point ! Et les jaloux, ceux qui veuillent les déloger de leur privilèges indus
et de les expulser, barra ! Les Privilèges sont toujours, irréguliers, indus
sinon ce sont des primes qui corrompent et qui fabriquent des mercenaires. Mais
ce sont des moteurs des mobiles, des arrhes et des garanties, qui asservissent
les bons amis ! Qu’est-ce qu’on ne peut pas faire pour développer les
richesses, starters de l’économie, afin de développer les commerce et
l’industrie, conditions du progrès dans le pays. Amen
LA LUNE N’EST PLUS RONDE
Superstitions, malédiction !
La fin du monde arrive ! Et c’est le dire-vrai des sociétés hermétiques qui se
justifie. La prophétie des et des extrémistes de tous les bords qui se vérifie
! Dépêchez-vous de croire de demander pardon et de regretter ! C’est d’abord
les tsunamis et les tremblements de terre. L’eau va noyer les terres. C’est
tout. La terre polluée pompée, vidée, déchiquetée, assombrie de nuages et de
sangs, va avorter ses créatures. Ils l’on bien cherché!
Non ce sont vos yeux qui
ternissent et votre cristallin qui s’opacifie. La Lune est encore ronde, vous
pouvez lever les yeux au ciel ou y aller la vérifier ! Tiens ça fait longtemps
que les astronautes n’y ont plus mis les pieds. A en croire sceptiques et les
détracteurs de l’épopée américaine! Les astronautes nous ont menti ! Les
péripéties racontées là-dessus ne furent que mensonges, mises en scène pour
monter au monde qui si les expéditions russes de ancienne URSS ont envoyé une
chienne, Laïka, les Américains eux, en labo ou de vrai ?
Eux, les êtres supérieurs qui
ont sauvé l’Europe et l’Asie des deux guerres, eux les maîtres du monde actuel,
avec beaucoup de dette et de crédits, y ont mis le pied dans les années 60 déjà
! Allez comprendre et vérifier ! Autant que les mythes! Les histoires
fantastiques, de science fiction, de vampires, de revenants et de sorcières !
Pourtant la Lune nous ensorcelle encore. Littérature colportée qui nous inonde,
façonne nos pensées, en nous berçant, dès jeunes, de mystères, de fantasmes ou
de fantaisies ! Que des aimer et ma regarder encore scintiller surtout si vous
êtes amoureux, plongé dans le spleen romantique ou simplement déçu !
CHAIR, OS, VISAGES ET MESSAGES
Mechidia ! Fouilles
archéologiques des héritages et de la mémoire conspuée, savamment pollués par
tant de conspirations. Rien que pour dégager un squelette, ça demande de
l’argent et du temps.
Que dire d’une fosse commune,
d’un charnier ? Qui plus est l’exhumation des idées que l’on se doit d'extirper
de la gangue des manipulations, des oublis, des négations, du néga-sionisme*,
des haines héritées, des clanismes divers et des guerres insatiables ? Il faut
réveiller les humains du néant, de leur Alzheimer recherché qui prospère dans
toutes les têtes et les cités. Les sortir des saumures de la peur, des censures
organisées par les encenseurs et les partis pris ! Les libérer des prisons
virtuelles ou réelles où les gens se cachent, par leurs craintes exacerbées,
devenues des préceptes de morale civique et des principes de sagesse
héréditaire. Des opinions stigmatisées et des vérités obviées par le pouvoir,
les polices et les militaires ! Programmes enseignés, prosélytismes divers,
écoles dans lesquelles ils ont été produits, modélisés, endoctrinés, nourris
d'idées étanches, rigides et renfermées. Personne ne sera épargné, si on ne
s’attaque pas aux idoles du passé qui nous ont formatés. Autrement, nous
n'aurons à faire qu'à des extrémismes belliqueux, hermétiques et fanatisés.
Mechidia . Ce n'est ni de la
fiction, ni des approximations ni des excès. Ces paramètres, ces machiavéliques
manigances, ces manipulations exubérantes sont des méthodes de gestion que les
pouvoirs publics, locaux ou étrangers, ont sur les gens, pour les endiguer et
les guider. Sociologues et anthropologues vous le diront mieux que moi.
HÉRITAGE DES ANCÊTRES.
ÉLÉGIE DU PR BENSOUDA MOHAMED.
Il était l’un des plus jeunes
et plus beaux de la promotion, , brillant professeur de chirurgie, compétent
anatomiste, d’extraction bourgeoise et andalouse, pas très riche mais riche
d’une haute alliance, celle d’une belle nièce, devenue princesse ! Il vient de
partir pour prospecter l’Au-delà ou s’y reposer! Entre les mains de Dieu, Amen
! Ses connaissances se rappelleront de lui.
LA LUNE N’EST PLUS RONDE
Elle a une bosse comme
sourcil, une calotte, je la vois bien ! C’est du n’importe quoi ! Instantanés,
des flushs momentanés. Les étoiles peinent à sortir du déchirement et du délire
pour briller malgré les épaisses nuées.
Le gris du climat est tel
qu’on enterre sans visa de sortie, mais rien n’est gratuit. Est-ce qui je ne
suis plus là ? Je me rends compte que je n’ai rien fait de notable, pas assez
utile, rien fait qui puisse et qui puisse durer de quoi désespérer ! Est-ce que
je ne suis plus là. C’est à peine si je devine que je suis encore là. Ce qui me
réconforte encore malgré les soucis et les doutes ! Et que c’est de ma tombe
que je vous interpelle, par anticipation.
PUB POUR MME STUDENT
Lisez mes nouvelles sur Mme
Student et sur le Net. C’est gratifiant et gratuit. Hélas fictif et subjectif.
Mon héroïne, dans son délire mythique et mystique, ou le mien peut-être, qui
dans ses chroniques différées aura fait de l’enseignement son métier. Après les
affres de la politique elle part. De retour après l’Apocalypse elle fait une
réapparition comme messagère divine ! Avant la Résurrection et le Jugement
Dernier, un dernier recours par la grâce de Dieu. Il en a les moyens. Un retour
pour réformer les vivants avant qu’il ne soit trop tard. Une prophétesse, plus
une revenante pour refaire le monde et l’épurer de ses crimes et chagrins.
CYNISME ET DÉLICATESSES:
CHRONIQUES SENTIMENTALES DES
VISIONS FLOUES.
Ce n’est pas qu’il soit impoli
le vendeur de journaux qui m’a vu et ne m’as pas salué c’est peut-être qu’il
vend les salamalecs aussi ou qu’il attende comme de coutume que ce soit ceux
qui arrivent qui saluent les premiers ! Culture qui incruste des normes
civiles, égalitaires dans la démocratie. Et même les vieux n’ont pas de
privilège quand aux bonnes us! C’est peut-être qu’il vend de bonnes nouvelles
qui marchent et qu’il n’a pas besoin de marketer dans ce genre de politesse et
de civilités ! Ou que depuis l’inondation du Web, il n’a plus rien à ajouter.
S’il paraît gonflé, ce n’est du fait de ses propres papiers! C’est peut-être
parce qu’il me respecte, comme vieux voisin ! Qui sait s’il m’aime pour
m’éviter ainsi. C’est pour ne pas m’augurer de quelques mauvaises nouvelles, en
ces temps de canicule, de ramadan, de grosses dépenses et de bas revenus !
MON STYLE EST PROSAÏQUE,
Certes ! Il peut être de ce
fait emphatique ou ampoulé ! Je n’ai pas que des laudateurs de parmi mes
confères et autres aimables inconnus rencontrés sur le Net ! Un détracteur de
surnom "Elchi" sur Yabiladi, a trouvé mon ''texte'', " Combat
des titans des leaders politiques''» écrit à propos des dernières sorties des
leaders politiques, au Maroc. Son jugement péjoratif méchamment gratuit, a été
posté en rajout à un écrit de Mohammed Ennaji.''
L’Ellechie de service,
l'étiquette et le taxe "d’une lourdeur incroyable" ! "Il
conseille au Dr Idrissi s’il est l’auteur de ce texte", signé Maidoc25,
" d’aller s’auto soigner" ! Merci donc de son conseil indigeste et
méchamment intéressé ! Je répondrais, offusqué mais sans médire ni insulter,
car loin de là, ce n’est pas mon style, que je ne sais pas écrire comme lui !
Et que pour m’exprimer que de cette façon-ci, classique, il faut le dire,
j'espère et je requière le respect et la dignité !
Je suis le résultat de mes
professeurs. Voyez-vous, je n'ai pas dis ''profs'' tout court ! Et le sobre
objet des influences, peut-être, des lectures au programme d'antan. Celles
qu’ils m’avaient ordonnées et conseillées ! On ne s’invente pas, mais on peut
évoluer si on nous indique, de meilleurs sens, pardi. Etant classique et d’un
certain âge, donc, n’ayant pas vécu en France ni fait littérature en faculté de
Paris, je n’ai pas eu l’opportunité de me faire, dans les quartiers de France,
où l’on parle plus vif, parce qu’ils sont chauds ! Je manque de légèreté, c’est
un fait.
Pour ce qui est de critiquer,
c’est mieux d’être un professionnel, afin d’être raisonnablement écouté ! Il
faut s'éviter toute colère et toute célérité, sous peine de méjuger et de
médire en passant lamentablement à côté ! Pour s’imposer critique crédible et
s’imposer comme nettoyeur du Net, il faut faire preuve de ces capacités ! Oui
c’est une façon de dépolluer le Web en décourageant les textes les plus lourds,
les remarques désobligeantes ou les textos inappropriés. Encore qu’il faille
donner ses preuves, en matière de qualité propre, et apporter quelque chose de
récent. Non pas à l'inverse, faire office de censeur, parasite, pour se payer
le plaisir malveillant, de pouvoir médire licencieusement, en toute impunité,
afin de conforter son ego de maton.
La libre expression est
positive ne matière de Web. Sauf que, écrire pour moi, je le dis à son
enseigne, est déjà une cure de liberté. Celle de m’exprimer librement. Et ça,
je le revendique ! Cette façon de me soigner est contagieuse. Je la lui
souhaite. Aussi inviterais-je sans insistance ni cynisme, le détracteur
importun et inopportun, fâcheux et gratuit, ‘’à venir’’ et non point
‘’d’aller’’ se faire soigner ! Pas une ligne pour contrecarrer M. Ennaji.
Aucune référence ni sur quelle ligne et par quelle phrase, j’aurais été lourd !
Les mots et les tournures, n’ont de sens que si on les lit et qu’on les mette
dans leur contexte pour les comprendre et se les interpréter. N’est-ce pas ?
Mon style est prosaïque ? Il peut être emphatique de ce fait ou ampoulé ! «
ElleChie » n’a pas menti ! Qu'il me lise ou pas, je ne le fais pas payer et je
ne veux en rien lui imposer mes idées.
ANIMAUX QUE NOUS SOMMES,
Animaux que nous sommes,
oiseaux de proies, bêtes de somme. Combien d’heures, combien de journées, nous
reste-t-il avant que nous emporte à jamais ? Pour toujours, et de sombrer
malgré nos espoirs, pour de longs et sombres oublis ? Eviter les friandises,
faire la gym, ne pas fumer, éviter les excès ! Eviter les plaisirs et le stress
et vice-versa ! Les soucis et les peines et même les joies et ne doivent pas
nous influencer ? Les droits, les libertés c’est pourquoi faire?
Que faire quand on ne les a
pas et qu’il faille les demander. Et l’agent et le travail, qu’en dites-vous de
plus ? Entre les privations et les maladies, les délires et les peurs, les
sanctions et les critiques des râleurs et des protestataires, des parents, des
maîtres, des clients et des fournisseurs, ne faut-il pas montrer quelques
courroux ! Etre soi, un peu et défendre son ego, de droit ou à juste titre ?
Que reste-il des jours grevés de souffrances et de douleurs, chez ceux qui sont
partis ? Gommés, délogés, morts en gémissant ! Ou sous le coup fatidique des
rancœurs, des acrimonies et des colères ? Que reste-t-il de nos heures comptées,
de nos belles heures ou de nos si importantes occupations ? Des leurres ! Qui
sommes-nous, pour représenter quelque chose de durable ou d’important ? Un être
distinct, qu’il faille réveiller un jour, sous de meilleurs habits ? Pour lui
donner des ailes brillantes et une âme éternelle, épurée !
CRAINTES ET PEURS,
La peur de tout laisser, même
ce qu’on a jalousé le plus, ce qu’on a de plus cher, son corps. Soi-même, son
identité, sa personne particulière, sans rien emporter avec soi et pour ne plus
exister ! A moins que ce soit temporaire et que le retour soit certain pour les
plus sûrs ! Crainte du retour, craintes pour le sable et les cendres, crainte
d’être jugés de nouveau et pas seulement sur terre et c’est plus rigoureux et
plus dur encore ! L’âme en peine sans en être si sûr!
L’âme en peine pour ceux qui
ont fauté et qui sont certains des sanctions éternelles! Vous n’allez pas
partir, Monsieur le Président et vous messieurs les ministres sans rendre
compte ! Ne serait-ce qu’un peu, par discrétion, par pitié, par complaisance !
Au moment où tout s’en va, partir, sans demander pardon aux gens que vous avez
« bouffés », engloutis ou détruits ? Ignorés ou leurrés ! Sans corriger vos
erreurs, afin de ménager un peu votre âme ? Vous n’en auriez pas ? Peut-être
bien, je vous crois !
Sans demander pardon à
l’Eternel ! Vous vous mentez, en ne craignant plus rien, vous chassez ainsi
votre responsabilité! Si vous ne croyez en rien, si vous ne croyez pas avoir
une âme, qui fait vivre votre esprit et votre corps, alors vous n’êtes pas
comptables de vos erreurs. De rien bien sûr, ailleurs que sur terre ! Vous ne
faites rien, tout s’en va, et l’instant est rare, sauf l’instant existant du
moment.
BALIVERNES, POUR LA MAGIE DES
MOTS,
Astuces et valses des idées, tangos
des retournements, pour le pouvoir entre les factions. Droite, gauche, milieux
avec leurs terribles nuances, leurs faux compromis, les compromissions
égoïstes, complots! Promesses des hommes politiques, prestidigitateurs en mal
d’imprécations, manœuvres des politiciens, de la justice, des votes des
élections ! L’ensorcellement des enfants de chœur que nous sommes ! Dogmes
universels, justice pour tous, lois, vérités, rigueur et sanctions, pour la
liberté et la justice. De qui se moque-t-on ? Il ne manque que la santé et les
soins, les routes dans les montagnes, et les forets, les gouffres et les
déserts à ce programme pour les élections. Sauf que les doutes montent avec les
faussetés et les apparences la réalité des nantis et celles des appauvris et des
exclus ! La grosse masse de la terre ! Les exclus ont parfois des satellites
des Infos, pour admettre la fausseté des dires, vues leur conditions. Quand on
voit la faim dans le monde et les excès, des nanti, autant ailleurs que pour
d’autres ici, les injustices fréquents et les inégalités, les discriminations
entre les hommes, les classes et les nations, les prédations et les
exploitations, des plus faibles, des affaiblis souvent.
SERMON POUR LES GRANDES
NATIONS
La suite, en fait. La théorie
du complot n’est pas une invention, c’est la seule certitude et la plus
sordide. Qu’on regarde l’Irak décomposée, la Syrie qui se déchire, qu’on
retourne en Libye, chercher le mobile et l’arme du crime ! Un mot pour la
Palestine, mouton sacrifié, le cousin et le frère, sur l’autel d’Israël, en
répartition des pogroms d’Europe et des crémations d’Hitler ! Injustice féroce !
Le calvaire, la croix du Christ est portée par les enfants d’Orient et leurs
vieux pères ! Pour réévaluer l’histoire et le mobile, le motif, le modus operandi
! On prépare, on fabrique des guerres, entre tribus, entre états voisins et
nations sœurs ! Car on ne veut pas faire cesser les haines qui rapportent à
certains. Et gros sur le cœur aux autres
Je m’arrête. Vous connaissez
tout ça. Mais vous ne voulez pas le reconnaître, ni le confesser ni cesser ce
qui est pire de continuer à le faire. Car, vous le connaissez, mais à l’envers,
à travers le prisme des différences. Dissemblances exacerbées et mises en
vitesse supérieure, par les cultes étanches, l’histoire remaniée devenue dogme
inébranlable et un culte de ralliement. La suprématie entretenue des identités,
ça rapporte. Les cultures hermétiques et le cynisme des-apriori, avec leur
moteur à échappement hypocrite, leur fuite des responsabilités, leurs
défaussements, la haine, vont-elles cesser ? Les droits de l’homme,
universellement chantés, la mondialisation…des mots cérémonieux, lancés avec
acrimonie ! La politique étrangère est un mythe de couvent, un label de
reconnaissance identitaire, la connivence d’un club, dans un congrès, une
messe, dans une auberge espagnole, un refrain qui les identifie entre eux et en
écarte les indésirables. Et un code qui congratule et réconforte les maîtres
dans leurs hypocrites et bilatérales concurrences en les asseyant plus
solidement aux commandes de leur solide et universelle suprématie. Colonisé,
déraciné, comme des milliards d’êtres, j’ai parlé des puissances étrangères qui
servent d’ombrelles, de parapluie et de parachute, de gendarme fortement
intéressé ! « Ça l’air d’un farfadet et ça pense comme un arabe ! »
COURBES ET TANGENTES
PARABOLE 1
A l’ombre des tangentes
frêles, sur les courbes bombées qu’elles dessinent en dessous d’elles…Elles
planent. Diaphanes comme une âme, sont les tremblantes ailes de ce miracle qui
vient de naître ! Les quatre ailes d’une libellule qui voltige en fête et qui
vient de se poser élégamment sur une belle tige verte, un massif de fleurs, qui
jaillit de la rivière. De la nymphe, laide, un être véloce et fier, se libère !
Sur les courbes repues et
pleines du fruit, elle va oser fureter. Oser se poser et caresser ces fruits
d’instinct. Car ils sont faits pour elle. Les sphères abondantes au beau galbe,
halètent et respirent. Leur pulpe esquissée, tressaille prometteuse. C'est un
doigt intrépide qui les jauge. Il se pose. Il se promène et se referme. Il sent
les entrailles de sa découverte. Pourtant, la libellule est l’image même de la
légèreté.
Ses pattes, ses doigts sont
fins, légers et agiles ! Dans son délire de découvertes enthousiastes,
d’errances passionnelles et de libertés nouvelles, ses ailes et son torse frétillent
dans tous les sens. Elle caresse les globes des splendeurs et sent
l’enivrement, le détachement. L’ivresse du moment, un fantasme éclair. Le
plaisir ! Dans le délire, la ligne ailée se replie et se referme sur le nectar
béni. Du néant précédent au sinus timide et tiède, ému et craintif, l’ambroisie
conquise, coule comme un paysage qui défile.
Elle s’agite comme une âme sur
son aura, source de vie, parfum exquis du corps. Le doigt se confond avec ce
qu'il touche et bat la mesure. On entend comme de la musique qui se détache des
sphères. Le papillon taquin, la libellule devient un tatouage permanent, là, à
la place des soutiens.
Confusion de l’objet et du
désir, deux en un ! Sous la main tangente qui l'effleure, le globe entier
tremble et s’émeut sous la flamme des doigts. Le papillon est une main en forme
d'ange ou d'ailes. Il butine et s'abreuve d'extase et de plaisirs. Adorateur,
esclave mu par ses plaisirs, ils le poussent aux grandes œuvres, consciemment
ou d'instinct L’homme devient dieu en un clin d’œil. On peut l'entendre, et le
reconnaître aux chants, aux plaintes essoufflées de son délire. Des mots qu'il
trace comme des cœurs et des vers qu'il écrit sur la poitrine. Hédonisme ?
VARIANCES DANS LE SEIN DES
SAINTS
PARABOLE 2
Il s’agite dans un corps à
corps, comme une âme lovée et lascive sur sa source de vie. Rien ne vient
troubler cette espérance, entre la vocation et l’esprit, le satisfecit des
désirs, le bonheur d’en jouir et le plaisir d’y être parfait. Se confondre dans
le corps et d’en être l’objet, les doigts et la main, l’ombre de soi et la
représentation de l’esprit, de deux personnes sur leurs cerveaux.
Cette boule magique qui affole
réconforte et assagit, est une porte, pour un instant dans l’infini. L’infini
délirant et extatique qu’on retrouve en soi à travers l’entente d’autrui.
Triomphe équitable, délire dans les cieux, le miracle de l’élévation est
double. Et on aime le répéter et le reproduire, sans fin.
Le globe, c’est la lune, un
soir, sans nuages ni habits. C’est le spleen offert par Dieu à ceux qui le
regardent et qui aiment s’en approcher.
La main tient son bien et le
relâche pour y revenir. En sueurs, le lait sourd dans l’esprit du bébé, la
bouche est pleine mais il n’est jamais rassasié. Le bonheur est une drogue dont
il ne peut se détacher. Et, c’est un crime de lui enlever cette porte vers
l’absolu. Le vide, le départ ne peuvent remplacer l’être cher, ni celui de
bonne compagnie. Il faut à chaque fenêtre sa clef pour l’absolu. Et c’est un
délit quand on le prive, alors qu'il ne peut s'en passer.
QUESTIONS EN QUÊTE DE
RÉPONSES.
A quel titre perpétuer ou
interdire, les clefs faussaires dans des serrures pirates qui veulent s’essayer
? Le sens éthique, moral, religieux ou laïque ? Des freins, des balises, des
limites saines ? Celui de la correction, des libertés, de la propriété, du
respect d'autrui de la dignité partagée ? C'est quoi interdire ou empêcher ? !
Ne pas heurter le bon vouloir des gens et des individus !?
La tendresse se livre en
prières. Le but est d’oublier la raison et les doutes, devant l’instinct de
prendre et le défi de se donner. La prière des doigts sur le torse, en respect,
et sur les globes aussi, transcende l’espoir et la transe se prépare ici. Le
corps tremble de vies, l’esprit, l’aura couvre la nudité. Élémentaire vêtement
pour de donner intégralement au rite qui unit et réconforte. Et c’est l’Eden,
le ciel …Donnez m’en sept, s’il vous plaît. Si haut, si loin, selon les dires
des meilleurs cosmonautes. Ô tangentes laissez moi vous chevaucher. Me détacher
des dômes de ton esplanade, aller du rocher nu, l’étrier sur Alboraq, guidé par
l’ange Gabriel, sur le chemin astral de Mahomet.
Sans quitter ce lieux, ni ces
barreaux d’où je t’appelle, viens en ces jours de fêtes. Donne-moi ton trône,
pour te faire ma reine, ma conquête malgré et les risques de tempêtes. ô
Liberté ! Liberté, c’est à toi que je fais ma cour et que je voue mes prières.
TALISMAN ET AMULETTE :
Refrain contre le dédain. ô
tangentes affolantes retournez effleurer les tours. Retournez vivre dans vos
rêves. Répandez mes doigts sur ces lieux d’amour. Supprimez les gardes, ôtez
les chaînes, enlevez les barreaux. L’amour que tu répands sur ces lieux, comble
mes oublis et répare ma mémoire et mes trous. ô tangente reviens, tour à tour,
de nuit et de jour, si le soleil brûle le ciel, il éparpille les nuages et
luit. Et je te vois, je te ressens.
Et, dans cette bombe de chair,
où explose ma mine, laisse-moi, l’heur du retour, laisse-moi me jeter dans
l’ombre de ton puits. Enlève la clef ! Enlève les aiguilles du réveil…Palper
les rides avec délices, pour m’y agripper, avant de plonger dans tes eaux avec
volupté. Arrête ô Temps, souffle, respire et sent ! Dans le sanctuaire humide
de mes prières de paix, planent les essences sacrées de nos amours ondoyantes,
les parfums pénétrants et les arômes de nos intarissables printemps.
Parjure, jure, ment et meurt
sans crier ! Dans le ciment des chairs, à jamais gravées, les liens
s’illuminent et les chaines complices s’en vont. Elles se perdent pour exister.
Elles errent sur les chemins des sens, pour combler les absences et repêcher
les oublis.
LE SOLEIL EST AU ZENITH DES
HORREURS
Ramadan en été est doublement
une épreuve. S'il assèche le corps, il multiplie les envies. La foi, n'en
parlons pas, il lui faut une divine échographie. La silhouette sue, l'ombre est
celle du chapeau, seuls les pieds dépassent, quand tu avances tes pas. J'ai
coupé les larmes au couteau pour faire ta peinture. Et j'ai une lettre entre
les dents que j'écrirais sur ton portait. Palimpseste où se confondent sueurs
et baves ! Je mordrais la toile pour que rentrent mes mots dans ton esprit et
que ton portrait, griffé de mes doigts, les entende enfin. L'option vertu ne
peut éliminer les manques ni les soucis ! Le tas de morales est une pression,
une peine, qui névrose et culpabilise. Les lois sont faites d'éthique, une
bannière élastique qui s'effile pour les plus puissants, qui els font pour
actionner les autres et les inhiber.
LE DÉLIRE DES CLOPORTES
Mon métier comme un rempart,
un masque, un frein des barreaux, me prive et paralyse ma vie particulière. Il
me pousse à faire de la déontologie, une éthique corsetée, une morale corsetée,
là où je ne dois être qu’un mâle commun la vie ne s'arrête pas aux choses
intimes, le sexe vous avez compris. Elle est celle des ailes et du vent, les
délires de l'esprit les libertés du corps, seul soleil qui éclaire au firmament
Une goutte ignore le tuyau
d'où elle vient et s'évapore en tombant sur le sable. L'homme depuis sa
conception est fait d'une multitude de gouttes. L'ombre du jasmin palpite sur
le sol sans donner de parfum à la terre qui la nourrit. Le bruit dans les airs
ne laisse pas de traces d'ailes. Ce ne sont que des anges et non les fumées des
réacteurs ?
Je doute des mes libertés
factices, de mes sentiments, de mes sensations, de mes perceptions et de ma
vue. Et peut-être des mots erronés que je sors pour réfléchir et à défaut pour
m'en amuser.
Les douleurs, seules libertés
de se plaindre, de se peindre et de se pleurer. De prendre et de comprendre de
ce qui est en dehors de la tête et qui la fait tourner. Ce qui nous fait
prendre autrui, pour des dieux, ou qui nous fait pleurer.
A FATTOUMATOU TRAORE DU MALI
PROMENADE GÉOGRAPHIQUE
Que reste-t-il de l'ombre de
la ruche des os et des cendres ? Que reste-t-il des clartés des chants des cris
et des pleurs ? Que reste-t-il des plaideurs, des critiques, des râles du vagin
des vierges, que les soldatesque islamiste viole et engrosse ! Un bambin que ne
trouvera nul pays comme sanctuaire. Nulle affection pour le protéger, nul
maître pour l'éduquer ou lui donner une chance, face à l'humiliation de sa mère
et des Maliens !
De l'insolence vengeresse de
ces milices barbares, qui desservent leur cause islamiste au Mali et donnent
raison aux invasions punitives coloniales…Aux délires d'orgueil de ces milices
révolutionnaires ! Que regrets en Syrie où le maître Léonin n'a aucune pitié
pour les siens ni intelligence pour évoluer et leur préfère son trône sur les
ruines de son pays ! Un règne sur les abattoirs et sur les cimetières ! ô
funeste pays de ma civilisation chérie !
Non loin de là Kerry tente de
raisonner Israël. Il sait qu'Israël prend et ne donne rien par atavisme, et que
par égoïsme identitaire et peur cultivée, la victime dupe et trahit. Mais
qu'est-ce qui empêche Israël de vivre en sécurité ? De sortir de son sectarisme
et de sa mythologie ? Après avoir démontré son savoir et ses avoirs, sa force
de persuasion et sa sagacité, ses capacités propres et la suprématie de ses
protecteurs inconditionnels ! Qui évoluera verra !
LES GUERRES, LA VIE, BOF !
Où va l'amour quand les amants
partent ou va son plaisir quand la cigogne descend du ciel ou sont ces images
des nuages qui s'effilochent où partent les traces et son des avions à
réactions. Personne ne s'intéresse ça car ça ne rapporte rien, mais il fallait
se poser la question pour toucher la futilité du doigt et regarder la vie,
aussi longue soit-elle comme une image qui fuit dès qu'on commence à la
regarder. Sans lendemain pour beaucoup, un intervalle sur terre avant de
renaître pour ceux qui espèrent que leur âme repoussera sur leur corps leur
reviendra de là où elle se case pour les ressusciter un jour.
Curieux comme concept, il est
quasiment binaire. Entre le néant et l'éternité, j'opte pour la seconde
possibilité. La réincarnation est une réquisition, un besoin. Mais pas trop de
sanctions, SVP ! Se rappellera-t-on des choses banales et des futilités?
Surtout après un triste et profond Alzheimer ! Cette maladie des vieux, en
particulier, qui nous perdre toute mémoire et toutes nos capacités au point de
nous déchoir, d'annihiler notre personnalité. La conscience se perd et de là,
tout sens de la vie et toute responsabilité. Peut être bien puisqu'on sera jugé
et audité. J'ai bien peur de montrer demain ce que je tais aujourd'hui ou ce
que j'ai carrément et innocemment, oublié, aujourd'hui !
Entre temps, ici et là, des
millions d'êtres zélés, pour qui la vie est donnée, comme à nous, cherchent
leur pitance, d'instinct, entre ciel et terre. L'instinct est cette mécanique
du comportement, héritée des ancêtres qui fait de nous des vivants ! Des
conduites caractéristiques de l'espèce, qui rend les choses vitales
automatiques, abstraction faite de la volonté de l'animal en question. Peu
reconnaissent en eux l'origine de leurs chimies et mouvements de vie. En fait
qui fait de nous des esclaves, obligés, vitalement dépendants, d'un cheminement
planifié, génétiquement conditionnés, au destin inévitablement prescrit.
Actes prédestinés, écrits, non
volontaire : on ne pas être plus déterminé que ça ! Une grande part dans le
destin est prescrite dans ces instincts et autres activités involontaires qui
nous permettent de vivre, myopes sur nos actions internes, physiologiques. Si
on ne s'occupe que partiellement de la respiration, les autres phénomènes, la
digestion et l'assimilation par exemple, on n'y est pour rien, l'alchimie des
sens, le transport des influx neveux, qui nous dirigent, les hormones, notre pensée,
notre mémoire, ça laisse rêveurs…
VALSE QUANTIQUE : LES PETITS
GRAINS DE LIBERTÉ
Chaque atome, chaque électron,
dans son cycle ionique, leurs charges électriques, leurs composantes
quantiques, chaque molécule ingérée, chaque gène est porteur d'un miracle,
d'une mission, dont il ignore le but, le contenu et sa destinée. Ces
microparticules ne savent rien des propriétés qu'elles sont capable de faire.
Rien a priori des cycles et des recombinaisons, des réactions potentielles et
des recompositions qui furent à leur origine et qui conditionnent leurs
propriétés physico-chimiques, et électromagnétiques. Rien comme approches de
leur futur et des réactions qui les incluront dans d'autres schémas chimiques
ou aspects physiques. Pour former tel
minerai, tel végétal, tel être animal avant de se fondre dans la nature,
l'univers ou de disparaître.
Ces éléments imperceptibles,
découverts par les sciences nous composent et nous défient. Indicible
inconstance, sublime silence de ce foisonnement de vies. Nous sommes faits de
milliards de milliards et de milliards encore de corpuscules et d'atomes étrangers.
Ils nous composent et nous recomposent, nous les ignorons comme ils nous
méconnaissent. Et c'est pourtant de nous qu'il s'agit. Nous somme un être, un
organisme fait de constellations d'organites, en éternelle mutation, que nous
ne savons pas dominer.
Nos hôtes font leur boulot,
ils s'activent et se composent et réagissent, nous appelons ça la ''vie''. Et
nous oublions le miracle que chacun d'entre nous représente. Pire quelle
certitude, quelle place occupent en nous cet esprit et cette âme que nous pensons
avoir ou être ? Combinaison triple et muette, tenue au secret, le complot du
silence: c'est de nous qu'il s'agit. Ces entités qu'on espère ou qu'on pense
être, prospèrent en nous. Alors que nous ne pouvons ni les sentir ou les voir
et encore moins les toucher ! Et c'est de nous qu'il s'agit.
Nous assistons, étrangers à
nos propres changements, de la fécondation à la mort, sans savoir consciemment
d’où nous venons et vers où nous allons transiter. Entre de risibles libertés
et d'énormes freins, qui nous asservissent au biotope terrestre, nos
connaissances, si admirables déjà sont si élémentaires devant les champs
immenses de notre ignorance. Des étendues que nous ne pouvons guère investir et
vers où nous ne pouvons accéder.
Entre les libertés et la
démocratie, variables entre les personnes et les pays, les hasards et les
influences, notre autonomie, nos initiatives, nos actes et leurs limites, que
de conflits, d'imperfections, d'inexactitude et d'intolérances ! Nous sommes
déjà en conflit avec nous-mêmes, soi-même, notre corps composite. Mais, avec
les autres, c'est pire. Que ce soit nos proies, alimentaires, pauvres bêtes et
monstres que nous sommes, qu'avec nos adversaires ou nos pires ennemis ! Et ce
n'est pas gai.
CRIMES ET LIBERTES
Nous sommes des prédateurs,
des cannibales ! Et je vous fais grâce, je ne parlerais pas des homophiles, les
gays, ni des lesbiennes et de leurs subtiles amoures pour leurs semblables. Ce
n'est pas un déni de leur droit d'être libres de cette promiscuité et de
pouvoir, librement, la montrer, sans honte de la société. Ça dépasse et ça me
déconcerte aussi. Je parlerais de leur volonté logique d'être publiquement
reconnus et sans cachette hypocrite. J'ouvre seulement une parenthèse sur les
enfants qu'ils veulent adopter. Elever dans une famille, normale, et dans quel
sens les " former '' et les éduquer.
Les pédophiles, immensément
odieux et abjects sont des horreurs aussi horribles que les crimes d'inceste.
Et puisqu’on en parle de pédophilie. .Je fais allusion aux drames commis par
l’espions exfiltré d’Irak, David Galvan, sur 11 jeunes enfants de Kénitra.
Affaire quasiment couvée, qui a réveillé le peuple de sa léthargie sur la honte
et l’injustice qui allait être commise. La méprise organisée et l’humiliation
subies à la suite de la grâce royale arrachée par l’abus de confiance dont a
bénéficié le criminel. Puis à la souveraine remise en question de tout
l’establishment qui a fait ré-emprisonner dans son pays intercesseur et
d’adoption, l’Espagne. On en reparlera…
En parler, j'en ai assez,
comme de la loi du talion. Celle qui consiste à faire payer les coupables et à
les sanctionner, à hauteur des mêmes crimes qu'ils ont commis. L'injustice est
comme le mal et les douleurs. Les peurs augment les souffrances et les
souffrances font écrire ou crier. Les gens qui manifestent leurs souffrances
devant les médecins, les juges ou les émirs, se doivent d'être écoutés. C'est
un devoir de l'homme, du Responsable que de répondre à leurs prières. La joie
du médecin est de découvrir le mal et de l'atterrer, le plaisir de guérir est
immense, il est égal à celui du juge et du professeur quand ses élèves ont tous
réussi. Que dire des rois quand ils écoutent les leurs et de Dieu, quand il
répond aux humains avec faveur !
Le problème n'est pas de
partir à jamais ! Car, où sont passés les autres, en laissant les souffrances
et les faiblesses s'anéantir. Le problème, c'est celui de perdre ce qu'on va
laisser. C'est aussi pour les autres de perdre celui ou celle qui a trépassé.
Et l'orgueil, la fierté d'être soi-même, la passion de vivre libre, ensemble,
avec la dignité, c'est ce qu'on enlève justement ceux qu'on a mortellement
blessés. Et c'est peut-être que la mort, alors on voit des martyrs, des
suicidés, des soldats tués et des gens qui vont s'exploser, en emmenant les
autres, des victimes innocentes, à la suite d'un dépit, d'une sombre idée !
Qu'ont-ils fait de mortel pour une si tragique destinée ? Le hasard du chemin;
vers la mosquée, l'école, l'armée ou le marché ?
CHRONIQUE EN VRAC ET DÉLIRES
DÉCOMPOSÉS
Tout le monde dort. Arbre aux
fruits rouges, donne-moi un peu de tes feux; de l’odeur de tes fleurs ! La
palissade de bambous se déhanche sous le vent. On vient de me couper le bambou.
En face, les fenêtres sont ouvertes pour s'aérer en couchant. D'autres sont
fermées chez certains et la lumière éteinte pour prier en paix. Prier, comment
les anges peuvent-ils les accompagner ? Ou les surveiller ou leur venir en
aide. Il y tellement de chiens dans ce quartier qu'ils chassent les anges.
C'est un membre de mon jardin qu'on veut oublier. Circoncis, taillé, coupé,
arraché à mort. Pour le remplacer par des fleurs ? Mais les pousses, issues des
rhizomes increvables, font la nique et défient les scies, les pioches et les
sécateurs. Et pourtant j'ai arrosé toute la nuit durant, depuis des décades,
mon bout de jardin. Jusqu'à la nausée des parasites, des vers et des sorcières.
Et en lavant la rue de ses cacas de chiens et le trottoir adjacent.
Ramadan, sous le ciel chaud la
nuit religieuse, est réveillée et abondamment allumée. Il y a cette étoile
cachée par la brume qui vous épie à travers les persiennes ou à travers bois,
par delà les nuages qui passent et les feuilles d'arbre qui s'agitent. Elle
voit tout et scrute les mouvements d'un spectre insomniaque, qui à sa surprise,
lui lance, à titre de témoin pérenne,
une prière dans la nuit. La star répondrait, sans gêne et même pas navrée, je
ne suis pas dieu, je ne suis pas concernée ! L'urinoir est plein la poubelle de
mouchoirs aussi. La fatigue est certaine la maladie aussi. Cependant, les
espoirs, le credo et les saints, la nature en témoigne, ces louanges portées à
la gloire de Dieu, vivement intéressées. Puis ces prières, spontanées et
baroques, lancées ver le ciel, avec foi et ferveur en ses capacités ! Il est
presque 4 heures. Le chœur des muezzins apporte de la compagnie.
L'insomnie, les idées
tourmentées sans être mélancoliques, la fièvre des manques et l'irritation, les
douleurs, les faiblesses et les angoisses, compagnes détestées de plus d'une décennie, se tassent. Le temps
d'en faire part à Dieu en récitant quelques paroles de sourates appropriées.
Puis le réveil pour aller lutter, quand se décident de partir, les démons et
les affarits* qui vous assaillent, si chers à notre Premier. Bouger pour
travailler bouger pour prier et oublier? Car il fait jour et vous n'avez guère
dormi. Dette que je ne 'arrive pas à payer. Le sommeil. Fais du bien aux tiens.
Même si elle a un sale caractère, c'est reste ta mère. Pour leur montrer le
chemin du cœur, aux enfants, aux patients, aux élèves, aux clients, il faut
patienter et insister. C'est la seconde ou la tierce, qui prend le fruit
défendu, (la vie, pour la raccourcir), et qui hérite, la première, des enfers
des gens pressés!
L'AUTRE DIRAIT OU LA VOIX DU
SCHIZOPHRÉNIE DÉSABUSÉE
Crachats et pestilences,
urines déféquées, jeter le sort, tumultes sécession, révoltes insultes
imprécation souillant le ciel prierai aux singes et aux sorciers , aux mages du
prince aux anges déchus de dieu, devenus démons, Satan de , fiction et mythe et démocratie, liberté de subversion,
oubliant la démotiques voix des silences et celles de la grande majorité qui se
complait dans al situation de peur de pire en vain, comme situation d'insoumis
et d'imprécation indigestes où va-t-on mes frères insoumis ! Des défections,
des défécations aux insultes ! Voici un thème kénitréen à ajouter aux
autres des capitales touristiques de mon pays.
LES MAROCAINS GALVANISES PAR
DAVID GALVAN
Le bien est dans le mal ! Cet
homme est un héros, Daniel, un messie ! Grâce à lui et à cause de ses immondes
méfaits, le Peuple de la Marche Verte, se relève et s'immunise, pour faire face
au monstre, qui le réunit. Et peut-être pour évoluer, dans la paix entre les
classes dispendieuses et les autres, vers une monarchie parlementaire, moderne,
décomplexée, démocratisée.
Le cas de cet espion doublé
d'un vieux pédophile. Un traître, multirécidiviste, irako-espagnol, qui aura
abusé de 11 enfants de Kénitra, âgés de 2 à 14 ans, en un temps record ! Daniel
Galvan Viña ''Le violeur de Kénitra'' et dont le prénom d'origine est
Salaheddine, de Bassora. Khessar Eddine, est un espion infiltré à la prison
d’Abou Gharaïb. C'est peut-être lui qui a vendu la cachète de Saddam Houssine.
Il est l'illustration d'une sordide affaire.
Pour faire plaisir à notre ami
et parrain, le roi Juan Carlos, on lui libère 48 ibères, tous auteurs de
faiblesses et d'infamies. Le roi Charles ne demandait pas tant. Il ne
connaissait certes pas ces gens, encore moins le fond de leurs dossiers. Mais
on va faire preuve au Maroc d'une superbe amitié, d'une noblesse d'âme
proactive, qui ne sied qu'aux plus grands monarques. Une espèce épuisée. Preuve
d'une large magnanimité. Très rapidement et même trop vite.
Les nôtres, pour faire plaisir
ont été plus munificents et prodigues. Ils ouvrent les vannes: Les Espagnols,
dehors ! Pour une fois qu'on peut leur dire barra, sans qu’ils se fâchent,
c'est bon débarras ! Ces zigotos partis, il reste tant de bonnes choses à partager
au Maroc et des meilleures encore !
Ils voulaient déguerpir, comme
si nos prisons n'étaient pas humanisées pour le rachat et la rédemption et que
pour l'exemple, elles n'étaient pas suffisamment hospitalières, quitte à se
tasser pour faire place à l'hôte. C'est vrai, ce ne sont pas de villas ni des
salons à la hauteur de ceux du palais Zarzuela ! Mais quels que soient la
complaisance et les arrangements, que les convives peuvent s'offrir, une prison
reste un bagne. Un pénitencier parfois, malgré les quelques conforts qu'on
offre par complaisance, dans toutes les prisons, aux plus vertueux donateurs de
parmi les richards. S'il a pris, l'exfiltré irakien, 30 ans de verrou comme
sanction, le traître félon et vendeur de Saddam, mérite bien plus ou pire. Et
non la grâce du roi et sa libération.
Ça, non ! Choquée et
subitement trop fière, la Rue ahurie, se meut spontanément. Désorganisée parce
que interloquée, elle qui vient d'esquiver l'arabesque printanière, avec
miracle et grande intelligence, la Rue électrisée, galvanisée, prête à tout
vendre, même le sang, pour venger l'honneur.
Une guerre civile à la
mauresque, risque-t-elle de s'enclencher après le dépassement des polices ?
Polices aux caractères majuscules ! La chasse aux incongrus a été évitée. Les
Partis de tous bords ne sont pas descendus dans la rue. Estomaqués surpris,
précautionneux !
Ils sont restés prudents et
muets et ahuris. Encore perplexes, en vacances, c'est le Ramadan et parce que
le Gouvernement est en réfection ! Chabateries obligent. Et puis, autour de
nous, il y a trop d'effervescence, partout entre le Maghreb et le Moyen-Orient,
dans les pays arabo-islamiques ! On ne veut pas la peste ici ! Les petites
manifs de quartiers se font sans saccages, ni extrémisme. La rue, poliment, respectueuse
s'est manifestée librement. La brutalité a été au rendez-vous. L'honneur des
marocains a été sali. Tant de familles brisées, méritaient ces sorties
citoyennes et ces cris, pourtant§ , pour montrer que le dépit et le silence, à
quelque chose, ne peuvent plus servir.
Le Galvangate a galvanisé les
marocains, les sortant de leur classique pudeur, de leur Hiba de leur Hogra.
Historique inhibition, faite de respect, mais aussi de crainte et de peur
génétique des autorités, du pouvoir, du Makhzen. Les têtes coupées, les
piloris, les emmurés et autres spoliations ont eu suffisamment de poids,
héritage atavique, devenu culte et culture, suffisamment dense et entretenus
pour inscrire la terreur dans nos gènes et courber le dos à nos chromosomes aux
fins d'assagir les sujets pour les laisser vivants…Ça date de quel empereur
déjà, de quelle dynastie et de quel conquérant ?
Il y eut d'abord une
inconscience quasi générale sur cette affaire qui s'étant passée à Kenitra, n'a
pas attisé toutes les bonnes consciences. Un simple fait divers, qui jette le
froid sur la conscience nationale, pas suffisamment médiatisée. Un artefact qui
n'a point concerné les partis politiques. Occupés sur d'autres sphères à la
recherche d'autres combats, ils sont restés placide et muets.
Une sorte de consensus
inconscient qui a pétrifié les réactions des gens à la suite de cette affaire.
Le Galvangate a sauvé de l'humiliation un peuple anéanti, silencieux, nu
indifférent et stérilisé. En avisant le Roi, sur les gens qui l'entourent et
qui l'ont trompé en se trompant, ou qui le trompent, habituellement,
régulièrement pour ne pas l'alerter ou l'effrayer en nous réveillant de notre
léthargie proverbiale.
Ce méfait a jeté l'opprobre
sur ceux qui des félons et des prédateurs, qui ont causé cette bavure,
volontairement. Ceux qui auraient trahi par méprise ou par trop de manigances,
encore une fois. La confiance du roi a été ignoblement trahie. C'est un pêché
capital de lèse majesté ! On aura fait un travail de saboteurs aux services du
Roi ! Face à la sape de l'estime, du respect, du cœur et de l'intelligence du
Souverain, face à la rue versatile, face aux adversaires qui nous scrutent,
face au monde qui nous regarde et qui méjuge, c'est une souillure. Un complot
ne serait pas pire !
Dieu, protégez-moi de mes
amis. Et de mes aides. La colère du roi est juste et révolutionnaire. SM vient
de donner ses ordres pour châtier les impétrants, quels que soient leur
prestige et leurs rangs. Des rentiers de leurs fonctions, qui faisaient trembler
les gens, et qui forts de la confiance du roi et de leur statuts particuliers,
ont fait commettre cet impair au bon Souverain !
Il fallait vite annuler
d'urgence cet acte de grâce ! Revenir sur le droit de grâce, celui dont dispose
constitutionnellement tout chef d'état, est un acte salvateur. Plus tard on
révisera la formulation de ce cérémonial ! Mais il ne doit pas disparaître de
nos us, à cause d'un couillon ou du fait d'un pédophile ! Mettre la main sur le
bonhomme pour le rejuger chez lui a demandé moins d'un jour. La rue aura le
temps de réfléchir et de s'apaiser ! Avant de revenir battre le pavé avec ses
clameurs à demi cachées, ses peurs qui commencent à disparaître, pour sauver
l'honneur des marocains effondrés. Main dans la main, la rue, le Peuple et son
protecteur et guide, le Souverain, pour montrer qu'on est docile par respect,
mais encore fiers, et qu'il ne faut pas aux manœuvriers nous faire retourner en
arrière !
UNE ANNULATION DE GRACE SANS
PRÉCÉDENT
Oui, question le traitement
réfléchi et lucide du roi, est une Révolution du concept monarchique. Mohammed
VI reste entier et conforme avec Lui-même. Mieux, sans totalitarisme aveugle,
il donne à la fonction, à la personne et la qualité du Roi, une qualité, une
dimension humaine. Non pas l'humilité soufie, mais éthique. L'écoute et la
critique raisonnée de ceux qui autour de Lui s'agitent et font des dépassements
au nom de SM en auront pour leur grades. Ce redimensionnement régulateur des
privilèges, outrés quasi féodaux depuis siècles , risquaient d'empirer , pour
cette raison contenir les jeunes, les crises et leurs dérives !Cette écoute du
Peuple, fait aimer plus encore le Roi M6 pour ses qualités, je dirais
''humbles''.Une '' école de comportement nouvelle'', pour les chefs et les
cadres, qui devrait inspirer tous les supra-acteurs, tous les privilégiés, qui
opèrent dans les grands services de la Cour et de l'Etat.
DIVORCES CIVIL ET MÉDICAL
Je n’ai plus de parents, je
n’ai plus d’amis, tous foutus, déplacés ou partis. Je reste seul, incompris,
mal aimé, avec mes maladies, étranger à ce pays, après avoir divorcé avec lui,
depuis des années. Ma présence tient du virtuel ici. Et dire que j'étais
citoyen de cette bourgade, gavé de civisme pour cette ville, patriote par delà
ses rebelles tribus ! Nationaliste, je viens de perde mon amant, ce pays que
j'aime. Ma religion, c'était d'être fier et de le tenir en estime sa
communauté, comme un père qui tient à sa nouvelle famille ! Maintenant, je suis
ailleurs, si vous m'avez compris.
Exilé, déplacé ou anéanti, en
tout cas, mes préceptes largués, mes principes vaincus. J'ai vu trop d'hommes
mourir sans avoir démérité. Pourtant, ils sont partis dans l'oubli. Ils
pensaient compter, ils avaient fait fortune! Je suis ailleurs ou que je ne suis
pas encore né ! Et que je doive avant tout me préparer à ce milieu, cette
ambiance, cette ambivalence. A ce pays, à cette époque, à cette multi
schizophrénie? A laquelle je n'étais pas
préparé !
Les droits, les promesses,
aucune parole, aucune garantie. On spolie tout ! Adieu triste éthique. On ne
représente plus rien, aucune garantie. Sauf pour certains, une fortune les
engagements prérogatives. L'état, l'ordre, la faculté, nos ministres, nos
maîtres, nous ont largués, après nous avoir formatés et longuement menti. La
médecine n'est donc pas une Religion ! Ni une communauté prestigieuse qu'on
respecte. Le magistère est devenu un calvaire. Seuls les prophètes, tirent leur
croix ou montent leurs échafauds avant d'y être pendus.
Pas facile, non plus, quand
les plus hauts des chefs sont évincés. Qu'ils meurent, qu'ils mentent ou qu'on
les plombe, qu'on les cimente ou qu'au bout d'une corde on les pende. On live
universelle, sous les huées ! Sans regrets. Que vaut la vie, la leur, quand ces
hommes illustres, amis entre eux et des super pays qui les protégeaient, sont
pris la main dans le sac ou après le saccage de leur pays ? La culbute est
tragique. Ils se sont trompés parce qu'on les a trompés.
Que méritent ceux qui les ont
ainsi trahis ou vaincus? Que valent ces illustres chefs d'états, leurs espions,
leurs ministres, leurs généraux, leurs prouesses ? Que valent leur parole, leurs promesses, leurs technologies, leurs
certitudes, leurs manigances surtout ?
Personne n'est parfait, personne n'est dupe non plus ! Faut-il attendre pour
les hommes la Résurrection et le Jugement Dernier pour apprendre la vérité ?
Devenir humbles et rendre compte de ce qu'on a fait.
Je ne sens rien si vous n’êtes
pas près de moi, vous n’êtes pas de mes amis. Je ne sens plus rien pour vous, alors que je vous admirais
Fan éloigné, parmi des millions et des milliers. Mais je ne peux pas me
consoler, même si j’en suis affecté. La vie est faite de piqures. De traitrises
et de malentendus. Avec vos guerres racistes, vos guerres interreligieuses et
civiles, vos clans xénophobes, vous m'avez abusé, trahi. Je n'aime pas cette
époque. Ces deux millénaires, non plus !
PARALYSIES
Là, tenez cette enflure du
front dont je me suis aperçu ce matin. C’est un moustique magnifique qui a dû
me faire ça ! Sûr, qu'il m’a aimé, mais, si je m’en étais aperçu je l’aurais
pourchassé. Mes doigts encore, c’est pareil, ce n’est pas le pied. Pour un
orteil d’abord et toute la planche du pied ? Entendez la plante des pieds, elle
qui ne se sait plus et qui ne se sent plus marcher. Ni sentir les attouchements
ou le simple pincer. Elle aurait dû me fait mal, pour m'avertir, enfin ! Elle
joue un cache-cache sensitif, pour jauger ma sensibilité. Juste pour m'énerver,
pour me sentir que la sensibilité n’est plus là. Pour reprendre ses fonctions,
elle fait un chantage. Aller chez le médecin
ou s'établir et empirer ! En montant plus haut aux cuisses !
Les fesses sur lesquelles je
suis assis, sans qu’elles le sachent, sans les sentir. Si avant, ça me faisait
mal, maintenant elles boudent, elles ne me parlent plus. Elles ne me sentent
plus et vice versa. C'est une partie cruciale du corps qui est partie, alors
qu'elle est là en bas. Pas plus que je ne sens les urines. Cette nuit, je n'ai
pas eu la sensation habituelle de sentir le flux traverser mon émonctoire. Je
pas senti la moindre urine passer par le zizi, ni vu l'endroit d'où cela sort.
Pour le reste, paresseux
délaissé rabougri, il est insensible. Il ne sent plus rien, ni au test de
l’attouchement ni à celui du pincer. Il s'est emmuré dans le mépris. Il n’est
plus à moi depuis que je l'ai délaissé, par devoir te par respect. Les
contrecoups de l'effet Ramadan sur le bout de viscère, qui s'est mépris et qui
fait carême à sa façon ! Il y a de ces musulmans ! Et pourtant la religion est
une affaire de liens ! Il faut dire que ce genre de liens avec les sept cieux
se relâchent plus souvent de jour…Mais, la nuit ils devraient se consolider et
suivre la norme et les habitudes
BIG BANG, CREDOS ET DESTINS
Vivre éternellement en restant
vieux ? Ou jeune, c’est encore mieux ! Ou mourir vite, et qu’on en finisse,
rapidement pour le néant ou pour le paradis éternellement, parce que Dieu est
magnanime et miséricordieux ! Ou mourir plus lentement ? Dépérir pièce par
pièce, article par article dépecé ! Clément et charitable, ils ont tellement
prié le bon Dieu qu'il a fini par exister ! Ils sont arrivés du moins à y
croire, par besoin ! Pour régler leurs problèmes, leurs affaires et réaliser
leurs espoirs !
Les vieux enterrent leurs
vieillards, les jeunes sont occupés par le travail ou les jeux ! La Quête du
pain et des jeux depuis les romains est un secret non gardé de bonne
gouvernance. Qu'on les leur fournisse afin d'apaiser les foules pour les
diriger plus docilement. Questions philosophiques plus mystique: il faut
pareillement aux gouvernants terrestres protéger la vie et assurer ce qui va
avec. Sans la leur reprendre, cette vie et ces biens. Au besoin la leur rendre
quotidiennement facile! Sans ce stress constant qui nous caractérise. Tension
que seul l’alibi, la promesse d'un meilleur monde, ailleurs, peut combler. le
Paradis !
DÉMONOLOGIE
Ceux qui idolâtrent le diable,
savent qu'il était là avant eux. Ils ont d'autres promesses. Mais rien n'est
certain logiquement. Les plaisirs, les occupations, le travail ou d’autres
problèmes pallient à ces questionnements existentiels, au final, sans rien
régler non plus. On croit pour les premiers, on feint sans certitudes ni acquis
pour les autre, car la raison et le credo, ne font pas bon ménage chez eux et
c'est assez pour souffrir toute la vie durant, face à la futilité de l'homme !
Si on croit par besoin et par
nécessité pour certains, on se marie de même par habitude. Religions et liens
sont synonymes étymologiquement. On se marie avec ce qu'on trouve et qu'on peut
acquérir à bon prix, près de chez soi. Par besoin aussi, par convenance ou par
nécessité, par habitude, instinct et coutume, comme font les autres. C'est ça
la vie ! C'est ce qui la maintient sur terre pour les humains, du moins, et
nous maintient encore dessus. L'usage du sexe comme lien pour l'éternité.
Souvent, c'est le contraire
qui se produit. On devient acariâtre et vieux, la santé vous lâche. Satan aussi
vous lâche, une fois accompli son forfait et les vôtres
Satan vous avez compris, c'est
le ''démon'', qui fricote avec les ''crocodiles'', des êtres de parabole, si
chers mais honnis en fait à notre Premier, Benkirane ! Le diable, c'est cet
autrui, multiple et majuscule, qui tient les liens et tisse les cordes, qui
serre les chaînes et manie le bâton, comme un porte-plume ! Les pouvoirs
multiples qui tracent les destins, dessinent leurs plans, établissent leurs
programmes. Ou qui les changent, pour l'utilité publique, selon leurs
versatiles volontés. L'homme simple, la rue, le peuple, ignorent les grands
paramètres qui gèrent le monde et poussent les autorités à faire des entorses
ou des miracles. L'électeur moyen placide ou discipliné, confiant et loyal,
subit ce qu'il ignore des divines sphères ! Mais, au font, il râle à en faire
de rancunières dyspnées.
Celui vous de détourner
oublier…Un moment ! En fait, c’est le calvaire de la morale. Comprenez tous les
animaux conscients. Animaux, veut dire mobiles, animés de la religion, vitalité
et de l'éthique, mouvements de Dieu. vie. Ça ne concerne pas les sédentaires,
des vivants qui bougent peu ou pas et qui finissent par végéter. Comme des
végétaux, des légumes, sans la chlorophylle, à deux pas des minéraux.
SANS NÉGATIONNISME
la chance de l'Afrique est que
cet esclavage inhumain et maudit ait pu avec les luttes et le temps conquérir
sa part d'Amérique et de faire par le travail sur ce continent un puissance. La
preuve par Obama. Le cheminement des juifs, sémites d'origine, jamais reniée,
comme les Arabes conspués, malgré la diaspora et les haines, le racisme, les
exils et l'holocauste, ont pu renaître grâce aux qualités de travail, de
recherches et de création de leur élites, par delà leur hermétique communauté.
Des finances aux médias, par la chanson et le cinéma, ce peuple de Nobels et
d'inventeurs est devenu impérialiste, colon, guerroyeur inlassable. Sa revanche
sur son histoire ! A contre-courant des normes universelles de libertés et
des progrès humanitaires, exploitant ses souffrances et ses misères historiques.
Mais quel peuple n'a pas
souffert depuis Caïn ? Ce peuple d'élus de Yahvé et de lobbies quasi
totalitaires, ne cesse d'étonner et d'innover. Seulement, il maintient de mains
de fer, une atmosphère identitaire et théocratique fermée, dans une ambiance de
guerres incessantes sur les territoires et les campements colonisés ! Au lieu
de se faire plus estimer par les peuples, ses entêtements tyrannique de félon,
arrogant et crâneur, détermine plus de déception et de rancœurs et ce chez les
plus inconditionnels des pays donateurs. Des pays qui le soutiennent en lui
déversant sans arrêt d'incroyables aides, nonobstant son statut d'état
porte-avion avancé de l'Amérique. Israël, n'en fait qu'à sa tête, malgré les
recommandations mondiales. négationnisme
IMAGES ARRÊTÉES
Dialogues avec les petits
enfants l'écoulement des bleus, dieu est-il digne de H-II ou de mèche avec
M-VI. Dieu sent tout et voit chaque
chose de l'infiniment petit sur terre aux plus lointaines étoiles. Celles qui
ont précédé le temps et qui naitront dans l'univers, qui est en expansion. Avant
que le fœtus ne se développe il sait ce qu'il fer, il sait la fin des choses et
le début du commencement.
L'orgueil la fierté, la force
les richesses, la bonheur les avoirs la santé, l être devient personne et puis,
le néant
PARTANCE VERS L'OUBLI
J'ai vu ce cortège de
ministres, leurs fêtes, leur prestige, leurs richesses, leur fidélité, leurs
prosternations, leur suprême autorité sur le peuple, je suis resté ébahi par la
superbe de nos belles cérémonies. Rien ne dure, hélas. Les forces déclinent
viennent les regrets avec les maladies. D'aucuns furent chassés comme des
chiens, malgré leur puissance suprême. D'autres sont partis avec les honneurs
et la fierté du service rendus et les regrets des citoyens et de leur
postérité. Loyaux dignitaires d'un côté face aux conspirations et aux félonies.
Beaucoup sont morts depuis ! Que faut-il conclure ? Jeunes, nous écoutions avec
étonnement les plus âgés nous délivrer les mêmes sentences. Rien ne dure
éternellement, tout est labile et futile. Vive l'humilité !
Définie ainsi, est donc la
vie. Philosophons alors, dans ce cours élémentaire que l'on ne peut guère
surpasser. Que signifie la vie, si l'on doit mourir. N'est-ce pas tragique et
regrettable de vivre et de devoir partir vers une destination inconnue ?
N'aurait-t-il pas été mieux que de n'avoir jamais existé ? Perdre la vie et la
vue de cette terre, ses plaisirs et ses
joies ! Mais ce n'est jamais vrai pour
tous, hélas, d'avoir si avantageusement réussi ! Et puis, partir et laisser ce
qu'on a aimé goûter, ce à quoi on tient, sans fourberie ? Est-ce raisonnable ?
Ou faut-il être hypocrite,
pour l'accepter ? Je le dis des bienheureux qui en ont su profiter ! Ce, au
moment, obligatoire, de s'en détacher…Ce n'est jamais suffisant ni parfait, ni
futé de tout bazarder ! Seuls les religieux, les croyants, les philosophes
peut-être et les ascètes partent, comme pour voyager. Où vont-ils, où sont-ils
entrés, avec leur âme, enfin découverte et leur esprit. Chez eux…Dans le séjour
des bienheureux ! Que de patrons, que de chefs, que d'oncles, que de tantes,
que de voisins, que d'amis sont partis subrepticement, sans savoir leurs
destinées.
Je suis venu, sans savoir si
je l'avais demandé, et puis sans prospectus ni croquis. Etait-ce un stage ou un
examen pour être rodé et noté? Que fallait-il faire, en dehors de manger et de
respirer et de boire ? Qu'ai-je appris, qu'ai-je retenu et que je doive traîner
avec moi ? Et où ? Que garderais-je en mémoire, là-bas ? Quel là-bas ? Là-bas,
c'est en bas ou en haut ? Avec ce putain d'Alzheimer, ces parties qui me
manquent et ces tremblements ! Que signifie la vie, si l'on doit mourir?
Répondez à ces questions d'enfants ! Afin que rien ne se perde et qu'on ne
fasse pas de bêtises ou qu'on se perde aux jeux, aux crimes, au moment de
retourner, là-bas ! Et qu'on n'en dise
pas ''pourquoi le sortir du néant'', pourquoi réveiller ''ce monstre'' à la
Résurrection ?
LES DONS DU RAMADAN
Le Ramadan mois des grands
cœurs de la compréhension et du pardon ! De la tolérance? C'est sûr que les
islamistes y ont réfléchi. Ils en profitent pour multiplier les bonnes actions
et les bienfaits. Aussi, s'éclatent-ils entre frères, pour mériter une place de
première au paradis. Avec leurs victimes méritantes, bien entendu ! Ils ne vont
pas se fâcher. Et les grâces, c'est dit, il faut commencer par les plus
proches, et leur délivrer les aumônes !
Le don de soi est chose faite,
puisque nous sommes des amis. Des riens, des souvenirs, des projets nous
unissent ou nous défient. Le devoir de maison, le régal, le plaisir légal,
reste constant pour les bons musulmans et comme ils mangent bien, il ne s'en
privent pas, pour honorer les libertés en toutes permissions ! Chacun d'entre
nous, n'est déjà trop vieux, compose avec la bête en faisant le lendemain,
avant de prier, ses ablutions. L'été est une bonne aubaine pour se rafraîchir
sans craindre le froid ! Elle n'est pas belle la religion ! Assez d'hypocrisie
My Lord, et vous gentil pape François, devenez des musulmans et venez chez nous
vous investir On vous trouvera de bonnes épouses ! Des femmes pas des garçons !
On n'accepte pas les unions publiques entre les maux, les mâles pour ainsi dire
! Vérifiez auprès des dames. On a fait des progrès dans la Constitution. Oui le
Ramadan, nous conseille de rester de bon conseil, attentifs aux besoins
d'autrui.
Il n'y a que les copines qui
refusent de s'éclater. Les boites ferment et les bars aussi. Les adeptes de
Bacchus ne trouvent plus d'autel pour se sacrifier.
LE POTENTAT ET LE PROSCRIT
LE PROSCRIT
Le film '' Le potentat
femelle''. D'entrée et avant le générique. Un duo s'exprime devant les cameras.
Unique maître de céans, source de vie, décrète. Dégage va-t-en ! Je ne veux plus
de compromissions ni d'amours palimpsestes. Je ne te veux plus comme amant. Je
mets un trait, une barre métallique sur ce qui était avant. Un corset d'acier.
Reprends ton diamant ! Je ne t'ai jamais rien offert, en dehors de moi ! Je
sais, j'en suis rassasiée! Je vais me réserver à Dieu et lui demander pardon.
Pèlerinage ? Et si ne montes pas au tirage au sort? Mon sort est écrit. Tu as
vieilli, il en est temps. Ce sera plus logique à ton âge d'observer
l'amputation. Coupez ! Ciseaux ! Changer les artistes et cette partition.
Refaites les décors…Réprimé, spolié, exilé, oublié, amoindri. Rabougri, ployé
sur ses peines, incompris, stérile. L'acteur principal n'a plus de rôle. Il est
desservi.
Une pensée pour Oum Kalthoum.
Elle au moins, elle le comblait. Une larme même, en élevant une prière à Dieu
pour elle ! Il faut bien que quelqu'un
de sérieux nous réponde de Là-haut. Elle ne peut être que l'hôte de Dieu.
J'espère qu'elle est bien logée. Il faut mériter le paradis pour la réécouter.
Depuis qu'elle est partie, il y a des ersatz, certes. Mais jamais plus de
légende cosmique comme elle. Elle était l'Egypte, le ciment arabe et musulman !
Elle était notre voix, peu importaient les rois, les chefs et les présidents.
On était qu'oreilles pour elle.
Le Paradis était là. Près de
la radio, sur la télé ou dans le CD ! Elle était la paix, l'amour. Et on savait
le faire. Grâce à elle. Et même en pleurer. Sans son mythe vivant, sans son
idole, regardez ce que ce pays est devenu sans elle ! On n'arrive pas à la
replacer. Nous somme tombé en berne. Le firmament n'est plus au Caire ni en
Orient. Il n'y a que des flemmes. L'incendie, les tempêtes entre cousins et
frères ! Et on ne trouve plus de baumes pour nous apaiser ni de cervelles !
Rien pour nous réunir et festoyer. Que des ennemis pour nous faire guerroyer
entre nous de l'intérieur. Nous enfouir la tête DE honte au lieu de nous lever
pour combattre l'ennemi universel ! L’injustice des nations développées, la
rancœur du voisin son arrogance, la haine, les insuffisances et les peurs.
LE POTENTAT
Pour revenir à notre film,
dont le scénario est donc en réécriture, il n'a droit ni à l'existence, ni à la
santé, ni au respect. Faut-il vous l'envelopper dans un linceul, ou qu'une
brouette suffira en guise ! A la place de la chaise, il trônera sur un
fauteuil, roulant. N'avait pas pommé ses muscles pour faire du khliêe* à sa
bien aimée ? Il n'a droit ni à l'existence, comme amant, ni à la respiration.
Ses articles ont fondu. Il ne peut plus se lever !
Comment ferait-il l'amour à sa
dulcinée. L'amour est fait d'habitude. Lisez hébétude ! Ou d'admiration. Il lui
interdit, selon l'auteur du générique et des lyrics, du scénario, lui même
coproducteur, de rêver et de se résigner. Il doit vivre avec angoisse et
stresser ardemment sur sa perte coquine. Afin de délivrer un message triste et
tragique aux spectateurs. Où est ta queue, vagin ? Il leur faut partager le
drame, leur communiquer, pour être professionnellement compétents. Qu’ils
vivent de que joue l’acteur et qu’il le sente vivement. Qu’ils sentent le drame
produire ses effets sur eux, physiquement, en eux psychologiquement ! Autrement,
ce n’est ² ni du thé ! Il faut qu’ils
rentrent dans leur argent et au prix que sont les tickets des rares cinémas !
L'intensité du drame intérieur en plus du déchirement du couple, doit faire
pleurer les âmes tendres. Il faire actionner les violons ! Et les faire sortir
de la salle de cinéma les plus fragiles ! Et qu'on asperge d'essence d'oignons
la salle ! Nous serons les premiers à innover par cette maîtrise.
Dans quel état sera ?
L'antihéros de la pièce. Dépecé, étranglé. Qui peut me jouer ça ? Faut-il que
je fasse aussi l'acteur ? Mais qui vous dirigera ? Je ne sais pas jouer au
médecin. Il est fini le temps des super héros. Les américains ne font que ça.
Ils son très bons. On ne peut pas les concurrencer sur ce terrain. Le dernier
de leurs films vaut notre budget d'état. misons-donc sur les faiblesses et les
peurs. Sur les misères humaines que provoque l'amour, la déchéance des hommes,
Ou son contraire, le crime d'amour ! La haine, en fait après le dépit, quand
l'un des partenaires, souvent l'homme, n'a plus de chance ni de choix. Et faute
pour obtenir le cœur de sa lubie, comprenez le sexe de sa Terreur, il la tue.
Après, qu'elle l'ait empoisonné, emprisonné dans ses serres, avant de le
relâcher oisif dans la nature. Incapable de lutter dans la jungle des
sentiments contraires.
Tarzan, Robin ou Zorro, ayant
perdu sa superbe, cède à Napoléon ou son Hitler, fait femme ! C'est selon la culture des spectateurs, des pays vers où
l'on doit exporter et distribuer mon film ! Compris messieurs dame les techniciens
et les acteurs ? Faites un coucou complice, un effort de marketing, un clin
d'œil à nos spectateurs. Montrez que vous êtes des humains, ils se verront en
vous ! Ils ne sont pas virtuels nos spectateurs. Adhérez aux personnages,
détestez-vous abondamment, en vous reprochant de ne plus vous aimer. Ça doit
faire palpiter les spectateurs. N'oubliez pas que pour ce genre de films, que
ce sont des couples qui les verront. Ils doivent les sentir, à vomir, pour les
apprécier et pour nous apprécier, pour vous apprécier. Le Transfert, le
transfert, mes potes. Collez-leur vos haines. Même si elles ne sont pas vraies
! N'hésitez pas de jouer avec tous les muscles de vos visages et de vos
cerveaux. Vous n'êtes pas à vos premiers rôles et vos personnages ne sont pas
des jeunots.
Haïssez-vous ardemment,
savamment sur scène ! Et même après, ça m'ira ! Ils n'ont plu l'opportunité de
se refaire. S'ils se perdent, c'est pour toujours. Car il y a chez la femme le
coût religieux, le côté suprématie nouvelle de la religion. Seul refuge après
sa situation d'échec. C'est, c'est le démarrage de l'érosion ou du renforcement
paradoxal du caractère. Du sérieux et de l'extrémisme, vécus, profondément chez
l'actrice. La passion amoureuse ne peut plus combler son délire ni alimenter
ses fantasmes. L'habitude ne satisfait plus son désir d'amour, rangé classique
? Sa quête de moralité d'honorabilité face aux mensonges durant des décades,
face à l'hypocrisie ou simplement aux feintes sociales, à la schizophrénie
vécue pour faire face au milieu ambiant !
Cette ambivalence lui a
fait perde 30 ou 40 ans de sa vie !
Après ce qu'elle a, qu'ils ont perdu et fait perdre aux autres. Après tant de
sacrifices, alors qu'ils soient féroces mes acteurs chéris ! Partez en guerre,
vos rôles vous le demandent, mais ça doit être interne. Montrez-le !
Montrez-le-moi ! C'est ça le deal, c'est ça le film ! C'est du final du
définitif qui doit réveiller donc assez de haine entre partenaires, qui s'aient
au fond et qui s'en veulent et se détestent qui ne se pardonnent pas de s'être
mutuellement aimé, passionnément, par défit, par dépit, par rage. Ils se sont
leurrés, à bon escient. Sans tromper chacun son partenaire. En toute fidélité.
En toute exclusivité. Pour des prunes. Relisez le roman ! Gardez-le avec vous
comme talisman ! Même dans les toilettes relisez vos rôles et rêvez-en aussi !
Hé oh les partenaires,
jouez-moi ce drame ! Nouez-le, éclatez-vous, faites-moi exploser les
spectateurs. Qu'ils emportent avec eux le film, ses vices, ses doutes, ses incompréhensions,
la susceptibilité meurtrière, les lâchetés, les sermons silencieux de fidélité,
la beauté de l'amour passion et la terrible perte de l'amour rompu ! Ouf ! Et là vous vous adressez à tous les couples
du monde. Faites pleurer les hommes sur les épaules des femmes. Et sur scène
aussi ! Mais pas le contraire sur scène, mes amis, je ne veux pas voir
l'actrice, pleurer, même si c'est une tendre de natures ! C'est trop facile
d'apitoyer. Je veux énerver, secouer et interpeler ! Et vos cachets seront à la
hauteur de vos pleurs inapparents. Alors vous pourrez festoyer et aller vous
faire pardonner vos dires en boîte de nuit ou sur l'oreiller ! Ha ha ha ! Je ne
dois pas parler ainsi ! Et je ne veux pas que vous le fassiez maintenant. Car,
vous risquez de vous attendrir et de me casser le moteur, la machine
psychologique qui sous-tend le drame dans ce cinéma.
LE PROSCRIT. LA SUITE
DE LA CHABATERIE*
Alors de commun accord avec
les indépendantistes de l’Istiqlal, il va a se relever, chassé il le veut du
gouvernement et accéder aux jeux de l'opposition, le molasse compagnon son
adversaire, son alter ego et prédécesseurs, représentent le tremplin, la cible
la curée. On a oublié les luttes communes, le prestige, l'union sacrée, la résistance le pouvoir appelle, le trublion
manigance. L'autre se résigne dans l'abnégation.
Elastique, souple et
complaisante, la politique demain ira qu'à la connivence, la corruption, le
deal, Le proscrit n'a plus de dignité, il s'efface ! Le courage ostentatoire,
il ne l'a jamais eu, même s'il le lui fallait de puis ! Les grandes familles c'est
ainsi, la pudeur est l'art de leur politique. Obséquieux et vorace, ils ne sont
plus les seuls pour vendre ces préceptes et ces louanges de cérémonie. Lui, il
ose, intrépide depuis qu'il a appris à sortir des vannes, pour plaire et que ça
a marché ! Le populisme comme programme, technique et sentiment partagés ! Le
tribun flamboyant, invective, moque et manigance, pour vaincre et s'élever !
Après tout, les politiques, syndicalistes de métier et agitateurs, se doivent de
défier et d'oser ! Il en a la tronche, Si Clisse, l'art et les qualités !
S'il a présenté le gus des
potentialités, c’est le début de l'extase pour lui, la fin de l'affectation et
de l'affliction. Pour le leader tazi, c'est la fin la prescription des ruraux
de Fès ! Une élévation sur les citadins racés de la vieille capitale et sur
l’élite de la Qaraouiyne. Les fassis, victimes de leurs lascivité et autres lassitudes
historiques, tournés en ridicule par une sombre machination, une forme de
manipulation vivent comme une excommunication de leur Parti. Exacerbation de l’assentiment,
ployés sur leurs accoudoirs les défaits, en larves résignées, leurs viscères
crient au ciel la défection des anciens ! Les hommes politiques, les
fossiles ont laissé des traces. En laisseras-tu, toi Chabat, de plus graves du
fait de cette crise que tu as créée ?
BANALITÉS
Indicibles, nos comportements
nous composent, nous complexent, nous oublient, nous terrassent et nous
déterminent. Nous croyons vivre et c'est une volonté nécessaire. Et nous
assistons médusés, méprisés, aux changements croyant en de risibles libertés,
alors que nous ne faisons qu'obéir, obligés, aux éléments qui nous dictent nos
besoins, nos instincts et nos conduites. avec quelques clartés parfois aux plus
futés aux plus libres de nos éclaireurs, ils savent que les plus développés des
pays avancés, influent sur nos libertés et nos destins,
d'étudiants de cadres, de
malades, de consommateurs, de militaires et de politiciens, allant jusqu'à
dicter des normes à nos chefs, protéger les plus dociles et pousses les
inadaptés à déguerpir. Les subversions, les manigances, les séditions les
nouvelles, les rumeurs, par médias interpose, partis et clans motivés et depuis
le net, pour fabriquer des printemps pour envahir un pays et le dévaster. Des exemples ? Ouvrez la radio,
la tv, les vieux, journaux et ceux de demain, chaque jour!
C'est là qu'on décline sinon
le projet, le sort. Les dieux sont des vendus. Imposés par les maîtres, ce ne
sont que des marionnettes, jouant pour les tyrans et les matons qui savent les
fabriquer, les programmer et les agiter.
Nous avons l'art de pleurer, le peuple ne sait que crier ! Et vice
versa, ou mieux nous avons l'art de plumer, le peuple sans le faire crier. Je
ne veux pas de vos dieux de peur de les obliger à faire de mauvaises promesses.
J'aspire seulement à l'amour de Celui qui a fait l'univers et j'espère qu'Il
m'entend un peu.
ODE AU NÉANT SALVATEUR
Je ne veux pas de vos dieux de
peur de les obliger à faire de fausses promesses. Sa majesté, la reine mère,
est fatiguée. Elle a pris de l’âge depuis le Big-bang. Elle en est restée
assourdie. Les explosions d’Irak et de Syrie, ne cessent de l’assommer. Qui
plus est plus son tapis sur l’Esplanade se rétrécit. Plus personne pour la
dorloter, la sentir et l’adorer ! Elle est pompée, perforée, déflorée,
dévastée. Les vaches l’ont vidée. Elle épuisée, plus de pétrole, crevée ! Elle
se voile la face de nuages gris, de peur de se regarder, souillée, polluée.
Perdue, elle va cesser de tourner et plonger dans un trou noir, pour s’y abîmer
!
Né moucheron, il n’a pas plus
d’un cinquième de millimètre. Ça lèche, ça suce ça respire te ça mange ! Comme
toi tigresse, il a des griffes, comme toi l’éléphant il a une trompe, comme toi
l’aigle il a des ailes, comme toi femme, il a un cœur qui bat. Comme toi,
homme, il a peut-être une âme. Toute menue, évidemment. Il ignore toute de
lui-même et ne se complique pas la vie, avec le moi, le surmoi, la conscience
d’être, son devenir et ces notion d’après vie et d’immortalité. Il ignore ce
qu’il y a sous le sol, dans les cieux, là haut, et au-delà ! Comme nous ou
presque, évidemment ! Il n’a pas besoin de lire ni d’écrire, de trahir ses
pensées ni de traficoter. Il vit, point. Sans craindre aucune menace, sans
savoir qu’il va disparaître, s’il s’approche de ma peau !
Ma peau, mon derme est si fin,
qu’elle devient vitreuse, et que je voie à travers mes tendons jaunis. Des
veines saillantes, ou vides au lever et aplaties, dessinent des hiéroglyphes,
écriture, symboles et signes, appels et paroles, des codes que je ne sais pas
m’expliquer. Des capillaires extrafins sur les plis des paumes me donnent cet
aspect fripé. Malgré moi et toute ma philosophie, je ne peux l’accepter. Moi,
cet être là ? Qu’ai-je fait pour altérer la machine et la déglinguer ?
Ultime manifestation avant le
néant. Il ne lui reste que l'oubli. L'oubli de soi-même, l'oubli d'avoir été.
Et comme baume et affection, réfléchir à ce qu'il va faire, comme s'il n'a
jamais été, ni vivant ni créé.
LE JARDIN
Merci, voisin de tailler la
haie et d'entretenir les plantes de ton jardin. J'espère que tu jouis de la
vue, encore plus que moi, et que tu n'arroses pas à fonds perdus ! Comme moi,
tu profites du chant des oiseaux de ton colombier et mieux tu voies leurs
couleurs. Ce qui compense tes soins pour nourrir ta passion du beau et de la
vie. Aimer la vie et la nature, essence du confort de l'esprit, sur terre !
Jardiner est une forme de prière où l'on se rapproche de Dieu, par la pensée et
l'admiration de la nature. Tu en as les moyens, le personnel et le temps aussi.
Ces gazouillis et que tu comprends seul, mais je devine ton émotion et tes
penchants ? Seulement, je les préfère aux aboiements des chiens que tu
entretiens. On dit chez nous qu'ils chassent les anges et les empêchent de nous
protéger. Ou ce sont les chiens qui effraient les voleurs ou les anges qui sont
de faction qui chassent les démons. Il faut faire ce double choix. Eviter les
hurlements de nuit et les corvées de nettoyage. Se suffire comme odeurs des
fleurs au lieu de répandre le fumier. Surtout quand ces relents se mêlent au
brouillard et se mélangent aux fumées de charbon et aux miasmes de la ville.
LE PAPE VOUS SALUT, C'EST LA
FÊTE
Coïncidant avec la nuit des
étoiles, le cosmos, l'accès au ciel, Dieu ? La rade de Genève donne un
spectacle de feux d'artifices. 500. 000 spectateurs. La musique exalte l'art de
la pyrotechnie, poussant l'exploit, plus loin vers le beau et l'esthétique. Avec
même dynamite, à Baghdâd, des attentats rappellent aux islamistes leurs
extrêmes confusions. Comme en Syrie, chaque jour des centaines de tués. Des
musulmans du même pays de même nationalité, partageant tout, en guerre civile !
On offre ses concitoyens sur l'autel de la religion, parasitée par le clanisme
et la politique. Ainsi on célèbre l'Aïd el Fitr, la fin, du mois sacré de
Ramadan, en tuant une centaine, à chaque jour suffit sa peine, un peu plus pour
la fête. Ça rassure sur le contenu de vos têtes, les pires de vos opposants !
A NAJIB ET SABIR
Je n’oublierais pas vos
dettes. Dussé-je me les payer à votre place, plutôt que de rester avec le
sentiment d’avoir été floué, arnaqué. Trahi, par des intellectuels, des
écrivains, des journalistes. Des félons qui ont abusé de ma confiance, de ma
naïveté en fait, et auxquels j’ai prêté de grosses sommes d’argent.
L’oubli passe, passe le passé
et s’oubliera l’avenir. De ceux qui sont passés et de ceux qui vont passer. Je
n’oublierais jamais vos lettres, même si je ne me souviens plus de leur
contenu. Je n’oublierais jamais vos dettes dussé-je encore réveiller mes
cendres de l’oublie et écrire avec mon
argile la somme qui vous pend au cou, sur le ventre de vos mères et le revers
de vos âmes. En aviez-vous, en fait ? Je n’oublierais pas vos quêtes, humbles,
fourbes et sournoises, pour dire vrai. Votre détresse, qui appelait un grand
geste de pitié. Votre confiance votre sens de la loyauté, ont-ils jamais existé
? Hommes éduqués, modernistes civilisés, qu’avez-vous de mieux que ces criminels
que vous avez interviewé par delà les barreaux. Votre sort, votre place est
digne de la leur. Allez les rejoindre, ils ont besoin de fraicheur, aussi
crasse et si ignoble, soit votre peau !
Vos valeurs, nos peurs, nos
convictions, leurs salaires et leurs sanctions annoncent la couleur ! Le
jugement de nos âmes éperdues. N’ayez aucune crainte, vos âmes ne vont pas
renaître, afin de ne pas souiller l’enfer et lui voler ses feux. Si vous ne
croyez en rien, et que vous vous en fichez de voler sur terre et de payer dans
l’au-delà. Qu’est-ce que je gagnerais en retour, de vos enfers mérités, là
maintenant sur cette Terre. Ce sera pour moi une bonne action ?
Quand ? Peuchère ! Attendre
l’Apocalypse, l'Armageddon, la Réincarnation, le Jugement Dernier, pour me
venger de vous ? Non ! Non, je veux ça darce dare ! L’inquisition, l’enfer dans
la malade, sous mes yeux, là sur terre ! Votre incrédulité vous sauve de tout
blâme! Sans âme, c’est une âme sans regrets. Alors, pour ma justice pour me
venger de vous, que votre corps, votre
vie durant, paie ! Les incrédules, les traîtres, les lâches de votre espèce,
les apostats, les renégats qui escroquent les gens et trahissent leur confiance
et amitié, je vous dis, que si l’on devait créer un enfer pour votre sanction,
je voudrais être celui-là pour vous !
CONFIDENCES D'UN MÉDECIN
Le cafard enchaîné ou la
retraite du bon sens. Le travail et les conventions, partis en bonne partie, le
reste ne tenant qu'à un fil….Que restera-t-il demain comme force pour gérer
jusqu'à la retraite , c'est à dire la fin des forces; 3 ans , jusqu'en, 2016
pour assurer une retraite aux employés
Et puis cette fréquence des
fugues fugaces et cette amitié ? Dame, ce n’est pas tout rose ! Un
début plus prévenant, simple, moins enquiquinant, mais les râles rendent
l’ersatz aussi revêche, à présent comme celles plus acariâtres du passé !
J'ai cumulé avec patience et
humilité tant de problèmes. J'ai fait ma part de fautes, des erreurs monstres,
pas tant que ça, mais que je paie, avec stress sur ma santé, (mais aussi des
crédits à des salauds qui ne m'ont pas rendu mon argent !) Et probablement, des
péchés, oui et pas si mignons que ça ! Ce sont eux qui les répareront pour moi
! J'en suis conscient mais je m'en défends, comme si je n'avais rien fait.
Comme si je n'ai abusé de personne. Comme si c'était pour moi de ne prendre que
mes propres défenses et mon dû. Un droit, une liberté, pour tolérer quelque peu
les méfaits du " milieu" où je vis et qui a abusé de mes
gentillesses. Par delà la morale commune, les convenances usuelles, les partis
pris, les incompréhensions qui me dévastent. Vivre un virage, aussi volage
soit-il, un fantasme sur un rivage fantasque, comme sur île dans un monde perdu,
qui n'a d'yeux et de mots que sur vous, alimentant la rumeur les racontars par
le scandale. Tout un cinéma. Et tenir pendant longtemps l'affiche du village !
Des insomnies, j'en ai assez,
j'en suis le maître souffleur, la source, le mobile et les éléments moteurs.
J'ai des idées obsessives et stressantes, parfois stupides ou stupéfiantes, qui
chassent le sommeil et me maintiennent énervé et ahuri. Elles profitent de ces
vagues relâchement et de vigilance, pour se former, se composer, s'imposer, me
séduire parfois, ou en me faisant divaguer et construire, des projets, des
histoires, des bouts de chants, des bribes de poèmes, le temps d'oublier tout à
coup tout ce que mes méninges ont fait d'instable, de futile et de vaporeux,
pour m'énerver encore pour les avoir aussitôt perdues.
Quel intérêt à devenir médecin
ou d'aller plus loin ? Praticiens plus près des difficultés propres que
des tentations, parce que plus proche des gens. Les tentations vont de pair
avec les privations ou la prédation.
Elles sont synonymes dans le
temps quand nous manquent les moyens.
loin de la corruption faire comme les maître de céans profiter prendre plus aux
gens oser leurrer sauf que l'on est pour la plupart contraints de faire un
choix, une option. Lutter constamment en restant volontairement petit. Comme sa
taille pardi ! On a l'ambition des ses hormones et de ses décimètres ! Tenir la
barre, debout, toujours aux affres, empêtrées entre le Triangle des Bermudes et
les abysses de l'implosion. Tourner les difficultés et dévier les menaces
torpides. Menacé par la perte des conventions, du travail qui permet d'honorer
les fin de mois, sans trop pomper sur les maigres économies, conçues à force de
privations, qui sont devenues si ridicules, face aux besoins incontournables et
grandissants. Pas de vacances ni de dépenses personnelles excessives, juste le
temps de mes souffrances, de mes maladies pour payer les opérations et les
hospitalisations.
MOULAT AL QAWS
A combien as-tu acheté ton arc
? De dos ! Bientôt tu l'auras gratuitement, tons arc de vieillesse ! Où sont
ces fesses saillantes, ce torse qui bombait, ces épaules larges et ces bras de
costaud. J'ai longtemps gardé mes biceps, imbattable au bras de fer, premier en
corde au lycée, champion de la classe,
parfois en sport, aussi, le premier …
Maintenant si le ventre
alourdi sort et pèse, et que je ne puis
plus voir d'où je pisse, sur les bords du WC, que je vois à peine les taches
que je laisse, en cherchant l'endroit humide que je sens à travers mon
pantalon…Oui, les yeux, la cataracte, la rétine… Et puis je ne saurais mettre
mon slip sans m'appuyer le dos contre le mur…C'est lamentable, c'est nul d'être
faible et humiliant de surcroît. Que dire des malades, les vrais, des vieux,
qui le sont beaucoup ? Et, c'est mon cas ! Mon triste état, puisqu'il m'ouvre
les porte, d'un avenir. Incertain ! Pas si florissant, parque 'il ne dépend pas
de moi. En peux-tu dire autant princesse ? Ou que c'est encore trop tôt pour
toi ! Et puis pour m'assoir, ce que je fais pour mon travail et au repos, mes
fesses ont disparu et mes os m'écrasent la peau. Et c'est sur cet anus, opéré,
que je m'assois pour vous faire votre ordonnance, l'ami ! Tristes dires, triste
sire ! Confidences tabous et mots interdits. Mièvreries inutiles sur la toile.
Estropié des compartiments intimes, ou juste des méninges, en exagérant un peu !
Je ne les écris que pour moi, pour les garder en mémoire et pour les relire et
m'en amusant un peu. Cynique, jusqu'à la gaieté !
DÉFICITS AMICAUX
Je suis une source de
problèmes en ne taisant que peu. J'aime croire que c'est votre cas aussi. Une
collection de déficits dans certains inavouables, car inconscients ou
incompris. Dois-je porter le fardeau des ânes que j'en suis le prioritaire qui
les nourrit. Et être responsable de leurs ruades ou quand ils braient ? Si je
souffre de mes problèmes, c'est un sort une malédiction mais nullement un
mérite consenti.
Si j'évite d'en parler, ou que
je ne me confie jamais, c'est le contraire de ce soir, c'est pour ne pas
importuner autrui, quand je lui raconte ma vie. Que peut-il en faire, en quoi
cela l'intéresse? Pour faire sur mon dos des progrès? Gagne en estime de
soi-même, en me comparant à lui, ou remplir sa vie sociale en promotionnant des
rumeurs sur mes ragots. si je n'aime pas parler de mes problèmes, c'est que je
suis discret et que je n'ai pas d'amis, compréhensifs et muets ! Les vrais
amis, indispensables frères, deux doubles d'une photocopie, vous les avez
trouvés ? Ceux indispensables, que l'on voit tous les jours et que l'on vit,
sont totalement pris, chacun dans son engrenage, tourne le rouet de sa vie. Les
dons de soi se font rares, et ne restent que les amitiés superficielles, ou plutôt,
superflues. Vas-tu te morfondre sur ce genre d'amis ? Ou les payer de l'heure
pour faire ta joie ou ta psychothérapie ? L'art de s'épancher sur la vie
d'autrui, ses problèmes, alors que vous en avez marre des vôtres, n'est pas
donnée à tous comme faculté. Sans disponibilités sans sacrifices gratuits et
désintéressés, on ne saurait faire ni garder des d'amis.
C'est un client, un patient
qui m'a dit, en pleurs ces paroles que je vous traduis. " Je suis
malheureux Docteur. Quand vous perdez un clou, ça vous laisse un vide, un trou.
Mais c'est la chair de votre chère qui se déchire, qui vous fracture, quand
elle vous fuit. Lorsqu'elle vous plaque après des décennies, ça vous laisse un
ravin dans votre âme, grand comme ça et un besoin plus profond qu'un abîme.
C'est un enfer de regrets, que vous ne pouvez plus jamais combler".
Que lui répondriez-vous, quand
vous sentez que c'est vrai et sincère ? Quand c'est dit au médecin, ça reste un
secret, mais à un ami ou une connaissance, ça risque de parcourir la ville et
ses quartiers ! Et la rumeur grossit.
Ça tombe sur des mégères et
des concierges qui furètent sans votre vie pour en exploiter le substantifique
extrait. La moelle qui servira de levain et de programme, qu'ils exploiteront
pour frimer, broder, devenir intéressant, échanger commercer et enfin exister !
Tel est le premier élément de leurs œuvres: médire et maudire pour ''exceller
'' et s'affirmer ! On remplit ainsi nos vies de celles d'autrui. Le journalisme
par exemple est fait de rumeurs, de ragots, d'enquêtes sur les gens, de photos
volées, et enfin de nouvelles et de réflexions dessus. Mais à quoi bon
colporter les 90 % d'entre-elles ? Au fond, n'est-ce pas le lien entre les
communautés ?
QUESTION DE MOYENS
Autres éléments et question de
santé, de moyens. Si j'en ai peu ou prou, est-ce par ignorance ou par
maladresse ? Est-ce par manque d'ambition et par manque d'envie ?
Je suis un monde de problèmes,
de questions incomprises ou mal posées ! Dont certaines que j'ai procréées. A
l'image de ma santé que j'ai dû détraquer ! Mea culpa ! Comme pour beaucoup
d'entre vous, y sont pour quelque choses, nos femmes, nos enfants, notre
travail, nos collègues, leur problèmes leurs bourdes, leurs
caractères…Banalités que je me reproche d'écrire, tant que ce sont des vérités
communes et générales, qu'on n'a presque pas à les relever ! Est-ce un symptôme
de médiocrité, que les hautes classes les élites, entendez les riches, les
intellos, les hommes de pouvoir, les politiques, les constipés, ont en des
vannes, des fécalomes proportionnels de leurs gros culs !
Economie ou paresse, pour
compter juste sur moi ! Ayant assez de fierté pour ne rien quémander. Et puis
s'ils sont en tête, nos proches et leurs soucis, ils sont trop présents dans ma
tête. Ils m'habitent, me poussent et me déterminent. Ce sont leurs problèmes à
eux, diriez-vous, pourquoi m'en affecter jusqu'à vous en parler ici ? Je ne
peux rien pour la plupart, ni être avec ceux a chaque instant, pour aider ou conseiller. S'ils sont éloignés
? L'individualisme je ne connais pas ? Les libertés si, malgré les liens tissés
ou la relative et résiduelle, responsabilité ! Oui, je ne peux pas grand-chose,
en dehors des insomnies, des stress consécutifs et de quelques envois d'argent,
quant leur besoin est patent.
Des habitudes d'enfant
difficiles à tarir. Tenter de le faire serait inutile et désastreux, les priver
de ces aides réveillerait-il de leurs gâteries dépassées?
ALZHEIMER
Le fantasme est de se tromper
sans voir ni être vu de l'autre partenaire…Où
sont ces jambes et ce qui leur trainait en bas. Ce bout de viscère
pisseur qui ne le fait plis normalement. Et cette gorge de râleur, prolixe et
bavard qui ne chante pas ! Par la prostate de Jupiter, que suis-je en train
d'arroser à 5 heures du matin ?
Inutile de te sentir, depuis
…Tes parfums je ne les vois pas, tes rides me font sourire et je ne comprends
rien de ce que tu vas me dire. Tu repousses une mèche de tes cheveux clairs,
pour l'homme, tu dégages le front pour mieux voir les yeux. Je n'ai plus
rien à offrir. Je ne sens plus ce que je
touche, quels sentiments m'apporteront mes doigts et quelles affections te
donneront mes mains, si je passe mon temps à trembler.
Qu'est-ce que c'est homme qui
n'a plus de bras ni de fesses ni de cou qu'on peut caresser?
Inutile de te parfumer, je ne
sens plus ton front sourire ni tes rides me parler. Je ne vois plus tes plis
palpiter d'aise quand je m'en approche. Inutile de te coiffer ou de relever ta
mèche rebelle. je ne vois plus ton rire. Je n'entends plus tes mots. je ne vois
plus même si tu me porte pour le faire plaisir. Ta charité commence par
moi-même !
S'il est des mots gentils, que
tu veux me dire? je risque de ne pas les comprendre au moment de les
appréhender, ils partent, je les oublie. Avant que ma conscience, ma vigilance
et ma concentration ne dorment, en effaçant la mémoire et mes souvenirs. Maintenant,
je ne comprends même pas ce que les mots veulent dire. Même si tu répètes les
mots qui me plaisaient hier, je ne pourrais les découvrir. Leur sens, ne me dit
rien, je n'ai plus de repères! Pourtant j'espère, je pense, j'écris aujourd’hui,
ce que je voudrais entendre ta bouche me dire demain … Maintenant, j'ai des
pensées sans mots, des pensées vagues, qui ne pensent à rien. Je vis dans la
béatitude: sur un nuage de coton blanc sans forme stérile. Je ne sais plus ce
que les mots veulent dire. Tu es qui ?
Que signifie la vie si l'on
doit mourir ? De maladie, sur le chant d'honneur ou dans une manif le crâne et
la cervelle éclatés sous les balles de l'armée ? Ou complètement cramé ? Grillé
au lance-flammes et à l'essence, comme ces dizaines de manifestants qui
dénonçaient le coup d'état des militaires qui ont renversé le président
légitimement élu, Morsi ? En Egypte, Oum Dounia, la patrie des pharaons, d'Oum
Kalthoum et de Nasser!
N'est-ce pas regrettable de
vivre et de devoir gâcher la vie ? Une conscience, une personne, un capital, et
partir comme si on n'avait jamais existé ? Afin
que rien ne se perde et que ce ''Je'' ne fasse pas de bêtises et qu'on
n'en dise pas '' il ne reste de lui que
le néant '', je vous laisse cet écrit. Rapportez-le-moi, avec vous, quand vous
viendrez !
LE VENT
C'est le vent qui déchire des
palmes les nervures et qui les fait plier pour son plaisir. C'est le vent qui
fauche les feuillent qui jonchent la terre pour offrir aux mousses un lit de
verdure. C'est le vent qui plie les branches rigides qui ne savent pas fléchir
ni courber la cime par respect aux ondes divines. A genou le chêne, j'ai besoin
de savoir si tu m'aimes comme les cèdres ! C'est la fête d'allégeance
saharienne, l'anniversaire des frères, leur baptême ! C'est le vent qui casse
le tronc qui reste debout par erreur et qui ne sait pas réfléchir. Car le vent
et le sable, les vagues, ne savent pas
planer dans les airs ni voyager dans l'avenir.
LES NUAGES
Gris, rouges et blanc, le
duvet des anges flotte dans le ciel. Les aigles et les lions étalent leurs
ailes et secouent leurs crinières. Leurs toisons pèlent sous le soleil. De
superbes peaux se déchirent dans les airs. Dans le reste de ciel bleu,
fractales roman-ti-ques, les branches des bambous, aiguisent leurs feuilles en
musique et narguent les sangs des derniers rayons d'un soleil assoupi. Les plus
hauts de ces arbres à canne, dépassant la palissade de Sabri, percent le
grillage comme pour faire un doigt d'honneur à l'entrepreneur qui les a
emprisonnés ! Leurs cimes de bonheur et par le fait, vengés et réconfortées,
bercent l'atmosphère en usant du vent comme d'un appareil de musique, pour
accompagner leur flirt érotique. Les moins hautes des branches rythment le
chant en se plaçant comme des notes de musique, sur les fils électriques de
cette portée. Leurs feuilles, bruissent chantent et palpitent en se balançant
en leur compagnie. Le muezzin lit le nom d'Allah, qu'écrivent les araucarias
sur leurs branches, en appelant à la prière. Les colombes ont cessé de boire.
Les cigognes sont revenues assagies vers leurs nids. Les hirondelles
vertigineuses, signent en vitesse, leurs dernières randonnées.
Malgré le Bar Leev que le
voisin leur impose, les branches libres, les plus jeunes, comme dans un grand
geste obscène face la tyrannie, pénètrent les trous que leur offrent les
grillages du camp de concentration, pour calmer leurs ardeurs mâles et vengeresses
de jeunes osiers ! Il faut les voir pour croire ce que le dépit peut créer
comme opportunités et faire oser. Les jeunes milices font la nique au SS sans cérémonie. Libre à lui d'allumer le
feu de ses camps avec les feuilles mortes qu'il n'a pas pu emprisonner ni
canaliser. Les races parasites, ces feuilles parmi d'autres que le despote a
haïes, et qui subissent l'épreuve du feu dans son éden d'arriviste, enverront
leurs fumées au ciel pour les entendre et qu'Il puisse les ressusciter. Les
voisins n'ont pas le droit de monter des clôtures vertes. Il préfère des murs
élevés, des grillages opaques et des barreaux. La suffisance, l'arrogance, le
mépris des gens riches, des clans chauds de leurs races bien élevées, identités
supérieures et hautement civilisées, le fric mon ami, ne laissent ni estime, ni
respect, ni place aux couches basses de ceux qui ne sont pas comptabilisés !
Tout est calme, c'est l'heure
où les lions vont boire après avoir chassé ! La soupe du Ramadan est comme un
baume pour certain, un somnifère; un frein pour d'autres, qui apporte la
paresse et le relâchement pour la plupart d'entre-nous. Le Maroc est tranquille
en ce moment. Les rues sont dessertes, de rares kamikazes fusent, féroces, dans
leur voitures, attisés par faim et le son de la sirène qui bientôt leur
permettra de s’empiffrer.
Miracle pour le moment, les
rues sont désertes, un bref instant. Il règne une grâce, un air de paix, les
anges pourront venir nous ausculter, nous soigner et nous apporter de quoi
soulager nos âmes, afin de les épurer. Dans un moment, des exercices passionnés
de génuflexions en groupe, dans toutes les mosquées d’imirat al mouslimine.
Debout, ils, écoutent le Coran. Certains, bien sensibilisés, émus par la
qualité de la diction, déclameur de cérémonie, khatib* et star du ramadan, se
mettront à pleurer.
En ce moment, ils donnent à la
mosquée Hassan II, à l'espace de prière, le statut d'un hospice de rédemption.
L'esplanade est une vue futuriste sur le monde d'après la Résurrection. Une
ondée de larmes et une psychothérapie de groupe. Dans un moment, le croissant
de lune se verra. Si ce n'est pas pour demain et nous serons les seuls à jeûner
30 jours, parmi la masse des musulmans. Chaque état a son calendrier islamique.
Et souvent la naissance du prophète est fêtée, deux fois par an ! Le calvaire
des incompétents. De la privation aux excès, puis la fête et ses excès, le
signal de la défonce du défoulement et des dépassements.
Tant que je suis vivant, je
lève mes bras au ciel, pour Te louer, T'admirer et Te prier, en demandant aux
étoiles de témoigner, au cas où je ne puisse plus le faire après…Quand je
serais sable sous la terre, assimilé dans le ventre de quelques vers, ou des cendres
dans le ciel en train de faire la cour aux nuages, dans les airs !
Dr Idrissi My Ahmed
Kénitra, le 18 Août
2013